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sebastien.salucci
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 09 mars 2007 : 21:25:21
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bonjour à tous, je post mon affaire afin de receuillir des conseils et savoir si quelqu'un a déjà été confronté aux mêmes problèmes.... J'ai déposé un permis pour construire un maison sur un terrain dont une partie se trouve en zone inondable(zone rouge, puis directement zone blanche).Ma maison a été positionnée dans la zone blanche. Lors de l'instruction par la mairie du dossier, tout c'est bien passé, elle instruit avec un PPRI papier au 1/5000. C'est lors du passage à la CA(Communauté d'Aglomaration...)que les problèmes arrivent. La zone rouge n'est pas positionnée au même endroi car la CA intruit avec un logiciel informatique reprenant les donnée du cadastre sur lequel a été extrapolé le PPRI papier(logiciel fournit par la DDE locale).Le glissement de zone représente environ 15m ( en défavorable )et ma maison se trouve en pleine zone rouge.bilan, avis de refus de la part de la CAD. 3 jours aprés le terme d'instruction, le permis n'est toujours pas signé.j'ai donc un accord tacite. je me rend à la CA pour connaitre les raison du refus et je découvre les faits sité au dessus. Le chef de service me dit alors" faites faire un traits par un géomètre sur vos plan de masse et situation pour matérialiser cette zone rouge; je ne veux pas être responsable si un jour il y a une inondation. Je fais faire les relevés et refournit les plans( +300€ de frais).... 10 jours plus tard il me demande de ratacher le plan au ngf, pour vérifier les altitudes. bref encore 1800€ de frais.... j'ai comme l'impression que ce fonctionnaire fait du zéle... A la mairie ils ne comprainent pas.... mes questions sont simples: sur quel texte s'appuie ce fonctionnaire pour exiger des pièces complémentaires ou des "options" comme le ratachement ngf quand la mairie ne le précise pas dans les pièces à fournir pour un dossier de permis..., aprés la matérialisation de la zone par le géomètre, le rattachement ngf, quel autre lapin va t il me sortir de son chapeau??? merci de me faire profiter de vos propres expériences......
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Edité par - sebastien.salucci le 11 mars 2007 10:09:40 |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 08:33:30
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là, on a exigé de vous des pièces non exigibles, ce qui est parfaitement illégal.
le PPRI n'a pas à s'adapter aux lignes du cadastre, mais une ligne "équirisque" (type altitude constante)... plutot que de faire tracer une ligne sur un plan, cet instructeur zélé aurait mieux fait de vous faire faire un relevé topographique permettant de démontrer l'erreur éventuelle du report grap^hique de zone rouge dans le SIG disponible à la com' d'agglo.. C'est d'ailleurs du fait de l'informatisation que la zone rouge suit le cadastre (qui sert de "fond de carte", pas du fait de l'analye de risque PPRI.
Qui a la compétence urbanisme : la commune ou la com' d'agglo ? (je ne parle bien sur pas de qui instruit les PC) !
Vous dites avoir un permis tacite : aviez vous requis l'instruction pour disposer d'une date de PC tacite, justement ?
Dès que vous aurez éclairci ces points, il sera peut-être possible de vous aider ! |
cordialement Emmanuel Wormser
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Edité par - Emmanuel WORMSER le 11 mars 2007 13:24:11 |
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soleil56
Contributeur vétéran
126 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 10:45:28
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L'an dernier, j'ai été exactement dans le meme cas que vous. Il y avait un litige sur le positionnement de cette fameuse limite. La mairie disposait de plusieurs plans suivant les PPRI (PLAN DE PREVENTION DES RISQUES D'INNONDATIONS) qui ont décalé cette limite. Il faut bien s'attacher à prendre le dernier PPRI en vigueur qui annule les précédents.
Dans mon cas, le dernier PPRI qui fixe cette limite est sur un plan papier (au 1/2000) qui était en contradiction avec le plan informatisé (un peu plus précis). La DDE en avait encore un autre.
Finalement, SEUL LE POSITIONNEMENT DE CETTE LIMITE PAR UN GEOMETRE EXPERT FAIT FOI ! PERSONNE NE PEUT CONTREDIRE UN GEOMETRE EXPERT.
A votre place, j'irai demander à plusieurs géomètres de positionner cette limite (meme de manière informelle pour éviter une multitude de frais). Car il peut y avoir des écart d'interprétation (notamment sur l'épaisseur du trait : dans mon cas, quand on a ramené le plan 1/2000 à l'échelle 1/100, l'épaisseur du trait représentait 5 mètres entre le trait extérieur et le trait intérieur. Le but pour vous est de trouver un géomètre expert qui prendra comme repère le trait extérieur (donc le plus favorable pour vous). Et vous joignez son plan tamponné à votre demande de permis.
Et n'hésitez pas à en consulter une dizaine (meme hors département, il peut trés bien intervenir dans votre commune) jusqu'à ce que vous trouviez le bon (ou le plus favorable).
Croyez moi, C'EST LA SEULE SOLUTION.
Quand à votre permis tacite, détrompez vous, meme au dela de la limite normale du dépot de votre demande(2 ou 3 mois suivants les cas), celà ne vous accorde absolument pas un permis tacite.
Il y a dejà des post trés précis à ce sujet.
Renseignez vous et bon courage. |
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sebastien.salucci
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 12:46:00
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Merci pour ces infos... Pour répondre à wroomsi: En ce qui concerne la compétence d'urbanisme dans mon cas, je ne sais pas encore répondre.Ce que je peux dire c'est que le maire de ma commune est également le président de la CA... que celui qui bloque mon affaire est le "directeur de la politique urbaine", que je viens de rencontrer le "directeur general des services" pour l'informer de mon cas. En ce qui concerne mon permis, je l'ai déposé en mairie le 24/11/2006 (recépissé de dépot) et j'ai reçu le 18/12/2006 la notification du delai d'instruction: delai de base 2mois + 1 mois majoration pour consultations des services externes. Le document stipule donc : La decision doit vous être notifiée avant le 24/02/2007. En se qui concerne mes plans: au départ, le géomètre à fait un relevé topographique de la parcelle ( 5000m dans une zone 1500 sur laquelle existe déjà la maison des beaux-parents ) puis mon architecte à établit les plans de masse, implantations, coupes.... brefs tous les docs demandés par les services de la mairie (6 exemplaires). Nous comptions détacher plustard. en prevision de ce détachement nous avons fait en sorte de respecter les régles d'une parcelle de 1500 (shon, distance des limites, hauteur vs) bref tous nikel à part la matérialisation de la zone rouge. C'est cette matérialisation qui nous à été demandé par la suite. Les relevés sur le terrain ainsi que le travail sur le PPRI papier nous donne un tracé qui ne situe plus notre maison dans le rouge mais bien dans le blanc. Entre la demande orale de ce directeur et le retour des plans du géomètre, maison implanté par l'architecte, il c'est écoulé à peine 48h. Le jour même de la reception des nouveaux plans, ce directeur c'est permis de son propre chef de contacter par mail mon géomètre pour lui demander le rattachement NGF sans m'en informer. Je l'ai appris en recevant le devis... J'ai le sentiment qu'il a cru que j'avais fait un faux. Petite précision, mes beaux parents (maison construite en 1977) sont en contentieux avec un nouveau voisin pour une maison qui ne respecte pas les règles d'urbanisme ( hauteur 8.20m pour 7m,distance des limite à 3.80 pour 4m, le tout construit sur une berge de 2m, résultat une maison de 10.2m sous le nez...). Ce sont ces services qui sont mis directement en cause pour fautes et je suis maintenant sûr qu'on nous fait payer ces problèmes... merci encore de l'intêret que vous portez à mon post.... cordialement |
Edité par - sebastien.salucci le 11 mars 2007 10:08:55 |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 13:22:15
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la demande de complément vous a t elle transmise par écrit ?
A moins que Romain ou Elisabeth ne me contre-disent sur le sujet, je maintiens que CE complément n'est pas normal : c'est au service instructeur de reporter sur les plans masse les servitudes adminsitratives, dont zonage PPRI, affectant le cas échéant votre propriété.
a priori, vous disposez d'un PC tacite et je vous invite, dès que nous aurons les avis de ces deux comparses (hi hi) , à réclamer à la commune une attestation de non opposition ctelle que prévue à l'article R421-31 du CU |
cordialement Emmanuel Wormser
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 20:38:21
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Le permis tacite me paraît bien, surtout que les demandes faites directement à l'architecte ne constituent pas des instructions complémentaires, vu qu'on ne vous a rien demandé.
Pour le PPRI, celui qui compte c'est celui signé par le préfet. C'est donc le document papier que vous pouvez consulter à votre mairie et l'informatique de la DDE n'a aucune valeur (dans les deux sens du terme). Dans l'interprétation du plan papier, c'est la zone délimitée qui est rouge, donc le trait qui la délimite n'en fait pas partie, sauf spécification contraire.
Enfin, les expertises diverses qui vous ont été imposées sont illégales et une bonne lettre d'avocat en demandant le remboursement ne serait pas superflue. |
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sebastien.salucci
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 10 mars 2007 : 21:10:14
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Merci pour ces informations qui ne font que renforcer le sentiment que ce type nous "en...mer....de...". je vous tients au courrant des suite de mes péripécies... à bientôt, merci encore, cordialement... |
Edité par - sebastien.salucci le 11 mars 2007 13:04:01 |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 11 mars 2007 : 12:15:46
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Vu ce que l'on vous demande comme études, il se pourrait que celles indispensables au PPRI ne soient pas très complètes. Ca pourrait éventuellement se terminer comme cela: Citation : REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Requête N°961006 , M. André GAILLAUD --------------------- Audience du ler juin 2001 Lecture du 15 juin 2001 Code CNIJ : 68-04 Le Tribunal Administratif de Montpellier, 3ème Chambre composée de : M. Jean-Pierre GIRAR.D, président, M. Jean-Pierre FIRMIN et M. Denis CHABERT, assesseurs assistés de Mme Josiane MILLAND-LALANNE, greffier, rend le jugement suivant : Par un jugement, en date du 10 novembre 2000, le Tribunal a, sur requête de M. GAILLAUD, demeurant 123 rue d'Alger - 30000 Nîmes, enregistrée sous le n°961006 et tendant à l'annulation de l'arrêté, en date du 13 février 1996, par lequel le préfet du Gard a approuvé le plan de prévention des risques d'inondation dans la zone de confluence du Rhône, du Gardon et du Briançon, ordonné un supplément d'instruction en vue, pour le préfet du Gard, de produire dans un délai de trente jours, le dossier annexé à l'arrêté attaqué et notamment les études hydrauliques ayant conduit à son adoption ; Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience publique qui a eu lieu le 1er juin 2001. Le tribunal a examiné la requête, la décision attaquée ainsi que les mémoires et les pièces produits par les parties. Il a entendu à l'audience publique : - le rapport de M. Jean-Pierre FIRMIN, conseiller, - et les conclusions de M. Patrick FRANCOZ, commissaire du gouvernement. Au vu : - du code de l’urbanisme, - du code général des collectivités territoriales, - du code de justice administrative, Après en avoir délibéré dans la formation ci-dessus indiquée ; 75 Considérant qu'à l'appui de ses conclusions tendant à l'annulation de l'arrêté, susvisé, en date du 13 février 1996, le requérant soutient que son terrain, cadastré section AR sous le n308.sur le territoire de la commune de Montfrin, est situé sur une terrasse naturelle à une cote altimétrique supérieure à celle du tablier du pont enjambant le Gardon ; que cette situation le mettant à l'abri des crues de cette rivière, le classement en zone R2.n1 inondable. dudit terrain par l'arrêté querellé repose sur des motifs de fait erronés ; qu'en défense, le préfet du Gard s'est borné à indiquer qu'en ce qui concerne la commune de Montfrin, il avait été décidé "de s'en tenir à la situation actuelle pour le bâti existant et d'interdire toute expansion urbaine quelle que soit l'importance du risque en terme de hauteur d'eau ou de vitesse de courant" et s'est refusé, malgré le jugement susvisé l'y invitant, à produire les études hydrauliques sur la base desquelles a été adopté l'arrêté attaqué ; que dans ces circonstances, l'autorité administrative ne justifiant pas le bienfondé de sa décision, les allégations de M. GAILLAUD doivent être regardées comme établies ; qu'il y a lieu, par suite, d'annuler l'arrêté du préfet du Gard en date du 13,février 1996 ; LE TRIBUNAL DECIDE Article 1er : L’arrêté du préfet du Gard, en date du 13 février 1996, est annulé. Article 2 : Le présent jugement sera notifié à M. André GAILLAUD et au ministre de l'équipement, du logement et des transports. Copie en sera adressée au préfet du Gard. Prononcé. en audience publique le 15 juin 2001.
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 16 avr. 2007 : 18:35:55
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une nouvelle petite JP sur les PPRi : un PPRI annulé par CAA Marseille, N° 05MA03110, 9 novembre 2006 |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Edité par - Emmanuel WORMSER le 16 avr. 2007 18:36:19 |
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