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jeromebrezhoneg
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Posté - 21 avr. 2006 : 20:22:21
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Bonsoir, je cherche l'integralité ou des précisions sur le texte de loi de 2005 relatif au transfert de responsabilité des biens vacants des Domaines aux municipalités. Quel devenir pour ces biens sans propriétaire connu? Quel traitement? Comment les acquérir? Merci d'avance pour vos eclaircissements.
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vinzz
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jeromebrezhoneg
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47 réponses |
Posté - 21 avr. 2006 : 23:36:53
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merci bien je vais potasser tout ca. |
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jeromebrezhoneg
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Posté - 22 avr. 2006 : 00:01:13
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Ma foi c'est top tout çà. Là je pose une colle dont je n'ai pas la réponse dans les textes pré cités. Ca m'a l'air complexe. La parcelle a coté de chez moi est vacante depuis 100 ans. personne n'a payé les impots fonciers bien evidemment. Si je suis les textes la mairie peut se l'accaparer. Mais si lundi je fonce demander a payer les impots fonciers, la parcelle passe t' elle de "bien vacant" à "propriétaire connu" ou autre appellation me permettant d'acquérir le bien (prescription acquisitive trentenaire par exemple).
Sinon le fait de payer un petit quelque chose à la MSA (mutuelle sociale agricole) ou apparenté en pretextant que on fait pousser des légumes dionne t'il une priorité pour la future possession.
Merci grandement dejà d'essayer de me comprendre. et mieux encore si vous avez la réponse. |
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vinzz
Pilier de forums
767 réponses |
Posté - 22 avr. 2006 : 15:07:54
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La réponse me semble hélas négative.
La prescription trentennaire, par usucapion, suppose que vous vous soyez comporté de manière paisible, continue, univoque comme le seul propriétaire du terrain. Si ce n'est pas le cas, il n'y a pas de prescription qui tienne.
Seule la mairie peut alors acquerir cette "terra nullius" (terrain sans maitre).
Vous pourriez éventuellement demander à la ville qu'elle prenne possession du terrain et vous le rétrocede super pas cher..
Cordialement,
Vincent. |
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jeromebrezhoneg
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47 réponses |
Posté - 22 avr. 2006 : 21:10:26
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[quote]Initialement entr� par vinzz
La r�ponse me semble h�las n�gative.
merci Vinzz. La négative est donc pour tous les points?
La seule façon de l'avoir rapidement serait de l'acheter soit a la mairie soit a des descendants si je les retrouve, c'est bien cela. Si nous sommes deux voisins a nous le disputer, la prescription trentenaire ne pourra jamais etre établie. Il faut donc trouver quelque chose de plus concret. Je pensais que le fait de payer les impots donnait un avantage certain mais a priori ce n'est pas le cas. dommage. |
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quelboulot
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6445 réponses |
Posté - 22 avr. 2006 : 22:40:50
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Commencez par aller consulter le cadastre pour connnaître le nom du dernier propriétaire connu.
Essayez ensuite de "remonter" la lignée en effectuant un travail de généalogiste et , si vous trouvez ne serait-ce qu'UN descendant et s'il veut bien vous vendre le bien, ce qui n'est bien évidemment pas certain du tout, achetez le...
Beaucoup de SI en perspective.
A titre info, je viens de faire "revenir" dans la famille un bien, il s'agissait en fait d'un bois, ce qui explique bien des choses - pas d'impôts fonciers- qui avait comme propriétaire un arrière arrière grand-père DCD en 1848.
Marrant, non ?
Depuis son décès et suite à l'ommission d'un notaire, le statut de ce bien n'avait jamais été modifié.
Il m'en a coûté les frais de dévolution successorale successifs après que j'ai pu présenter au notaire la filiation avec copie conforme des actes de décès/naissance successifs recherchez en mairie sur les registres d'Etat-Civil !!!
Le risque plus qu'important dans votre cas consiste, après avoir éventuellement retrouver un(des) héritier(s) à ce qu'ils ne souhaitent pas vendre ou encore à un prix XXX.
Il semble d'ailleurs que les services du cadastre commencent à "mettre leur nez" dans ce type de dossier (c'est assez facile de vérifier s'il y a eu changement de propriétaire depuis disons 100 ans, non ?).
Vu la situation des finances publiques, un "nettoyage" de ces biens qui ne rapportent rien à l'Etat... mais pourraient rapporter quelques €€€€ s'il en devenait propriétaire légitime est envisageable.
Christophe |
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jeromebrezhoneg
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47 réponses |
Posté - 22 avr. 2006 : 23:06:04
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Christophe, cela m'interesse ce que vous dites. J'ai fait une recherche comme vous l'indiquez. J'ai constaté qu'il y avait erreur sur le nom au cadastre par rapport a l'acte de naissance,de déces et l'adresse de l' ancien propriétaire. Il ne pouvait donc pas etre retrouvé de descendants sans faire ce rapprochement.
Je suppose que ce fait annule toute prescription.
Je veux bien prendre le risque que le descendant ne veuille plus le vendre mais pour exemple a combien se montaient les droits que vous avez du payer pour recuperer votre bien.
Il est évident que si cette somme dépasse le prix de vente éventuelle, les descendants ne vont pas se fouler. Merci de votre contribution |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 23 avr. 2006 : 00:09:16
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Attention, dans mon cas il s'agissait d'actes de propriété antérieurs au 1er janvier 1956, ce qui simplifiait grandement les modalités de "preuves" à apporter en matière de dévolution successorales. Enfin c'est ce que le notaire m'a expliqué et je me garderai bien de rentrer dans des détails que je ne maîtrise aucunement.
Voir
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ARHAB.htm
Décret n°55-22 du 4 janvier 1955 Décret portant réforme de la publicité foncière
version consolidée au 4 juillet 1998 - version JO initiale
Article 38 et suivantsCitation : Chapitre IV : Entrée en vigueur et dispositions transitoires.
Article 38 Modifié par Décret n°59-89 du 7 janvier 1959 art. 10 (JORF 8 janvier 1959).
Les chapitres Ier, II et III du présent décret entreront en vigueur le 1er janvier 1956.
Leurs dispositions ne seront pas applicables aux actes authentiques intervenus, aux actes sous seings privés ayant acquis date certaine, aux décisions judiciaires devenues définitives et aux transmissions par décès opérées, avant le 1er janvier 1956. Ces actes, décisions et transmissions par décès seront régis, quant à l'obligation de la publicité et à leurs effets, par la législation antérieure. Toutefois, en ce qui concerne les ventes d'immeubles publiées à partir du 1er mars 1955, le privilège du vendeur ou du prêteur qui a fourni les deniers pour l'acquisition, prévu à l'article 2108 du code civil, ne pourra être conservé, à partir de cette date, que par une inscription prise, sans aucune perception au profit du Trésor, à la diligence des parties, dans un délai de deux mois à compter de la date de l'acte de vente, le délai expirant uniformément le 30 avril 1955 pour tous les actes d'une date antérieure au 1er mars 1955. En outre, tout extrait, expédition ou copie déposé dans un bureau des hypothèques à partir du 1er janvier 1956 devra contenir les éléments d'identification des personnes et des immeubles exigés par les articles 5, 6 et 7, quelle que soit la date des actes, décisions ou transmissions par décès ; de même, tout bordereau déposé à partir de la même date devra être conforme aux dispositions des articles 2146, 2148 et 2154 nouveaux du code civil.
Les privilèges, les hypothèques légales de la femme mariée et du mineur ou de l'interdit ainsi que les hypothèques judiciaires, inscrits antérieurement au 1er janvier 1956, seront soumis, quant à leurs effets, aux dispositions du code civil antérieures au présent décret ou des lois spéciales les concernant ; en particulier, les hypothèques légales conserveront le rang qui leur est attribué par les dispositions de l'article 2135 du code civil, dans son texte antérieur au présent décret. La transcription opérée avant le 1er mars 1955 ne conserve le privilège prévu à l'article 2108 du code civil que pendant dix ans, à défaut de renouvellement de l'inscription d'office avant l'expiration de ce terme.
Les privilèges et les hypothèques légales dispensés d'inscription par la législation antérieure et non encore inscrits au 1er janvier 1956 devront, pour conserver le rang qui leur est attribué par cette législation, faire l'objet d'une inscription dans les formes prévues par l'article 2148 nouveau du code civil, avant le 1er janvier 1957. Jusqu'à cette date, la purge des hypothèques existant sur les immeubles appartenant à des maris ou à des tuteurs pourra être faite conformément aux articles 2193 à 2195 du code civil et aux dispositions du chapitre Ier du titre IV du décret du 28 février 1852. A compter du 1er janvier 1957, le présent décret sera applicable pour la conservation de tous les privilèges et hypothèques.
Pour le coup , et vu l'estimation du bien, je m'en suis "sorti" pour moins de 700 € en comptant une cession/licitation avec mon frère et ma soeur pour en être le seul propriétaire (il en étaient d'accord dès que je leur ai indiqué ce que j'essayais de faire). Il est vrai qu'il s'agissait pour moi, principalement, de voir réattribuer a un "descendant" un bien qui avait du avoir une valeur bien plus grande par le passé lorsqu'il a été acquis.
Je suis un "grand sentimental" parfois.
Le mieux est de vous renseigner auprès d'un notaire qui pourrra vous indiquer l'ordre de grandeur des sommes nécessaires à la réintégration de ce bien dans la succession. Et attention au nombre d'héritiers potentiels. Au-delà d'un certain nombre, le plus faible possible, l'accord de tous paraît fort illusoire.
Christophe |
Edité par - quelboulot le 23 avr. 2006 00:12:26 |
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jeromebrezhoneg
Contributeur actif
47 réponses |
Posté - 23 avr. 2006 : 10:27:56
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merci je vous tiens au courant mais cela va etre long j'en ai peur |
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