****JavaScript based drop down DHTML menu generated by NavStudio. (OpenCube Inc. - http://www.opencube.com)****
ATTENTION : Le Forum
dUniversimmo
a migré sur une nouvelle
plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce
qui se fait en matière de forums de discussion. Pour
découvrir le nouveau Forum : cliquez
ici - découvrez aussi le "Portail"
de cette nouvelle plate-forme Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur,
liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres
alourdi par le temps :
la nécessité, si vous étiez déjà
enregistré(e) dans lancien forum, de vous ré-enregistrer
sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant
(pseudo). Ce
forum est désormais fermé, mais il restera consultable
sans limite de durée à lurl : http://www.universimmo.com/forum Les
adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets
restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être
créés sur la nouvelle plate-forme. Pour
toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration,
nous vous proposons un sujet dans la section « A
propos de ce forum »
Bon surf
! Léquipe Universimmo
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
Les craintes d'une récession annoncée aux états-Unis, l'un des gros moteurs de l'économie mondiale, font se lever un vent de panique sur la planète.
Crise. Ce qui nous attend.
Aux USA, tous les signes d'une récession sont là : chômage au plus haut depuis 2 ans, inflation jamais vue depuis 17 ans, immobilier déprimé, consommation en berne. La fébrilité qui s'est emparée des courtiers de Wall Street à New York, a gagné leurs collègues des autres places boursières. On se fait peur, on parle de krach, les scénaristes les plus noirs, évoquant le spectre de 1929…
La question se pose et il y a urgence, explique Marc Touati, qui refuse cependant tout catastrophisme (lire son interview ci-dessous).
D'ailleurs, face à cette crise partie de chez eux, les Américains ont déjà réagi pour ne pas s'enfoncer dans une récession annoncée. Ben Bernanke, le patron de la banque fédérale a suggéré « un plan de relance immédiat » que Bush doit annoncer aujourd'hui. Le déficit budgétaire US restant raisonnable, les marges de manœuvre existent.
Ce n'est pas le cas pour la France : les caisses sont vides (Sarkozy vient de le redire), à Bercy la ministre Lagarde ne voit rien venir du côté de la croissance (« dans la fourchette basse », soit moins de 2 %) et la BCE, la banque centrale européenne, tarde à baisser ses taux pour donner un peu d'air à l'économie du Vieux continent.
Le vrai risque de voir cette crise au départ très américaine gangrener la planète entière, à commencer par l'Europe, réside dans cette différence de réactivité entre les deux rivages de l'Atlantique.
LE LOCAL ET LE GLOBAL
Le paradoxe est que les Américains vont, comme toujours en pareil cas, réussir à se sortir très vite (comme en 2001) de ce très mauvais pas, alors que le reste du monde pourrait mettre plusieurs années à se remettre des répercussions de cette crise locale devenue globale.
Car la crise des prêts immobiliers à risque américains (prêts à taux révisables consentis à des ménages modestes, dont les salaires sont scotchés depuis des années, et qui n'ont pas pu faire face aux traites ni rembourser, les maisons hypothéquées étant dévalorisées) a contaminé le système bancaire international avec des répercussions sur l'accès au crédit des entreprises, et une chute des Bourses mondiales. Wall Street, à New York, ayant donné le ton en mangeant en un jour, cette semaine, ses gains de 2007.
Véronique Riches-Flores (Société Générale) rappelle qu'« en Europe, plus de la moitié des créations d'emploi étaient liées à la construction et à la finance et avec une détérioration dans ces secteurs, l'emploi va souffrir ». De quoi douter de ce « sursaut de confiance » qui inciterait les Français à consommer alors que leur pouvoir d'achat est grignoté par les hausses de prix.
Jean Savaric
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).