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Citation :C’est une affaire de subprimes à la française. Une histoire d’accédants à la propriété souvent modestes, auxquels des établissements financiers ont consenti des prêts aux contours scabreux. En quelques semaines, l’Afub (l’association des usagers des banques) a reçu plus de 500 dossiers ou lettres de propriétaires angoissées par la tournure prise par leur emprunt immobilier à taux variable. L’UFC-Que choisir a également reçu des plaintes. Sur la Toile, ils sont aussi nombreux à témoigner de leur déconvenue. Dans des forums, ils font part de leurs rêves écornés d’accédants à la propriété pris au piège d’un emprunt immobilier qu’ils voient déraper.
Certes leur situation n’a rien à voir avec les Etats-Unis où plus d’un million de victimes des «subprimes» vont voir leur maison saisie. Mais le choc est rude.
«Locataire». «J’aurais préféré qu’on me dise : “Vous n’avez pas les moyens d’être propriétaire.”», a confié à Libération, Audrey, une fonctionnaire de police, embarquée dans les affres d’un prêt souscrit en juin 2006. Pour acheter son deux pièces à Fresnes (Val-de-Marne), elle a emprunté 114 800 euros sur trente ans au Crédit foncier. Pendant un an, elle a remboursé 586 euros par mois. Mais en juin, date anniversaire de la souscription de son emprunt, elle a reçu une lettre l’avertissant que sa traite passait à 635 euros et qu’elle allait rembourser pendant trente-six ans au lieu des trente ans prévus à la signature. Enfin, le capital amorti mensuellement n’est plus que de 89 euros contre 221 euros initialement. Sa traite ne sert pratiquement qu’à payer les intérêts. Elle qui se rêvait propriétaire, la voilà de fait «locataire de sa banque» avec cet emprunt qui risque de la poursuivre à vie. Sauf si le taux de l’Euribor sur lequel est indexé son prêt, venait de nouveau à baisser.
Dérisoire. Pour l’instant, l’Euribor est orienté à la hausse. Donc nombre de prêts à taux révisables en cours sont ajustés. Déclenchant, pour les plus récents, des réactions en chaîne : hausse du montant de la traite, allongement de la durée de l’emprunt, capital amorti dérisoire, voire parfois négatif.
Ces formules de prêts sont dénoncées par l’Afub (lire page suivante). «L’Euribor est un taux d’intérêt pour des prêts d’argent au jour le jour le jour, pointe Serge Maître, son président. Or les gens qui empruntent pour acheter un logement s’endettent pour des durées supérieures à quinze ans. Comment peut-on asseoir des prêts aussi longs sur un taux au jour le jour?», interroge-t-il. Pour lui ces emprunts sont contraires à un article du code monétaire et financier, «qui exige qu’il y ait un rapport direct entre l’objet d’un contrat et l’indice».
Profil. Dans cette galaxie des prêts à taux variables, on trouve de tout. Il existe des emprunts capés, c’est-à-dire encadrés, leur taux variant entre un minumum et un maximum (de 3 à 5 % par exemple). Dans ce cas, toute hausse du taux d’intérêt se traduit par une augmentation du montant de la traite qui peut mettre en danger des accédants à la propriété déjà au taquet. Mais il y a pis, avec ces emprunts aux taux «non capés» du type de celui distribué par le Crédit foncier : ces produits financiers à taux révisable ont été souvent conçus pour solvabiliser des accédants à la propriété gagnant moins de deux Smic.
Les banques qui ont accompagné la hausse vertigineuse des prix du logement (+ 142 % en dix ans, selon la Fnaim) ont développé des stratégies différentes selon le profil des emprunteurs. Pour les dossiers les plus solides, elles se sont contentées d’allonger la durée des emprunts, mais en restant sur du taux fixe. C’est moins risqué pour l’accédant à la propriété: le montant de sa traite et la durée de son emprunt ne bougent pas, quelle que soit l’évolution des taux.
Il en va tout autrement, pour les prêts variables, très insécurisants pour l’accédant. Ils varient comme des yo-yo. Certains sont même révisables tous les trois mois. Difficile de dormir tranquille, spécialement avec les hausses actuelles.
Cette situation donne à réfléchir sur le slogan de Nicolas Sarkozy, qui «veut faire de la France un pays de propriétaires». Y compris en vendant des logements HLM à leurs locataires.
Si cette politique devait être poussée à l’extrême, nombre de ménages ayant cru à ce rêve, risquent de s’endetter à vie.