ATTENTION : Le
Forum d’Universimmo a migré sur une nouvelle plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce qui se fait en matière de forums de discussion. Pour découvrir le nouveau Forum : cliquez ici - découvrez aussi le "Portail" de cette nouvelle plate-forme
Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur, liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres alourdi par le temps :

la nécessité, si vous étiez déjà enregistré(e) dans l’ancien forum, de vous ré-enregistrer sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant (pseudo).

Ce forum est désormais fermé, mais il restera consultable sans limite de durée à l’url : http://www.universimmo.com/forum
Les adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être créés sur la nouvelle plate-forme.
Pour toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration, nous vous proposons un sujet dans la section « A propos de ce forum »
Bon surf ! L’équipe Universimmo

Guide Entreprises Universimmo.com Page d'Accueil UniversImmo.com... Page d'accueil Copropriétaires... Page d'accueil Bailleurs... Page d'accueil Locataires... Espace dédié aux Professionnels de l'Immobilier...
 
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
Accueil | Profil | S'enregistrer | Sujets actifs | Sondages actifs | Membres | Recherche | FAQ
Règles du forum | Le livre d’Or
Identifiant :
Mot de passe :
Enregistrer le mot de passe
Vous avez oublié votre mot de passe ?

 Tous les Forums
 Tous autres thèmes
 Droits de l'urbanisme et du voisinage
 Rendre un sous-sol habitable?
 Forum fermé
 Imprimer le sujet
Auteur
Sujet Précédent Sujet Sujet Suivant  

Zorey
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  04:24:45  Voir le profil
Bonjour,

La lecture des forums répond à mes questions … autant qu’elle en appelle d’autres que je ne me posais même pas : vive la réglementation mosaïque ! Besoin d’un sérieux coup de main donc.

Les enfants grandissants, j’ai un projet de travaux visant à aménager la moitié de la surface du « sous-sol » (les guillemets s’imposent au vu des discussions de forum mais c’est bien ce qu’indique le PC) d’une maison de 100 m2 (95 de SHON, hors sous-sol donc) en pièces à vivre : chambre-salon + cuisine + SB avec 2m sous plafond. Pour ce faire, le jeu consisterait à remplacer – sans élargissement - la porte du « garage » vitrée en partie haute (garage qui n’est plus utilisé comme tel mais comme atelier chauffé actuellement, les véhicules stationnant dans l’allée de ma propriété) par deux portes totalement vitrées (de 2,10 m2 de surface vitrée chacune) séparées par une cloison délimitant chambre-salon (21m2) et cuisine (18m2), la SDB bénéficiant (6m2) elle de la lumière/aération d’une fenêtre-abattant existante et d’origine (j’en suis sûr) tout comme un autre châssis fixe éclairant l’hypothétique cuisine par ailleurs … MAIS bizarrement et contrairement à une troisième fenêtre sise de l’autre côté du bâtiment, ces deux ouvertures n’apparaissent ni sur le plan ni sur le descriptif de la maison joints au PC?! J’entends percer une fenêtre ou rajouter une porte-fenêtre dans l’alignement des deux autres, côté cuisine. Je précise que ce « sous-sol » est entièrement enterré sur une face, partiellement sur une autre et quasi totalement hors-sol – c’est mieux pour des portes-fenêtres ! - du côté où j’envisage les travaux. Ne donne que sur un pignon plein de la propriété voisine, qui doit se situer à une bonne dizaine de mètres. Ainsi donc ma double question :

1°) Ai-je le droit d’opérer telle transformation en termes de salubrité (« logement décent » je sais, mais notion pas toujours claire pour moi et ce même à respecter les surfaces et volumes divers), d’urbanisme (sous réserve de respecter la densité) et évidemment au prix d’une hausse de taxe foncière/d’habitation ?

2) Si oui, quelles seraient les conditions de l’ouvrage ? Dépôt de permis ou Déclaration de Travaux? Je crois comprendre à lire les modifications du code à venir, d’entrer dans la seconde catégorie … mais bon ?! Pour mémoire :
« Art.*R. 421-17. - Doivent être précédés d'une déclaration préalable lorsqu'ils ne sont pas soumis à permis de construire en application des articles R. 421-14 à R. 421-16.
alinéas a) […] les travaux de ravalement et les travaux ayant pour effet de modifier l'aspect extérieur d'un bâtiment existant.
alinéas g) Les travaux ayant pour effet de transformer plus de dix mètres carrés de surface hors oeuvre brute en surface hors oeuvre nette. » J'ai faux, là?

Merci de votre aide

Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
Signaler un abus

Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  08:23:02  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
quelle est la surface, dans le PC initiale, déclarée pour le garage ?
je pense en effet que la principale chose à vérifier est la SHON disponible de votre parcelle en fonction du COS prévu dans le POS/PLU de votre secteur : vous allez transformer de la SHOB en SHON pour la partie garage.

le problème de la décence du logement ne se pose qu'en cas de location du bien.

le R421-17 que vous citez ne sera en fait pas applicable avant le 1/10/7. Actuellement, l'équivalent est le R422-2: si vous ne modifiez pas l'extérieur de la maison, vos travaux ne sont pas soumis à DT, même si la règle de COS doit être respectée.

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  10:38:39  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
Avant le 01/07/07 et non le 01/10, non?
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  10:58:35  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
non non : la loi sur la FPT a repoussé la mise en application de l'ordonnance du 8/12/5 (article L-xxx), initialement prévue le 1/7/7, au 1/10/7.

le décret du 5/1/7 d'application (articles R-xxx) au 1/7/7 de cette ordonnance et de la loi ENL va donc, dans les semaines qui viennent, être modifié par un nouveau décret qui repoussera l'applicabilité de ses articles au 1/10/7, sinon, ça ne colle plus !

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !

Edité par - Emmanuel WORMSER le 03 mars 2007 10:58:55
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  11:01:35  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
j'ai oublié bien sur qu'avec ou sans autorisation d'urbanisme, vos travaux devront faire l'objet d'une déclaration fiscale H1 pour mise à jour de la valeur locative de votre bien, assiette de calcul de vos taxes locales.

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Space
Pilier de forums

836 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  11:32:20  Voir le profil
Citation :
le problème de la décence du logement ne se pose qu'en cas de location du bien.

Justement, je me posais la question. J'ai fouillé le code de la construction et j'ai pas trouvé. Ca apparaît où?

Cordialement,
Romain
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  11:53:17  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
jette un oeil à ça : Logement decent et Décret n°2002-120 du 30 janvier 2002

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !

Edité par - Emmanuel WORMSER le 03 mars 2007 11:56:46
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Space
Pilier de forums

836 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  13:15:37  Voir le profil
Merci beaucoup!
Citation :
Les pièces principales, au sens du troisième alinéa de l'article R. 111-1 du code de la construction et de l'habitation, bénéficient d'un éclairement naturel suffisant et d'un ouvrant donnant à l'air libre ou sur un volume vitré donnant à l'air libre.
.
En ce qui concerne l'éclairement, ce n'est malheureusement pas très précis (c'est ce qui m'intéressait en particulier).

Citation :
Article R111-1

Les dispositions du présent chapitre sont applicables dans toutes les communes à la construction des bâtiments d'habitation nouveaux ainsi qu'aux surélévations de bâtiments d'habitation anciens et aux additions à de tels bâtiments.


Donc ça ne marche pas pour les changements de destination de constructions existantes? Je suppose que les autorisations d'urbanisme n'ont pas à s'en préoccuper. Donc à priori ce sont les ervices extérieurs consultés qui peuvent émettre un avis défavorable.

Cordialement,
Romain
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  13:28:11  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
Suffisant, signifie que la surface de la baie représente au moins 10% de la surface de la pièce à éclairer. Je ne sais pas d'où ça sort, désolée...
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Space
Pilier de forums

836 réponses

Posté - 03 mars 2007 :  19:09:31  Voir le profil
Ok, merci

Cordialement,
Romain
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Zorey
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 04 mars 2007 :  16:36:38  Voir le profil
Avant d’aller plus avant dans la problématique autour d’une transformation de « sous-sol », je tiens à remercier les uns et les autres pour leurs éclaircissements. Ce qui est très clair, c’est d’avoir à vérifier tout d’abord la « SHON disponible » comme l’écrit Emmanuel. Une condition certes nécessaire, mais non suffisante. Je me permets de recopier ici et afin d’illustrer les miens à suivre, des propos repiqués d’un autre forum concernant l’aménagement d’une cave :

« Avant de faire des plans, vérifiez quelles sont les utilisations possibles de cet espace auprès de votre municipalité. En général, il est interdit d'aménager une chambre ou une pièce habitable dans une cave. Un sous-sol devient une cave lorsque plus de la moitié de sa hauteur se situe sous le niveau moyen du sol extérieur. Les caves sont réservées à des rangements, des espaces mécaniques, une salle de bains, un atelier ou à une salle de jeux. Elles peuvent avoir un très faible éclairage naturel. Au contraire, toute pièce aménagée dans un sous-sol habitable doit avoir un éclairage naturel qui correspond aux exigences du Code du bâtiment, soit 5% de la superficie de la pièce en fenêtres pour les chambres et 10% de la superficie des pièces pour les salles à manger et le séjour. »

Je précise autant que je sache et pour rallonger les propos de « thoveyrat » que la surface vitrée, n’est pas le seul critère de « décence » … il y’a aussi une question d’orientation (flux direct ou je ne sais plus trop quoi) qui n’a rien à voir DIRECTEMENT avec des questions de distance réglementaire (articles L-112 du Code de la construction et de l'habitation) imposées par les POS et donc variables. Le problème, c’est que je ne me souviens plus du tout où j’ai déniché cette information précieuse. Concernant les surfaces, « Il est conseillé que la surface totale des vitres soit égale à au moins 1/6ème de la surface au sol d’une pièce » - ( http://www.archi.fr/URCAUE-IDF/abcdaire/fiche.php?fiche=267&chapitre=questionsreponses ) C’est tout ce que j’ai : 17% n’est pas 10 mais « conseillé » ne nous dit rien de la loi ! En revanche, il y a des choses intéressantes sur ce site pour « corriger une vue » (par construction d’un mur), les vues principales et secondaires.
Même chose pour les plafonds : contrairement à ce que j’ai souvent lu, un plafond n’est pas juridiquement du BA13 et « la hauteur sous toiture ou sous plafond est calculée à partir de la face interne de la toiture ou du plafond, et non pas à partir d'un faux plafond ». A regarder le plan constructeur et dans mon cas (2 m sous plafond), mon « sous-sol » entre bien dans la catégorie « aménageables pour l'habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial ». Ce qui m’interpelle dès lors, c’est pourquoi ce PC ne prévoit que 95m2 de SHON quand il n’est par ailleurs nullement fait état de garage, donc pour moi de déduire « les surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments ou des parties de bâtiments aménagées en vue du stationnement des véhicules » ??? J’ai certes une chaufferie et une cave, mais qui n’occupent tout de même pas 100 m2 ! Qu’on m’explique la formule (100-12=0) comme je reste sec sur telle mathématique ! Et de citer mes sources de raisonnement: http://www.libel.fr/doc/SHON-SHOB/shon. Bref, toute une littérature déjà sur divers forums et websites, qui pourtant ne « colle pas » avec d’autres propos tenus par ailleurs.
On parle de caves, mais je ne vois pas en quoi il serait davantage autorisé d’aménager une chambre ou pièce habitable dans un sous-sol sans CHANGEMENT DE DESTINATION. (Pas si sûr de ce que j’écris, j’aurai à y revenir et attends vos lumières su la question). Passons sur le fait que la distinction faite dans l’exemple ci-dessus entre cave et sous-sol en fonction du « niveau moyen du sol extérieur » apparaît assez peu pertinente. Car autant que je sache, il est des cas de jurisprudence se fondant sur tout et l’inverse de tout dans le domaine. PARTICULIEREMENT, et c’est mon cas, dès qu’il s’agit de terrains en pente. Il est où, le « niveau moyen du sol extérieur » en tel cas ? Hmmm … quel texte répond à cette question ? Je ne sais pas, pas trouvé en tout cas ! Mais peut-être faudrait-il en revenir à des choses moins torturées ? La « réalité de la chose » ? Ou bien ce qui est indiqué sur le Permis de Construire ?
Mais alors un « sous-sol » avec des fenêtres et qui n’est pas enterré sur la « moitié de sa hauteur » est-ce un sous-sol ou un « garage » (quand bien même aucune allusion au stationnement de véhicules ne serait faite sur le PC ?) ou pourquoi pas un « cellier » de grande envergure? Je ne sais plus, le doute me gagne. Parce qu’il doit l’être, cet EBNI (Espace Bâti Non Identifié), enterré à 40% si on fait la somme de l’enterrement moyen des 4 côtés … mais ne dépasse pas les 20% en MOYENNE dans l’angle composé par les deux façades sur lesquelles j’envisage les travaux. Alors on peut dire : que d’un côté enterrée à 52% et de l’autre à 0%, ma « cave » et mon « rez-de-jardin » qui sont pourtant une et même pièce sont aménageables et non aménageables à la fois suivant la façade où j’envisage les travaux ?! Et encore faut-il bien voir que la « réalité de la chose » (l’enterrement) sur les deux façades ne correspond pas au « niveau moyen du sol extérieur » comme dans la plupart des cas concrets à ce que j’ai cru observé ! Bien. Si l’on veut me suivre jusque là, je crois qu’il n’est pas tout à fait déraisonnable d’admettre que mon EBNI est de fait globalement enterré à moins de 50% … ce qui permet peut-être, pour le coup, de le qualifier de « sous-sol » et si toutefois le législateur naviguant dans un imaginaire topographique Toute Autre, textuel et dont j’ignore tout, ne vient pas me chercher querelle. Nous sommes sauvés ! Nous sommes perdus !
Eh oui, parce que « Non, on n'aménage pas comme on veut un garage (ou une cave d'ailleurs) » … nous dit Laurent CAMPEDEL. On sera tous d’accord, je crois, pour dire avec Emmanuel que le nerf de la guerre se joue au niveau de la traduction de « SHOB en SHON pour la partie garage » si le POS/PLU, le COS et la loi à la fois le permettent. Par parenthèse mais d’importance : qu’est-ce que c’est que cette histoire « de places de stationnement dues pour le projet » qui divise apparemment Laurent et Emmanuel sur un autre post ??? Dans mon cas, le « sous-sol » ne dit rien d’un « garage » au niveau du PC comme déjà rapporté, et les fenêtres éclairaient 90% (évidemment mal et avant que l’on édifie des cloisons par après) du bâti approuvé original. Pas très clair tout cela. Or, que dit la jurisprudence ?
Que dans la majorité des cas, le Conseil d’Etat a précisé que « les travaux d’aménagement accomplis par le requérant dans de locaux litigieux n’ont pu avoir pour effet de leur faire perdre le caractère de sous-sol qui, aux termes de la loi, ne peuvent être mis à disposition aux fins d’habitation. » - (LES NOTES JURIDIQUES et TECHNIQUES du POLE NATIONAL de LUTTE contre L’HABITAT INDIGNE). Le même texte précise par ailleurs que « ne sont pas visés les propriétaires, mais "toute personne", ce qui recouvre des locataires, des logeurs divers … ». Et tombe vaguement d’accord avec Emmanuel en ce sens que « le problème de la décence du logement ne se pose qu'en cas de location du bien. » Vaguement veut dire : non pas que la distinction s’opère sur des critères onéreux, mais bien sur des critères de propriété.
Un peu de science-fiction à suivre ... Donc et si je nous comprends bien : je suis tout à fait libre d’habiter mon « sous-sol » comme il me chante en tant que propriétaire, mais mes enfants ne le sont pas ! Qu’à cela ne tienne, nous pourrons, mon épouse et moi, toujours laisser « la maison » aux enfants et habiter le « sous sol » transformé si rien ne s’y oppose ! Quoique, j’y songe à imaginer un couple marié sous le régime de la séparation total de biens comme le nôtre … la « non propriétaire » aurait-elle le droit de partager la même chambre que le proprio ?! Partager Ma cuisine et MA salle de bains ? Légalement non, tout s’y oppose et on commence à marcher sérieusement sur la tête à bout de règlements ballots ! A moins qu’il ne s’agisse de raisonner en termes de « foyer fiscal » ? Auquel cas je pourrai tout à fait héberger mon fils de 21 ans dans ses conditions, mais pas ma fille de 27 ans fiscalement détachée ? Ce n’est pas tous les jours qu’il est donné de couper les cheveux en quatre de cette qualité. Mille fois d'accord.

Laissant de côté ces appréciations plus que douteuses en matière de « décence » et santé publique à mon humble avis, revenons à l’urbanisme. Je me référais donc aux textes à venir, pensant et si toutefois cela s’avère possible entreprendre ces travaux durant l’été 2007. Mais Emmanuel a bien fait de nous rappeler (je sais) que ces normes ne sont PAS ENCORE. Car si je comprends bien (un grand merci à Laurent CAMPEDEL pour son article à ce propos) tous les mots, des choses vont changer. De ce point de vue, le texte sur le « droit des occupants » va encore nous éclairer.

« la délivrance d'un permis de construire n'est qu'une présomption de transformation de locaux en logements et ne présume pas du respect des règles générales de construction en la matière, ni de la réalité des travaux effectués pour que le local soit habitable. A l'inverse, de tels travaux peuvent avoir été entrepris et correctement réalisés, même en l'absence de permis de construire; les autorités sanitaires n'ont, en effet, pas à sanctionner ce point mais à connaître de la réalité de l'état des lieux. Enfin, on rappelle que des pièces telles que garages, pièces de service, combles ou caves qui constituent des locaux accessoires aux bâtiments à usage d’habitation sont réputés avoir la même destination au titre du code de l’urbanisme, et l’aménagement de ces locaux en « logements » ne nécessite pas de permis de construire au titre du changement de destination, car, juridiquement, il n’y en a pas. Jusqu’à l’entrée en vigueur (prévue pour le 1er octobre 2007), des réformes relatives aux utilisations du sol, issues de l’ordonnance n° 2005-1527 du 8 décembre 2005 relative au permis de construire et aux autorisations d’urbanisme et du décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007) les changements de destination n’étaient pas soumis à permis de construire, ni à déclaration, dès lors qu’ils ne faisaient pas l’objet de travaux.
A l’entrée en vigueur de la réforme, les travaux ayant pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsqu’ils s’accompagnent d’un changement de destination, seront toujours soumis à permis de construire [( b) de l’art R.421-14]. Les travaux exécutés sur des constructions existantes, à l’exception des travaux d’entretien ou de réparations ordinaires, et accompagnant un changement de destination doivent faire l’objet d’une déclaration préalable. Ce n'est qu'au vu de la configuration et de la réalité de l'aménagement des locaux que le préfet, sur rapport de la DDASS, ou du SCHS, pourra abroger l'interdiction d'habiter liée à la qualification juridique des lieux, puisque celle-ci aura changé. Ce n'est pas un arrêté de levée d'insalubrité, mais une abrogation de l'injonction de ne pas mettre à disposition ce local aux fins d'habitation. » - (LES NOTES JURIDIQUES et TECHNIQUES du POLE NATIONAL de LUTTE contre L’HABITAT INDIGNE).

Passons sur le fait qu’on a tout de même le droit de se poser la question de savoir si l’ INDIGNITE n’est pas de pondre des réglementations luxueuses qui ont autant pour effet d’en protéger certains de la « précarité » que d’y précipiter d’autres. Ce qu’on comprend du texte, moi du moins, c’est que :

1°) garage ou cave ou sous-sol considérés comme « des locaux accessoires aux bâtiments à usage d’habitation sont réputés avoir la même destination au titre du code de l’urbanisme, et l’aménagement de ces locaux en « logements » ne nécessite pas de permis de construire au titre du changement de destination, car, juridiquement, il n’y en a pas. »

2°) sans « rapport de la DDASS, ou du SCHS » indiquant le contraire et suite à une visite de contrôle de conformité (je suppose), un sous-sol est par défaut réputé « inhabitable. » Sauf pour le propriétaire et si je nous comprends bien.

Tout cela, on est d’accord, à condition de ne pas atteindre à la « surdensité » définie par le POS/PLU … et quoique, encore, je ne vois pas en quoi les mêmes personnes sur plus d’espace représentent de la « surdensité » en sachant qu’elles ne vont guère consommer davantage d’eau, service d’assainissement, etc. Au reste, il me semble que cet aspect relève plus d’une question fiscale (TF/TH) que d’un POS …non ? Quant à la question du « garage » des véhicules automobiles (qui n’ont jamais vu la couleur de ce sous-sol), je ne vois pas ce qui m’est opposable dans la mesure où ceux-ci resteraient - après travaux - dans l’allée où ils stationnent depuis 35 ans. Je n’ai de toute façon pas l’autorisation de stationner à moins de 600 m de mon domicile ! Question à propos de surdensité : il y a des années de cela et avant que le POS ne soit modifié, il m’avait été proposé le rachat de « mètres carrés fictifs » pour pouvoir construire une véranda … au prix de la véranda ! Quelqu’un peut-il confirmer la légalité de ces pratiques ?
Des pratiques qui incitent à s’interroger sur le sens du cadre réglementaire : refus de la DDE mais si tu payes, tu peux ?! Ou alors, on dira que je n’ai pas bien compris. Personnellement, j’ai attendu la révision du POS qui aurait du être entreprise depuis longtemps pour construire cette véranda … à déduire évidemment de mon calcul de SHON.
J’arrête là pour aujourd’hui, un peu en panne d’information ! Demain, j’attaque mon élu au sujet du POS. Rectifiez mes bourdes et autres lacunes afin de faire avancer le Scmilblick.

***Modérateur***
Intégration du lien perturbant l'affichage du roman.

Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.

Edité par - Laurent CAMPEDEL le 04 mars 2007 18:39:30
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 04 mars 2007 :  19:47:40  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
ujourd'hui, les sous-sols éclairés rentrent dans la SHON. C'est en fait le cas depuis une circulaire de 1990, qui semble-t-il a mis un peu de temps à être appliquée. Avant, tout dépendait des services instructeurs... Donc, vous pouvez très bien avoir eu un PC pour une maison sur sous-sol éclairé, où le sous-sol n'apparaît pas en SHON mais en SHOB. Depuis la fameuse circulaire, c'est devenu de la SHOB...
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Laurent CAMPEDEL
Modérateur

5527 réponses

Posté - 04 mars 2007 :  21:26:08  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Zorey

Avant d’aller plus avant dans la problématique autour d’une transformation de « sous-sol », je tiens à remercier les uns et les autres pour leurs éclaircissements. Ce qui est très clair, c’est d’avoir à vérifier tout d’abord la « SHON disponible » comme l’écrit Emmanuel. Une condition certes nécessaire, mais non suffisante. Je me permets de recopier ici et afin d’illustrer les miens à suivre, des propos repiqués d’un autre forum concernant l’aménagement d’une cave :

« Avant de faire des plans, vérifiez quelles sont les utilisations possibles de cet espace auprès de votre municipalité.


Si l'on parle de habitable de la cave d'un immeuble d'habitation, la municipalité n'a pas son mot à dire dans l'histoire.
Citation :

En général, il est interdit d'aménager une chambre ou une pièce habitable dans une cave.


Disons que c'est hors la loi.
Le code de la construction et de l'habitation, en son article R111-10, oblige, pour toute construction neuve, a avoir dans toutes les pièces principales une fenêtre, les pièces principales étant celles de séjour et celle de sommeil (définition à l'article R111-1).
Et le code de la santé publique, en son article L1331-22, interdit de louer un logement dont des pièces (en oubliant de spécifier "principales"...) sont impropres à la location (en listant : Les caves, sous-sols, combles, pièces dépourvues d'ouverture sur l'extérieur et autres locaux par nature impropres).
Cependant, tout ceci doit être modéré par un fait supprême : vous êtes libre de faire ce que vous voulez chez vous. C'est à dire que si vous voulez une maison sans fenêtres, dessinez-en les plans et déposez un PC. Sachez qu'un service instructeur ferait un abus de droit en ne n'accordant pas le permis de construire sur le motif de l'abscence des fenêtres.
Ensuite, faites-la construire par des entreprises que vous payerez directement.
L'idée est qu'a aucun moment un professionnel de la conception doit avoir à intervenir. Ainsi, un architecte ne pourrait pas vous dessiner une maison sans fenêtres, car il a l'obligation de respecter les lois et réglements en vigueur.
Citation :

Un sous-sol devient une cave lorsque plus de la moitié de sa hauteur se situe sous le niveau moyen du sol extérieur.


hum, moi je dis les 3/4.
Non, il n'existe aucune définition légale du sous-sol.
Et les juges établissent à chaque fois qu'un sous-sol doit être entièrement enterré (ce qui est logique, admettons-le sans condition).
Ainsi, un niveau enterré sur 1m de haut n'est pas un sous-sol.
Certes, par facilité de langage (et aussi pour en diminuer psychologiquement la valeur), on qualifie de sous-sol le 1er niveau d'une maison, plus ou moins enterré, et dans lequel on met des pièces de services et le garage. Mais ceci n'est ni une loi, ni un réglement, ni même une norme.
Remarquez que nombre de pièces dans ces sous-sols deviennent, à plus ou moins long terme, des chambres et autres salles de musique...
Citation :

Les caves sont réservées à des rangements,


Et uniquement lorsque l'on parle de caves.
Cave, source TLFI, Chambre souterraine, ordinairement voûtée et creusée sous une maison, dont la fraîcheur constante permet de conserver des provisions, principalement du vin.
Donc, dans un cave, c'est des patates ou du pinard !
Citation :

des espaces mécaniques, une salle de bains, un atelier ou à une salle de jeux.


Dans ces cas, on ne nomme plus ces espaces une cave.
Et effectivement, ces pièces de services peuvent être construites en sous-sol, sans ouvertures sur l'extérieur.
Citation :

Elles peuvent avoir un très faible éclairage naturel.


Pas la cave.
Seule le soupirail servant à sa ventilation est acceptable.
Citation :

Au contraire, toute pièce


Il est primordiale d'insérer ici le terme "principale".
Citation :

aménagée dans un sous-sol habitable doit avoir un éclairage naturel qui correspond aux exigences du Code du bâtiment, soit 5% de la superficie de la pièce en fenêtres pour les chambres et 10% de la superficie des pièces pour les salles à manger et le séjour. »


Je ne connais par d'article de loi donnant ces valeurs.
Paut-être les réglements sanitaires départementaux en parlent-ils, mais je n'ai jamais fait la recherche.
Je soupçonne en fait que ces valeurs ne soient que des règles orales transmises dans quelques cabinet d'archi et quelques écoles.
Citation :

Je précise autant que je sache et pour rallonger les propos de « thoveyrat » que la surface vitrée, n’est pas le seul critère de « décence » … il y’a aussi une question d’orientation (flux direct ou je ne sais plus trop quoi) qui n’a rien à voir DIRECTEMENT avec des questions de distance réglementaire (articles L-112


Cet article n'existe pas.
Citation :

du Code de la construction et de l'habitation) imposées par les POS et donc variables.


Non un POS ne peut pas établir que les fenêtres d'une habitation doivent avoir telle ou telle orientation.
Peut-être du coté des règlements sanitaires départementaux ?
Citation :

Le problème, c’est que je ne me souviens plus du tout où j’ai déniché cette information précieuse. Concernant les surfaces, « Il est conseillé que la surface totale des vitres soit égale à au moins 1/6ème de la surface au sol d’une pièce » - ( http://www.archi.fr/URCAUE-IDF/abcdaire/fiche.php?fiche=267&chapitre=questionsreponses ) C’est tout ce que j’ai : 17% n’est pas 10 mais « conseillé » ne nous dit rien de la loi !


Normal puisqu'elle n'existe pas.
Ceci n'est pas légiféré.
Citation :

En revanche, il y a des choses intéressantes sur ce site pour « corriger une vue » (par construction d’un mur), les vues principales et secondaires.
Même chose pour les plafonds : contrairement à ce que j’ai souvent lu, un plafond n’est pas juridiquement du BA13 et « la hauteur sous toiture ou sous plafond est calculée à partir de la face interne de la toiture ou du plafond, et non pas à partir d'un faux plafond ».


Ceci a très peu d'application.
Pour le calcul de la SHON en comble, la mesure des 1m80 se prend bien sous l'habillage en BA13 servant à enfermer l'isolation posée entre les chevrons.
Idem pour le calcul de la surface habitable.
Citation :

A regarder le plan constructeur et dans mon cas (2 m sous plafond), mon « sous-sol » entre bien dans la catégorie « aménageables pour l'habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial ».


Sont à déduire ne sous-sol : le garage, la cave, l'éventuelle chaufferie. Et bien sur si le sous-sol en est bien un !
Citation :

Ce qui m’interpelle dès lors, c’est pourquoi ce PC ne prévoit que 95m2 de SHON quand il n’est par ailleurs nullement fait état de garage, donc pour moi de déduire « les surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments ou des parties de bâtiments aménagées en vue du stationnement des véhicules » ???


Tout simplement parce que, comme de très nombreux architectes et constructeurs, ils n'ont pas sur calculer correctement la SHON...
Citation :

J’ai certes une chaufferie et une cave, mais qui n’occupent tout de même pas 100 m2 !


Ma cave fait bien 30m2 au moins.
Citation :

Qu’on m’explique la formule (100-12=0) comme je reste sec sur telle mathématique ! Et de citer mes sources de raisonnement: http://www.libel.fr/doc/SHON-SHOB/shon. Bref, toute une littérature déjà sur divers forums et websites, qui pourtant ne « colle pas » avec d’autres propos tenus par ailleurs.


Il s'en dit beaucoup sur les SHOB/SHON.
Contentez-vous de la loi et de la circulaire 90-80 (et 99-49).
C'est précisément ce que je cite dans mon éclairage sur le sujet.
Citation :

On parle de caves, mais je ne vois pas en quoi il serait davantage autorisé d’aménager une chambre ou pièce habitable dans un sous-sol sans CHANGEMENT DE DESTINATION.


Parce que toutes les pièces de votre habitation ont pour destination l'habitation au sens large, sens à prendre en compte en matière d'urbanisme.
Il n'y a pas de changement de destination lorsque l'on aménage sa cave, son garage, son grenier, etc.
Citation :

(Pas si sûr de ce que j’écris, j’aurai à y revenir et attends vos lumières su la question). Passons sur le fait que la distinction faite dans l’exemple ci-dessus entre cave et sous-sol en fonction du « niveau moyen du sol extérieur » apparaît assez peu pertinente.


Entièrement d'accord avec vous.
Citation :

Car autant que je sache, il est des cas de jurisprudence se fondant sur tout et l’inverse de tout dans le domaine. PARTICULIEREMENT, et c’est mon cas, dès qu’il s’agit de terrains en pente. Il est où, le « niveau moyen du sol extérieur » en tel cas ?


Cas embêtant que la loi n'éclaircie pas.
Aux juges de s'y coller !
Citation :

Hmmm … quel texte répond à cette question ?


Aucun.
Citation :

Je ne sais pas, pas trouvé en tout cas ! Mais peut-être faudrait-il en revenir à des choses moins torturées ? La « réalité de la chose » ? Ou bien ce qui est indiqué sur le Permis de Construire ?


Je ne saisis pas le sens de ces remarques.
Citation :

Mais alors un « sous-sol » avec des fenêtres et qui n’est pas enterré sur la « moitié de sa hauteur » est-ce un sous-sol ou un « garage »


Le terme "sous-sol" en tant que qualificatif de pièce, n'a pas d'existence en matière d'urbanisme.
Dans un niveau partiellement enterré, aucune déduction n'est possible pour un local technique ou une cave.
Seul un garage permettra une soustraction.
Citation :

(quand bien même aucune allusion au stationnement de véhicules ne serait faite sur le PC ?) ou pourquoi pas un « cellier » de grande envergure?


Un cellier est de la SHON.
Idem pour une buanderie.
Citation :

Je ne sais plus, le doute me gagne. Parce qu’il doit l’être, cet EBNI (Espace Bâti Non Identifié), enterré à 40% si on fait la somme de l’enterrement moyen des 4 côtés … mais ne dépasse pas les 20% en MOYENNE dans l’angle composé par les deux façades sur lesquelles j’envisage les travaux. Alors on peut dire : que d’un côté enterrée à 52% et de l’autre à 0%, ma « cave » et mon « rez-de-jardin » qui sont pourtant une et même pièce sont aménageables et non aménageables à la fois suivant la façade où j’envisage les travaux ?!


Puisqu'aucune facades n'est totalement enterrée, tout ce niveau est de la SHON, quel que soit le qualificatif que vous employé pour en décrire les pièces le composant (hors un garage bien sur).
Citation :

Et encore faut-il bien voir que la « réalité de la chose » (l’enterrement) sur les deux façades ne correspond pas au « niveau moyen du sol extérieur » comme dans la plupart des cas concrets à ce que j’ai cru observé ! Bien. Si l’on veut me suivre jusque là, je crois qu’il n’est pas tout à fait déraisonnable d’admettre que mon EBNI est de fait globalement enterré à moins de 50% … ce qui permet peut-être, pour le coup, de le qualifier de « sous-sol »


En terme d'urbanisme, ce niveau n'est pas en sous-sol.
Et si vous appelez ce grand espace "sous-sol", il sera compté en SHON.
Citation :

et si toutefois le législateur naviguant dans un imaginaire topographique Toute Autre, textuel et dont j’ignore tout, ne vient pas me chercher querelle. Nous sommes sauvés ! Nous sommes perdus !
Eh oui, parce que « Non, on n'aménage pas comme on veut un garage (ou une cave d'ailleurs) » … nous dit Laurent CAMPEDEL. On sera tous d’accord, je crois, pour dire avec Emmanuel que le nerf de la guerre se joue au niveau de la traduction de « SHOB en SHON pour la partie garage » si le POS/PLU, le COS et la loi à la fois le permettent. Par parenthèse mais d’importance : qu’est-ce que c’est que cette histoire « de places de stationnement dues pour le projet » qui divise apparemment Laurent et Emmanuel sur un autre post ???


Je ne vois pas à quel sujet vous faites allusion, mais sachez que nombre de POS fixent un nombre minimal de place de stationnement par logement.
Citation :

Dans mon cas, le « sous-sol » ne dit rien d’un « garage » au niveau du PC comme déjà rapporté, et les fenêtres éclairaient 90%


Un garage a parfaitement le droit de disposer de fenêtres.
Citation :

(évidemment mal et avant que l’on édifie des cloisons par après) du bâti approuvé original. Pas très clair tout cela. Or, que dit la jurisprudence ?
Que dans la majorité des cas, le Conseil d’Etat a précisé que « les travaux d’aménagement accomplis par le requérant dans de locaux litigieux n’ont pu avoir pour effet de leur faire perdre le caractère de sous-sol qui, aux termes de la loi, ne peuvent être mis à disposition aux fins d’habitation. » -


Très intéressant ça !
J'aimerais bien que le conseil d'état statut sur ces demeures troglodytes que l'on trouve pour fort cher dans la vallée de la Loire !
Reste à savoir quelle pièce étaient concernée par le jugement (pièces principales ou pièce de service).
Citation :

(LES NOTES JURIDIQUES et TECHNIQUES du POLE NATIONAL de LUTTE contre L’HABITAT INDIGNE). Le même texte précise par ailleurs que « ne sont pas visés les propriétaires, mais "toute personne", ce qui recouvre des locataires, des logeurs divers … ». Et tombe vaguement d’accord avec Emmanuel en ce sens que « le problème de la décence du logement ne se pose qu'en cas de location du bien. » Vaguement veut dire : non pas que la distinction s’opère sur des critères onéreux, mais bien sur des critères de propriété.


Je ne vois pas comment un juge pourrait aller chercher des noises aux propriétaires des maisons troglodytes.
Citation :

Un peu de science-fiction à suivre ... Donc et si je nous comprends bien : je suis tout à fait libre d’habiter mon « sous-sol » comme il me chante en tant que propriétaire, mais mes enfants ne le sont pas ! Qu’à cela ne tienne, nous pourrons, mon épouse et moi, toujours laisser « la maison » aux enfants et habiter le « sous sol » transformé si rien ne s’y oppose !


Là, c'est clair : le niveau que vous avez décrit plus haut n'est pas sous le sol.
Donc, il n'est pas concerné par l'article du code de la santé poublique.
Citation :

Quoique, j’y songe à imaginer un couple marié sous le régime de la séparation total de biens comme le nôtre … la « non propriétaire » aurait-elle le droit de partager la même chambre que le proprio ?! Partager Ma cuisine et MA salle de bains ? Légalement non, tout s’y oppose et on commence à marcher sérieusement sur la tête à bout de règlements ballots ! A moins qu’il ne s’agisse de raisonner en termes de « foyer fiscal » ? Auquel cas je pourrai tout à fait héberger mon fils de 21 ans dans ses conditions, mais pas ma fille de 27 ans fiscalement détachée ? Ce n’est pas tous les jours qu’il est donné de couper les cheveux en quatre de cette qualité. Mille fois d'accord.


C'est toujours rigolo de raisonner par l'absurde.
C'est comme cela que l'on arrive à mettre les juges devant des contradictions flagrantes.
Citation :

Laissant de côté ces appréciations plus que douteuses en matière de « décence » et santé publique à mon humble avis, revenons à l’urbanisme. Je me référais donc aux textes à venir, pensant et si toutefois cela s’avère possible entreprendre ces travaux durant l’été 2007. Mais Emmanuel a bien fait de nous rappeler (je sais) que ces normes


Ces lois.
Citation :

ne sont PAS ENCORE. Car si je comprends bien (un grand merci à Laurent CAMPEDEL pour son article à ce propos) tous les mots, des choses vont changer. De ce point de vue, le texte sur le « droit des occupants » va encore nous éclairer.

« la délivrance d'un permis de construire n'est qu'une présomption de transformation de locaux en logements et ne présume pas du respect des règles générales de construction en la matière, ni de la réalité des travaux effectués pour que le local soit habitable. A l'inverse, de tels travaux peuvent avoir été entrepris et correctement réalisés, même en l'absence de permis de construire; les autorités sanitaires n'ont, en effet, pas à sanctionner ce point mais à connaître de la réalité de l'état des lieux. Enfin, on rappelle que des pièces telles que garages, pièces de service, combles ou caves qui constituent des locaux accessoires aux bâtiments à usage d’habitation sont réputés avoir la même destination au titre du code de l’urbanisme, et l’aménagement de ces locaux en « logements » ne nécessite pas de permis de construire au titre du changement de destination, car, juridiquement, il n’y en a pas. Jusqu’à l’entrée en vigueur (prévue pour le 1er octobre 2007), des réformes relatives aux utilisations du sol, issues de l’ordonnance n° 2005-1527 du 8 décembre 2005 relative au permis de construire et aux autorisations d’urbanisme et du décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007) les changements de destination n’étaient pas soumis à permis de construire, ni à déclaration, dès lors qu’ils ne faisaient pas l’objet de travaux.
A l’entrée en vigueur de la réforme, les travaux ayant pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsqu’ils s’accompagnent d’un changement de destination, seront toujours soumis à permis de construire [( b) de l’art R.421-14]. Les travaux exécutés sur des constructions existantes, à l’exception des travaux d’entretien ou de réparations ordinaires, et accompagnant un changement de destination doivent faire l’objet d’une déclaration préalable. Ce n'est qu'au vu de la configuration et de la réalité de l'aménagement des locaux que le préfet, sur rapport de la DDASS, ou du SCHS, pourra abroger l'interdiction d'habiter liée à la qualification juridique des lieux, puisque celle-ci aura changé. Ce n'est pas un arrêté de levée d'insalubrité, mais une abrogation de l'injonction de ne pas mettre à disposition ce local aux fins d'habitation. » - (LES NOTES JURIDIQUES et TECHNIQUES du POLE NATIONAL de LUTTE contre L’HABITAT INDIGNE).


Excellent texte.
Je n'aurais pas écrit mieux.
Citation :

Passons sur le fait qu’on a tout de même le droit de se poser la question de savoir si l’ INDIGNITE n’est pas de pondre des réglementations luxueuses qui ont autant pour effet d’en protéger certains de la « précarité » que d’y précipiter d’autres. Ce qu’on comprend du texte, moi du moins, c’est que :

1°) garage ou cave ou sous-sol considérés comme « des locaux accessoires aux bâtiments à usage d’habitation sont réputés avoir la même destination au titre du code de l’urbanisme, et l’aménagement de ces locaux en « logements » ne nécessite pas de permis de construire au titre du changement de destination, car, juridiquement, il n’y en a pas. »

2°) sans « rapport de la DDASS, ou du SCHS » indiquant le contraire et suite à une visite de contrôle de conformité (je suppose), un sous-sol est par défaut réputé « inhabitable. » Sauf pour le propriétaire et si je nous comprends bien.

Tout cela, on est d’accord, à condition de ne pas atteindre à la « surdensité » définie par le POS/PLU … et quoique, encore, je ne vois pas en quoi les mêmes personnes sur plus d’espace représentent de la « surdensité » en sachant qu’elles ne vont guère consommer davantage d’eau, service d’assainissement, etc. Au reste, il me semble que cet aspect relève plus d’une question fiscale (TF/TH) que d’un POS …non ?


Pour ma part, j'ai pris position : A bas les COS !
Citation :

Quant à la question du « garage » des véhicules automobiles (qui n’ont jamais vu la couleur de ce sous-sol), je ne vois pas ce qui m’est opposable dans la mesure où ceux-ci resteraient - après travaux - dans l’allée où ils stationnent depuis 35 ans. Je n’ai de toute façon pas l’autorisation de stationner à moins de 600 m de mon domicile ! Question à propos de surdensité : il y a des années de cela et avant que le POS ne soit modifié, il m’avait été proposé le rachat de « mètres carrés fictifs » pour pouvoir construire une véranda … au prix de la véranda ! Quelqu’un peut-il confirmer la légalité de ces pratiques ?
Des pratiques qui incitent à s’interroger sur le sens du cadre réglementaire : refus de la DDE mais si tu payes, tu peux ?! Ou alors, on dira que je n’ai pas bien compris. Personnellement, j’ai attendu la révision du POS qui aurait du être entreprise depuis longtemps pour construire cette véranda … à déduire évidemment de mon calcul de SHON.


C'est expressement prévu par le code de l'urbanisme.
SI le POS le permet, vous pouvez effectivement racheter des droits à contruire.
Citation :

J’arrête là pour aujourd’hui, un peu en panne d’information ! Demain, j’attaque mon élu au sujet du POS. Rectifiez mes bourdes et autres lacunes afin de faire avancer le Scmilblick.




Bon sang, quel roman !
A l'avenir, par pitié, soyez plus concis et ne pensez plus à vos hautes !


Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL


Edité par - Laurent CAMPEDEL le 04 mars 2007 21:27:38
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 04 mars 2007 :  23:05:59  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
____/___________
¦ / ¦ ¦
¦ / ¦ ¦
___¦/_______¦______¦

Dans l'exemple ci-dessus, le sol naturel est représenté par les /; votre message ci-dessus tendrait à indiquer que la pièce située à l'arrière, qui est pourtant complètement enterrée, ne peut être considérée comme une cave? Mais que peut-on en faire d'autre? Je veux dire, dans une "maison traditionnelle" comme disent les constructeurs, pas dans une maison troglodyte... Cela revient à défavoriser considérablement les terrains en pente, en termes de COS, si leurs sous-sols sont en SHON!
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 04 mars 2007 :  23:07:12  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
Désolée, mon dessin n'est pas du tout passé. Il montrait un niveau presque entièrement enterré sauf sur une façade, et je désignéis les pièces à l'arrière.
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Zorey
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 05 mars 2007 :  13:02:24  Voir le profil
On partait d’une chose somme toute assez simple. Mais je vois que je ne suis pas seul à m’engluer dans les pentes, les niveaux d’ensevelissement et autres surfaces vitrées prétendument requises !!! A lire vos remarques, j’en déduis :

1°) Que le modérateur n’apprécie pas forcément d’avoir à relire un long texte (on est d’accord) tous les dimanches soirs ; il préfère « le pinard et les patates » … et il a bien raison ! Je ne recommencerai plus, promis. Désolé pour la longueur, mais je ne voyais pas comment synthétiser mon cas. Je ne l’ai donc pas fait, pensant qu’il servirait à répondre aux questions des autres. Pour ma part, je remercie le modérateur pour ses précieuses annotations. Là et avec l’aide des autres encore, il y a comme une nette avancée.

2°) Que, toutefois, la question des dalles en pente et de l’éclairage « suffisant » laisse à peu près tout le monde perplexe. Législateurs et profanes. Pour ce qui est de l’éclairage, je ne vois effectivement pas bien comment légiférer sur ce qui est « suffisant pour se passer d’un éclairage artificiel en journée » pour tout le monde et partout à la fois … Euh, par temps clair ou couvert ? Va-t-on mesurer en lumens ? A Saint-Pierre de La Réunion comme à Saint Vaast La Hougue ? Et selon quel protocole ? En plus, j'ai bien l'impression de travailler tous les jours, au bureau, dans ce type de bâti non conforme sans que ça ne gêne personne ... sauf moi! Parlant des articles L-112 du code, je voulais justement dire que rien n’est prévu à ma connaissance concernant orientation et « valeurs » (en % de surface ou en Lumens ?) comme dit L.C. … on ne s’est pas compris, mais ma phrase n’était pas claire à la relire maintenant. Et oui, je crois bien que la question « d’orientation » des fenêtres ne s’applique pas … aux maisons individuelles « isolées » mais aux lotissements. Dans un souci de cohérence je suppose, mais je suis incapable de dire où j’ai lu ça. Pas dans un code. Dans un Règlement Sanitaire Départemental ? Possible, ne sais pas. Je vais rechercher.

3°) Que non, les schémas ne passent effectivement pas : je n’ai rien compris « thoveyrat » ! J’extrapole donc et crois comprendre que vous me parlez d’une pente avant-arrière avec l’avant du bâtiment (on va dire la « façade » pour distinguer) hors-sol, les pignons partiellement (et proportionnellement à la pente) sous terre et l’arrière aux ¾ enterré … en très gros. Une pente simple. Eh bien, ce n’est pas du tout mon cas : une terrasse (avec la véranda au dessus) qui vient couvrir la longueur du sous-sol à 100% sur toute la « façade », les deux pignons bien dégagés, l’arrière enterré à 40%. Du coup et en jonglant avec les quatre côtés, il est tout à fait possible de profiter de larges ouvertures ici et là … si ce n’étaient les servitudes de vue. Raison qui me pousse à me concentrer sur l’angle le plus éloigné (8m>H/2) des voisins, étant entendu que j’ai quand même à conserver de quoi ranger les outils de jardin, un atelier, une chaufferie et une cave qui n’est pas une cave puisque non « ensevelie » et incapable de maintenir « une température constante » - ce pourquoi ça ne vaut pas le coup d’en avoir 30m2, de pinard et de patates !
Et puis : « vous pouvez très bien avoir eu un PC pour une maison sur sous-sol éclairé, où le sous-sol n'apparaît pas en SHON mais en SHOB. Depuis la fameuse circulaire, c'est devenu de la SHOB... » Ce n’est pas plutôt le contraire ? « Devenu » de la SHON après 1990 ? Mais pour qui ? Les permis postérieurs à la circulaire ou les autres aussi ? Je vois mal comment une « circulaire » pourrait avoir effet rétroactif … et dans ces cas-là, comment s’arrange-t-on avec un PC qui ne correspond (peut-être) pas à la « réalité de la chose » sans avoir en aucune façon modifié la chose ?

4°) Mon PC : « Maison individuelle 6 pièces » et puis, c’est tout !!! Il faut consulter le devis joint avec les plans du constructeur pour lire : « Type n. F6 avec sous-sol » ; « surface habitable : 95 m2 » ; « surface sous-sol : 104 m2 » … et puis voilà ! Il faut éplucher le devis pour trouver une « porte de garage » avec les dimensions et les matériaux utilisés - sans pour autant qu’un quelconque garage soit matérialisé sur le plan : du « sous-sol » total avec toutefois une «entrée de garage » (non située sur le plan, c’est comique et ça passe !), une fenêtre matérialisée et encore deux autres non représentées sur le plan et qu’il faut aller chercher dans les « frais liés à des ouvertures supplémentaires » sans plus de précisions. J’en déduis : 104 m2 de SHOB (le « sous-sol » laissant libre cours à l’imagination) et, sans travailler à la DDE ou avoir quelconque compétence dans le métier … que délivrer ce genre de PC, ce n’est PAS du boulot. Et vous, votre avis ?

5°) On parle caves, sous-sols, etc. … bâtis qui, admettons-le, même non enterrés se situent plutôt vers le bas. Potentiellement « porteurs » des pièces principales. Et il n’en faut pas beaucoup plus pour déboucher sur une question : est-ce que créer ou agrandir une fenêtre dans tel bâti (sans l’écrouler et avec les précautions qui s’imposent bien sûr) a ou plus exactement PEUT AVOIR « pour effet de modifier les structures porteuses » ? Et si oui, qu’est-ce que ça change en termes de DT/PC ? L.C., vous n’avez pas une bonne vieille définition de « structure porteuse » de derrière les patates ? J’ai beaucoup aimé celle de la cave. Rassurante après toutes les élucubrations autour du seuil d’ensevelissement, ouverture et surface vitrée, pentes et niveaux de sol moyens, etc. Et aussi la distinction entre « interdit » et « hors la loi ». Pour moi, j’ai traduit « hors » par « non prévu par … » et, tout de suite, voilà qui ménage des perspectives. Si je nous comprends bien d’un strict point de vue urbaniste : « hors la loi » = « interdit » si et seulement si la modification/construction implique intervention d’architecte (PC) et ne respecte plus le COS. Ou alors, je ne comprends plus rien du tout ?

Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
Signaler un abus Revenir en haut de la page

thoveyrat
Pilier de forums

8410 réponses

Posté - 05 mars 2007 :  13:30:32  Voir le profil  Voir la page de thoveyrat
Zorey, pour en revenir à votre problème perso, la remise à outils pourrait bien devenir un garage à vélos et tondeuse, non? Donc hors SHON?
Signaler un abus Revenir en haut de la page

Zorey
Nouveau Membre

5 réponses

Posté - 05 mars 2007 :  14:14:17  Voir le profil
C’est effectivement ce qu’est cette partie du sous-sol, la réalité de la chose. Mais mon problème tient plus à une « porte de garage » qui débouche … sur quoi ? Les plans ne le précisent pas. Y’a-t-il une surface théorique réservée aux véhicules ? Ou bien est-ce tout le « sous-sol » qui est considéré comme garage : que dalle, nibe par rapport à cela sur le PC puisque aucune distinction n’est faite entre l’espace derrière cette porte, la « cave » et la chaufferie … tout ça, c’est du « sous-sol ». De plus à l’endroit ou devrait se situer le « garage » théorique, faut être fort pour entrer un véhicule sans heurter les piliers qui soutiennent l’étage : SMART ou motocyclette obligatoire ! Qu'est-ce qu'on fait? On écroule la maison si on acquiert une voiture "moyenne" pour être en phase avec ce que laisse supposer le plan? Mon problème reste que, tant que je ne connais pas la surface de SHOB (si on admet que ce sous-sol = 100% SHOB) convertible en SHON … je peux difficilement tirer des plans sur la comète. Et ce n’est pas seulement une histoire de COS, mais cet espace réservé aux véhicules et sa localisation s’il y a lieu, qui, euh, m’importune, chagrine, tracasse pile au milieu de la zone que j’envisage d’aménager. Mystère et gros
Et ma mairie n’est « exceptionnellement » ouverte qu’une heure/semaine jusqu’à mi-mars à des heures impossibles. Donc, tout va bien. Je stagne.

Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
Signaler un abus Revenir en haut de la page
 
Sujet Précédent Sujet Sujet Suivant  
 Forum fermé
 Imprimer le sujet
Aller à :
Universimmo.com © 2000-2006 AEDev Revenir en haut de la page
   



Accueil I Copros I Bailleurs I Locataires Articles I Dossiers I Lexique I Guide Technique I WWW I Fiches Pratiques I Revue de Presse
Forums I Guide Entreprises I Argus de l'Immobilier I UniversImmo-Pro.com

Copyright © 2000-2024 UniversImmo - SAS AEDév - tous droits réservés.
Informations légales | Contactez nous | Votre Publicité sur UniversImmo.com