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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 13 août 2007 :  16:58:13  Voir le profil
ENFIN DE BONNES NOUVELLES sur capital.fr :

Subprime : "La BCE pourrait disposer d'informations qui ne sont pas publiques"

Pour Dominique Lacoue-Labarthe, professeur de sciences économiques à l'Université Montesquieu - Bordeaux IV, il s'agit plutôt d'un signal fort d'inquiétude. Décryptage et solutions pour sortir de cette crise financière.

Capital.fr : Pourquoi la BCE a-t-elle injecté une somme aussi astronomique que 150 milliards d'euros sur le marché inter-bancaire ?

Dominique Lacoue-Labarthe : Elle a envoyé un signal fort d'inquiétude. Soit la BCE, qui semble leader dans cette intervention coordonnée de plusieurs banques centrales, a préféré crier au loup, quitte à aggraver la panique ambiante, pour être sûre qu'on ne lui reproche pas a posteriori de ne pas avoir réagi. Soit, elle a voulu agir vite et fort, de manière préventive car elle disposerait d'informations qui ne sont pas encore rendues publiques sur l'ampleur de la crise. Le gel de trois fonds liés au crédit hypothécaire de BNP Paribas (BNP) n'en serait que l'élément déclencheur. Nous devrions en savoir un peu plus dans les jours qui viennent.

Capital.fr : Justement, BNP Paribas (BNP) s'est attiré les foudres des investisseurs, pourtant la suspension des trois fonds ne remet pas en cause ses fondamentaux…

Dominique Lacoue-Labarthe : Avec cette affaire, l'image de sérieux de BNP Paribas (BNP) a été clairement écornée. Une semaine seulement après avoir assuré au marché que la banque n'était pas exposée à la crise des subprime, BNP Paribas (BNP) est obligée de reconnaître qu'elle l'est. Soit les dirigeants, lors de la publication semestrielle le 3 août, ne le savaient pas et alors le contrôle interne de BNP Paribas (BNP) doit être sérieusement remis en cause. Soit les instances dirigeantes ont "arrangé" les informations dont elles disposaient et là, la situation serait gravissime. Et l'on peut se demander à quoi servent les instances de régulation du marché qui n'ont apparemment rien vu venir.

Capital.fr : D'autres banques vont-elles être touchées ?

Dominique Lacoue-Labarthe : C'est un phénomène mondial. A côté des établissements américains, des banques allemandes (comme IKB ou la banque publique régionale de Saxe), mais aussi australiennes (comme Macquarie), sont affectées. La plus touchée en France est Natixis (KN). Beaucoup de banques françaises paraissent exposées au crédit subprime, pas forcément directement, mais via leurs filiales spécialisées. Leur implication serait modérée, car dans l'Hexagone, les établissements sont restés relativement prudents, mais elles pourraient toutes enregistrer des pertes.

Capital.fr : D’où vient cette crise ?

Dominique Lacoue-Labarthe : De la remontée des taux d'intérêt aux Etats-Unis qu'a décidée la Fed et son nouveau président Ben Bernanke. En effet, outre-Atlantique, des sociétés de crédits hypothécaires - très peu regardantes sur les garanties offertes - ont accordé des prêts à taux variables. Avec la hausse des taux d'intérêt, de nombreux ménages américains peu solvables se sont trouvés dans l'impossibilité de faire face à leurs traites. Du coup, le taux de défaut de paiement a explosé. Déjà en mars / avril, nous avons connu une première crise de ces sociétés de crédits hypothécaires, qui sans ressources propres, titrisaient les prêts qu'elles avaient accordés. Les banques avaient alors arrêté d'acheter du papier dit subprime (au rendement alléchant de 200 à 300 points de base supplémentaires) qui était initialement noté AAA par les agences de notation. Ce sont les hedges funds qui ont pris la relève. Mais au bout de quelques mois, quelque 80 de ces sociétés de crédits hypothécaires sont tombées en faillite et les agences de notation ont dégradé leurs titres. D'où la difficulté de refinancer ces titres et, de plus en plus, le désir des souscripteurs de les revendre même à perte. Les répercussions en cascade affectent alors les hedge funds et les banques.

Capital.fr : Comment sortir de cette crise ?

Dominique Lacoue-Labarthe : Première chose à savoir, les crises financières - qui sont toujours le fait d'un gel de la liquidité sur un compartiment de marché - durent souvent plus longtemps qu'attendu. La seule solution pour sortir de cette crise financière, sera, tôt ou tard, de baisser les taux d'intérêt. Si la Fed devait le faire d'ici le mois de septembre, en revanche, la BCE ne prendra sans doute pas l'initiative. En tout cas, il serait étonnant que la BCE remonte ses taux en septembre comme elle l'a laissé entendre il y a deux jours.

Propos recueillis par Emilie Tourneux - Martin
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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 13 août 2007 :  17:10:51  Voir le profil
Et dire que je voulais ouvrir une agence Immobilière, pas de chance !
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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 14 août 2007 :  12:31:03  Voir le profil
Les conditions des emprunts immobiliers risquent de se durcir" et "les prêts à taux zéro de disparaître", craint Thierry Breton:

La crise des "subprimes" pourrait aussi toucher le simple particulier, à travers un durcissement des conditions du crédit.
C'est l'avis de l'ancien français de l'Economie Thierry Breton qui, dans un entretien au Monde daté du mardi 14 août, critique à demi-mot la stratégie de la Banque centrale européenne.
"Les entreprises auront plus de difficultés à s'endetter pour investir", affirme ainsi Thierry Breton au sujet des conséquences du coup de tabac actuel provoqué par la crise du marché du crédit à risque aux Etats-Unis.

"Quelques dixièmes de point de croissance"

"Pour nos concitoyens, les conséquences concrètes sont multiples: les conditions des emprunts immobiliers risquent de se durcir, les prêts commerciaux promotionnels à taux zéro qui se pratiquaient lorsqu'on achetait une télévision ou un appareil électroménager risquent de disparaître", poursuit Thierry Breton.
Estimant que "la baisse des marchés boursiers est allée au-delà de la correction nécessaire", l'ancien ministre, qui enseigne désormais à l'université américaine Harvard, juge que "dans la zone euro, nous perdrons quelques dixièmes de point de croissance cette année".

Vers une hausse des taux ?

Thierry Breton note que la Banque centrale européenne a "réagi vite et fort" à la crise, "en injectant plus de 150 milliards d'euros dans le système bancaire européen". Mais en revanche, note Thierry Breton, "sa stratégie de moyen terme ne s'est pas infléchie".
"La plupart des investisseurs continuent d'anticiper une nouvelle hausse des taux (de la BCE) en septembre, ce qui commence à susciter de grandes interrogations" aux Etats-Unis, dit-il, précisant que selon les marchés, "la Fed pourrait baisser les taux lors de sa prochaine réunion, voire avant, et la BoJ (banque du Japon) finalement, ne pas les augmenter".

N'oublions que notre cher ancien ministre est maintenant prof à harvard et que cette université, à perdu aussi beaucoup d'argent comme l'indique le journal : mabico company "Il y a beaucoup plus. Les revenus chez IndyMac, un des plus grands prêteurs à la maison indépendants ont laissé tomber 57% comme prêts du mauvais plus que quadruplé. La gestion capitale de Sowood de fonds de couverture a perdu plus de 50% en juillet et s'enroulera vers le bas est deux fonds. Les capitaux étaient environ $3 milliards avant le déclin. La dotation de Harvard a perdu environ $300 millions dans les fonds. Lenders à la maison américain dit sa survie est dans le doute et cette faillite est possible. Autre place rapporter de grandes pertes a inclus de vieux associés de colline, gestion de capitaux de Wharton, capital uni et Braddock financiers."

A tord ou à raison, le temps nous le dira, qu'en pensez vous ?

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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 14 août 2007 :  19:34:20  Voir le profil
Patou 830
Citation :
Les conditions des emprunts immobiliers risquent de se durcir" et "les prêts à taux zéro de disparaître", craint Thierry Breton:


nouvelle pas très fraiche déjà démentie par Christine Boutin, mauvais prophète notre ex ministre
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papanoel
Pilier de forums

1568 réponses

Posté - 14 août 2007 :  20:46:47  Voir le profil
christine boutin est un pantin de "celui qui veut une france de propriétaires"

Les professionnels de l'immo qui prétendaient
qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.

Edité par - papanoel le 14 août 2007 22:07:56
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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 14 août 2007 :  21:03:42  Voir le profil
je ne vous demande pas d'appréciation sur christine boutin mais confirmez vous ou non l'information sur le prêt à taux zéro ?
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PierreA
Contributeur vétéran

197 réponses

Posté - 14 août 2007 :  21:45:04  Voir le profil
Fanette, s'il vous plait ne les lancez pas sur les affirmations de Mme Boutin, ça va être le festival. Pour exemple elle pense que les attentats du 11 septembre ont été organisés par Mr Bush lui même... ça donne une idée du sérieux
Mme Boutin est là pour "remplir des quotas", et oui vous avez raison elle a affirmé que le PTZ ne sera pas supprimé. Mais quid des conditions d'obtention?
La bergère a bien fait son travail... les moutons dorment tranquillement encore ce soir
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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 14 août 2007 :  23:50:50  Voir le profil
PierreA
Citation :
oui vous avez raison elle a affirmé que le PTZ ne sera pas supprimé. Mais quid des conditions d'obtention

les conditions d'obtention sont celles en cours aujourd'hui, pas de modification pour l'instant alors n'anticipez pas sans connaitre le futur contenu
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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 15 août 2007 :  07:44:44  Voir le profil
Pierre A
Citation :
les attentats du 11 septembre ont été organisés par Mr Bush lui même... ça donne une idée du sérieux


il a bien déclenché une guerre sur un mensonge , on peut s'attendre à tout avec ce genre de personnage
Pour l'instant il n'est pas question de toucher au prêt à taux zéro alors pas la peine d'en rajouter dans les prophéties négatives
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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 15 août 2007 :  11:44:26  Voir le profil
Mais que fait SARKOZY ?

Sans vouloir passer pour un sarkozyste, il suffit qu'il tourne le dos à la france le temps de prendre quelques jours de vancances et le voilà de retour avec une crise de confiance lié au crédit hypothécaire américain et comble du comble, les prévisions de la croissance sont de 0.3 % au lieu de 0.6 % prévu par son gouvernement, cela veut dire que toute sa politique économique est a revoir à la baisse, vivement qu'il revienne au moins la méthode "couet" fonctionne, temps qu'il est là !

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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 15 août 2007 :  13:15:12  Voir le profil
patou 830
Citation :
temps qu'il est là !



oui il fera changer le tant quand il reviendra
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papanoel
Pilier de forums

1568 réponses

Posté - 15 août 2007 :  13:54:03  Voir le profil
Et le père noel existe: c'est moi

Les professionnels de l'immo qui prétendaient
qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.
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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 15 août 2007 :  14:02:39  Voir le profil
fanette44 Joli jeu de mots
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papanoel
Pilier de forums

1568 réponses

Posté - 15 août 2007 :  14:04:12  Voir le profil
vraiment trop fort: bravo

Les professionnels de l'immo qui prétendaient
qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.
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fanette44
Pilier de forums

3921 réponses

Posté - 15 août 2007 :  14:08:26  Voir le profil
Merci c'est depuis que je joue dans la cour de récréation avec Ali Gator
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papanoel
Pilier de forums

1568 réponses

Posté - 15 août 2007 :  14:10:36  Voir le profil
Il ne vous a pas encore mangée, c'est dangereux d'aller jouer avec ce genre de bestioles

Les professionnels de l'immo qui prétendaient
qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.
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patou830
Contributeur débutant

23 réponses

Posté - 16 août 2007 :  08:50:12  Voir le profil
Du journal le figaro : Nouvelle bête noire des marchés, les crédits "subprime" n'étaient pas à l'origine destinés aux ménages les plus démunis.


La crise du « subprime ». Impossible de passer à côté. Depuis quelques semaines, il est, désigné comme responsable de la chute des marchés boursiers (-12% sur le Cac 40). Derrière cet anglicisme, se trouve une notion complexe, qui fait intervenir de nombreux acteurs économiques et qui a conduit les différentes banques centrales à une action concertée pour juguler la crise. Le secrétaire américain du Trésor et Georges Bush en personne ont dû intervenir publiquement pour rassurer les investisseurs. Car, à cause du « subprime », c’est tout le système du crédit qui a été mis à l’épreuve. Les banques elles-mêmes ont perdu confiance, refusant de se prêter de l’argent et provoquant ainsi une flambée du taux interbancaire. Contrastant avec leur discours apaisant, les banques ont fini par admettre qu’elles avaient sous-estimé leur exposition au « subprime », provoquant ainsi une panique généralisée.


Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment les banques gardiennes de la gestion « en bon père de famille », de la mutualisation du risque, ont-elles pu se hasarder dans des placements aussi risqués que les « crédits subprime », ces prêts accordés aux ménages les plus démunis, dont la solvabilité n’est pas garantie ? Pour bien comprendre la crise actuelle, il faut remonter à l’origine.


Initialement, le crédit « subprime » n'était pas exclusivement destiné aux ménages modestes. En 2004, les émetteurs de crédits « subprime » se livrent une guerre des prix, ce qui les amène à baisser leurs taux. Voyant l'opportunité d'obtenir un crédit à bas coût, les emprunteurs ayant une bonne solvabilité tombent également dans les mailles du filet. A la même période, la banque centrale baisse ses taux afin de relancer la machine économique, ce qui a pour effet de diminuer nettement l'avantage de baisse des taux effectué par les préteurs à risque. Pour conserver leurs parts de marché, ils sont alors poussés à assouplir leurs conditions d'accès aux crédits et à augmenter le taux perçu afin de couvrir le risque.


Aujourd'hui, le crédit « subprime » s'adresse essentiellement aux personnes ayant une notation de crédit inférieur à 620 (notation FICO pour les Etats-Unis) alors que la moyenne se situe autour de 650 points. Ce type de crédit est utilisé pour financer les achats immobiliers (35%) mais il sert également au refinancement (45%). Les crédits « subprime » permettent certains avantages comme celui de différer le remboursement. Dans ce cas, l'emprunteur remboursera simplement le montant des intérêts pendant une période fixée au préalable.


Le crédit « subprime » que l'on connait aujourd'hui est donc très risqué mais bénéficie d'un taux de rendement pour l'émetteur bien supérieur (le taux pouvant être supérieur de 50% à la moyenne), ce qui explique l’attrait des institutions financières pour ce type d’opérations. Alors que ces prêts ne représentaient que 8.5% de l'encours de crédits hypothécaires au début des années 2000, la proportion s'élevait en, 2006, à plus de 13%.


La situation s’est dégradée avec la crise de l’immobilier


Avec la baisse des prix de l’immobilier aux Etats-Unis, les souscripteurs de ce type de crédit ne pouvaient plus compter sur l'augmentation du prix de leur patrimoine immobilier pour financer le remboursement de leur crédit. A cela, s’est ajouté le durcissement de la politique monétaire de la FED, qui après des plus bas depuis 25 ans, a augmenté graduellement ses taux directeurs. Les crédits subprimes étant variables et indexés sur les taux directeurs, la hausse des taux (parfois supérieur de 50% aux crédits standards) rendait encore plus difficile le remboursement de leurs dettes. Les taux de défaut sont ainsi passés de 5% en 2005, à 10% en 2006. Dès lors, les stocks de logements ont gonflé, aggravant d’autant la crise immobilière. Confrontées à la multiplication des défauts de paiement de leurs débiteurs, des institutions très exposées aux crédits « subprime » comme American Home Mortage ont mis la clé sous la porte.


Pourquoi les banques et les bourses ont été éclaboussées


Les banques que l’on croyait épargnées par la crise du « subprime » ont, dans un premier temps, sous-estimé leur exposition. En effet, la dette des « subprime » était titrisée sur les marchés, par le biais de CDO (Colateral Debt Obigation). Or les institutionnels ont indirectement investi dans le « subprime » à travers les crédits titrisés sur les marchés, par le biais de CDO (Colateral Debt Obligation). Mais elles comptabilisaient leurs opérations de CDO, en opérations de portefeuille.


La proportion des crédits hypothécaire titrisés est très importante. Sur les 10 000 milliards de dollars d'encours de crédit hypothécaire fin 2006, 56% sont titrisés. Ces cinq dernières années, l'encours titrisé des prêts risqués a été multiplié par 4. Certains fonds, comme ceux de la banque d'investissement Bear Stearns, ont investi dans ces crédits fortement rémunérateurs.


Réactions en chaine


Avec la crise de l’immobilier, s'opère ainsi un durcissement général des conditions de crédits. Commence alors la crise du « subprime ». La banque Bear Stearns est contrainte de geler trois de ses fonds. En Allemagne, IKB annonce également le gel de ses fonds exposés au « subprime ». Tous commencent à retirer leurs liquidités sur tout ce qui est lié au marché du crédit. Plusieurs banques, malgré une exposition faible au marché du « subprime », doivent geler leur fonds face au retrait massif de liquidités. Frankfurt-Trust ou BNP Paribas en font les frais. Vendredi 10 août à 10h, tout s’accélère. Les banques suspendent net leurs opérations de refinancement, refusant plus particulièrement de prêter aux autres établissements financiers par crainte d'une propagation de la crise.


Conséquence directe: le taux interbancaire - le taux auquel les banques se prêtent de l'argent au jour le jour - s'envole, passant en quelques minutes de 4,10 % à plus de 4,70 %. Un mouvement d'une ampleur exceptionnelle qui a propulsé le loyer de l'argent à son plus haut niveau depuis six ans en quelques minutes. Pour juguler cette crise, les banques centrales ont tour à tour annoncé une mise à disposition exceptionnelle de liquidités auprès des banques qui ne pouvaient plus se refinancer et donc ne pouvaient plus assurer de nouveaux crédits.


Derrière la crise du « subprime », c’est tout le système du crédit qui est en difficulté. Les nombreuses opérations de fusion-acquisitions qui ont alimenté la hausse des marchés boursiers ces derniers mois ont été financées par LBO (Leverage By Out), un mécanisme qui fait appel à l’emprunt bancaire. Or les conditions de crédit se durcissent compromettant certaines opérations. Le 3 août, lorsque le groupe Allemand DaimlerChrysler éprouvait des difficultés à revendre sa filiale américaine Chrysler au fonds Cerberus, lorsque ce dernier devait financer le projet de rachat avec l'aide d'un groupement de 12 banques. Au dernier moment, elles se sont retirées dans le contexte de la crise que l'on connait actuellement. Faillite des sociétés de « subprime », manque de transparence des banques, assèchement des liquidités, il n’en fallait pas plus pour justifier une intervention musclée et concertée des banques centrales ainsi que la montée au créneau du Président américain et du secrétaire du Trésor pour rassurer les marchés. Reste à savoir si cela suffira à restaurer la confiance des investisseurs et des ménages, l’un des piliers de la croissance au pays de l’Oncle Sam.
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Ecat
Contributeur actif

25 réponses

Posté - 17 août 2007 :  11:36:50  Voir le profil
Je relance...

Une analyse clair, simple et efficace tirée du Ouest-France de ce jour:
-------------------------------------
Ce n'est pas la première crise que vit Philippe de Portzamparc, à la tête de la société de Bourse qui porte son nom, à Nantes.
Quelle est l'ampleur de la crise ?

Les subprimes, ces fameux crédits immobiliers à risque américains, représentent un encours de 1 100 milliards de dollars, soit autour de 820 milliards d'euros. Historiquement, on a un taux de défaillance de 10 % environ. Là, on est à 14-15 %. Quand l'emprunteur ne rembourse plus, la banque vend le bien, elle récupère une partie. Ce qui veut dire que le risque, c'est 50, 60 milliards de dollars. Ce n'est pas grand-chose en soi.

Pourquoi cet affolement alors ?

Les institutions qui se sont créées aux États-Unis pour financer l'immobilier lorsqu'il a flambé n'ont eu de cesse que de refiler le risque aux autres, à tous ceux qui voulaient bien l'acheter.

Qui a acheté ?

D'abord les hedge funds, ces fonds spéculatifs qui recherchent le profit maximum. Ils achètent du cacao, ils vendent du jus d'orange, ils achètent du dollar, ils vendent de l'acier. Avec 100 ils empruntent 1 500. Mais il y a aussi des banques qui, pour doper leurs performances, ont cherché des produits qui leur apportaient un bonus.

Mais il y avait des risques !

Bien sûr, mais tout le monde l'a oublié. Tout marché est porteur de risque, surtout quand on investit dans des structures qui ont fait appel au crédit. Là, le risque est multiplié. Quand tout va bien, ça monte, plus que la normale. Quand ça baisse, il y a un effet accélérateur. D'autant plus avec des marchés mondialisés. L'effet de propagation est accentué.

C'est-à-dire ?

Aujourd'hui, c'est beaucoup plus que les 50-60 milliards de dollars qui sont en jeu. À cause de tous ceux qui fuient le risque. Ainsi, quand les banques réduisent leurs crédits aux hedge funds, ceux-ci vendent. Résultat, on a beaucoup de vendeurs, qui cherchent des liquidités, mais pas beaucoup d'acheteurs et de prêteurs. Cela devient plus difficile de trouver de l'argent pour investir.

Donc, les banques centrales ont raison d'injecter de l'argent sur les marchés...

Cela va dans le bon sens. mais notez bien que la Réserve fédérale américaine a injecté moins que la Banque centrale européenne. Les Américains ont une logique. Tu veux jouer : tu gagnes, tu prends ; tu perds, tant pis pour toi. Ils vont laisser certaines institutions tomber, cela fait partie de leur règle du jeu. Quant à la BCE, elle est intervenue si massivement qu'elle a fait peur. Les gens se sont dit : soit la crise est dramatique, soit on nous cache quelque chose.

Vous dites quoi à vos clients ?

D'éviter de vendre dans la panique. Tout en leur disant que ce n'est sans doute pas terminé. On ne sait pas où sont réellement logées toutes les pertes. La communication bancaire n'a pas été très claire.

Mais s'ils ont besoin d'argent ?

Quelqu'un qui a besoin de son épargne à court terme ne doit pas être en Bourse.

Bon, la question que tout le monde se pose, c'est : ça va remonter ?

Je suis sûr qu'on retrouvera des cours bien meilleurs. Je suis sûr qu'il y aura un rebond d'autant plus violent que la baisse aura été forte. On est déconnecté de l'économie réelle, les entreprises ont des résultats. Il est clair qu'il y a aujourd'hui des opportunités d'achat, mais personne n'a envie tellement de commencer à acheter.

Cette crise est utile ?

Tant mieux s'il y a du dégât chez ceux qui ont joué avec le feu. Il fallait une purge.
-----------------------------------------
Une belle partie de poker tout ca. Non?
Une analyse de Patrick Bruel serait plus parlante.
En tout cas, je paierai bien pour voir moi!!!
Wait and see
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papanoel
Pilier de forums

1568 réponses

Posté - 17 août 2007 :  12:24:22  Voir le profil
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/272729.FR.php

Les professionnels de l'immo qui prétendaient
qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.
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phillag
Pilier de forums

493 réponses

Posté - 17 août 2007 :  23:40:26  Voir le profil
C'est un très bonne analyse Ecat, les américains ont de vrais
professionnels à la tête des institutions, Alan Greenspan
était extrèmement brillant et son successeur a montré qu'il
était un peu du même moule.
Ils ont tout simplement donné au marché un signe de bonne
volonté.

Citation :
Quant à la BCE, elle est intervenue si massivement qu'elle a fait peur. Les gens se sont dit : soit la crise est dramatique, soit on nous cache quelque chose.


Oui trichet et ses sbires sont une calamité, il était déjà une
calimité au crédit lionnais il y 20 ans et nous l'avons exporté
à la bce.
Il clamait haut et fort et en pleine crise qu'il relèverait
les taux en septembre et qu'il était arcquebouté à son idéologie.
Il faut le faire tout de même. Et le plus comique c'est que
non seulement il a affolé les marchés mais en plus il a fait
l'opposé de son idéologie, il a envoyé une masse de liquidités
qui va relancer l'inflation. Il est comme un pilote d'avion
ivre, les manetes à fond dans un sens puis à fond dans l'autre.
Et il est capable en septembre de remonter les taux pour contrer l'inflation et de provoquer une autre crise.
De toute les manières, ce dirigisme maladif fait que tout
évolue à l'inverse du but recherché par l'ideologie des acteurs.
Il faut tenir compte de cela dans nos affaires.
Un bon plan et de jouer en ce moment sur le forex (marché
des changes) car lorsque l'euro monte, il ne fait que ça
puis lorsqu'il descend même chose, il ne fait que ça
durant plusieurs semaines. L'idéologie et l'utopie en europe
produit des flux financiers fantastiques. Profitons-en!
Pas besoin d'être très fortuné, avec 500 Euros sur le forex
et un levier de 200 vous pouvez acheter 100000 Euros du couple Euro/dollard à la vente ou à l'achat. Fantastique non?
Et en plus vous faites une bonne action car le plus tôt on sera
débarrassé de cette ânerie qu'est l'euro et mieux ce sera.
Une bonne adresse pour trader sur le forex:
http://www.fxtrading.com/




Edité par - phillag le 17 août 2007 23:58:08
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