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Herbert
Contributeur débutant
10 réponses |
 Posté - 03 sept. 2004 : 18:32:09
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De nombreuses poutrelles de la dalle de mon rez-de chaussée au dessus du sous-sol ont été endommagées par des percements, l'entreprise ayant construit ma maison n'ayant pas fait de réservations pour passer les câbles électriques. C'est certainement la même chose au niveau de la dalle de l'étage, sous les plaques de plâtre.
Je crois avoir lu quelque part qu'aucune poutrelle ne doit être percée. Quelqu'un peut-il me confirmer ? Est-ce dans un DTU ? Est-ce conforme aux règles de l'art ? Y a-t-il des risques pour la solidité de ma maison ? Si le constructeur est en faute, que peut-on réclamer en justice ?
Herbert
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rochar
Pilier de forums
904 réponses |
Posté - 03 sept. 2004 : 21:48:59
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Si ce sont des poutrelles en béton précontraint, cela peut être gênant effectivement.
Mais il est rare que les entreprises s'amusent à passer dans les poutrelles (difficiles à démolire) alors qu'elles peuvent passer sans difficultée dans les hourdis.
RC |
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phil34
Pilier de forums
320 réponses |
Posté - 03 sept. 2004 : 22:33:44
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Bonsoir
Non, ce n' est pas dans le DTU. Mais ce n' est pas parce que ce n' est pas marqué dans le DTU qu' il est interdit de se donner des coups de marteau sur la tete qu' il faut le faire!!!
Plus sèrieusement, c' est du simple bon sens. Les poutrelles sont en général en béton précontraint, en forme de T inversé, avec des torons d' acier tendus (3 à 7 en général) à l' intérieur. Les traverser revient à réduire leur résistance, mais trés peu. Par contre, couper un ou plusieurs cables devient plus génant, mais impossible à voir après rebouchage des percements. ceci dit, c 'est assez dur à couper , et à la perceuse, on le sent bien, donc on reperce à coté. Les planchers étant généralement chargés bien en dessous de la charge nominale (150 kg/m²), le risque est faible (sauf piano, aquarium, ...). Tout au plus une flexibilité plus importante. Mais ce n' est pas une raison pour faire n' importe quoi je vous l' accorde. Donc, à moins que ce phénomène ne soit généralisé, il ne me parait pas utile d' aller en contentieux. Un ou 2 cables sur 150 m², l' adaptabilité du béton fera le reste....
Rien n' empèche de le faire remarquer au constructeur cependant, et d' essayer de négocier un petit quelque chose (mur de cloture, terrasse,...).
Conseils donnés sous toutes reserves, il faut quand même voir l' ampleur des dégats, mais dans la grande majorité des cas, pas de soucis, le dieu du béton est là (je suis devenu très croyant)
Si vous voulez, donnez un peu plus de précisions: nombre, taille des trous, portée, nombre de torons coupés,position des trous... |
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Herbert
Contributeur débutant
10 réponses |
Posté - 11 sept. 2004 : 08:50:46
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Merci pour ces premières réponses, cela me rassure.
Disons que j'ai 4 poutrelles de percées verticalement pour une zone de sous-sol de 4m50 sur 11 m de long, parfois sur le côté (près du mur porteur), parfois au milieu de la portée.
C'est vrai que le câbles ne doivent pas être touchés je pense.
Par contre, sur la dalle du rez de chaussée, j'ai des jours qui se créent entre les plinthes et le carrelage, et de façon plus prononcée au-dessus de ces percements. Cela n'a peut-être pas de lien avec ces percements mais plus avec un problème de tassement du polystyrène isolant sous la chape ? Je vais évoquer ce problème dans un autre sujet sur le forum.
Herbert |
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phil34
Pilier de forums
320 réponses |
Posté - 12 sept. 2004 : 22:18:11
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Bonsoir
Les 4m50 sont dans le sens de la portée, je suppose (sinon c' est par terre!). Ce n' est pas une portée extraordinaire. 4 poutrelles touchées correspondent malheureusement à une moyenne sinon habituelle, tout au moins fréquente. A priori, et sous réserve d' examen sur place , ce ne devrait pas etre inquiétant. Rappellez vous qu' un plancher habitation est calculé pour recevoir les charges permanentes (carrelage, cloisons...) avec un coeff de sécurité de 1, 35 (donc 35% de marge car ces charges sont très précisemment définies, soit 50 kg/m² de "rab"), et les charges d' exploitations (meubles, personnes,..) avec un minimum de 150kg par m² et un coeff de 1,5. Déjà, 150 kg sur chaque m², regardez comme c' est dur à atteindre....Et encore, ces calculs concernent l' "etat limite de service", c' est à dire la phase "élastique". L' effondrement ou le désordre arrive donc après encore.
Conclusion: Pas besoin d' etre inquiet outre mesure. Faire constater par un pro à l'occasion (vous devez bien avoir un ami ou un cousin qui connait un maçon, un archi,...) pour se ressurer définitivement, ça ne devrait pas vous couter plus qu' un bon apéro.. |
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phil34
Pilier de forums
320 réponses |
Posté - 12 sept. 2004 : 22:24:11
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| Ah oui, dans la précipitation de l'apéro, j' oubliais le joint sous les plinthes: Si vous avez, comme vous semblez le dire, une chape flottante, c' est à dire posée sur isolant, il y a fort à parier qu' il s' agit d' un isolant assez compressible. Avez vous ses caractéristiques ou sa marque? Les polystyrènes extrudés sont en général très bons: Styrodur ou roofmate, le floormate un peu moins malgré son nom mais très bien aussi, les polystyrènes expansés ou laines de roche peuvent souvent poser problème du type que vous indiquez dans un premier temps, décollement carrelage par la suite si pas de grillage ou dosage insuffisant de la chape (350 kg de ciment par m3: dosage quasiment jamais respecté) |
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Poutrelles endommagées
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