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Ile-de-France : ralentissement des hausses de prix dans le neuf[ 21/09/06 ]


Les prix des appartements neufs en Ile-de-France ont augmenté de 7 % entre juillet 2005 et juin 2006, quand la hausse atteignait 15 % durant la même période 2004-2005, observe la FNPC d'Ile-de-France. Elle annonce 10.800 ventes durant le premier semestre dont 4.300 à des investisseurs, à comparer à 13.200 ventes, dont 6.000 aux investisseurs, durant le premier semestre 2005. Cette baisse de 18 % des ventes globales est ainsi surtout due aux moindres achats des investisseurs, dont la part représente 71 % de l'écart global en moins.

« Ce rééquilibrage a débuté au troisième trimestre 2005, souligne Claude Cagol, le président de cette chambre syndicale. Les ventes atteindront cette année 20.500 à 21.000 unités, contre 23.000 en 2005, mais seront au-dessus des 19.000 en moyenne annuelle sur une longue période. » De fait, même si le gouvernement est allé vite pour définir le Robien recentré et le nouveau Borloo, l'effet d'attente pour réaliser un placement défiscalisé est manifeste et devrait être rattrapé.

Les mises en vente du premier semestre ont connu une légère inflexion, représentant 11.900 logements contre 13.500 durant la même période de 2005. En revanche, les permis de construire sont restés sur une crête haute avec 28.000 autorisations délivrées entre juillet 2005 et juillet 2006 contre 27.000 sur l'exercice précédent. La pause des valeurs est salutaire, expliquent les professionnels, qui, ayant élargi leur offre, constatent qu'un seul secteur géographique francilien enregistre une baisse de 5 % des prix de lancement des logements : les Yvelines. Ils rappellent les trois raisons de l'ascension des prix que l'on a connue dans la région, soit 60 % depuis 2000 : insuffisance de l'offre, pénurie foncière et augmentation des prix de construction, pour souligner que ces conditions du marché perdurent au détriment des ménages modestes dont la solvabilité est altérée.

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