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Le premier espagnol, José Luis Zapatero, a fixé au 9 mars les élections législatives qui doivent se tenir dans son pays. Une date pourtant périlleuse car proche des ides de mars. Mais le chef du gouvernement, actuellement en tête dans les sondages d'opinion, semble s'accommoder de ce funeste calendrier.
Il court toutefois un risque. Celui que l'économie espagnole, qu'il a souvent assimilée, et de façon démesurée, à celle de l'Allemagne, soit victime, en 2008, d'une vengeance divine. L'Espagne semble en effet plus vulnérable qu'aucun autre pays d'Europe de l'Ouest au resserrement du crédit qui touche les marchés mondiaux. Une proportion importante de la croissance locale a été bâtie sur le secteur de la construction. Immeubles et maisons ont poussé, surtout sur les côtes. Trop d'argent a été emprunté pour financer ce boom.
Cette "orgie" espagnole provient d'un enrichissement immédiat à crédit. Dans le passé, une dévaluation de la peseta ou une hausse brutale des taux constituaient des soupapes de secours.
Mais avec l'arrivée de l'euro, le pays a eu accès à d'énormes réserves d'argent frais, disponibles, bénéficiant de taux d'intérêt bas et stables - et sans risque de change. Madrid s'est fixé un excédent budgétaire et s'y est tenu, mais le secteur privé a bu jusqu'à plus soif et la dette des sociétés immobilières a été multipliée par neuf depuis 2000 et, de façon stupéfiante, a représenté au premier trimestre 2007 un tiers de la dette publique nationale. L'Espagne est un pays devenu un chantier (endetté).
Or les demandes de permis de construire se sont effondrées et le chômage commence à monter. Les coûts du boom immobilier, eux, sont toujours là. L'inflation a atteint + 4,3 % en décembre 2007. Le déficit des comptes courants a quadruplé en quatre ans, pour atteindre, en 2007, le chiffre colossal de 8,8 % du produit intérieur brut.
Ce désordre est un classique. En rejoignant la zone euro, le pays a profité d'avantages sans en payer le prix. Maintenant, on voit mal comment l'économie peut se rééquilibrer sans un ralentissement prolongé ou une récession.
Il est tout aussi dur d'imaginer que les banques locales puissent s'en sortir sans essuyer de fortes pertes. En attendant, M. Zapatero peut regretter de ne pas se présenter devant les électeurs avant que le prix de leur maison ne se soit effondré. Ian Campbell
Article paru dans l'édition du 17.01.08.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).