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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 17:22:48
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Bonjour, J'aimerais vos lumières sur les modalités de visites d'appartement. Mon appartement est mis en vente, je ne le rachète pas. Un client potentiel a déjà visité l'appartement deux fois, à la suite de quoi il s'est porté acquéreur. J'ai reçu la visite du géomètre qui a fait ses relevés. Mais aujourd'hui le syndic (qui n'est pas celui de l'immeuble mais un intermédiaire de vente) exige une 3è visite pour son client prétextant qu'il a besoin de mesurer le logement. Quand je répond que ceci a déjà été fait par le géomètre et qu'on me mène en bateau, cette personne me répond que l'acheteur veut mesurer le balcon et visiter la cave, sachant que la porte est bloquée suite à un dégât des eaux en sous-sol. J'ai bien l'impression qu'on se paye ma tête et mes nerfs à bon compte de façon à me pourrir le mois de location restant. Ma question est : dois-je concéder à un visiteur (le même) autant de visites qu'il le souhaite dans le cadre de son projet d'achat ? Merci de vos réponses.
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 17:53:19
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La loi du 6 juillet 1989 prévoit que le droit de visite ne peut pas s'exercer plus de 2 heures par jour les jours ouvrables et n'est pas possible les jours fériés ( article 4). C'est la seule limite prévue par la loi.
Est ce que votre contrat de location prévoit une clause vous imposant de laisser visiter?
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 18:09:16
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Mon bail précise les modalités habituelles que tu as cités. Mais je trouve cette demande abusive, un acquéreur qui mande le géomètre et qui exige une 3è visite pour mesurer les lieux, j'ai l'impression qu'on cherche à me pourrir la vie. Je ne peux donc pas invoquer l'abus apparemment. |
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 18:12:08
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3 visites, ce n'est pas beaucoup pour acheter un logement...Il vaut mieux un seul acquéreur qu'un défilé de plusieurs candidats.
Désolé de ne pas pouvoir t'apporter une solution. |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 18:39:28
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Oui je trouve cette loi exagérée également, car je vois bien qu'il y a abus. En outre un locataire qui paye son loyer a droit d'exiger la jouissance de la chose louée jusqu'au bout, ou au moins à 2 semaines de la fin du bail. Ainsi samedi j'ai visité un appartement en location pour mon usage et heureusement que le locataire n'était pas présent car nous étions plusieurs et j'ai trouvé cette intrusion, certes nécessaire, insupportable pour lui. Merci de vos réponses. Je vais essayer de rester zen.
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 25 avr. 2005 : 22:13:57
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France, soyez honnête y'a quand même pas "abus" dans votre cas : 2 visites et on vous demande une 3eme !
j'ai l'impression qu'on cherche à me pourrir la vie : En êtes-vous réellement persuadée ??? N'est-il pas normal, pour quelqu'un qui investit plusieurs dizaines de milliers d'euros, de visiter l'appart ? Je vous souhaite de pouvoir acheter un appart dans le proche futur mais je doute que vous fassiez cela à vitesse éclair !
Et puis vous n'êtes pas le guide ! Ouvrez la porte, dites bonjour et laissez le regarder : personne ne vous demande de commenter |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 07:01:15
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Je pense être honnête et rationnelle. D'abord il y a eu 2 visites uniquement pour cet acheteur, en dehors de ces 2 visites il y en a eu bcp d'autres. Lorsque vous mandatez un géomètre pour prendre les mesures, vous parait-il normal d'exiger une 3è visite pour le même motif, alléguant que le géomètre ne vous a pas fourni ses relevés ? Je pense qu'il y a abus pour cette raison. Personnellement je pense que ces 2 heures de visite par jour à compter du 3 mois avant la fin du bail sont un abus également car j'ai droit à la jouissance pleine du logement que je loue. Je vous rappelle que j'occupe ce logement et que je n'apprécie guère qu'on ouvre les placards et armoires où je tiens mes effets personnels, comme si je n'existais ou que j'étais quantité négligeable ! On peut le voir autrement. Je m'efforce de défendre mes droits au mieux, le plus important pour moi étant de ne pas être importunée. Merci de votre point de vue. |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 09:26:58
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France1250 et Margoulin,
Vous êtes locataires, dans quelques temps, peut-être, vous serez en recherche de logement pour louer ou acheter je suppose.
Que direz-vous lorsque le propriétaire et/ou l'agence, vous diront : "attention, dépêchez vous de visiter ce bien car le locataire a déjà eu neuf visites et il n'en reste plus qu'une de possible au compteur".
France1250, essayez de comprendre, comme vous l'indique Joulia, qu'un acte d'achat, est un acte IMPORTANT et qu'il apparaît normal, ne serait-ce que pour conforter la décision en cours d'être prise - s'engager pour des années dans un crédit immobilier - de re visiter le bien en question. D'autant plus que comme vous le précisez vous même, le géomètre mesure...mais pas tout, balcon entre autre. Et que visualiser une cave est important pour l'acheteur alors que bien souvent les agences s'en sortent d'une pirouette du style, je n'ai pas la clef.
Alors, votre sérénité due -t-elle en pâtir, soyez un peu plus compréhensive à l'égard d'autrui, car demain autrui ce sera peut être vous.
Christophe |
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 10:41:44
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Citation : je n'apprécie guère qu'on ouvre les placards et armoires où je tiens mes effets personnels
Personnellement, je ne trouve pas abusif d'exiger une 3ème visite lorsqu'on achète un bien : on ne peut pas tout voir avec une seule visite. Par contre, je trouve un peu abusif d'ouvrir vos armoires: quel intérêt pour l'acheteur? En plus, j'imagine que cette armoire ne fait pas partie de la location et vous appartient. Enfin, ouvrir les placards n'apprendra rien à l'acheteur car il ne verra que vos vêtements... |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 11:13:14
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Bon, je ne suis pas du tout d'accord avec vous Margoulin qui persévérez au fil des sujets à considérer que TOUS les propriétaires sont des nantis.
Sand12, tout à fait d'accord avec vous pour les armoires qui sont des biens meubles personnels et n'ont en effet strictement rien à voir avec l'objet de la vente et/ou de la location.
Par contre, je suis désolé, mais lorsqu'il m'est arrivé de visiter un logement pour achat ou location, Je regarde les penderies et placards car j'aime savoir qu'elle est leur profondeur et leur éventuel agencement.
Je précise, pour calmer certains, que j'ai toujours accepter la réciprocité et donc les visites et parfaitement compris la nécessité d'ouvrir mes placards et penderies.
Christophe |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 13:59:46
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Christophe Etonnant que vous me parliez balcon et cave, ce sont précisément ces deux éléments que le "client" veut visiter. Vous avez des antennes ? Qu'importe là n'est pas le propos, je trouve qu'on s'en permet un peu trop avec le privé du locataire sortant. Ainsi pour preuve, lorsque j'ai visité moi-même un appartement samedi dernier, le locataire sortant était absent, ses placard, penderies ont été ouvertes et les commentaires allaient bon train sur ses habitudes alimentaires. Je témoigne donc pour moi mais aussi pour d'autres !
Je vous Sand12 et Margoulin, je bloquerai mes portes de placard à la prochaine visite. Une 3è visite n'est sans doute pas excessive dans le cadre d'une vente, mais ainsi que le dit justement Margoulin, je pense qu'un quota de visites devrait être imposé d'une part et ensuite une remise sur loyer pratiquée, car si l'on compte 2 heures par jour pour X jours, ça représente plusieurs jours d'immobilisation alors que je paye déjà une somme conséquente pour ce logement que je quitte.
Mon but n'est pas d'ergoter et dépioter les ailes des mouches inutilement mais je me vois obligée de lutter sur plusieurs fronts :
chercher qui fera l'état des lieux sortants alors que le vendeur est autre que l'agent immobiliser ma cave est bloquée du fait d'une inondation dans les sous-sols et mon syndic d'immeuble ne donne pas signe de vie, et bien entendu après le passage du géomètre, le client se fait un malin plaisir à demander la visite de la cave (c'est son droit nous en sommes d'accord) et je dois m'efforcer de me reloger alors que je viens seulement de retrouver un emploi
oui il faut penser aux conditions de vie des locataires et ne pas penser qu'aux propriétaires
du reste, le vendeur m'informe que son client a signé la promesse de vente, mon bail ne devrait-il pas être prolongé dans ce cas puisque l'appartement est considéré comme vendu ? trop facile de se protéger en tant que propriétaire derrière des lois alors que le locataire est réduit à l'acceptation !
Merci à tous de vos points de vue, certains sont enrichissants car ils m'instruisent.
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 26 avr. 2005 : 14:36:08
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Citation : Etonnant que vous me parliez balcon et cave, ce sont précisément ces deux éléments que le "client" veut visiter. Vous avez des antennes ?
Non, je vous ai lu en intégralité dans votre premier post Citation : Quand je répond que ceci a déjà été fait par le géomètre et qu'on me mène en bateau, cette personne me répond que l'acheteur veut mesurer le balcon et visiter la cave, sachant que la porte est bloquée suite à un dégât des eaux en sous-sol.
Par ailleurs, lorsque vous écrivez Citation : car si l'on compte 2 heures par jour pour X jours
Il s'agit de créneaux horaires de deux heures pas jour, mais il ne s'agit pas de laisser "porte ouverte" deux heures par jour.
Les visites doivent être précédées de prise de rdv et, effectuivement si l'on est entre personne de bonne compréhension, il est tout à fait possible de trouver des créneaux horaires compatibles avec les uns et les autres...
Ne me dites tout de même pas que depuis X semaines, vous avez "porte ouverte" systématiquement tous les jours ouvrables deux heures par jour ?
Pour l'état des lieux départ, vous commencez par bien relire l'état des lieux "entrée". Par qui avait-il été effectué, l'agence ?
Si vous n'avez pas confiance en elle pour l'état des lieux "sortie". Vous pouvez alors demander à un huissier de procéder à l'établissement de ce document. Mais faites bien attention dans ce cas là à la précision de l'EDL "entrée". Car l'huissier fait en général, c'est son boulot, un état des lieux très détaillé. Alors, prendre un huissier à frais partagés OUI, mais attention que le remède ne soit pas pire que le mal pour vous. Citation : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
©Direction des Journaux Officiels Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
Article 3 Modifié par Loi 94-624 1994-07-21 art. 10, art. 11 JORF 24 juillet 1994.
Le contrat de location est établi par écrit. Il doit préciser : - le nom ou la dénomination du bailleur et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire ; - la date de prise d'effet et la durée ; - la consistance et la destination de la chose louée ; - la désignation des locaux et équipements d'usage privatif dont le locataire a la jouissance exclusive et, le cas échéant, l'énumération des parties, équipements et accessoires de l'immeuble qui font l'objet d'un usage commun ; - le montant du loyer, ses modalités de paiement ainsi que ses règles de révision éventuelle ; - le montant du dépôt de garantie, si celui-ci est prévu. Un état des lieux, établi contradictoirement par les parties lors de la remise et de la restitution des clés ou, à défaut, par huissier de justice, à l'initiative de la partie la plus diligente et à frais partagés par moitié, est joint au contrat. Lorsque l'état des lieux doit être établi par huissier de justice, les parties en sont avisées par lui au moins sept jours à l'avance par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. A défaut d'état des lieux, la présomption établie par l'article 1731 du code civil ne peut être invoquée par celle des parties qui a fait obstacle à l'établissement de l'état des lieux. Pendant le premier mois de la période de chauffe, le locataire peut demander que l'état des lieux soit complété par l'état des éléments de chauffage. Lorsque la détermination du montant du loyer est subordonnée à la présentation par le bailleur de références aux loyers habituellement pratiqués dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions prévues à l'article 19, ces références sont jointes au contrat ainsi que les termes dudit article. Lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriété, le copropriétaire bailleur est tenu de communiquer au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes et précisant la quote-part afférente au lot loué dans chacune des catégories de charges. Le bailleur ne peut pas se prévaloir de la violation des dispositions du présent article. Chaque partie peut exiger, à tout moment, de l'autre partie, l'établissement d'un contrat conforme aux dispositions du présent article. En cas de mutation à titre gratuit ou onéreux des locaux, le nouveau bailleur est tenu de notifier au locataire son nom ou sa dénomination et son domicile ou son siège social, ainsi que, le cas échéant, ceux de son mandataire.
Pour ce qui concerne l'acheteur Citation : du reste, le vendeur m'informe que son client a signé la promesse de vente, mon bail ne devrait-il pas être prolongé dans ce cas puisque l'appartement est considéré comme vendu ? trop facile de se protéger en tant que propriétaire derrière des lois alors que le locataire est réduit à l'acceptation !
Dans la mesure ou ce dernier achète pour habiter, et donc logement "libre" de tout occupant, pourquoi voudriez-vous que vous ayez un droit de maintien dans les lieux.
Dans la mesure ou le congé et l'offre de vente vous ont été notifiés dans le respect de l'article 15 ci-dessous, vous devez quitter le logement. Citation : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
©Direction des Journaux Officiels Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989
Loi tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
Article 15 Modifié par Loi 2002-73 2002-01-17 art. 223 JORF 18 janvier 2002.
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement. A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local. Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque. Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit. Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification. Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au troisième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article 1er de la loi n° 53-286 du 4 avril 1953 modifiant la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel. Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance. L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
Christophe |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 19:43:52
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Ce n'est pas si simple. L'agence auprès de laquelle j'ai loué a été désistée par mon propriétaire qui a choisi les offices d'un autre agent immobilier. Mais la vente de l'appartement a été confiée aux soins du syndic d'immeuble. A ce jour, m'en tenant au point de vue de Sand j'ai contacté l'agence immobilière qui encaisse mon loyer pour fixer un rendez-vous pour l'EDL sortant, mais pas de réponse. L'EDL entrant était très clairement établi, bcp de travaux et vétusté, j'avais pris soin de les faire inscrire au compte rendu. L'appartement a été refait entièrement (papiers peints et peintures) par mes soins durant les 9 années de bail, je reste sur mes gardes mais j'ai des arguments en cas de litige : la vétusté et l'usure naturelle.
L'appartement doit être vendu c'est un fait, mais pour le moment il n'est pas libre. Il avait déjà été vendu alors que je l'occupais, c'est la 3è fois ce mois-ci et je suis toujours occupante. A la question pourquoi voudriez vous que ... je réponds parce que je l'occupe toujours à ce jour, donc s'il a été vendu pendant mon bail en toute logique je dois pouvoir continuer à l'occuper et voir mon bail prolongé. Me trompè-je ? |
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 19:54:56
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Citation : je réponds parce que je l'occupe toujours à ce jour, donc s'il a été vendu pendant mon bail en toute logique je dois pouvoir continuer à l'occuper et voir mon bail prolongé. Me trompè-je ?
J'avoue que je ne comprends pas: avez-vous reçu un congé pour vente ou non?
Si le bailleur a vendu le logement sans vous donner congé alors votre bail se poursuit efffectivement dans les mêmes conditions.
Si le bailleur vous a donné congé, alors votre bail est résilié à la fin du préavis de 6 mois si toutes les conditions de forme ont été respectées ( délai de 2 mois pour refuser ou accepter la vente). Peu importe que le bien soit vendu avant la fin du préavis ou pas. |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 19:59:09
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Citation : L'appartement doit être vendu c'est un fait, mais pour le moment il n'est pas libre. Il avait déjà été vendu alors que je l'occupais, c'est la 3è fois ce mois-ci et je suis toujours occupante. A la question pourquoi voudriez vous que ... je réponds parce que je l'occupe toujours à ce jour, donc s'il a été vendu pendant mon bail en toute logique je dois pouvoir continuer à l'occuper et voir mon bail prolongé. Me trompè-je ?
Votre appartement a déja été vendu, mais "occupé", et vous avez donc pu être maintenue dans les lieux.
Actuellement l'acheteur souhaite un achat "libre", votre vendeur ayant respecté les termes de l'article 15 en vous proposant ce bien à l'achat, vous devez quitter les lieux à l'échéance de votre bail.
Christophe |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 20:57:49
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Citation : Initialement entré par Sand12
Citation : je réponds parce que je l'occupe toujours à ce jour, donc s'il a été vendu pendant mon bail en toute logique je dois pouvoir continuer à l'occuper et voir mon bail prolongé. Me trompè-je ?
J'avoue que je ne comprends pas: avez-vous reçu un congé pour vente ou non?
Si le bailleur a vendu le logement sans vous donner congé alors votre bail se poursuit efffectivement dans les mêmes conditions.
Si le bailleur vous a donné congé, alors votre bail est résilié à la fin du préavis de 6 mois si toutes les conditions de forme ont été respectées ( délai de 2 mois pour refuser ou accepter la vente). Peu importe que le bien soit vendu avant la fin du préavis ou pas.
Vous avez bien compris. Quel est l'intérêt du propriétaire à vendre un appartement occupé ou le vendre libre ? La proximité du terme du bail serait le seul argument ? |
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france1250
Contributeur débutant
21 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 21:01:47
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Citation : Initialement entré par quelboulot
Citation : L'appartement doit être vendu c'est un fait, mais pour le moment il n'est pas libre. Il avait déjà été vendu alors que je l'occupais, c'est la 3è fois ce mois-ci et je suis toujours occupante. A la question pourquoi voudriez vous que ... je réponds parce que je l'occupe toujours à ce jour, donc s'il a été vendu pendant mon bail en toute logique je dois pouvoir continuer à l'occuper et voir mon bail prolongé. Me trompè-je ?
Votre appartement a déja été vendu, mais "occupé", et vous avez donc pu être maintenue dans les lieux.
Actuellement l'acheteur souhaite un achat "libre", votre vendeur ayant respecté les termes de l'article 15 en vous proposant ce bien à l'achat, vous devez quitter les lieux à l'échéance de votre bail.
Christophe
Certes certes, c'est une manière d'interprétation. Pour ma part, j'y vois une forme d'éviction cachée puisque je n'étais pas en mesure de racheter ce que n'ignorais pas mon propriétaire (et n'en avais pas l'intention de toute façon). Quant à dire que l'acheteur voulait un appartement libre c'est anticiper sur la suite des évènements, l'acheteur ne pouvait être connu au moment où mon propriétaire m'a informée du congé-vente. Dans la mesure où l'appartement avait déjà été vendu occupé, quel était l'intérêt du congé-vente, mais ceci est un autre débat. Mais merci de vos réponses. |
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 27 avr. 2005 : 21:13:06
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Citation : Pour ma part, j'y vois une forme d'éviction cachée puisque je n'étais pas en mesure de racheter ce que n'ignorais pas mon propriétaire
Je trouve votre analyse un peu curieuse. En effet, il est évident que le prix de vente avec un locataire et le prix de vente sans locataire n'est pas le même. Quant à anticiper la volonté de l'acquéreur d'occuper ou pas le logement, le problème est que s'il ne vous donnait pas congé pour vendre, votre bail repartait pour trois ans. Il est donc logique qu'il vous donne congé car votre présence pouvait avoir des conséquences sur la possibilité de vendre ou pas.
Pour information, j'ai rencontré des futurs acquéreurs d'un bien dans lequel le locataire avait un bail en cours: ils ont eu un refus de prêt à taux zero car en effet, le logement sera loué encore un an alors qu'ils le destinent à leur résidence principale. Résultat: ils n'ont pas acheté ce bien pour ce motif. Je comprends votre position car vous êtes locataire depuis 9 neuf ans mais il ne faut jamais oublier que lorsqu'on est locataire, un congé est toujours possible. |
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