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yonga
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Posté - 01 sept. 2004 : 14:43:15
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Bonjour à tous, j'ai signé un contrat de réservation avec un promoteur en date du 7 janvier 2004. au terme du contrat j'avais obligation d'obtenir une offre de prêt dans un délai de 2 mois. passé ce délai je n'avais toujours pas obtenu d'offre. le 7 mai 2004, le promoteur m'a mis en demeure de régulariser l'acte authentique faute de quoi il annulait la réservation et conservait le dépôt de garantie. A reception du courrier, j'ai précisé qu'une signature pour le 21 mai n'était pas possible. A ma demande, le promoteur a accepté de proroger le contrat de réservation jusqu'au 15 juin 2004. La semaine précédant le 15 juin j'étais en possession d'un simple accord écrit avec une banque. le 14 juin j'ai informé le promoteur ainsi que le notaire que mon offre sera éditée en date du 18 juin. le 16 juin 2004, le vendeur m'informe par téléphone suivi d'une lettre RAR qu'il ne donnait pas suite au dossier et qu'il procéderait à TITRE EXCEPTIONNEL au remboursement du dépôt de garantie. Le 18 juin mon offre est éditée. Malgré plusieurs tentatives de négociations à l'amiable le promoteur refuse de revenir sur sa décision. aujourd'hui il nous affirme que le bien a été vendu (a un prix inférieur au mien) aujourd'hui je veux engager une procédure judiciare contre cette société étant donné que la loi prévoit que L'ACQUISITION EST FAITE SOUS LA CONDITION SUSPENSIVE D'OBTENIR UN FINANCEMENT.(loi SCRIVENER) quelles sont mes chances ? y a t-il une jurisprudence ?
Merci d'avance pour vos conseils
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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 14:48:49
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Citation : Initialement entré par yonga
Bonjour à tous, j'ai signé un contrat de réservation avec un promoteur en date du 7 janvier 2004. au terme du contrat j'avais obligation d'obtenir une offre de prêt dans un délai de 2 mois. passé ce délai je n'avais toujours pas obtenu d'offre. le 7 mai 2004, le promoteur m'a mis en demeure de régulariser l'acte authentique faute de quoi il annulait la réservation et conservait le dépôt de garantie. A reception du courrier, j'ai précisé qu'une signature pour le 21 mai n'était pas possible. A ma demande, le promoteur a accepté de proroger le contrat de réservation jusqu'au 15 juin 2004. La semaine précédant le 15 juin j'étais en possession d'un simple accord écrit avec une banque. le 14 juin j'ai informé le promoteur ainsi que le notaire que mon offre sera éditée en date du 18 juin. le 16 juin 2004, le vendeur m'informe par téléphone suivi d'une lettre RAR qu'il ne donnait pas suite au dossier et qu'il procéderait à TITRE EXCEPTIONNEL au remboursement du dépôt de garantie. Le 18 juin mon offre est éditée. Malgré plusieurs tentatives de négociations à l'amiable le promoteur refuse de revenir sur sa décision. aujourd'hui il nous affirme que le bien a été vendu (a un prix inférieur au mien) aujourd'hui je veux engager une procédure judiciare contre cette société étant donné que la loi prévoit que L'ACQUISITION EST FAITE SOUS LA CONDITION SUSPENSIVE D'OBTENIR UN FINANCEMENT.(loi SCRIVENER) quelles sont mes chances ? y a t-il une jurisprudence ?
Merci d'avance pour vos conseils
Ayant un peu les mêmes angoisses que vous, quoique mon pb s'est résolu (problème de délégation d'assurances vu mon état diabétique), je vous invite à indiquer sur ce forum. les termes exacts du délai de préavis tels qu'il figure sur ce contrat de réservation.
Sur des posts voisins ==> distinction entre "date au plus tard" et les "sous peine de nullité". Je diagonalise, mais dans le premier cas, une sommation est nécessaire. |
Edité par - LeNabot le 01 sept. 2004 14:54:01 |
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yonga
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 15:08:06
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merci pour ta réactivité sur le contrat de réservation de prolongation c'était ecrit : "au plus tard le 15 juin 2004" |
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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 15:16:11
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Citation : Initialement entré par yonga
merci pour ta réactivité sur le contrat de réservation de prolongation c'était ecrit : "au plus tard le 15 juin 2004"
La réaction du vendeur me semble brutale pour trois jours. A mon sens il aurait fallu une sommation. Je pense que votre cause peut tenir. Mais je me soumet à la censure des juristes confirmés pour qu'ils puissent narrer leurs expériences. Attendons. |
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dobaimmo
Pilier de forums
2303 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 15:49:23
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brutale ? n'oubliez pas le premier paragraphe de l'histoire : contrat de réservation signé le 7 Janvier 2004. avec offre de prêt à fournir dans les deux mois soit le 7 Mars 2004. suivi d'une mise en demeure par le promoteur le 7 Mai (deux mois aprés seulement). et toujours pas d'offre de prêt. il doit estimer qu'entre le 7 Janvier et le 15 Juin, il y avait largement le temps d'éditer une offre de prêt.....et il est bien brave de rendre le dépôt de garantie. |
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yonga
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 16:37:24
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c'est vrai dobaimmo que j'avais largement le temps. Mais as-tu pennsé que j'ai pu avoir les circonstances aténuantes ? que si le promoteur a prorogé le contrat c'est qu'il y avait de bonne raison. Les questions que je me pose sont les suivantes : pourquoi attendre 6 mois et pas trois jours? pourquoi revendre à un prix inférieur au mien ? pourquoi attendre encore deux mois avec un nouveau client ?
Ce promoteur en occurence COPRIM n'a aucun respect pour sa clientèle.
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 16:38:05
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Citation : Initialement entré par dobaimmo
brutale ? n'oubliez pas le premier paragraphe de l'histoire : contrat de réservation signé le 7 Janvier 2004. avec offre de prêt à fournir dans les deux mois soit le 7 Mars 2004. suivi d'une mise en demeure par le promoteur le 7 Mai (deux mois aprés seulement). et toujours pas d'offre de prêt. il doit estimer qu'entre le 7 Janvier et le 15 Juin, il y avait largement le temps d'éditer une offre de prêt.....et il est bien brave de rendre le dépôt de garantie.
Oui c'est clair que quelque part les délais sont le double de la normale. Ceci dit peut être que l'initiateur peut nous en dire plus. Par exemple moi, j'ai failli passer par une délégation d'assurances, ce qui aurait rallongé les délais d'un mois. Mais j'ai poussé la seringue, si l'on peut dire, pour faire passer le projet.
Maintenant il y a le reste. Le vendeur qui annule tout et qui de surcroît vend moins cher et qui certainement "se retape" une clause suspensive d'obtention de prêt. Ce n'est pas très logique non plus.
Ceci dit, il peut y avoir le contexte. Peut être pourrait on savoir pourquoi de la part de l'initiateur. |
Edité par - LeNabot le 01 sept. 2004 16:38:31 |
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dobaimmo
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2303 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 17:05:29
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ma réponse parait peut être brutale mais : - visiblement, le promoteur, compte tenu de circonstances de fait qu'on ne connait pas (circonstances attenuantes surement donc) a prolongé le délai jusqu'au 15 Juin. (aprés mise en demeure tardive d'ailleurs) - au 15 Juin, soit, je le répête, plus de 5 mois aprés la signature du contrat de réservation, toujours rien. il a dû finir par penser que sa gentillesse n'était pas payée de retour. il propose de rembourser le dépôt de garantie, ce qu'il n'était pas obligé de faire. je le trouve franchement sympa. engager une procédure judiciaire ? pourquoi pas mais contre qui ? peut être contre la banque qui depuis le 7 Janvier n'est pas fichue de sortir une offre de prêt ? |
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LeNabot
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13018 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 17:15:06
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Citation : Initialement entré par dobaimmo peut être contre la banque qui depuis le 7 Janvier n'est pas fichue de sortir une offre de prêt ?
Bon je ne vais défendre personne, et je ne crois pas que cela soit le cas. Attendons donc que l'initiateur nous en dise plus et qu'il nous explique pourquoi cela a tant dérivé. Négociations difficiles ou négligence à déposer un dossier de prêt ???
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yonga
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 17:57:52
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Merci à tous les deux mais je pense que dobaimmo défend à priori les immobiliers.
dans un premier temps, j'ai fait confiance à une banque, et malheuresement pour moi elle m'a donné une réponse négative après plusieurs mois de négociation. je me suis retourné vers d'autres banque et vers des courtiers. j'ai reçu la prolongation du contrat au mois de MAI pour être précis le 19 mai. Juste avant les jours fériés de mai. ce que je reproche au promoteur c'est qu'il aurait dû refuser de prolonger le contrat de réservation. J'ai également transmis le contact de mon banquier au promoteur ainsi qu'au notaire qui après discussion avec ce dernier savait que le dossier était en bonne voie. je pense que c'est de l'abus de pouvoir de la part de la directrice de clientèle de COPRIM. ou ce que j'ai oublié de préciser et qui me traverse parfois l'esprit : est-ce parce que je suis NOIR et d'origine Africaine ? car lorsque j'ai eu le commercial au téléphone il m'a dit que "cela les arrangeait tous d'annuler la vente " (chose que j'aurai du mal à prouver bien sûr )
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 18:14:39
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L'attitude de ce promoteur est révoltante. Vous ne devez pas laisser passer cela. Libération d'aujourd'hui évoque un cas de ségrégation immobilière. Une vendeuse se retrouve en correctionnelle pour avoir refusé de vendre à un arabe.
Pour votre cas.
La preuve ? Mais les faits. Vente à un prix moindre. On annule tout. Mais on s'accomode d'une nouvelle clause suspensive.
Maintenant je comprends mieux. Je me disais aussi.
Si vous ne trouvez pas l'article, je le recopierai sur ce forum, Yonga. |
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Ad-honores
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3070 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 19:30:22
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À la lumière des derniers éléments donnés, je pense qu'il s'agit, sans aucun doute possible, de mon point de vue, d'un cas de ségragation caractérisée. En tout temps ces attidudes sont révoltantes et, en cette année du 60ème anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence, marquant le début de la fin d'un régime qui a assassiné des millions et des millions d'êtres humains sous le seul pretexte de la religion, de la couleur de la peau, je pense qu'il vous faut vous adresser à une association qui attaquera ce promoteur et à tout le moins le responsable qui a agit de la sorte. si besoin est, laissez moi un message sur ma bal par l'intermédiaire du forum. Qu'en pensez-vous Nabot?? |
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dobaimmo
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2303 réponses |
Posté - 01 sept. 2004 : 23:02:15
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contrairement à ce que vous pouvez penser, je ne défends pas toujours les promoteurs, loin de là. MAIS tout ne tombe pas tout cuit : il faut se battre, monter plusieurs dossiers à la fois, les relancer, etc et ca demande, c'est sur, beaucoup de travail. et c'est vrai que lorsque quelqu'un me dit au bout de 5 mois qu'il n'a pas reçu d'offre de prêt, j'ai tendance à penser que tout n'est pas la faute du promoteur. vous êtes noir et alors ? vous pourriez être blanc, jaune, ou martien, je suppose qu'il en aurait eu marre des délais de la même façon. d'ailleurs, s'il avait été raciste, il l'aurait sans doute été dès le départ et aurait trouvé une excuse pour ne pas vendre du tout. (et se serait retrouvé au tribunal car comme disent Ad Honores et LeNabot, cette attitude lamentable est heureusement punie, quand on peut le prouver) Il ne faudrait pas non plus tout ramener à un réglement de compte (je me trompe peut être bien sûr et c'est peut être uniquement un affreux raciste à montrer du doigt qui vous a juste accordé un délai supplémentaire pour continuer à vous regarder vous torturer le cerveau avec votre banquier) si je comprends bien, vous lui reprochez aussi d'avoir été sympa et d'avoir prolongé votre délai en vous accordant une nouvelle chance ? le commercial vous a dit que ca l'arrangeait : peut être tout bêtement car l'acquéreur paye comptant et que cela va être fait au plus vite. ou bien encore car les parents et enfants souhaitent acheter dans le même immeuble et comme ça, ils leur ont trouvé deux apparts au lieu d'un et je suis sûr que l'on trouverait d'autres raisons sans aucun rapport avec votre couleur de peau. je peux vous raconter plein d'histoires drôles sur les promoteurs (et moins drôles qui se sont terminées au Tribunal) et dans tous les cas, c'était plutôt les problèmes de respect de la conformité, des prestations en tout genre, des délais ou autres ventes forcées et mensongères. Le racisme, c'est pas trop leur genre, ils ont tendance à prendre tous les chèques sans aucun état d'âme.
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 00:32:56
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Citation : Initialement entré par dobaimmo Le racisme, c'est pas trop leur genre, ils ont tendance à prendre tous les chèques sans aucun état d'âme.
Erreur, cher ami. Manqueriez vous d'expérience ? Car pour certains l'argent a une odeur. Extrait d'un article de Libération. Simplement consternant. La bêtise existe.
Citation :
Comme le résumait un avocat durant l'audience, «c'est une affaire toute bête» que jugeait hier le tribunal correctionnel de Grenoble. Une femme veut vendre un terrain, un homme est prêt à l'acheter. Mais, au moment de signer, elle découvre qu'il est d'origine algérienne, et refuse. Une histoire exemplaire de racisme tout bête, jugée cette fois parce que deux agents immobiliers ont eu le courage de venir témoigner.
Ils avaient reçu un mandat exclusif, en juin 2003, pour vendre un terrain à bâtir, à Coublevie, une banlieue très résidentielle de Grenoble. La vendeuse, Sylviane Sarret (57 ans), en voulait 135 680 euros. Hamida Brahmia et son épouse tombent amoureux de l'endroit et proposent 131 000 euros. Depuis la Côte d'Azur où elle habite, la vendeuse accepte. «En entendant, Brahmia, elle a peut-être pensé que ça sonnait auvergnat», sourit l'acquéreur, âgé de 31 ans. Il signe le compromis de vente le 21 juillet 2003, et la vendeuse doit remonter de Nice une semaine plus tard, pour le contresigner.
Le 29 juillet, le directeur de l'agence lui lit le compromis, en présence d'un stagiaire qui témoignait hier. Elle a déjà le stylo à la main, mais entend le prénom de l'acheteur. «Mais il est de quelle origine ce monsieur ?» L'agent immobilier répond qu'il est né à Voiron, qu'il est responsable régional d'un groupe de travaux publics. Ce n'est pas ce qui intéresse la dame. «Mais c'est un Arabe», se serait-elle exclamée, avant d'expliquer qu'elle a eu des ennuis avec un voisin d'origine algérienne dans sa résidence secondaire. Liée par le mandat donné à l'agence, Sylviane Sarret cherche, à partir de là, tous les prétextes pour éviter la vente.
Elle demande si le monsieur est marié, réclame un extrait ainsi qu'une photo de mariage. Sentant que l'affaire se complique, Hamida Brahmia propose d'acheter au prix de départ, abandonnant le petit rabais négocié. La vendeuse accepte, mais exige que pour ce prix, il renonce à 100 m2. «J'ai compris, raconte l'acquéreur, qu'elle essayait de faire capoter la vente. A Sup. de co., j'ai fait du droit des affaires et je m'en suis servi pour créer les conditions pour l'obliger à vendre.» Il accepte toutes ses conditions, mais elle refuse encore, avec des arguments urbanistiques que le tribunal civil de Grenoble a rejetés le 18 mars 2004.
Devant le tribunal correctionnel, hier, la prévenue s'est perdue, lèvres pincées, dans des explications techniques, avant de lâcher au tribunal : «Dans ce compromis, il y avait des horreurs... Heu, des erreurs.» Les avocats de la partie civile se sont alors emportés. «Combien de générations faut-il pour acheter votre terre ? Trois ? Quatre ?» a demandé Benoît Pin, pour l'acheteur et l'association SOS Racisme, partie civile. «Vos arguments font pitié. Vous êtes la honte de la communauté française», a ajouté Pierre Albert, avocat du Mrap. Puis Hamida Brahmia, en chemise et cravate, calme et ferme à la barre, a pris la parole.
«La discrimination, a-t-il expliqué, j'en avais conscience. Mais mon niveau social, mes études, mon métier m'avaient épargné. Pour la première fois, je n'ai pas eu le droit d'acheter quelque chose parce que mes parents étaient d'origine algérienne. J'ai ressenti un profond sentiment d'insécurité.» Puis, pour que le tribunal comprenne l'«humiliation» familiale : «Chez moi, mes tantes disent à leurs enfants que s'ils travaillent comme Hamida, ils auront une situation eux aussi.» L'un de ses petits-cousins lui aurait dit : «T'as peut-être travaillé à l'école, mais ta maison, tu peux pas l'acheter.»
Le procureur a requis pour «ce cas d'école d'une discrimination en raison des origines» une amende de 5 000 euros pour le couple Sarret. Les avocats ont demandé la publication du jugement dans la presse spécialisée, et la privation de droits civiques. Le tribunal rendra son jugement le 14 septembre.
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Edité par - LeNabot le 02 sept. 2004 00:33:32 |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 00:35:48
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Citation : Initialement entré par Ad-honores
À la lumière des derniers éléments donnés, je pense qu'il s'agit, sans aucun doute possible, de mon point de vue, d'un cas de ségragation caractérisée. En tout temps ces attidudes sont révoltantes et, en cette année du 60ème anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence, marquant le début de la fin d'un régime qui a assassiné des millions et des millions d'êtres humains sous le seul pretexte de la religion, de la couleur de la peau, je pense qu'il vous faut vous adresser à une association qui attaquera ce promoteur et à tout le moins le responsable qui a agit de la sorte. si besoin est, laissez moi un message sur ma bal par l'intermédiaire du forum. Qu'en pensez-vous Nabot??
Je ne peux que vous approuver. Que rajouter de plus sinon que d'encourager notre ami a dénoncer ce qui pour moi n'est ni plus ni moins qu'un délit à réprimer. |
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Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 01:55:29
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Le Nabot, Ad Honores et Yonga,
1. Le promoteur accepte le chèque de réservation de Yonga le 7 janvier 2004 avec un délai de deux mois pour obtenir le prêt. 2. Le 7 mai, soit 4 mois après la réservation, et 2 mois au delà de la fin de la période d'obtention du prêt, il envoie une mise en demeure. 3. le 21 mai, le promoteur accepte de prolonger la durée de la période d'obtention du prêt bancaire jusqu'au 15 juin. 4. le 16 juin le promoteur informe Yonga qu'il ne donnait pas suite au dossier et qu'il procéderait au remboursement du dépôt de garantie.
Et vous voudriez faire croire à un juge qu'il s'agit de discrimination raciale??????
Je suis étonné que Yonga n'ait pas pu, en 5 mois, obtenir une offre de prêt de la part d'une banque.
Peut-être peut-il nous expliquer cela?
Prados |
Edité par - Prados le 02 sept. 2004 01:57:55 |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 08:27:44
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Prados, c'est clair que les gens expliquent ce qu'ils ont envie de vous expliquer.
Moi, ce que je lis c'est que Yonga a essuyé un refus de prêt et qu'il a du tout recommencer. C'est pourtant simple non ?
De plus Prados, de ce qu'explique Yonga il a obtenu un prêt mais trois jour après la date au plus tard. Il faudrait quand même tout lire. Si bien sûr, c'est la réalité. |
Edité par - LeNabot le 02 sept. 2004 08:30:50 |
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Pascal_Rouen_Tours
Pilier de forums
487 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 09:41:02
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Bonjour
Je lis l'évolution de ce topic avec intérêt. Je ne m'aventurerais pas à dire s'il y a ou non discrimination, car c'est à un juge de se prononcer sur la base de tous les éléments, que j'estime ne pas avoir au vu des seuls éléments apportés (en particulier, nous n'avons ici qu'une version des évènements, dont je ne mets pas en doute l'exactitude, mais je pense que pour avoir une opinion définitive, il faut entendre toutes les parties, ce qui n'est pas le but du forum).
S'il y a discrimination, on ne peut que la condamner d'un point de vue humain, comme le font AD-honores et d'autres. Mais attention à la dérive de la société actuelle qui crie à la discrimination à tort et à travers. Regardez ce qui vient de se passer pour l'incendie du centre social parisien, fait non par motif raciste mais par un ancien salarié licencié.
Dans le cas présent, comme le souligne un participant, le délai est long entre la signature de la réservation et l'obtention du crédit. Surement un peu las d'attendre, après avoir accepté gracieusement de prolonger le délai initial, le promoteur a peut être préféré avoir l'assurance de vendre, ne croyant plus que ce dossier aboutirait. Je rappelle que c'est une entreprise commerciale, qui a pour objectif de vendre.
Voilà, je ne défends pas plus le promoteur que notre forumiste, je voulais juste apporter mon éclairage. On a évoqué dans ce topic une possible discrimination raciale, ne faisons pas de la discrimination à l'encontre de ce promoteur sans avoir tous les éléments. |
Edité par - Pascal_Rouen_Tours le 03 sept. 2004 09:47:15 |
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dobaimmo
Pilier de forums
2303 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 13:40:45
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pour LeNabot : ma dernière remarque concernait les promoteurs :) et non les vendeurs individuels. votre jurisprudence concerne une vendeuse individuelle. |
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Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 14:08:51
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LeNabot, Citation : De plus Prados, de ce qu'explique Yonga il a obtenu un prêt mais trois jour après la date au plus tard. Il faudrait quand même tout lire. Si bien sûr, c'est la réalité.
Non, Younga a mis du 7 janvier jusqu'au 18 juin pour avoir une offre de prêt. Le délai initial était fixé au 7 mars, il a plus de 3 mois de retard. Ce que je souhaiterais, c'est que Younga nous éclaire sur les raisons de son retard.
Prados |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 sept. 2004 : 14:16:12
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Citation : Initialement entré par Prados
LeNabot, Citation : De plus Prados, de ce qu'explique Yonga il a obtenu un prêt mais trois jour après la date au plus tard. Il faudrait quand même tout lire. Si bien sûr, c'est la réalité.
Non, Younga a mis du 7 janvier jusqu'au 18 juin pour avoir une offre de prêt. Le délai initial était fixé au 7 mars, il a plus de 3 mois de retard. Ce que je souhaiterais, c'est que Younga nous éclaire sur les raisons de son retard.
Prados
D'accord, mais le contrat de révervation a été prorogé au 15 juin d'après ce qu'il explique. |
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