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Le maire de Toulouse souhaite que la ville « puisse intervenir directement » sur les 2 000 logements privés laissés vacants par leurs propriétaires « afin de les remettre sur le marché immobilier, le plus vite possible ».
Et ceci pour un public socialement défavorisé.
Seuls les logements appartenant à des particuliers, et destinés à être habités (et non à des bureaux), seront concernés par cette mesure.
Jean-Luc Moudenc a précisé hier : « Ces logements nécessitent le plus souvent des travaux de rénovation. Je propose que la ville fasse procéder à ces travaux, avec l'accord du propriétaire, soit en utilisant la procédure de l'OPAH (opération programmée d'amélioration de l'habitat), soit en avançant le montant des travaux ou en les réalisant elle-même ».
Le maire UMP, candidat à sa propre succession aux prochaines municipales de mars, a ajouté : « Les modalités précises de cette intervention municipale sur les logements vacants sont à déterminer. Il est peu probable que nous ayons le temps de les soumettre à la dernière séance du conseil municipal avant les élections, en janvier ».
Jean-Luc Moudenc a toutefois précisé : « L'idée est de faire profiter de ces logements rénovés aux personnes qui n'ont pas accès au logement, tout en garantissant aux propriétaires le paiement des loyers pendant une certaine durée ».
L'élu a appuyé sa proposition sur les conclusions d'une étude commandée au cabinet Urbanis par la ville en mars 2007 : « J'avais écrit en novembre 2006 à tous les propriétaires payant la taxe d'état sur les logements vacants mais une étude effectuée par un cabinet indépendant était nécessaire ».
47 % seulement des 20 000 logements soumis à cette taxe, soit 9 900, seraient réellement vacants, selon l'étude d'Urbanis, réalisée à partir du fichier de la direction régionale des impôts et étayée par une enquête de terrain.
« Ces 9 900 logements vides ne représentent que 5 % des 250 000 logements toulousains » commente le maire.
Jean-Luc Moudenc réfute ainsi le chiffre de 22 000 logements vacants, jugé « fantaisiste » par lui : « Une estimation sur sondage de l'INSEE remontant à 1999 », précise-t-il.
L'étude précise aussi les causes de la vacance : 20 % des logements vides sont proposés à la location, 30 % sont en travaux, 30 % sont réservés à la vente ou à un membre de la famille et seuls 20 %, soit 2 000 logements, seraient vacants sans raison. Ils nécessitent le plus souvent des travaux.
Les mesures proposées aujourd'hui par le maire au conseil municipal s'inspirent fortement de celles lancées à Paris par Bertrand Delanoé (PS). Elles ne devraient pas avoir d'effet, en tout état de cause, avant l'installation de la nouvelle équipe municipale après les élections de mars.
Quelles populations seront prioritaires ? Piochera-t-on sur les listes d'attente des offices HLM ou bien parmi les sans domicile fixe, traditionnellement plus difficiles à intégrer. Philippe Emery.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).
Donc, c'est bien ce que vous dites, 9 900 logements vacants.....
Merci, épinglé pour mes petites réunions. Je vais commencer fort l'année nouvelle
Des extraits importants pour confirmer le titre ravageur:
Citation :Initialement posté par LeNabot Le maire de Toulouse souhaite que la ville « puisse intervenir directement » sur les 2 000 logements privés laissés vacants par leurs propriétaires « afin de les remettre sur le marché immobilier, le plus vite possible ».
47 % seulement des 20 000 logements soumis à cette taxe, soit 9 900, seraient réellement vacants,
Jean-Luc Moudenc réfute ainsi le chiffre de 22 000 logements vacants, jugé « fantaisiste » par lui : « Une estimation sur sondage de l'INSEE remontant à 1999 », précise-t-il.
Citation : un marché immobilier qui enregistre encore une hausse de 8% en 2007 (+76,4% sur quatre ans) et affiche un prix moyen d'environ 2500 euros du m2.
76,4% en quatre ans !!! C'est exactement le temps depuis lequel le prophète de l'immobilier toulousain dit LeNabot prédit la baisse. Maintenant ça peut baisser il y a de la marge
Citation :C'est exactement le temps depuis lequel le prophète de l'immobilier toulousain dit LeNabot prédit la baisse.
Il faut être indulgent avec le nabot Fanette. La baisse a bien lieu pour lui.
Ho Toulouse. Et la brique rouge des minimes où les bandes sèment la terreur. Et la cité du mirail où on y viole une étudiante par semaine. Son usine d'avions qui s'envole vers d'autres cieux. Ho Toulouse, ma ville!
Citation :Il faut être indulgent avec le nabot Fanette. La baisse a bien lieu pour lui.
Oui je viens de voir qu'il nous abandonne et qu'il va maintenant se consacrer à l'achat des saucisses pour son bichon En fait je n'y crois pas trop, il va certainement nous revenir avec un autre pseudo