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K1_1975
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 18:22:08
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Bonjour, mon histoire est trop longue et trop compliquée alors je vais résimé la fin qui approche... Je suis en galère depuis plus de 2 ans avec mon agence Immobilière pour avoir des quittance... (loyers payés mais jamais eu de quittances) De plus ils ont retrouvé subittement que depuis 5 ans ils ne m'ont jamais compté l'indice INSEE d'augmentation de loyer ni les taxes d'ordures ménagères... : ( Donc, j'ai décidé de payer les régules et d'en finir avec eux et de donné congé... Mais grande surprise... j'ai apris que je n'avais plus de bail ! c'est à dire que depuis Avril 2004 je suis "resident sans statut" J'ai appris en même temps que le propriétaire voulait vendre l'appartement... mais comme le stipule la loi il aurait du m'en informer 6 mois avant la fin du bail... ce qu'il n'a pas fait. Le bail stipule que je loue pour une durée de 3 ans minimum... mais pas de maximum... Eux me stipule que le bail était selon la loi de 3 ans renouvelable 1 fois... soit 6 ans au total... ils mettent en avant les art 10, 11, 12, 13, 15 et 17 en avant ! Ils me demandent donc de partir maintenant et il viennent de me donner en place et lieu des quittances une feuille intitulée "indemnité d'occupation sans titre" correspondant à la période de Avril 2004 à aujourd'hui. Bien entendu ils veulent que je regle l'intégralité des régule en 1 fois et maintenant... * Ont il le droit de faire tout ça ? * le bail est réellement renouvelable qu'une fois ? * Puis je les embêtter en leur disant que je reste encore 3 ans sans avis légal ? * Si réellement je n'ai plus de bail qu'est ce qui m'empeche de partir sans payer ? parceque d'après eux sans bail = plus de personne caution... : ) Merci pour votre aide d'urgence... je dois partir lundi 31/01 !!!
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 18:55:08
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Ne vous laisser pas impressionner ! En effet, cette agence et ce bailleur sont en contravention avec plusieurs stipulations de la loi du 06/07/1989. Il est à préciser que ce texte étant d'ordre public, il ne peut en aucune façon être modifié, même par convention. En effet, l'article 3 de cette loi précise : Citation : Article 3 Modifié par Loi n°2004-806 du 9 août 2004 art. 78 (JORF 11 août 2004).
Le contrat de location est établi par écrit. Il doit préciser :
- le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ;
- la date de prise d'effet et la durée ;
- la consistance et la destination de la chose louée ;
- la désignation des locaux et équipements d'usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, le cas échéant, l'énumération des parties, équipements et accessoires de l'immeuble qui font l'objet d'un usage commun ;
- le montant du loyer, ses modalités de paiement ainsi que ses règles de révision éventuelle ;
- le montant du dépôt de garantie, si celui-ci est prévu.
Il est donc obligatoire de vous établir un bail écrit.
Deuxième contravention : Le bail initial est reconduit automatiquement par tacite reconduction, de 3 ans en 3 ans,sans qu'il ne soit nécessaire d'établir un nouveau bail. Dans le cas d'espèce, votre bail est donc automatiquement reconduit : Citation : Chapitre II : De la durée du contrat de location. Article 10 Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 art. 14 I, II (JORF 24 juillet 1994).
Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13 et à six ans pour les bailleurs personnes morales.
Si le bailleur ne donne pas congé dans les conditions de forme et de délai prévues à l'article 15, le contrat de location parvenu à son terme est soit reconduit tacitement, soit renouvelé.
En cas de reconduction tacite, la durée du contrat reconduit est de trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs définis à l'article 13, et de six ans pour les bailleurs personnes morales.
pour ce qui concerne le congé donné par le bailleur, il doit être conforme aux stipulation de l'article 15 de la loi. Il doit vous être signifié au plus tard six mois avant la date d'échéance du bail et doit mentionner la cause du congé. Ce dernier ne peut-être donné que pour la reprise pour habiter, la vente ou manquement grave du locataire à ses obligations : Citation : Article 15 Modifié par Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 art. 223 (JORF 18 janvier 2002).
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement
Pour ce qui vous concerne, ne paniquez pas et, surtout ne quittez pas votre logement à la date exigeéPar ailleurs et sans aucune perte de temps, saisissez le juge de proximité (procédure gratuite) pour faire prononcer la nullité absolue de ce congé pour vice de forme et obligation faite au bailleur d'établir, conformément à la loi, un bail écrit. Vous trouverez en cliquant sur le lien , les formulaires de saisine, téléchargeables et imprimables : http://www.justice.gouv.fr/vosdroit/cerfa1.htm
12288*01 50801#03 Demande en injonction de faire au Juge de proximité - Notice d'information Ce sont les n° de la notice et de la demande en injonction de faire. revenez nous voir pour naous faire part de la suite. Bon courage à vous ! |
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fdsc
Pilier de forums
1172 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 18:55:30
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Je suppose que c'est un logement vide !!!! Qu'est-ce qu'on se marre avec votre histoire !!!!!!
Allez jeter un oeil sur la loi de 89 qui régit les baux de logements vides: http://www.universimmo.com/accueil/unijur010.asp
Vous aurez tous les renseignements sur les articles dont l'agence parle. Vous ne pourrez pas les embetter, mais juste qu'il vous foute la paix !!! Remarquez comment la loi insiste sur les LRAR.
lisez le texte de loi et répoez les questions qui resteront !!
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 19:12:35
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Citation : Initialement entré par fdsc
Je suppose que c'est un logement vide !!!! Qu'est-ce qu'on se marre avec votre histoire !!!!!!
Allez jeter un oeil sur la loi de 89 qui régit les baux de logements vides: http://www.universimmo.com/accueil/unijur010.asp
Vous aurez tous les renseignements sur les articles dont l'agence parle. Vous ne pourrez pas les embetter, mais juste qu'il vous foute la paix !!! Remarquez comment la loi insiste sur les LRAR.
lisez le texte de loi et répoez les questions qui resteront !!
Je pense pour ma part que votre réponse est un peu légère. En effet, visiblement cette personne est "cueillie" à froid, ne sait pas comment s'en sortir et vous la renvoyer gentiment à la lecture de la loi !! contrairement à ce que vous dites, le bailleur et son mandataire se sont mis en situation d'avoir de gros ennuis juridiques tant les infractions à la loi sont nombreuses. |
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fdsc
Pilier de forums
1172 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 20:28:35
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Citation : Initialement entré par Ad-honores
Je pense pour ma part que votre réponse est un peu légère. En effet, visiblement cette personne est "cueillie" à froid, ne sait pas comment s'en sortir et vous la renvoyer gentiment à la lecture de la loi !! contrairement à ce que vous dites, le bailleur et son mandataire se sont mis en situation d'avoir de gros ennuis juridiques tant les infractions à la loi sont nombreuses.
Ad-Honores, j'ai fait une réponse rapide et un peu ironique. Il est clair que le bailleur et son mandataire font n'importe quoi. Je suggérais à K1_1975 de lire les articles qui ont été donnés en référence parl'agence. Cela afin qu'il ai déjà une base avant que l'on discute de son problème. Au départ, j'étais parti sur une réponse aussi argumentée que la votre, mais j'ai opté pour l'autre solution.
Maintenant, sur le pb de K1_1975, l'attitude du bailleur est inadmissible. D'un autre coté, il a donné son congé pour partir sans préavis. Alors que doit-il faire ? - forcer sur la loi et il devra faire un préavis de 3 mois (qui n'a pas commencé !!!) - se "laisser berner" par le bailleur et partir ainsi ?
Autrement, au niveau de l'indice INSEE, il serait intéressant de voir si dans le bail il y a une clause d'indexation. Avec un peu de chance, le bailleur l'a ommise et K1_1975 pourrait prétendre à un remboursement. Et de toutes façons, cette regul merite un recalcul.
PS Ad-Honores, vous n'avez pas répondu sur le droit de préemption du locataire pour la vente à la découpe. |
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K1_1975
Nouveau Membre
7 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 22:38:10
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Merci pour toutes ces réponses... je vais potasser cela de ce pas... De toute manière je souhaite quitter cet appartement et les oublier car je n'en peux plus... pensez vous que je puisse négocier quoique se soit en leur montrant qu'il sont dans leur tort ? Depuis "la soit disant" fin du bail en Avril dernier... ils n'encaissaient plus mes chèques... aujourd'hui ils me réclame les loyers (normal) les régules de charges (bof) et les augmentations de loyer mentioné sur le bail... pensez vous qu'il pourraient faire un geste... ils ne veulent même pas que je paie en plusieurs fois... la somme frole les 8000 € ! gloups... Pourquoi faut il raler lorsque l'on est dans son bon droit ? :' ( |
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fdsc
Pilier de forums
1172 réponses |
Posté - 26 janv. 2005 : 22:56:37
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malheureusement vous avez commis des erreurs. Pourquoi ne pas avoir réagit dès mai pour les loyers ? Vous vous mis dans la merde.
Comme Ad-Honores vous a expliquez, votre bail s'est renouvellé tacitement pour 3 ans. Il est clair que, n'ayant pas envoyé de préavis pour vente dans les temsp et formes, votre proprio ne peut vendre le logement qu'occupé. Maitenant pour partir, il vous faudra envoyer un LRAR pour donner votre congé avec un préavis de 3 mois.
prenez le temps de lire les textes, après vous aurez une meilleure idée des choses.
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la_mouette
Contributeur senior
79 réponses |
Posté - 27 janv. 2005 : 11:24:36
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Si je comprends bien, lorsque aucune clause dans le bail ne parle d'indice INSEE, on ne risque pas de voir son loyer être augmenté en fonction de son indexation ? C'est bien ça ? |
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fdsc
Pilier de forums
1172 réponses |
Posté - 27 janv. 2005 : 11:42:29
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Citation : Révision du loyer en cours de bail: secteur privé
Le loyer de votre logement est indiqué dans le contrat de location. Une clause peut prévoir la révision annuelle du loyer. La date de révision est celle indiquée dans le bail ou à défaut, la date anniversaire de la prise d'effet du contrat de location. L'augmentation ne peut être supérieure à la variation de la moyenne de l'indice du coût de la construction sur quatre trimestres.
La moyenne de référence est celle qui figure dans le bail. Si le bail ne la précise pas, c'est le dernier indice du coût de la construction connu lors de la signature du contrat de location qui sert de référence.
Si le bail ne prévoit pas de clause de révision, le loyer reste inchangé durant toute la durée de location.
Exceptionnellement, le loyer peut être majoré en cours de bail, lorsque le bailleur et le locataire sont convenus lors de la signature du bail ou par l'ajout d'un avenant en cours de bail, de travaux d'amélioration que le bailleur fera exécuter à ses frais.
Une clause du bail (ou de l'avenant) fixe la majoration du loyer qui deviendra applicable après l'achèvement des travaux.
Pour calculer votre augmentation de loyer,il faut connaître: * le montant du loyer hors charge avant l'augmentation..(L) * la moyenne sur 4 trimestres de l'indice INSEE Du coût de la construction à la date de référence prévu au contrat de location............ .(R) * la moyenne de l'indice à la date de réévaluation...... (I) Nouveau loyer = (LxI)/R
Pour toute information, adressez-vous: * au centre d'information sur l'habitat agréé par l'agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL) le plus proche de votre domicile, * à la direction départementale de l'équipement (DDE), * à une organisation de locataires, de propriétaires ou de gestionnaires.
http://vosdroits.service-public.fr/ |
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la_mouette
Contributeur senior
79 réponses |
Posté - 27 janv. 2005 : 14:49:12
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Alors ça, c'est ce que j'appelle une bonne nouvelle !! Merci pour cette précision ! |
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fdsc
Pilier de forums
1172 réponses |
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thoveyrat
Pilier de forums
8410 réponses |
Posté - 27 janv. 2005 : 17:43:44
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Par ailleurs, à partir du moment où le bailleur vous a donné congé, vous n'avez pas de préavis à respecter, et ce, même si le congé n'est pas valable(on ne peut pas se prévaloir de ses propres erreurs, Joseph Toison aurait la citation latine...) En fonction du dossier que vous avez amassé et de la mauvaise foi des bailleurs qui transparaît ou non, vous pouvez aller voir une UFC pour savoir s'il serait rentable de demander une indemnisation pour tous ces tracas. En particulier, vous ont-ils écrit qu'ils avaient bien reçu vos chèques mais ne les encaissaient pas? Bon courage, j'espère que vous aurez de meilleurs bailleurs à l'avenir! J'en ai eu 12, les meilleurs comme les pires! |
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