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wikos
Nouveau Membre
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Posté - 10 nov. 2007 : 17:56:06
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Bonjour, j'ai signé un compromis pour l'achat d'un appartement loué.En consultantle bail en cours, je me suis aperçue qu'il avait été signé pour 6 ans entre la SCI et le locataire.Or , ce délai est trop long pour notre projet futur d'y habiter. L'agent immobilier me certifie qu'il n'y a aucun souci et que nous pourrons mettre fin au bail au terme de trois ans qui est , d'après lui, le terme de révision du bail et qui permet de le casser si besoin (notamment pour y habiter comme c'est notre cas). Je ne trouve nulle part d'infos pouvant confirmer ses dires. Je rappelle qu'il est écrit 6 ans sur le contrat du locataire. Quelqu'un pourrat-il m'aider? Merci à vous
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 10 nov. 2007 : 18:18:17
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si le bail d'origine est de 6 ans (personne morale) , vous ne pourrez appliquer une durée de bail de 3 ans qu'à l'échéance de cette durée initiale de 6 ans, si c'est la durée en cours au moment de votre achat!
c'est avant la signature du compromis qu'il faut demander tous les documents concernant l'achat (bail, RDC, relevé des dépenses, PV d'AG des 3 dernières années.....) |
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wikos
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 13 nov. 2007 : 07:54:48
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Merci beaucoup pour votre réponse.J'aurais une autre question qui, maintenant, part du principe que nous juridiquement parti pour 6 ans de bail. Imaginons que cette locataire, à qui nous pourrions expliquer notre situation, accepte de réduire le bail à 3 ans.(on ne sait jamais). Est-il possible de modifier le bail en cours, faut -il y faire un avenant, faut-il en créer un nouveau et est -ce possible? Si oui, le changement de bail ou l'avenant doit -il constituer une condition suspensive sur le compromis de vente (à ce sujet, nous avons encore le temps de nous désister oude le modifier)ou au moment de la vente? A quel moment donc cela peut-il ou doit -il se faire? J'espère avoir été claire et merci beaucoup si vous pouvez m'aider. |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 13 nov. 2007 : 08:13:34
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Citation : L'agent immobilier me certifie qu'il n'y a aucun souci et que nous pourrons mettre fin au bail au terme de trois ans qui est , d'après lui, le terme de révision du bail et qui permet de le casser si besoin (notamment pour y habiter comme c'est notre cas).
C'est assez incroyable qu'un agent immobilier, prétenduement du métier puisse dire une telle bêtise. Ca se rapproche de l'escoquerie...
Citation : Imaginons que cette locataire, à qui nous pourrions expliquer notre situation, accepte de réduire le bail à 3 ans.(on ne sait jamais). Est-il possible de modifier le bail en cours, faut -il y faire un avenant, faut-il en créer un nouveau et est -ce possible?
Si vous tombez sur un locataire particulièrement compréhensif, et encore, ca ne me semble pas être le bon mot, je ne crois pas que ce soit comme cela qu'il fasse agir, parce que cela s'appelerait une modification de contrat sans contrepartie, donc il y a un lésé.
De plus, quand son bail se finit-il, donc a quel moment pouvez-vous signifier congé selon article 15? En faisant un nouveau bail de 3 ans à la date de votre achat, vous repoussez de 3 ans la sortie du locataire, et cela ne me semble toujours pas le but poursuivi, me trompes-je?
Avez-vous au moins prix connaissance des conditions d'un congé pour reprendre, selon article 15 parce qu'il me semble à moi aussi que vous vous êtes engagé dans une affaire un peu risquée?
Citation : Article 15 Modifié par Loi n°2006-685 du 13 juin 2006 art. 5 I (JORF 14 juin 2006).
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. ../.. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.
../..
III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée.
Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance.
L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
Je pense bien entendu que vous avez vérifié l'âge et les éventuelles ressources de votre ou de vos locataires.
Sur le fond de votre question, vous achetez occupé, vous achetez donc avec une décote. Pour être honnête, puisque à mon avis une modification SANS CONTREPARTIE du bail a toutes les chances d'être refusée par le locataire en place, tentez une négociation départ contre menue monnaie. Si vous 'gagnez' jusqu'à 20% par rapport au même logement libre, offrez jusqu'à 5% du montant du bien à votre locataire pour qu'il s'en aille. ca devrait être incitatif.
Prenez d'infinies précautions à la rédaction d'un accord ECRIT et a la procédure de remise de la somme, bien entendu, et surtout ne demandez pas conseil à l'agent immobilier avec qui vous traitez pour ce faire...
Citation : Si oui, le changement de bail ou l'avenant doit -il constituer une condition suspensive sur le compromis de vente (à ce sujet, nous avons encore le temps de nous désister ou de le modifier)ou au moment de la vente? A quel moment donc cela peut-il ou doit -il se faire?
Si vous avez DEJA signé le compromis, le vendeur et l'acheteur sont d'accord sur la chose et son prix, et il est impossible de 'rajouter' ds conditions suspensives. Il fallait y penser avant.
Si vous vous désistez, (re)-lisez le compromis que vous avez signé. Il y a probablement une somme de l'ordre de 10% à payer par vous pour dédommager le vendeur.
En revanche, rien ne vous interdit de ne pas obtenir le prêt que vous avez indiqué.... En ce cas, vous ne devez rien (loi Scrivener). |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 13 nov. 2007 08:17:30 |
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wikos
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 13 nov. 2007 : 12:24:47
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merci mille fois pour la mine d'informations que vous m'avez délivrée et pour vos conseils judicieux, je vais m'en inspirer pour la suite des évènements. |
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wikos
Nouveau Membre
4 réponses |
Posté - 14 nov. 2007 : 09:50:46
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Encore moi! A force de trop réfléchir, de nouvelles questions me viennent à l'esprit. Je repars sur l'erreur de l'agent immobilier qui est, je n'en doute pas, grave et qui, surtout aurait pu nous mettre dans la "m......" dans quelques années. Imaginons que je vienne le voir et lui demande de revoir le compromis (annuler l'actuel et en refaire un autre) au vue de sa grave erreur et des changements dans les conditions d'achat de l'appartement (bail plus long que celui annoncé par lui-même au départ).En gros, je lui demande de revoir sa commission à la baisse, genre geste commercial. Est ce possible et légal de procéder ainsi? Puis-je lui demander cela? Cela vous paraît-il justifié? JE PRECISE: Le compromis actuel n'a été signé que par nous-mêmes car le vendeur est en Thaïlande et son notaire n'a pas encore reçu la procuration pour signer.De plus, n'ayant pas encore reçu de recommandé,il me semble que nous sommes en pouvoir de nous rétracter sur ce compromis et repartir sur un nouveau. Ai-je raison? Mille mercis de m'éclairer une nouvelle fois |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 14 nov. 2007 : 11:36:29
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Citation : Je repars sur l'erreur de l'agent immobilier qui est, je n'en doute pas, grave et qui, surtout aurait pu nous mettre dans la "m......" dans quelques années. Imaginons que je vienne le voir et lui demande de revoir le compromis (annuler l'actuel et en refaire un autre) au vue de sa grave erreur et des changements dans les conditions d'achat de l'appartement (bail plus long que celui annoncé par lui-même au départ).En gros, je lui demande de revoir sa commission à la baisse, genre geste commercial. Est ce possible et légal de procéder ainsi?
Toute négociation est possible, personne ne va vous frapper à coup de hache sur la tête .
Le seul souci est que dans une négociation, pour moudre du grain, il faut tenir l'adversaire par les oreilles. Votre agent a affirmé oralement, il n'y a aucun écrit, donc il est peu probable que vous ayez réellement matière à le coincer légalement. Donc allez-y, essayez, tentez de le faire avancer en ce sens, mais s'il fait l'âne, je crains que vous n'ayez pas de moyen d'aller plus loin.
Citation : JE PRECISE: Le compromis actuel n'a été signé que par nous-mêmes car le vendeur est en Thaïlande et son notaire n'a pas encore reçu la procuration pour signer.De plus, n'ayant pas encore reçu de recommandé,il me semble que nous sommes en pouvoir de nous rétracter sur ce compromis et repartir sur un nouveau. Ai-je raison? Mille mercis de m'éclairer une nouvelle fois
Ah, je ne suis pas juriste, mais en ce cas, j'enverrais immédiatement un recommandé avec demande d'accusé réception récusant ce compromis, et j'irais APRES SEULEMENT voir l'agent immobilier.
En effet, il est probable que votre agent va recevoir votre recommandé avant le retour de thailande de son client. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 14 nov. 2007 15:12:41 |
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jcm
Pilier de forums
5131 réponses |
Posté - 14 nov. 2007 : 15:34:48
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Citation : Initialement entré par nefer
si le bail d'origine est de 6 ans (personne morale) , vous ne pourrez appliquer une durée de bail de 3 ans qu'à l'échéance de cette durée initiale de 6 ans, si c'est la durée en cours au moment de votre achat!
c'est avant la signature du compromis qu'il faut demander tous les documents concernant l'achat (bail, RDC, relevé des dépenses, PV d'AG des 3 dernières années.....)
Vous êtes sûre ? Il me semble que le bail devrait être reconduit pour la même durée, cad 6 ans. |
jcm |
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