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kidéri
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 02 déc. 2005 : 18:34:57
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Bonjour, j'aimerais savoir à combien est le taux de TVA pr travaux de copropriété pour les travaux suivants : -Voirie, bordures, caniveaux, marquage au sol - création de murs de soutènement , murs d'entrée -remise en conformité des réseaux - remise en état espaces vert, arrosage, préparation des sols ect Ces travaux ont été voté en AG en Novembre 2005 et seront excécuté en 2006
merci pour vos réponses
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Lo_
Pilier de forums
3209 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 05:20:41
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Voir le(s) devis retenu(s), vous y trouverez la TVA distinctement précisée.
Lo |
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kidéri
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 08:12:27
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Citation : Initialement entré par kidéri
Citation : Initialement entré par Lo_
Voir le(s) devis retenu(s), vous y trouverez la TVA distinctement précisée.
Lo
Tous ces devis sont avec TVA 19,6% car en faites ils ont été édités en décembre 2002(nous les propriétaires on a pas vu les devis on à juste eu un tableau récapitulatifs de ts les montants détaillés par oeuvre et à la fin total HT et TTC dont fameuse TVA à 19.6 pr ts les trvx ) mais j'ai un doute car je sais que pour certains travaux la TVA doit être à 5,5% c'est pour cette raison que je voulais savoir si le taux est de 19.6 ou 5.5% pour ces trvx. merci
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RIBERT
Contributeur senior
66 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 09:48:21
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La TVA sera réajustée si, au moment des travaux, le pourcentage applicable est toujours de 5,5%. Si ce taux n'est pas renouvelé, par exemple au 1er Janvier 2006, et bien cela repassera à 19,6.
MB |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 10:32:24
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ces travaux ont ils été votés????? exécutés?
il fau vous asurere que votre syndic controle bien les taux de TVA avant le paieent des facures, car il y a de nombreuses erreurs de la part des entreprises sur leur devis!!!
sinon il va falloir les faire réactualiser. |
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kidéri
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 13:24:39
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ces travaux ont été voté en AG et débuteront 1er trismestre 2006
et en tout cas merci pour vos réponses |
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felix1930
Pilier de forums
5611 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 18:57:09
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Petites nuances,selon le circulaire fiscale 14-9-99,3 c -5-99, toujours en vigueur, les travaux sur les espaces verts ne bénéficient pas (légalement) de la TVA au taux réduit,donc 19,60%.
Il serait souhaitable de ne pas attendre les travaux pour vous préoccuper de la TVA en effet la circulaire précitée indique :
article 54 -Afin de pouvoir bénéficier du taux réduit de la TVA,la personne à laquelle les travaux sont facturés (ou son représentant) doit remettre au prestataire avant le commencement des travaux une attestation établie sur papier libre,datée et signée par lui et établie conformément aux modèles ci-joints en annexe 3
Lorsque les travaux sont réalisés dans des locaux affectés de manière exclusives à l'habitation c'est le modèle n° 1 qui doit être utilisé,il comporte : -le soussigné < nom > -< adresse > -atteste que (cases à cocher) 0 Le domicile 0 le local à usage d'habitation situé < adresse > dont je suis < propriétaire,locataire,usufruitié * est achevé depuis plus de deux ans. < date > * rayer les mentions inutiles < signature >
Toutes les entreprises "sérieuses" ont leurs modèles qu'il n'y a plus qu'à compléter
et,par expérience,je peux vous assurer que certaines entreprises qui ont eu des contrôle au niveau TVA établissent leurs factures avec la TVA à 19,60% si elle n'ont pas l'attestation précitée ,le fisc ne leur fait pas de cadeau "redressement" |
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RIBERT
Contributeur senior
66 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 19:55:44
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oui félix1930, c'est exact, les entreprises envoient, avec la facture, cette attestation qui est à complèter par le syndic et a retourner. C'est généralement ce qu'il fait. Mais il est de bon conseil de vérifier tout cela au moment du contrôle des factures.
MB |
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felix1930
Pilier de forums
5611 réponses |
Posté - 03 déc. 2005 : 21:34:39
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RIBERT, je suis d'accord avec vous et les entreprises,prudentes,prennent le soins de dater (anti dater)le document qu'elles adressent afin d'éviter les surprises possibles en cas de contrôle. Le problème qui peut se produire c'est que si le syndic n'a pas fait son travail pour lesdites attestations pour faire faire le redressement par l'entreprise c'est un autre problème surtout pour les immeubles qui ne sont pas à 100% logements |
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Pierre MARIE
Pilier de forums
2960 réponses |
Posté - 04 déc. 2005 : 06:24:32
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Citation : Initialement entré par RIBERT
La TVA sera réajustée si, au moment des travaux, le pourcentage applicable est toujours de 5,5%.
Si ce taux n'est pas renouvelé, par exemple au 1er Janvier 2006, et bien cela repassera à 19,6.
MB
Selon les calendriers qui ont été communiqués, c'est au cours de la prochaine réunion des ministres européens des finances (conseil dit Ecofin), qui se tient à Bruxelles ce mardi 6 décembre, que doit normalement être prise la décision de reconduire ou non, au delà du 1er janvier prochain, le taux réduit de TVA à 5,5 % applicable présentement aux travaux d'entretien des logements achevés depuis plus de deux ans à la date des travaux correspondants, la décision sur cette question – éventuellement étendue à d’autres secteurs à haute intensité de main d’œuvre et peu ou pas délocalisables, comme la coiffure par exemple (le grillage des marrons aux coins des rues n’a pas été ciblé, curieusement, alors que voilà bien du peu délocalisable, non ?…) - n'ayant pu être obtenue lors des précédentes réunions européennes faute d’atteinte de l’unanimité inter-pays nécessaire au niveau européen pour cette matière.
La France est le pays qui semble le plus actif pour plaider en faveur de cette reconduction, et même pour une pérennisation (ou, à défaut, pour un arrangement d'exception de type temporaire ou intermédiaire, comme savent quelquefois le monter les politiques pour repousser, en dernière ou avant-dernière minute, une échéance-carrefour génante ou impopulaire, arrangement qui permettrait de ne pas se retrouver avec un taux de droit commun de 19,6 % au 1er janvier 2006 ; un tel arrangement vient d’ailleurs d’être à nouveau évoqué à quelques jours de la réunion bruxelloise de ce 6 décembre : cf. à ce sujet la dépêche Reuters ci dessous).
Le coût budgétaire sur les finances publiques françaises de ce taux réduit à 5,5 % pour le logement – coût qui est intégré dans le projet de loi de finances pour 2006 en moindres recettes de TVA pour l'Etat - est assez élevé (l'an passé, à la même époque, lors de l'épisode homologue qui avait finalement vu une reconduction dérogatoire du 1er janvier 2005 au 1er janvier 2006 du taux réduit de 5,5, c'est un coût de 3 milliards d'euros de perte de recettes qui avait avancé dans la presse économique à ce sujet sur la base d'estimations convergentes de la Commission de Bruxelles et du gouvernement français, ce qui est certainement plus que le prix d’une baguette de pain chez le boulanger du coin de la rue ou d’un cornet de marrons au coin d’en face…).
C'est au cours de ce même conseil européen Ecofin du 6 décembre prochain qu'il devrait être également statué sur l'application au secteur de la restauration classique - encore un coût direct budgétaire de l'ordre de 3 milliards - du taux réduit à 5,5 au lieu du taux actuel de droit commun de 19,6 que connaît ce secteur, ceci correspondant en France à une promesse électorale présidentielle donnée.
*
Les citoyens qui sont soucieux de ne pas voir se creuser encore davantage les déficits budgétaires français, et s’accroître le montant cumulé des dettes qui en découlent pour les finances publiques de notre beau et grand pays, devraient normalement, si ils raisonnent hors intérêts catégoriels, ne pas être trop favorables pour de tels taux réduits, soit en poursuite pour le logement, soit en nouvelle mesure pour la restauration et éventuellement d’autres secteurs additionnels ;
à moins qu’ils soient convaincus, suivant en cela les discours des organisations patronales sectorielles concernées, que les taux réduits vont avoir, ou même peuvent possiblement avoir, un impact fort et quasi magique sur l’emploi en créant ou en préservant des milliers de postes dans le bâtiment et la restauration, secteurs qui sont en ce moment parmi les secteurs les plus champions de la main d’œuvre au noir et souvent assez en mal de recruter dans les règles des personnels qualifiés.
Quelques éléments documentaires récents sur cette question :
http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=businessNews&storyID=2005-12-02T164903Z_01_CHE260397_RTRIDST_0_OFRBS-UNION-FRANCE-ALLEMAGNE-TVA-20051202.XML
http://www.fnaim.fr/infos/guide-immobilier/fiscalite/residence-principale/tva-reduite.aspx
http://www.cyberbtp.com/actus&dossiers/reglementation/default.php?page=1&article=4554 http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/contenu/depeche.asp?dep_id=D8FC12B21&mode=0&info=1 http://info.france2.fr/eco/16071858-fr.php
Pierre |
Edité par - Pierre MARIE le 04 déc. 2005 06:33:07 |
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Pierre MARIE
Pilier de forums
2960 réponses |
Posté - 08 déc. 2005 : 06:28:32
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Ci dessous, reproduction de la dépêche de Batiactu de ce 08.12.05 (http://www.news.batiweb.com/a.asp?emailing=342&type=lect&acti=&nom=JB&Consult&cdp=&id=15133&annu=lecteurs&origine=newsletter&ref=05120606 ) :
En résumé :
• la décision de proroger ou non le taux réduite de TVA de 5,5 % qui devait être pise ce mardi 6 en conseil des ministres Ecofin est renvoyée au 15 et 16.12 prochains lors d’une réunion des chefs d’état et de gouvernement , puis au 24.01.06 si une décision ne peut être prise lors de cette réunion de mi-décembre.
• rien n’est donc acquis, le poids des pertes de recettes correspondant à un passage à taux réduit ou à un maintien à ce taux pesant évidemment lourd dans les positions de pays, tels l’Allemagne – mais non la France, qui ont réellement décidé de s’attaquer aux déficits quasi structurels de leurs finances publiques par élimination des régimes de faveur au bénéfice de tel ou tel secteur (en France, il s’agit principalement des réparations de logement en maintien du taux réduit de 5,5 % et de la restauration classique qui ambitionne de bénéficier de ce taux au lieu du taux actuel de droit commun de 19,6 %).
Citation : TVAaarrgggl ... Désolée, toujours rien et pas de changements avant le 15 décembre !
C'est un peu "fort de café" mais nous allons devoir attendre encore dix jours ! Car voilà, faute d'un accord entre les ministres des Finances des 25, le dossier a été renvoyé au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 15 et 16 décembre, où il sera défendu par le président Chirac lui-même.
Ecoeurés de ne pas avoir de réponse après des mois d'attente, les professionnels attendent maintenant un engagement du gouvernement. Les 25 ministres des Finances de l'UE ont échoué à s'accorder sur les taux réduits de TVA, en raison de l'opposition de l'Allemagne, et ont décidé de renvoyer la question au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 15 et 16 décembre à Bruxelles. "La discussion à ce stade n'a pas permis d'aboutir à un accord global sur la proposition faite par les Britanniques et que soutient la France et une très grande majorité, une quasi-unanimité désormais des pays de l'Union européenne", a déclaré le ministre français des Finances Thierry Breton. Le Royaume-Uni, dont la présidence tournante de l'UE s'achève à la fin de l'année et qui tenait à obtenir un accord, avait proposé qu'une liste de services bénéficient d'une TVA réduite. Cette liste comprend des services aussi divers que la restauration, demandée par la France, les soins à domicile ou les péages sur les ponts routiers nationaux. Elle intègre aussi des services dits "de forte intensité de main d'oeuvre" (rénovation de logement, coiffure, lavage de vitres, etc.), qui bénéficient de dérogations qui s'achèvent fin décembre, d'où l'urgence d'un accord. Comme toute question fiscale sujette à harmonisation dans l'UE, cette liste de taux réduits, c'est à dire inférieur au taux minimal normal de 15%, doit être adoptée à l'unanimité des 25. Mais l'Allemagne, dont le nouveau gouvernement d'Angela Merkel vient de présenter un plan de redressement de ses finances publiques qui repose notamment sur une augmentation importante de la TVA, s'est opposée au compromis britannique. "Notre collègue allemand, Peer Steinbrück, le nouveau ministre des Finances, n'est pas en mesure à ce stade d'apporter son soutien", a indiqué M. Breton. Ce dernier a toutefois annoncé que la France maintiendrait sa TVA réduite sur le bâtiment à partir du 1er janvier 2006, s'il n'y avait pas d'accord au sommet européen. Le statut quo sera maintenu pour les 9 pays européens qui ont des taux réduits, a-t-il précisé. Dans ce cas de figure, les ministres des Finances en débattront à nouveau lors de leur première réunion sous présidence autrichienne, le 24 janvier.
Le commissaire européen à la Fiscalité Laszlo Kovacs a laissé entendre de son côté qu'il n'engagerait pas de procédure d'infraction contre les pays qui maintiendraient les dérogations existantes après le 1er janvier si aucun accord n'était trouvé. Il soumettra cette proposition mercredi au collège des commissaires. Tout espoir d'accord n'est cependant pas perdu selon Thierry Breton, qui a indiqué que l'Allemagne pourrait faire un geste. "Le ministre allemand est prêt à faire des ouvertures sur le paquet britannique (la liste de services à taux réduits, ndlr), qu'il estime trop large. Dans les conversations que j'ai pu avoir avec lui notamment vendredi, j'ai cru comprendre que sa proposition concernait évidemment les demandes françaises sur la restauration et le bâtiment", a expliqué M. Breton. De son côté, Peer Steinbrück a expliqué à ses homologues qu'il ne voulait pas "être confronté à une pression considérable" des groupes d'intérêt dans son pays, qui réclameraient à leur tour les mêmes réductions de TVA. "L'Allemagne s'est engagée à consolider son budget avec une hausse de trois points du taux normal de TVA. Je ne veux pas pas porter préjudice à la base de nos recettes fiscales", a-t-il dit, évoquant une "possibilité d'accord mais limitée".
C'est donc à la fois de la déception, mêlée d'exaspération et d'inquiétude, qui régnait hier, chez les artisans du bâtiment et les restaurateurs. L'exaspération était à son comble chez les restaurateurs, qui mènent un combat depuis plusieurs années pour obtenir un taux réduit de 5,5% -- avec une promesse de Jacques Chirac -- au lieu du taux actuel de 19,6%. "Il n'est pas question d'attendre le 15 décembre. Ca suffit: 2002, 2003, 2004 puis 2005, le 6 décembre et puis après le 15 !", a réagi André Daguin, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH). Selon l'UMIH, actuellement en congrès à Toulouse, les professionnels des cafés-hôtels-restaurants-discothèques (CHRD) sont "révoltés de constater l'impuissance des ministres des Finances européens à décider de la baisse de la TVA dans la restauration", alors qu'un taux réduit (5,5%) est déjà appliqué aux plats à emporter en France. Même indignation à la Fédération française du bâtiment (FFB), qui attend de savoir si son taux réduit de 5,5% sera prolongé l'an prochain, et qui a dénoncé "les atermoiements du conseil des ministres européens". "Les consommateurs et les entreprises sont les premières victimes de cet attentisme qui risque de virer au cauchemar", s'est-elle insurgée. Pour Jean Lardin, président la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), l'absence d'accord est "un échec gravissime". "J'en appelle au chef de l'Etat et au Premier ministre, pour qu'ils pèsent de tout leur poids afin de trouver une solution politique et sauver la TVA à 5,5% les 15 et 16 décembre prochains", a-t-il ajouté.
Les restaurateurs réclament aussi l'engagement de Dominique de Villepin, qui avait promis vendredi, selon M. Daguin, de faire une déclaration publique le soir même de la réunion européenne en cas d'échec. "Maintenant, c'est à lui (M. de Villepin) de faire une déclaration qui va nous conforter en nous disant "maintenant on y va, s'il ne se mettent pas d'accord le 15 ou le 16 décembre, on aura recours à la subsidiarité" (décision française unilatérale,ndlr), a indiqué M. Daguin. Mardi après-midi, les membres du gouvernement sont intervenus pour rassurer les professionnels, sans réussir à les convaincre. M. de Villepin a ainsi réaffirmé "la détermination de la France" à continuer à oeuvrer pour obtenir "gain de cause" sur les deux secteurs. Le ministre des Finances Thierry Breton a affirmé que la France maintiendrait sa TVA réduite sur le BTP à partir du 1er janvier 2006, si l'on ne parvenait pas à un accord les 15 et 16 décembre.
Une promesse qui ne concerne que la période allant jusqu'au 24 janvier 2006, date du prochain conseil européen, puisque Bruxelles sera tolérant sur une poursuite des taux en vigueur jusqu'à cette date.
"Je veux vous redire la détermination totale de la France pour oeuvrer, lors des prochaines échéances, en faveur d'un accord qui incluerait l'hôtellerie-restauration, les travaux d'entretien dans les logements et les services à domicile", a affirmé le ministre délégué au Budget Jean-François Copé.
Pierre |
Edité par - Pierre MARIE le 08 déc. 2005 06:30:01 |
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Pierre MARIE
Pilier de forums
2960 réponses |
Posté - 20 déc. 2005 : 10:27:49
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Le Conseil européen des 15 et 16 décembre, tenu à Bruxelles sous présidence britannique, n'a finalement pas, formellement pour des questions d’emploi du temps de ce conseil, statué sur la question de la prolongation de la TVA à taux réduit au delà de ce 31 décembre prochain pour les travaux d’entretien de logement (et l'éventuelle introduction d'un tel taux réduit à 5,5 % au bénéfice de la restauration) que demandait la France pour ce qui la concerne au lieu du taux de droit commun de 19,6 %.
Dans ces conditions, la question est renvoyée au Conseil Ecofin (conseil des ministres des finances européens) du 24 janvier prochain programmé sous nouvelle présidence autrichienne.
Le sort à donner au taux, réduit ou non, soit 5,5 ou 19,6 % respectivement, des prestations facturées en France entre le 1er janvier et le 24 janvier pour les travaux d’entretien des logements est en balance, dans la mesure où la Commission européenne aurait fait savoir qu’elle fermerait les yeux si tel ou tel pays prolongeait le taux réduit pour cette période, mais où, légalement, le texte fiscal français actuellement applicable (loi de Finances pour 2005) fixe le 31 décembre qui vient comme date limite de bénéfice du taux réduit. Un communiqué du Ministère des finances devrait logiquement clarifier cette question pour cette période intérimaire présentement incertaine
Il est par ailleurs à noter que, suite à la publication récente – la semaine passée - du rapport de la Commission Pébereau sur les déficits devant les autorités publiques qui l’avaient commandé, plusieurs articles de presse générale ou spécialisée ont à nouveau souligné que le coût de plusieurs milliards d’euros (environ 6 milliards d’euros par an pour les deux secteurs) qu’ont ces mesures de taux réduit de TVA, n’allait guère dans le sens de la réduction des déficits budgétaires prônée par ce rapport du fait de la perte de recettes qu’elles entraînent mécaniquement, sans qu’il y ait en contrepartie de réelles assurances de bénéfices économiques ou sociaux, notamment pour l’emploi, dans les secteurs en cause. Ceci n’avait pas empêché, dans les jours ayant précédé le conseil européen des 15 et 16 décembre dernier, les députés de voter, à l’unanimité, une résolution d’appui au gouvernement dans sa quête du taux réduit qu’il développe devant les instances européennes.
Ci dessous, reproduction d'une dépêche, datée de ce 19.12.2005, émanant de LeMoniteur-Expert.com, branche de la revue Le Moniteur (http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/contenu/depeche.asp?dep_id=DE6FB8258&mode=0&info=1 ) :
Citation : La TVA à 5,5%, chère à Jacques Chirac mais peu du goût de l'Allemagne, est passée à la trappe des négociations du sommet de Bruxelles mais reviendra, tel un serpent de mer, sur la table des ministres des Finances le 24 janvier.
La France pouvait se féliciter samedi, quelques heures après la conclusion de cet accord obtenu à l'arraché, d'avoir préservé l'essentiel de ses exigences: le respect de la discipline budgétaire avec un budget communautaire à 1,045% du PIB européen, des engagements pris sur la politique agricole commune, du principe de solidarité à l'égard des nouveaux membres, et de celui d'équité qui suppose aux yeux de Paris une mise en cause du rabais britannique.
Mais Paris a dû céder sur un point annexe aux yeux de beaucoup des 24 partenaires de la France, et pourtant capital sur le plan intérieur français: la réduction du taux de TVA.
Jacques Chirac a expliqué que "la présidence britannique a retiré ce sujet de l'ordre du jour du conseil pour des raisons pratiques et a reporté l'examen de ce problème aussi bien pour l'habitat que pour la restauration au Conseil Ecofin du 24 janvier".
"Notre détermination reste entière mais le problème n'est pas encore réglé", a-t-il reconnu.
Avant le sommet, Paris avait prévenu qu'il n'entendait pas lier l'adoption d'un budget européen à cette réduction de la TVA, mais la France ne s'attendait pas à un tel report. Le Premier ministre Dominique de Villepin s'était d'ailleurs déclaré "confiant" mercredi sur cette question.
Un serpent de mer
Après une trentaine d'heures de négociations sur le budget 2007-2013, les dirigeants européens n'avaient sans doute pas envie ensuite de se lancer dans des marchandages sans fin sur la liste des services pouvant bénéficier d'un taux réduit de TVA, déjà débattue en vain depuis deux ans et demi.
L'affaire était d'autant moins pressante que la Commission européenne tolérera le maintien des dérogations s'achevant le 31 décembre, comme la rénovation de logements, dans la mesure où le sujet sera traité par les ministres des Finances dès le 24 janvier, sous présidence autrichienne.
La présidence britannique avait cependant inscrit cette question au sommet, car l'Allemagne, principal obstacle à un accord, avait laissé entendre qu'elle aurait peut-être plus de flexibilité à cette occasion.
Mais, de sources gouvernementales allemandes, on observe qu'un tel sommet avec un ordre du jour aussi chargé et important ne pouvait tout régler d'un coup. Que la question soit réglée seulement en janvier ne constitue pas réellement un problème, selon ces sources.
Le gouvernement de grande coalition d'Angela Merkel est d'autant plus réticent à cette baisse, que son programme vise au contraire à instaurer une hausse du taux général de TVA de 16 à 19 % à partir de 2007 afin d'assainir les finances publiques.
Le gouvernement allemand craint par dessus tout l'action de groupes de pression économiques qui se mettraient à réclamer les uns après les autres des exceptions à cette hausse, mettant en péril son programme de rigueur.
Dans son dernier compromis, la présidence britannique proposait que tous les Etats aient la possibilité d'appliquer jusqu'en 2010 un taux réduit sur les services "de forte intensité de main d'oeuvre" (rénovation de logement, coiffure, lavage de vitres, etc.) dont les dérogations expirent à la fin de l'année. Elle accordait aussi ce droit pour la restauration jusqu'en 2010.
Comme toute question fiscale sujette à harmonisation dans l'UE, cette liste de taux réduits, c'est à dire inférieur au taux minimal normal de 15%, doit être adoptée à l'unanimité des 25.
Lors d'une discussion mercredi au niveau des ambassadeurs des Vingt-Cinq, le représentant allemand avait refusé de discuter de cette proposition. Plusieurs autres pays (Danemark, Suède, Slovénie, Slovaquie, Estonie) avaient jugé la durée proposée trop longue.
Cette absence d'accord est en tout cas une bonne nouvelle pour les finances publiques françaises, qui auraient été délestées de quelque trois milliards d'euros annuellement, alors que Bruxelles doute de la possibilité pour Paris de ramener son déficit public sous les 3% du PIB en 2006.
Pierre |
Edité par - Pierre MARIE le 20 déc. 2005 10:31:52 |
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