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anille
Contributeur vétéran
125 réponses |
Posté - 27 déc. 2007 : 13:14:00
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http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4973807 Citation : AFP le 27/12/2007 12h49 L'immobilier espagnol n'atterrit plus en douceur, mais brutalement
Un immeuble en construction en Espagne © AFP/Archives Eric Cabanis Ventes en berne, prix hésitants, promoteurs et agences à la peine, l'immobilier espagnol n'a pas atterri en douceur en 2007 comme le gouvernement et les observateurs voulaient le croire au début de l'année, mais bien plus brutalement.
Certains sont alarmistes et parlent de crise, d'autres sont apaisants, mais tous s'accordent pour dire que la situation s'est dégradée en 2007.
Le sujet est d'autant plus brûlant que le secteur du logement contribue à 7,5% du PIB (selon la banque BBVA), et que la construction dans son ensemble emploie près de 13% des travailleurs (selon le ministère de l'Industrie).
Le tout à trois mois des élections législatives auxquelles le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero espère obtenir un deuxième mandat.
"Il y a une crise sur le secteur du marché résidentiel espagnol", a déclaré récemment Jesus Garcia de Ponga, directeur général de Metrovacesa, un des premiers groupes immobiliers espagnols, qui a signé en 2007 45% de préventes en moins qu'en 2006.
Les promoteurs, dont certains sont en plus affectés par le manque de liquidités à cause de la crise des +subprimes+, tirent la sonnette d'alarme.
Le G14, un de leur lobby, affirme que 400.000 emplois seront détruits d'ici deux ans à cause du ralentissement de la construction.
Les services d'études de la banque BBVA sont plus rassurants. "Il y a trop de catastrophisme lorsque l'on parle de ces sujets", selon leur patron, José Luis Escriva.
BBVA continue de parler d'un "atterrissage en douceur", et prévoit tout de même 250.000 emplois de moins d'ici 2009.
Mais une chose est sûre, les ventes sont de plus en plus rares. La chambre d'enregistrement des transactions immobilières a publié début décembre le chiffre des transactions jusqu'à fin octobre. Elles sont en baisse de 12%. Et tout au long de l'année, l'ampleur s'est accrue: -8,9% au premier trimestre, -11,5% au deuxième, -16% au troisième...
Les ventes toussent, et les prix aussi marquent le pas. Une récente étude de la Deutsche Bank prévoit que 2007 s'achèvera sur une hausse moyenne des prix identique à celle de l'inflation (elle était d'environ 4% sur douze mois à la fin novembre).
Ce chiffre est bien inférieur aux hausses de ces dernières années: 9,1% en 2006, 12,6% en 2005, et largement plus de 150% au cours de la période 1996-2006.
Pour 2008, l'établissement prédit une baisse des prix de 2 à 8%.
Pointée du doigt: la Banque centrale européenne et sa politique de resserrement monétaire, qui étranglerait à petit feu les ménages espagnols dans ce pays où presque tous les prêts immobiliers sont à taux variable.
"L'intensification du processus (de hausse des taux) a progressivement affaibli la demande de logement, ce à quoi le secteur a répondu, comme d'habitude, tardivement", analyse BBVA.
Du coup, le stock de logements vides a gonflé, les agences immobilières souffrent et doivent redoubler d'opiniatreté pour signer une vente.
"La situation est terrible" pour le secteur, a commenté Javier Sierra, directeur du réseau de franchises Re/Max, qui s'était illustré début 2007 en organisant des soldes de logements.
"Les agences les plus petites souffrent", et "le marché de la résidence secondaire est pratiquement arrêté", selon M. Sierra qui estime toutefois que cela va épurer un secteur sur lequel s'était rué nombre de gens lors du boom.
Mais il s'interroge aussi sur l'avenir. "Il y a deux critères qui sont traditionnellement mauvais pour l'immobilier, les taux d'intérêt et le chômage".
Les premiers ont déjà nettement monté. Mais la reprise de l'inflation en zone euro pourrait faire hésiter la BCE à inverser la tendance.
Quant au chômage, il est légèrement en train de repartir à la hausse et a dépassé la barre des 8% au troisième trimestre.
© 2006 AFP.
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 27 déc. 2007 : 14:45:27
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A épingler par le sieur Ankou ?
BBVA continue de parler d'un "atterrissage en douceur", et prévoit tout de même 250.000 emplois de moins d'ici 2009.
Si ça c'est un atterrissage en douceur, Ankou va atterrir de la sorte, et je suis sûr qu'il aura le froc troué avec ses fesses en lambeaux. |
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 27 déc. 2007 14:47:12 |
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papanoel
Pilier de forums
1568 réponses |
Posté - 27 déc. 2007 : 20:22:27
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Citation : Ankou va atterrir de la sorte, et je suis sûr qu'il aura le froc troué avec ses fesses en lambeaux.
Vous rigolez, Ankou et ses copains ont parfaitement compris que le marché pique du nez, même si ils prétendent le contraire. |
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
Posté - 27 déc. 2007 : 20:50:34
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L'Espagne risque tout simplement la récession avec cette crise immobilière. |
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papanoel
Pilier de forums
1568 réponses |
Posté - 28 déc. 2007 : 01:24:12
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pas de ca chez nous. Dormez tranquilles braves gens. |
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
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anille
Contributeur vétéran
125 réponses |
Posté - 02 janv. 2008 : 16:36:17
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http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4984719 Citation : AFP le 02/01/2008 16h13 Espagne: le promoteur immobilier Colonial dans la tourmente
Des courtiers à la Bourse de Madrid, le 30 décembre 2004 © AFP/archives Pedro Armestre Le promoteur Colonial, figure de l'âge d'or révolu de l'immobilier espagnol, était mercredi dans l'oeil du cyclone: action en capilotade et suspendue, patron démissionnaire et vente d'actifs à tour de bras alimentaient les doutes sur sa situation.
Avec des actifs estimés à plus de 13 milliards d'euros, principalement dans des immeubles de bureaux, dont une partie en France via sa filiale SFL, Colonial est un important acteur de l'immobilier européen, un secteur où les espagnols, portés par le boom de la construction dans leur pays, ont été voraces et flamboyants ces dernières années.
Mais maintenant, avec son importante dette de 8,9 milliards d'euros, avec le ralentissement du secteur en Espagne et la crise financière, Colonial inquiète et a été forcé de rassurer les marchés mercredi.
Lors des deux dernières journées de cotation à la Bourse de Madrid, l'action a perdu 16% jeudi et 25% vendredi. Mercredi, pour la première journée boursière de 2008, l'autorité espagnole des marchés (CNMV) a suspendu sine die la cotation.
Car les nouvelles inquiétantes se sont accumulées au cours du pont du nouvel an. L'emblématique patron du groupe, Luis Portillo, qui est aussi le premier actionnaire avec 40,64% du capital, a annoncé qu'il quittait le navire, suivi par plusieurs membres du conseil d'administration.
La Bourse de Madrid, le 30 décembre 2004 © AFP/Archives Pedro Armestre "Le départ de Portillo est une solution à court-terme pour calmer les investisseurs", selon la banque portugaise Espirito Santo.
M. Portillo, qui chercherait aussi à vendre ses actions Colonial selon la presse (la CNMV lui a demandé des éclaircissements sur ses parts), illustre parfaitement l'audace des conquistadors du béton espagnol de ces dernières années, passant très rapidement du statut de petit patron à celui de magnat.
Ainsi, à la tête d'Inmocaral, il a lancé en 2006 une OPA sur le vénérable promoteur Colonial, avec un chiffre d'affaires 178 fois plus petit que celui de sa cible.
Après le départ de Portillo, le groupe a aussi annoncé deux cessions d'actifs, coup sur coup, lundi et mardi, pour un total de 308 millions d'euros.
Mercredi, la presse s'interrogeait sur la situation de Colonial. Expansion affirmait qu'il avait un besoin urgent de récupérer des liquidités pour ne pas être asphyxié par sa dette, qui représente plus de 66% de ses actifs.
Le groupe a réagi en tentant de rassurer les marchés. "La compagnie a atteint ses prévisions pour 2007, en conséquence, elle suit le cours de ses projets, sans besoin d'adopter des mesures extraordinaires", selon un communiqué transmis par la CNMV.
De plus, les ventes d'actifs de lundi et mardi "correspondent à l'activité habituelle de rotation des actifs de Colonial", affirme le groupe.
Enfin, il a déclaré qu'il allait baisser sa part dans SFL de plus de 84% à moins de 60% pour respecter la législation sur les sociétés d'investissements immobiliers cotées (SIIC), et qu'il n'avait pris aucune décision sur une éventuelle vente de la part de 15% dans le groupe d'infrastructures FCC, annoncée par la presse.
Pour un analyste espagnol, s'il est vrai que Colonial dispose "d'actifs de grande valeur", son profil s'est détérioré, notamment parce que ses revenus principaux ne "couvrent pas les intérêts de la dette", et parce qu'il va devoir céder des actifs, comme une partie de SFL, et que la situation sur le marché n'est pas favorable au vendeur.
Avant même la crise financière de cet été, restreignant les financements, l'immobilier espagnol était un secteur sensible, comme l'a démontré le "coup de bambou" du 24 avril, quand les difficultés d'un promoteur de deuxième ordre, Astroc, avait plombé toutes les valeurs de la pierre à la Bourse de Madrid.
Mais, mercredi en milieu d'après-midi sur le parquet madrilène, les autres valeurs immobilières ne semblaient pas être affectées par l'effet Colonial.
© 2006 AFP.
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Appoline
Pilier de forums
495 réponses |
Posté - 02 janv. 2008 : 17:12:52
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Citation : Initialement posté par papanoel
pas de ca chez nous. Dormez tranquilles braves gens.
Absolument,il faut être optimiste et prendre cela à la rigolade. S'en foutre...on verra aprés et il suffira de s'adapter,on en a vu d'autre,la FRANCE reste la FRANCE,on n'est pas malheureux,surtout les priviligiés. Ceux qui sont nés avec une "cuillére en argent",les pistonnés,les chanceux... Certains auront tous les bonheurs,d'autres que des malheurs!!! Une partie moitié-moitié,tandis que d'autres,plus d'un côté que de l'autre. Courage,2007 est derriére nous.En 2008,on verra bien.... |
Edité par - Appoline le 02 janv. 2008 20:59:54 |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 janv. 2008 : 20:29:01
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Citation : Initialement posté par Appoline
2008 devant.
ça craint. |
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
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Appoline
Pilier de forums
495 réponses |
Posté - 02 janv. 2008 : 20:54:26
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Citation : Initialement posté par LeNabot
Citation : Initialement posté par Appoline
2008 devant.
ça craint.
Je pensais à autre chose! |
Edité par - Appoline le 02 janv. 2008 21:00:36 |
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