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LeNabot
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Posté - 19 janv. 2008 : 15:06:37
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http://www.lefigaro.fr/immobilier/2008/01/18/05002-20080118ARTFIG00314-les-banques-pretent-moins-facilement-.php
Les banques prêtent moins facilement Danièle Guinot 18/01/2008 | Mise à jour : 11:17 | Commentaires 2 . Pour acheter un bien immobilier, il est plus difficile d'emprunter qu'il y a un an.
Les banques, confrontées depuis plusieurs mois à d'importantes tensions sur les taux interbancaires, ont-elles resserré le robinet des crédits ? « Oui. Un vent de risque zéro souffle sur les banques françaises. Les dossiers de crédit sont examinés à la loupe et les acceptations ne sont données qu'au terme d'investigations censées procurer une plus grande sécurité », indique Patrick-Michel Khider, coprésident fondateur de Laforêt Immobilier. Résultat, « le nombre de crédits refusés ces derniers mois est passé de 5 à 10 % dans nos agences » , précise-t-il.
Aujourd'hui, promoteurs, agents immobiliers et courtiers font le même constat. « Depuis quelques mois, les banques rejettent 8 à 10 % des demandes de prêts immobiliers, contre 3 % juste avant l'été », explique Christophe Crémer, PDG de Meilleurtaux. Chez les promoteurs, « le taux de désistement des candidats à l'achat est passé de 18 % il y a un an à 22 % voire 25 % en Ile-de-France en fin d'année dernière », rapporte Olivier Bokobza, directeur général espaces immobiliers BNP Paribas. « En revanche, chez nous, seuls 15 % des acquéreurs potentiels se sont désistés, car nous avons anticipé le resserrement des conditions de crédit. Avant d'accepter toute réservation, nous soumettons les clients à un questionnaire afin de connaître leur degré de solvabilité », explique-t-il.
Les crédits relais plus difficiles
Pour l'heure, les banques se défendent d'avoir durci leur mode d'attribution de prêts. « Rien n'a changé. Pour preuve, les volumes de crédits sont comparables à ceux de 2006, année record. Les hausses conjuguées des prix de l'immobilier et des taux d'intérêt ont simplement augmenté le taux d'endettement moyen des emprunteurs. Cela nous a encouragés à lancer un prêt sur 30 ans pour les jeunes actifs », précise Pierre Fortis, responsable marketing crédit chez LCL. Même son de cloche chez BNP Paribas. « Les règles d'octroi sont toujours les mêmes. Seulement, dans le marché actuel, l'apport personnel doit être plus important que par le passé », explique Philippe Stoltz, responsable du marché crédit à l'habitat chez BNP Paribas. Sur le papier, les critères d'attribution de crédit n'ont pas changé. Ce qui est nouveau, c'est que les banques « appliquent scrupuleusement les règles qu'elles avaient eu tendance à oublier », explique Bernard de Cremiers coprésident fondateur de Laforêt Immobilier. « Les 33 % d'endettement par rapport aux revenus sont souvent ramenés à 30 % », poursuit-il. Les meilleurs clients, aux revenus confortables, peuvent certes toujours prétendre à un endettement supérieur aux 33 % réglementaires, mais là aussi les règles se sont durcies.
Idem pour l'apport personnel. Les établissements financiers, qui, ces dernières années, pouvaient prêter jusqu'à 100 % voire 110 % de la valeur du bien, sont nettement plus restrictifs. Désormais, mieux vaut disposer de 10 % voire 15 % du prix du logement (en plus des frais de notaires) avant de frapper à la porte d'un banquier. « L'absence d'apport est la deuxième raison de refus de crédit. Ce qui n'était pas le cas il y a un an seulement », constate-t-on chez Empruntis. De même, les jeunes peuvent moins facilement que par le passé emprunter sur des durées supérieures à 30 ans. « Pour la première fois depuis 2002, la part des emprunts supérieurs à 30 ans n'a pas augmenté au dernier trimestre », note Christophe Crémer.
Les banquiers ont également nettement durci leurs conditions d'attribution de crédits relais. Ce prêt permet de se porter acquéreur d'un nouveau logement alors qu'on n'a pas encore revendu celui qu'on possède déjà. Son montant représente entre 70 % et 80 % de la valeur du bien. Sur le terrain, les courtiers constatent que les banques ont de plus en plus tendance à limiter le prêt à 70 % voire 60 % de la valeur du logement. « 30 % des dossiers sont actuellement refusés contre 10 % il y a deux ans. Les vendeurs ont tendance à surestimer la valeur de leur bien », note Ari Bitton, PDG d'AB Courtage.
Quid de l'avenir ? « De nombreux signaux indiquent que les banques seront encore plus strictes vis-à-vis du taux d'endettement des emprunteurs », estime Geoffroy Bragadir, fondateur d'Empruntis. Tout dépendra de l'évolution du marché de l'immobilier. Avis aux futurs acquéreurs !
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Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
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papanoel
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1568 réponses |
Posté - 19 janv. 2008 : 15:31:40
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C'est le crédit facile et pas cher qui a boosté le marché immo ces dernières années (et l'éonomie en général); mais vos détracteurs vont nous répondre bien sur que ca ne change rien et que les prix ne descendront pas |
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
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papanoel
Pilier de forums
1568 réponses |
Posté - 19 janv. 2008 : 17:57:18
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«On n’est pas dans une récession, la France tient mieux que les autres.» Qui est l’auteur des propos ? Nicolas Sarkozy, lors de son déplacement dans l’Yonne vendredi (lire page 3). Le Président est bien affirmatif, et pour l’instant les économistes lui donnent raison. «Les échanges de la France avec les Etats-Unis sont peu importants, note Nathalie Dezeure. Une récession aux Etats-Unis aurait peu d’effet sur la demande extérieure.» En Europe, la Grande-Bretagne ou l’Irlande sont bien plus exposés. Mais les effets peuvent être plus indirects. Les banques françaises, présentes à Wall Street, ont été affectées par la crise financière. Fin décembre, le Crédit agricole a annoncé 1,6 milliard d’euros de pertes liées aux subprimes. Vendredi, le cours de la Société générale s’est écroulé de 8 % sur fond de rumeurs de dépréciation de plus de 2 milliards d’euros. Si les établissements financiers sont en difficulté, ils durciront leurs conditions de crédits. Et les ménages, comme les entreprises, en pâtiront".
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/304908.FR.php
Mais les prix ne baisseront pas, comme les francais sont de + en + riches en travaillant +, ils pourront bientot payer leur logement cash , le durcissement du crédit n'aura donc aucun impact sur le marché immo |
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
Edité par - papanoel le 19 janv. 2008 18:02:50 |
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