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tony38
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 14:22:00
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Bonjour à tous, Je suis actuelement en colocation avec un ami dans un F3 de 84m². On aimerai faire une séparation (temporaire)dans le grand séjour afin d'avoir une chambre suplémentaire (de 14m²) pour un 3ème collocataire. Cela nous permettrai à la fois de diviser le loyer et les charger et pour notre ami de trouver un logement.
pourriez vous me dire si ce serait autoriser, quelles démarches on doit faire et ce qu'on doit dire au proprio (colocation, concubinage?).
Merci de vos réponses.
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Edité par - nefer le 13 janv. 2007 15:09:26 |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 15:08:00
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qu'entendez vous par "séparation temporaire" ? A quel systeme pensez-vous ?
si vous touchez à la structure, il faut autorisation écrite du bailleur.
sinon, un paravent ou autre "separateur" non solide, ne va pas donner bcp d'intimité à cette personne.
PS: il existe un forum dédié aux colocations. Peut-etre pourriez-vous y trouver qqchose qui se rapproche de votre question. http://www.universimmo.com/forum/forum.asp?FORUM_ID=66 |
Cordialement, |
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tony38
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 15:13:01
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Par séparation temporaire j'entend qui n'abimera rien et qu'on pourra enlever à notre départ. Pour ce qui est de l'intimité ce serait moi qui prendrait cette chambre et j'ai quelques idées pour faire quelques chose de solide et d'isolant.
J'ai déja parcouru les forums et je n'ai pas trouvé de réponse à mes question. |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 15:16:35
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voici ce que dit la loi dans les termes exacts:
Citation : Article 7 Modifié par Loi n°94-624 du 21 juillet 1994 art. 12 (JORF 24 juillet 1994).
Le locataire est obligé :
a) De payer le loyer et les charges récupérables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande ;
b) D'user paisiblement des locaux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le contrat de location ;
c) De répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ;
d) De prendre à sa charge l'entretien courant du logement, des équipements mentionnés au contrat et les menues réparations ainsi que l'ensemble des réparations locatives définies par décret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnées par vétusté, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ;
e) De laisser exécuter dans les lieux loués les travaux d'amélioration des parties communes ou des parties privatives du même immeuble, ainsi que les travaux nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ; les dispositions des deuxième et troisième alinéas de l'article 1724 du code civil sont applicables à ces travaux ;
f) De ne pas transformer les locaux et équipements loués sans l'accord écrit du propriétaire ; à défaut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, à son départ des lieux, leur remise en l'état ou conserver à son bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une indemnisation des frais engagés ; le bailleur a toutefois la faculté d'exiger aux frais du locataire la remise immédiate des lieux en l'état lorsque les transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local ;
g) De s'assurer contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d'en justifier lors de la remise des clés puis, chaque année, à la demande du bailleur. La justification de cette assurance résulte de la remise au bailleur d'une attestation de l'assureur ou de son représentant.
Toute clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois après un commandement demeuré infructueux. Ce commandement reproduit, à peine de nullité, les dispositions du présent paragraphe.
* loi du 6 juillet 89. voyez donc ce qui est applicable ou non à votre situation. |
Edité par - Joulia le 13 janv. 2007 15:17:26 |
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tony38
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 17:25:07
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d'accord donc il vaut mieux demander au propriétaire avant et en cas de refus on peut toujours le faire (et tout enlever en partant).
Et sinon par rapport au fait qu'une 3ème personne soit ajouté sur le bail pour un F3 c'est possible ? |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 17:27:06
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vous pouvez tjs demander mais le bailleur peut très bien refuser. Il n'a aucune obligation de le faire.
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tony38
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 17:39:05
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ok merci je sais mieux quoi faire mantenant |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 22:39:35
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En effet, les deux colocs peuvent héberger qui ils veulent. Ils peuvent même partager la pièce de séjour, a condition que cette pièce de séjour revienne comme avant le jour du départ.
S'il y a un problème entre le troisième coloc et les deux autres, c'est aux deux autres de s'arranger; Si le troisième ne paye pas, ce n'est pas le problème du bailleur, les deux autrs paieront à sa place. Si le troisième ne veut pas partir alors que les deux autres veulent, il partira malgré lui.
Bref, il n'aura pas beaucoup de droits, mais suffisamment pour empoisonner la vie des deux premiers. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 13 janv. 2007 22:41:47 |
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tony38
Nouveau Membre
5 réponses |
Posté - 13 janv. 2007 : 22:50:17
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ok donc si le proprio refuse d'ajouter un 3ème coloc sur le bail il y a toujours la possibilité de s'arranger entre nous. |
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lnsacorh
Pilier de forums
4541 réponses |
Posté - 14 janv. 2007 : 13:58:23
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la sous-location, puisque cela s'appelerait comme cela est-elle prévue dans votre contrat?
N'oubliez jamais qu'au début tout est bien, tout est rose mais pensez au futur. Quid en cas de dégradation de ce "sous-locataire"?. Vous en restez les responsables, un point c'est tout. Il ne serait pas plus mentionné sur votre contrat d'assurance. Sans contrat, il ne peut exister non plus. Donc réfléchissez bien avant d'agir. |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 14 janv. 2007 : 14:05:09
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Insacorh, merci d'avoir corrigé ma réponse, qui était en effet erronnée, il s'agit bien de sous-location, en général d'ailleurs interdite par le contrat de bail.
Tant qu'ils hébergent sans rémunération, ils sont dans leur droit, si ils font payer, ca devient en effet de la sous-location. Si la sous-locataion est autorisée, ET déclarée au propriéaire (obligatoire selon la loi de 1989), le reste de mes conclusions est valable cependant. |
Festina lente |
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