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asi77
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911 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  10:28:54  Voir le profil
Je vous propose une nouvelle file dédiée aux infos presse de la bulle immobilière et des risques encourus.

Bonne lecture à tous !

asi77.




... finalement, rien ne vaut une simulation achat/location pour bien comprendre : http://asi77.free.fr

Edité par - asi77 le 12 mai 2006 12:28:12
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asi77
Pilier de forums

911 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  10:30:13  Voir le profil
Date : 12/5/2006
Source : http://infos.actusite.fr/page.php?id=1889
Titre : "Bulle immobilière : est-on au bord du krach ? "

Citation :

Existe-t-il une bulle ?

Nous sommes dans un cycle immobilier long marqué par la huitième année consécutive de hausse. Un faisceaux d’indicateurs indique la présence d’une bulle : i) la hausse des prix a été quatre fois plus rapide que celle du pouvoir d’achat du revenu des ménages depuis 1997, ii) la dette des ménages est à son plus haut, iii) les indicateurs de solvabilité (qui intègrent le revenu, les taux d’intérêt et les prix immobiliers), ont baissé depuis six ans et sont à peine au-dessus du niveau de 1991, iv) la part des primo accédant régresse, v) la rentabilité de l’investissement locatif reflue.


Citation :

Quels sont les risques économiques et sociaux encourus ?

Le principal risque est un risque de moins value, d’autant que 58% des français sont propriétaires et que l’immobilier représente 64% de leur patrimoine. Il faut savoir que compte tenu de la financiarisation du logement, en investissant dans l’immobilier, on prend aujourd’hui parallèlement un pari sur le marché obligataire futur. Economiquement et politiquement, la situation ne semble pas non plus soutenable. Elle fait grimper la dette des ménages, creuse le déficit extérieur et détourne l’épargne des investissements productifs. La bulle engendre une double fracture, territoriale et intergénérationnelle. Les primo accédants sont perdants au bénéfice des seniors propriétaires et des ménages aisés qui profitent des programmes de défiscalisation, en tant qu’investisseurs. Pour limiter la hausse des prix dans ce secteur, les banques centrales devraient l’intégrer dans leurs objectifs de politique monétaire. Il faudrait aussi considérer l’immobilier comme un bien de consommation classique, entrant dans la composition de l’indice des prix. Car une bulle immobilière est avant tout un phénomène inflationniste.




... finalement, rien ne vaut une simulation achat/location pour bien comprendre : http://asi77.free.fr

Edité par - asi77 le 12 mai 2006 12:25:59
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asi77
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911 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  11:53:34  Voir le profil
Date : 11/05/2006
Titre : "Marché immobilier : y a-t-il trop d'appartements à louer ?"
Source : http://infos.actusite.fr/page.php?id=1872

(merci à Prados pour l'info)

Citation :
Le congrès régional de la FNAIM, numéro un français de l'immobilier s'est tenu à Mignaloux-Beauvoir (Vienne). La tendance est à la surabondance des biens à louer.


Citation :
Et précisément, alors que rien ne vient confirmer la décrue annoncée des prix de vente, ce sont les loyers qui pourraient connaître dans les mois à venir les plus fortes fluctuations.


Citation :
Résultat : il y a aujourd'hui beaucoup plus d'appartements à louer que de locataires potentiels. Seuls les studios échappent à peu près au phénomène, leur nombre correspondant à celui de la demande étudiante. Si bien que la durée de vacance des appartements tend à s'allonger et que les loyers pourraient commencer à décroître. C'est une bonne nouvelle pour les locataire, pas pour les investisseurs.


Citation :
Côté transactions, les grandes tendances constatées ces derniers mois se confirment. Sous l'effet de la flambée des prix et de la hausse légère des taux d'intérêt, le tassement des valeurs de vente se confirme et les vendeurs, de plus en plus, se rangent aux estimations des agents immobiliers.


Citation :
Le marché anglais sur le Sud Vienne et la Charente a d'ores et déjà connu un sérieux coup de frein. On voit désormais des Britanniques revendre leurs propriétés… à des Français




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Edité par - asi77 le 12 mai 2006 11:57:07
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  13:52:22  Voir le profil
merci Asi77

IMMOBILIER

La baisse des prix s'amorce

NOUVELOBS.COM | 10.05.06 | 16:13

Citation :
Selon les professionnels de l'immobilier, la hausse des prix de l'immobilier serait de plus en plus modérée.


A près 8 années consécutives de flambée des prix, la tendance serait à la baisse ont estimé mercredi 10 mai les professionnels de l'immobilier. "En avril, les prix des logements anciens ont confirmé leur ralentissement", a affirmé la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). La Fnaim souligne que les prix des logements n'ont augmenté que de 9% cette année, contre 10,3% en 2005.
Le baromètre Boursorama/Particulier à Particulier a quant à lui constaté une baisse de 0,05% des appartements et de 0,06% des maisons pour le mois d'avril dans les huit premières villes françaises. "Les prix semblent donc ne plus augmenter, il reste à savoir s'ils vont confirmer la légère décrue du mois d'avril ou se stabiliser" conclut l'enquête du baromètre.

Le marché ne s'effondre pas

Selon le site internet immobilier Seloger.com, la progression des prix ralentit très nettement. Elle est passée de 9,3% en janvier à 7,7% en mars à Paris, et de 12,6% en janvier à Lyon à 11,6% en mars.

Le site internet explique le ralentissement par le "rééquilibrage de l'offre de logements, hausse des taux d'intérêts qui renchérit le coût du crédit pour les acheteurs et les rend de moins en moins solvables, stagnation des loyers qui réduit les rendements de l'immobilier".Exane PNB Paribas évoque "le scénario d'un atterrissage en douceur, avec une stagnation des prix réels sur la période 2006-2008". Pour autant, "le marché ne s'effondre pas", explique la Fnaim. Les prix ont en effet augmenté de 2% en avril par rapport à mars.


Marty

Edité par - vttdechaine le 12 mai 2006 13:57:36
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bibix
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1598 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  14:43:56  Voir le profil
Et donc... Ca vous donne une erection ?
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asi77
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911 réponses

Posté - 12 mai 2006 :  15:10:04  Voir le profil
Date : 11/5/2006
Titre : "L’immobilier craque, mais ne « krache » pas… encore"
Lien : http://challengestempsreel.nouvelobs.com/france/chall_22632.html
Auteur : Dominique Thiébaut (Challenges.fr)

Conjoncture Hausse des taux de crédit, baisse de la rentabilité des bureaux, stagnation des prix des logements anciens… Autant d’alertes.

Citation :
Allons-nous connaître un nouveau krach immobilier ?
Une question opportune alors que, le 4 mai, le taux des obligations du Trésor à dix ans se tendait brutalement à 4,06 %. Il avait déserté ces niveaux depuis près de deux ans. Pour de nombreux économistes, comme Olivier Eluère au Crédit agricole, il faut s’attendre, dans un mois ou deux, à l’apparition d’un « déséquilibre » sur le marché de l’immobilier. Le moteur de la baisse des taux d’intérêt n’est plus là pour soutenir la hausse des prix, et le renchérissement du crédit risque de faire mal, d’autant que 20 % environ de la dette immobilière des Français est désormais libellée en « variable », c’est-à-dire indexée sur les taux de marché.


Citation :
Moindre attractivité
L’autre événement du printemps est l’apparition de signaux inquiétants en provenance du marché lui-même. Du côté du neuf, par exemple, les logements achetés via le régime de défiscalisation Robien – des programmes lancés depuis quelques années – commencent à sortir de terre. Mais ils peinent à trouver preneur au prix de location convenu. En effet, les loyers commencent à baisser, surtout dans les villes moyennes de province, ce qui va compromettre l’équilibre de ce système et pourrait déclencher des ventes de panique.
Une autre inquiétude surgit, dans le non-résidentiel cette fois : la banque d’affaires américaine Morgan Stanley s’est payé, le 31 mars, deux immeubles de bureaux, près des Champs-Elysées et de l’Opéra, achetés 16 000 euros le mètre carré. Un prix supérieur de 60 % à la cote moyenne de l’immobilier dans ces quartiers ! La rentabilité sur vingt-cinq ans d’une telle opération – 4,35 % facial à 650 euros le mètre carré par an – n’est pas évidente ; surtout si, simultanément, les taux d’intérêt grimpent au-delà de 4 %… En fait, le locataire actuel de l’un des deux sites, Axa, paiera encore l’ancien loyer à 850 euros plusieurs années, soit un rendement de 5,32 %. Mais tout cela semble risqué.


Citation :
L’autre « petit souci » – comme disent les jeunes du métier qui n’ont pas connu la grande crise –, c’est le début de la stagnation des transactions sur les logements anciens, lesquels constituent le gros du marché. Les indices avancés de l’activité de la Fnaim, les études du Crédit foncier, ou encore les comptages des petites annonces de De particulier à particulier ou de Se loger parlent de « pause », de « coup d’arrêt à la hausse », de « début de repli localisé », de « décélération » , etc. Mais sans jamais mentionner franchement la baisse. Pour l’instant.


Citation :
Simple tassement
Car, depuis quelques semaines, d’autres voyants clignotent dans le rouge. Les volumes d’activité régressent, la vitesse d’écoulement des stocks s’allonge et la marge de négociation s’agrandit… « La grande différence avec la situation d’avant le krach est qu’il n’y a pas d’excès de l’offre, signale Danyel Blain. Je ne crois pas à un scénario de krach, mais à un tassement des prix et des volumes. » Benoît Faure-Jarrosson abonde dans ce sens : « Le prix du logement est élevé, mais pas irrationnel. Le problème actuel, c’est que tous les paramètres qui font la décision d’achat sont collés au plafond. En particulier, si le taux d’intérêt monte, on ne pourra plus compenser en allongeant la durée du prêt avec un remboursement qui atteint déjà, bien souvent, la durée de vie active. »



Citation :

Dernier avertissement avant retournement?

Le prix des bureaux reste généralement deux fois supérieur à celui des appartements bourgeois du même quartier. Exemple : le VIIIe arrondissement de Paris où les deux courbes suivent la même tendance : cycle de baisse à partir de 1990, de hausse depuis 1997. Le 31 mars, Morgan Stanley achetait deux immeubles à 16 000 euros le m2, avenue de Messine (VIIIe ) et rue Scribe (IXe). Un record inquiétant alors que la baisse des taux d’intérêt s’est arrêtée fin 2005.




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Edité par - asi77 le 12 mai 2006 15:12:31
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asi77
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Posté - 16 mai 2006 :  11:01:25  Voir le profil
Titre: "Neuf: Davantage d'offres ... et baisse des transactions"
Source : http://www.lepoint.fr/economie/document.html?did=178213
Date : 11/05/2006


Citation :

Neuf : davantage d'offres...


Le nombre de permis de construire a augmenté, d'après les chiffres du ministère du Logement, de 19 % au premier trimestre, ce qui porte à 533 289 les autorisations accordées sur un an. Avec ce chiffre jamais atteint lors des vingt-cinq dernières années, la France commence à combler le retard accumulé.


Citation :

... et baisse des transactions

Depuis le début de l'année, Philippe Zivkovic, président de BNP Paribas Immobilier, relève un ralentissement des cadences de commercialisation. Le taux d'écoulement des programmes est aujourd'hui de neuf mois, contre six en 2005. Un taux toujours satisfaisant. Selon la dernière enquête d'Espaces Immobiliers, la filiale de transactions du groupe, la demande pour habiter continue de progresser, tandis que celle des investisseurs fléchit. La hausse des prix devrait se ralentir, confirmant le scénario de l'atterrissage en douceur...




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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 16 mai 2006 :  12:59:15  Voir le profil
http://www.capital.fr/immobilier/Default.asp?numero=57481&Cat=IMM

Un indice n'est pas une preuve !

Baromètres, indices et autres indicateurs reflètent-ils la vraie tendance du marché ?

La question de la fiabilité des indices mérite d’être posée au vu du baromètre mensuel Fnaim d’avril, qui livre des chiffres beaucoup plus optimistes, pour les propriétaires, que les autres : la hausse des prix ressort à 2% par rapport à mars dans l’ancien. Dans le même temps, les sites spécialisés de transactions et de publications évoquent plutôt une tendance à la baisse de -0,5%. Et les commentaires n’évoquent pas un simple ralentissement, mais plutôt un début d’effondrement, voire de krach immobilier... La vérité est sans doute que le marché est beaucoup plus fluctuant que la Fnaim veut bien le dire.

Pourquoi cette différence ?
La méthode de calcul de la Fnaim est assez nébuleuse. Ainsi, les ventes Fnaim représentent près de la moitie des transactions en France, mais leur nombre n’est jamais connu contrairement aux chiffres fournis par exemple par les notaires, qui sont, eux, communiqués avec 6 mois de décalage. Et quand la Fnaim fait état d’un rythme de croissance annuelle à 9%, le chiffre est en fait une moyenne des douze deniers mois, comparée à la moyenne des douze derniers mois de l’année précédente. On remonte donc jusqu’à deux années en arrière ! Par ce biais, toute variation brutale du marché est lissée, et il faudrait 9 mois à une véritable baisse des prix pour être décryptée selon cette méthode.

Le danger de l’information unique
Il y a là selon les observateurs un vide statistique que la Fnaim comble médiatiquement. Ses chiffres contribuent à maintenir artificiellement une bonne tenue du marché, qui profite avant tout aux agents immobiliers, mais concourt à une vision largement décalée du marché, qui est préjudiciable pour le particulier en phase de transaction.

Prudence dans l’interprétation
Entre la Fnaim, les chambres des notaires, les réseaux d’agences, les organismes professionnels et instituts officiels ou encore les sites et publications spécialisées, qui ont chacun leurs propres outils de calcul et méthodes de mesure, les analyses peuvent se donc révéler très divergentes... Il est donc essentiel pour le particulier en quête d’estimation de savoir faire preuve de synthèse pour connaître la véritable réactivité du marché. Et, comme le démontre à sa façon Da Vinci Code, décrypter les chiffres pour trouver le nombre d’or, c’est un métier à risques !

© Capital


J'apprécie à sa juste valeur que la plupart des arguments qui ont été avancé ici, sur ce forum, se retrouve dans ce papier (FNAIM principalement !).



Marty
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asi77
Pilier de forums

911 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  16:08:31  Voir le profil
Date : 17/5/2006
Titre : "Immobilier, danger!"
Lien : http://www.latribune.fr/Tribune/Articles.nsf/ArticlesWeb/Immobilier--danger--~-ID42CDBA2060453B86C125717100285E12?OpenDocument

Citation :

Le gouverneur de la Banque de France tire la sonnette d'alarme: les Français s'endettent trop pour acquérir leur logement. Un emballement dont les banques sont elles aussi responsables.

120% depuis 1997! Jamais le prix de l'immobilier n'avait autant augmenté, et sur une période aussi longue. Ces chiffres ont été rappelés en début de semaine par le Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, lors de la remise du rapport annuel de la banque centrale au Président de la République. Rien d'étonnant à ce que les Français doivent désormais s'endetter massivement, et pour une période de plus en plus longue, pour acquérir un bien immobilier.

Pour le Gouverneur, la situation est même devenue inquiétante avec un endettement qui représente aujourd'hui 64% de leur revenu disponible contre seulement 49% en 1995. Tout retournement du marché immobilier risque d'avoir des conséquences catastrophiques. Une perspective que la plupart des observateurs jugent peu probable, pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, les Français placent toujours l'acquisition d'une résidence principale au premier rang de leurs priorités, la demande ne risque donc pas de se tarir du jour au lendemain. Par ailleurs, beaucoup de Français sont encore mal logés. Enfin, la construction de logements reste inférieure à la demande, ce qui exclut l'éclatement d'une bulle immobilière qui n'existe pas. En revanche, il existe bien un risque d'éclatement de la bulle financière qui s'est créée autour de l'immobilier.

Le niveau des taux d'intérêts, historiquement bas, a conduit les banques a financer massivement leurs clients. Le crédit immobilier est dans le secteur bancaire un des domaines où la concurrence est la plus vive. Le crédit immobilier est en effet un produit d'appel pour tous les réseaux qui captent ainsi une nouvelle clientèle. Ici, il n'y a pas de secret, il faut "être dans le marché" au risque de se faire distancer. La bataille des taux est radicale. Si bien qu'au moment où les taux remontent, les Français peuvent toujours s'endetter à des prix attractifs.

Quant à savoir si les banques gagnent de l'argent, c'est une autre histoire... Le prédécesseur de Christian Noyer, Jean-Claude Trichet, lors de la dernière crise de l'immobilier, au début des années 90, avait vivement encouragé les banques à faire preuve de prudence et à ne pas sacrifier excessivement leurs marges. C'était il y a un peu plus de dix ans. Autant dire une éternité!

Bien sûr, les banques conçoivent leur relation client dans son ensemble et sur la durée. Ce qu'elles ne gagnent pas sur le crédit immobilier, elles le récupèrent sur d'autres services (assurances, produits d'épargne, moyens de paiement...). Mais elles peuvent aussi tout perdre si leur client ne peut plus rembourser son prêt. Le principal danger ne réside en effet pas dans la concurrence sur les taux ou sur les marges réduites à leur plus simple expression, mais dans des critères d'appréciation des risques qui se relâchent.

Jusqu'à présent, le remboursement du prêt immobilier ne devait pas dépasser le tiers des revenus. Il semble que quelques réseaux, encore ponctuellement, assouplissent cette règle pour mieux faire "passer" quelques dossiers et ne pas le laisser filer à la concurrence. Pour les banques, il est temps de faire preuve de prudence. Les beaux jours de l'immobilier (crédit facile et prix en hausse) sont peut-être terminés.




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Edité par - asi77 le 17 mai 2006 16:25:11
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Ankou
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3265 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  17:03:19  Voir le profil
asi77, c'est gonflé de résumer ainsi ce texte!

Vous perdez de la crédibilité de prendre de telles positions.

Je change donc par: "un risque d'éclatement de la bulle financière qui s'est créée autour de l'immobilier : Le gouverneur de la Banque de France tire la sonnette d'alarme"

Vous allez me dire que c'est la même chose?
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asi77
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911 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  17:54:13  Voir le profil
C'est quoi le problème Ankou ? je ne comprends pas ! si j'ai fait une boulette je suis prêt à corriger !



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Ankou
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3265 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  19:52:28  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Ankou

asi77, c'est gonflé de résumer ainsi ce texte!

Vous perdez de la crédibilité de prendre de telles positions.

Je change donc par: "un risque d'éclatement de la bulle financière qui s'est créée autour de l'immobilier : Le gouverneur de la Banque de France tire la sonnette d'alarme"

Vous allez me dire que c'est la même chose?

Je savais bien que vous alliez me dire que c'était pareil

Il ne tire pas l'alarme au sujet de la bulle immobilière, mais de l'augmentation du taux d'endettement des ménages ds l'immobilier.

Ben, désolé, relisez votre post, ce n'est pas pareil.
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asi77
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911 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  21:32:20  Voir le profil
J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre votre post.
Lorsque vous dites :
Citation :
asi77, c'est gonflé de résumer ainsi ce texte!

... j'avoue ne pas avoir compris ... car je n'avais pas fait de résumer ... : c'était un simple copier/coller !.

En fait, si je comprends bien, l'article n'aurait rien à faire dans cette file ... dans la mesure il a attrait non pas à une bulle immobilière mais une bulle financière qui s'est créée autour de l'immobilier.

Vu de ce point de vue là vous avez raison !

Alors bulle ou pas bulle ...?
... et finalement de quelle bulle parle-t-on ...?

Selon Marc TOUATI, économiste chez Natexis Banques Populaires :
[ http://www.dossiersdunet.com/article634.html ]
Citation :

Rappelons tout d’abord qu’une bulle spéculative désigne la formation d’un écart cumulatif et auto-entretenu entre la valeur financière d’un actif et sa valeur "réelle". Ainsi, on pourra dire qu’il n’y a pas de bulle immobilière en France, si l’augmentation de 97 % des prix immobiliers depuis 1998 correspond à l’évolution réelle des biens immobiliers et, plus globalement, à celle de l’ensemble de l’économie française. Or, la meilleure approximation de l’évolution de cette dernière réside dans celle du Produit Intérieur Brut.

Et c’est là que les choses se gâtent. Car, si, en sept ans, les prix de l’immobilier ont augmenté de quasiment 100 % dans l’Hexagone, le PIB français en valeur n’a progressé que de 25 %. Il s’agit donc d’un rapport de un à quatre. Hasard ou coïncidence, cet inquiétant rapport correspond presque exactement à celui qui prévalait de 1984 à 1990. Au cours de ces sept années, les prix de l’immobilier avaient effectivement augmenté de quasiment 200 %, mais le PIB en valeur avait progressé de près de 60 %. Pour être exact, le rapport est donc encore plus excessif aujourd’hui qu’il y a quinze ans.

En d’autres termes, n’en déplaise à certains, nous vivons actuellement une situation analogue à celle des années 1984-90, en l’occurrence un (1) écart excessif et auto-entretenu entre la valeur des actifs immobiliers et la valeur de la richesse nationale. Mais, ne s’agirait-il donc pas là de la définition d’une bulle ?

Qui plus est, même si les taux d’intérêt nominaux et réels sont bien plus bas qu’en 1990, (2) l’explosion de l’endettement des ménages, la multiplication des crédits sur des périodes de 25-30 ans à des particuliers peu solvables ou encore la faiblesse de l’emploi fragilisent encore la situation du marché immobilier et, par là même, celle de l’économie française dans son ensemble.



Dans l'analyse de Marc TOUATI, c'est finalement ces 2 bulles qui sont détaillées :

(1) Une bulle immobilière
(2) Une bulle financière qui s'est créée autour de l'immobilier (liée comme vous le soulignez très justement à l'"augmentation du taux d'endettement des ménages ds l'immobilier")

L'éclatement de la première (baisse des prix) auraient comme conséquence l'éclatement de la seconde ... et une grave crise économique pourrait s'en suivre. A noter qu'un crise immobilière (-qui plus est - simultanée entre plusieurs pays) est AUTREMENT plus dévastatrice qu'une crise boursière).

Aujourd'hui, cette sonnette d'alarme tiré par le gouverneur de la Banque de France est loin d'être ANODIN ...

asi77



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Edité par - asi77 le 17 mai 2006 21:42:36
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lidia
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892 réponses

Posté - 17 mai 2006 :  22:27:33  Voir le profil

http://www.wanadoo.fr/bin/frame.cgi?url=http%3A//actu.wanadoo.fr/index.html%3FiCata_newsItemId%3Dmmd--francais--journal_internet--une%26iArti_newsItemId%3D060517183357.29yb1agl
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 19 mai 2006 :  11:49:20  Voir le profil
Quelques éléments sortient de ma lecture matinale de plusieurs numéros du Moniteur Immo de mars/avril.


Citation :
Fluidité du marché immobilier Lyonnais
Dominique de Sauza, président de l’Union des constructeurs Immobilier (UCI) Rhones-Alpes, répond aux question du Moniteur Immobilier (3 mars 2006 n°5336).


La baisse des réservations en 2005 sur le grand Lyon est moins importante qu’attendue. Pourquoi ?
Nous sommes passés à -8% contre -14% attendus. En 2005, pour la première fois depuis de nombreuses années, la mise en commercialisation des logements a dépassé le nombre des réservations. Ces mises sur le marché devraient permettre de reconstituer un disponible à la vente historiquement bas depuis deux ans. Voilà qui devrait favoriser la fluidité du marché.

Le marché lyonnais rattrape-t-il son retard ?
Il suit simplement le marché national. Ce marché a pendant de trop nombreuses années pâti de l’insuffisance de la construction comparée aux besoins. Lyon est un marché de long terme, de plus-value immobilière plutôt que de rentabilité, compte tenu du niveau raisonnable des loyers.

Comment imaginez-vous 2006 ?
Comme en 2005 avec une tendance à l’amélioration grâce à des taux relativement bas, la mise sur le marché d’une offre conséquente et des opérateurs qui vont en troisième couronne chercher des opérations qu’ils proposeront à des prix moindres, un niveau de commercialisation digne d’intérêt d’autant plus qu’au de Robien s’ajoutera le Borloo.
Tous ces facteurs participeront à la structuration d’un marché plus équilibré, avec des valeurs moyennes comprises entre 2100 et 4500 €/m².


Remarques : je trouve étonnant que l'on puisse se satisfaire d'une baisse de la baisse des réservations prévues. Par ailleurs, il faudra me dire où trouve-t-on, en France, en immobilier, un marché de court terme et de moins-values immobilière. Je suis d'ailleurs toujours autant étonné que les constructeurs trouvent les stocks de logements salvateurs. Personnellement, je ne vois pas ce que j'aurais de positif à n'avoir pas vendu des logements...

Citation :
Loyers : des signes de modération
Le Moniteur Immobilier (31 mars 2006 n°5340)

La hausse des loyers donne des signes de modération en région parisienne, selon le conseil supérieur des administrateurs de biens (CSAB). Entre les deux derniers trimestres 2005, elle n’était plus que de 1.6% intra-muros et on notait une baisse de 4,5% en région parisienne (contre +4.9 et 3.9% respectivement au cours des deux trimestres précédents). En glissement annuel, les loyers ont augmenté de 7% dans la capital alors qu’ils baissaient de 2.7% en région parisienne.



Citation :
Au moins 7% de hausse dans les deux tiers des pays européens. Le Moniteur Immobilier du 24 mars 2006 n°5339.

Dans un tiers des pays européens analysés par Rics, les prix des logements sont restés stables. Mais dans les douze autres pays on note un renchérissement d’au moins 7%. Pour sept d’entre eux, la hausse est comprise entre 10 et 20%. Le Danemark et l’Estonie arrivent en tête avec 22 et 28% respectivement. Ce qui fait dire aux experts que « les points chauds de l’inflation des prix de l’immobilier résidentiel européen sont en train de s’inverser en partant du sud ensoleillé vers l’Europe du nord ».


Remarque : il est encore une fois intéressant de noter que l'augmentation des prix de l'immobilier est un élément généralisé. Je pense donc qu'il n'est pas lié à une quelconque volonté des français de se constituer un patrimoine immobilier en vu de la retraite (argumentation de beaucoup pour une poursuite de la hausse).

Citation :
Extrait de l’interview de François-Xavier Vogel président de l’ordre régional des notaires de l’Ouest. Le Moniteur Immobilier du 14 avril 2006 n°5342.

Ces prix vont-ils cesser d’augmenter [sur le littoral] ?Personne ne peut vraiment l’affirmer mais, depuis le début de cette année, ils auraient peut-être une légère tendance à s’assagir. Ce qui est normal puisque le volume de transactions est plus faible.


Marty
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vttdechaine
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Posté - 19 mai 2006 :  12:38:01  Voir le profil
Nouvelles plus fraîche de ce matin.

Moniteur Immo du 19 mai 2006 n°5347
Citation :
Promotion. Les réservations nettes de logements neufs en Ile de France ont reflué en avril, après la reprise observé en mars, selon l’expert indépendant Paul Massé. En CVS, le marché reste stable depuis 6 mois mais une régression de 25% est observée par rapport au premier semestre 2005.


Un peu plus loin dans les nouvelles de la semaine :

Citation :
Nexity va créer une foncière avec AXA

[…] En entrant dans le monde des foncières, Nexity s’assure des revenus réguliers, loin des cycles de la promotion immobilière. […]


et de l'autre côté de l'atlantique

Citation :
Par Jean-François Barbe

Le refroidissement du marché immobilier québécois est maintenant amorcé, estime RBC.

Selon la dernière édition de l'Indice d'accessibilité à la propriété immobilière des Services économiques RBC rendue publique ce matin, l'accessibilité à la propriété immobilière au Québec a diminué un deuxième trimestre de suite. En outre, le ratio des ventes aux inscriptions a progressivement reculé au cours de la dernière année.

D'autres signes d'un ralentissement ont commencé à apparaître ajoute l'institution financière, puisque les mises en chantier domiciliaires d'avril accusent un recul de 23% par rapport à avril 2005 et que la demande de permis de construire résidentiels a également fléchi.

L'Indice d'accessibilité mesure la proportion du revenu des ménages avant impôt consacrée aux coûts de possession d'un bungalow individuel. La plus forte érosion a été constatée dans la catégorie des appartements en copropriété standard.

L'accessibilité a aussi diminué à Montréal dans toutes les catégories de logements. "La conjugaison d'une faible baisse des revenus des ménages, de taux hypothécaires légèrement plus élevés et de prix immobiliers à la hausse a contribué à la détérioration générale de l'accessibilité à Montréal", indique la RBC.


Et les notaires de Paris dans leur lettre de ce début 2006 :

http://www.paris.notaires.fr/UPLOAD/files/ce8e6c4d2dfce368/PARISPrintemps2006definitf.pdf

Avec la conclusion :

Citation :
Le haut niveau d'activité conjugué à cette nouvelle décélération des prix, qui devra se confirmer au cours des 1er et 2ème trimestres 2006 pour être tenue comme acquise, constitue un signal fort du marché indiquant que la demande est toujours prête à s'exprimer dès lors que l'offre fait preuve de sagesse dans les prix affichés. Car la satisfaction des importants besoins en logements aujourd'hui recensés en Ile-de-France passe, coûte que coûte, par le
maintien de la solvabilité des acquéreurs, laquelle a été mise à mal par plusieurs années de hausses ininterrompues des prix. Il est désormais évident que les prix ont atteint des plafonds au delà
desquels les délais de commercialisation des biens immobiliers ne manqueraient pas de s'allonger déraisonnablement et, ce faisant, les volumes de transactions de baisser inéluctablement.


et sur le blog de ouest-France
http://blog.ouest-france.fr/index.php/?2006/05/15/66-fin-de-l-idylle-les-britanniques-repartent

Citation :
Fin de l'idylle, les Britanniques repartent
Par Didier PILLET, lundi 15 mai 2006


Les Britanniques qui s’étaient installés par milliers dans les campagnes normandes et bretonnes ces dernières années quittent nos régions. Un agent immobilier déclare enregistrer le départ d'au moins une famille de ses clients chaque semaine. Les raisons de ce reflux sont diverses mais elles ne sont pas toutes extérieures à notre hospitalité. Il y a du désenchantement et du désamour dans ce retour au pays qui s’est accéléré ces derniers mois. Les prix de l’immobilier vont s’en ressentir. Mais les économies locales risquent d’accuser d'autant plus le coup que les cours séjours touristiques britanniques sont eux aussi en forte diminution. Et si on s'interrogeait sérieusement sur ce phénomène?

Les sujets de sa Gracieuse majesté avaient été nombreux à élire domicile en Normandie et en Bretagne ces dix dernières années. Au point qu’ils constituaient de très loin la communauté immigrée la plus nombreuse (voir le dossier de hommes&migrations n° 1260 de mars-avril 2006). Ce flux est en train de se tarir. Les installations sont de moins en moins nombreuses, et, surtout, on enregistre désormais de massifs retours au pays. Le journal The Expat Telegraph du 8 mai 2006 parle de la fin « de l’idylle ». Certains agents immobiliers estiment que deux Britanniques sur trois qui ont franchi la Manche pour venir vivre dans nos régions rentrent au pays au bout de la troisième année d’installation. Le mouvement se serait accéléré en 2004 et le nombre des retours aurait doublé en 2005. Selon les observations des professionnels de l'immobilier, 16% des familles ayant acheté une résidence bretonne ou normande revendraient dès la première année.
Les raisons sont diverses. The Expat Télégraph fait état, en premier lieu, de la barrière de la langue. Les Britanniques ne feraient pas l’effort de se mettre au français et ne trouveraient pas les enseignements express dont ils auraient besoin pour faire face aux échanges de la vie courante. Ils se trouveraient de ce fait dans une situation d’isolement insupportable.
Difficile quand on ne parle pas la langue de trouver du travail : ce serait un problème majeur pour les moins de 50 ans que celui de la vaine recherche d’emploi. Cette catégorie d’âge se plaint aussi « de la bureaucratie française ». Quand un job se trouve en deux jours à Londres, il faut, en France, des mois d’efforts et des kilos de paperasse, pour finalement … ne pas trouver à s’employer, rapporte David Foster le spécialiste anglais de la recherche d’emploi en France.
Deux autres causes sont aussi avancées : les reportages de la TV britannique auraient largement survendu les charmes et avantages de l’installation française. L’eldorado annoncé serait d’autant moins au rendez-vous que notre hospitalité serait médiocre. Les Britanniques seraient en de nombreux endroits mal accueillis, voire considérés comme "des envahisseurs".
Last but not least : la vie en Normandie et en Bretagne est chère, et le climat y est guère plus agréable que de l’autre côté de la Manche. Cela incite un certain nombre de familles à rechercher une installation plus au sud, dans le sud-ouest de la France, voire plus loin encore, en Espagne.
C’est déjà pour ces motifs que les touristes estivaux sont beaucoup moins nombreux à fréquenter plages normandes et bretonnes. Avec les compagnies aériennes low cost ils ont désormais intérêt à aller jusqu’au Maroc, où ils sont mieux reçus, à moins cher, dans des établissements plus modernes et plus confortables.
Ce reflux britannique, contribue à détendre les prix de l’immobilier, ce qui est enregistré positivement, certes, mais il consitue déjà un manque important pour les économies locales. Les villages, notamment dans le centre-Bretagne, l’Orne et la Manche, qui retrouvaient vie grâce aux familles venues de Grande-Bretagne, risquent de retomber dans un oubli pesant. Le désenchantement britannique représente aussi un important manque à gagner pour l'industrie du tourisme. Les campings, l'hôtellerie, les aéroports et la compagnie maritime Brittany Ferries dont la clientèle britannique assure 75% du trafic passagers, subissent le phénomène de plein fouet.
Etrangement, cela ne semble pas émouvoir grand monde. A l'exception de l'Office du tourisme du Calvados et de son homologue du Morbihan, peu nombreux sont les organismes qui ont pris conscience des répercussions négatives que ce reflux britannique a sur l'activité économique et, à terme, sur l'image des nos régions et de notre pays. Il serait temps que les multiples comités d'expansions, de développement, chambres de ceci et de cela et autres cellules stratégiques qui têtent le lait de l'argent public analysent ce phénomène et en tirent des enseignements pour les politiques touristique, d'aménagement et d'accueil de nos régions. Il n'est pas trop tard mais le temps presse.




Marty

Edité par - vttdechaine le 19 mai 2006 13:05:11
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vttdechaine
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Posté - 19 mai 2006 :  14:14:20  Voir le profil
Décidemment, avant le week-end, pas mal d'annonces, comme pour l'indice Laforêt vu sur les Echos.fr?

http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/200076521.htm

Citation :

Prix du mètre carré à Paris : pas de péril en avril [ 19/05/06 ]

L'INDICATEUR DE LA SEMAINE


Voilà encore une illustration de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. A 5.699 euros en avril, le prix du mètre carré dans la capitale a battu son record absolu, selon l'indicateur Laforêt Immobilier, réalisé en exclusivité pour « Les Echos week-end ». D'un autre côté, par rapport au précédent record de juin 2005, il n'a gagné qu'un petit euro. La différence n'est pas significative. Peut-on parler de stabilisation ? Ce qui est certain, c'est que, sur le terrain, l'activité a été dense, comme le note Gilbert Chouchana, responsable de deux agences du réseau dans le quartier de Montparnasse. « Je n'avais pas reçu depuis longtemps autant de candidats pour des grandes superficies », commente-t-il. Mais le fait nouveau, selon lui, est ailleurs. Il ressent, de la part des banques généralistes, une prudence qu'il ne leur connaissait pas jusqu'à présent. Celles-ci paraissent en effet moins disposées à octroyer des prêts de longue durée. Or, sans l'aide (pourtant spécieuse) du temps, bon nombre de plans de financement ne passent plus. C'est peut-être de là que viendra le blocage : par la raréfaction du nombre d'acheteurs. De fait, jamais les rétractations n'ont été si nombreuses que depuis le début de l'année. Pour connaître la tournure de la suite des événements, il ne sera pas nécessaire de trop patienter. Déjà les chiffres du mois de mai seront éloquents. En l'occurrence, celui-ci ne semble pas très bien parti.

F. L. B.


Marty

Edité par - vttdechaine le 19 mai 2006 14:15:30
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 22 mai 2006 :  10:13:15  Voir le profil
Capital.fr revient encore sur le devant de la scène avec un titre évoquateur .

Citation :
L'Etat entretiendrait-il la ''bulle'' immobilière ?


Le 24 mars dernier, l'Etat a profondément réformé le système de l'hypothèque au travers de deux nouveaux systèmes : l'hypothèque rechargeable et le prêt viager hypothécaire. Le premier permet de se servir de la part déjà remboursée d'un crédit immobilier pour adosser un autre prêt. Dans le second cas, la banque prête un montant et se rembourse au décès du débiteur avec le bien immobilier comme garantie. Les décrets d'application ne sont pas encore intervenus mais ces deux systèmes vont permettre aux débiteurs d'augmenter leur capacité d'emprunt.

Pour encore accroître ces capacités d'emprunts, le gouvernement vient de décider de réduire de 48% les frais sur les garanties hypothécaires et sur le privilège du préteur de deniers (PPD) utilisés respectivement pour l'acquisition de logements neufs et anciens. Les coûts de l'inscription et de la mainlevée ont ainsi été réduits de moitié. Grâce à ce décret publié hier, le coût global d'une hypothèque serait réduit de 26% et celui du PDD d'environ 40%.

Ces deux types de sureté, appelées suretés réelles (car elles reposent sur la garantie d'un bien physique), entre en concurrence avec le système de la caution où une personne (morale ou physique) se porte garant. L'exemple type d'une caution est un établissement financier qui apporte sa garantie à l'acheteur d'un appartement. Le système de la caution et de la sureté réelle sont donc en concurrence auprès des emprunteurs. Pour ne pas perdre des parts de marché, les établissements financiers spécialisés dans la caution devraient donc baisser leur commission et ainsi diminuer le coût de l'emprunt.

La hausse des taux d'intérêt renchérit le coût du crédit et entraine un "atterrissage en douceur" du marché de l'immobilier selon les principaux acteurs… Avec ces nouveaux dispositifs le gouvernement soutient le pouvoir d'achat des ménages mais également le marché de l'immobilier qui pourrait alors ne pas atterrir immédiatement.

© Capital


19/05/06 15:58



Marty
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Ankou
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Posté - 22 mai 2006 :  10:25:07  Voir le profil
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Initialement entré par vttdechaine

Capital.fr revient encore sur le devant de la scène avec un titre évoquateur .

Alors, VTT, on passe du rêve au cauchemar (à titre tt à fait amical et non polémique)
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 22 mai 2006 :  10:48:14  Voir le profil
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Initialement entré par Ankou

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Initialement entré par vttdechaine

Capital.fr revient encore sur le devant de la scène avec un titre évoquateur .

Alors, VTT, on passe du rêve au cauchemar (à titre tt à fait amical et non polémique)



Cauchemard non. Pas encore tout au moins.
Autant j'ai toujours très modérément apprécié les propos haussiers à outrance (l'immobilier va encore prendre 60% dans les 3 ans, précipitez-vous il n'y en aura pas pour tout le monde...), autant je crains que nous virions à l'inverse dans quelques mois avec des 'accroches' d'articles baissiers de ce type.
Je vois bien les prochains papiers :
"L'immobilier ruine les petits investisseurs, des révélations exclusives."
"Les agents immo savaient mais ne pouvaient rien dire !"
"La baisse est engagé, c'est la descente aux enfers"
... etc.
Ce n'est pas ma vision de l'information. D'où le smiley évoquateur. Et j'ai vu sur d'autres forums des baissiers fêter le début du crach avec beaucoup de joie. Perso, j'ai un peu de mal à me réjouir du malheur des autres mais j'ai encore plus de mal à les laisser s'enfoncer en lisant des articles haussiers (enfin, ceux que l'on pouvait lire il y a 6 mois... aujourd'hui c'est beaucoup plus rare).

Cordialement


Marty
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bibix
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1598 réponses

Posté - 22 mai 2006 :  10:57:17  Voir le profil
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Capital.fr revient encore sur le devant de la scène avec un titre évoquateur .

Alors, VTT, on passe du rêve au cauchemar (à titre tt à fait amical et non polémique)



Cauchemard non. Pas encore tout au moins.
Autant j'ai toujours très modérément apprécié les propos haussiers à outrance (l'immobilier va encore prendre 60% dans les 3 ans, précipitez-vous il n'y en aura pas pour tout le monde...), autant je crains que nous virions à l'inverse dans quelques mois avec des 'accroches' d'articles baissiers de ce type.
Je vois bien les prochains papiers :
"L'immobilier ruine les petits investisseurs, des révélations exclusives."
"Les agents immo savaient mais ne pouvaient rien dire !"
"La baisse est engagé, c'est la descente aux enfers"
... etc.
Ce n'est pas ma vision de l'information. D'où le smiley évoquateur. Et j'ai vu sur d'autres forums des baissiers fêter le début du crach avec beaucoup de joie. Perso, j'ai un peu de mal à me réjouir du malheur des autres mais j'ai encore plus de mal à les laisser s'enfoncer en lisant des articles haussiers (enfin, ceux que l'on pouvait lire il y a 6 mois... aujourd'hui c'est beaucoup plus rare).

Cordialement


Marty


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