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Citation :L’octroi de crédits immobiliers se durcit Les refus de dossiers se sont multipliés depuis l’été dernier... • Un couple avec des revenus mensuels supérieurs à 10 000 euros s’est vu refuser un crédit sur 30 ans, avec des mensualités de 2 928 euros. La raison ? Un endettement de 34,57%, soit plus que les 33% admis. “Les 1,57% de trop représentent une charge de 162 euros par mois, explique Christophe Cremer, pour un couple dont le mari est ingénieur en CDI dans une multinationale...” • Un couple dont le mari est directeur associé dans une société de conseil et gagne 9 200 euros nets par mois, et dont la femme est directeur financier et gagne 7 200 euros nets par mois, s’est vu refusé un emprunt, car un des conjoints était en période d’essai.
La crise des subprimes a eu des effets insoupçonnés en Europe. S’il n’y a pas eu de contagion et de crise immobilière en Europe, les banques rechignent désormais à se prêter de l’argent entre elles. Conséquence : les établissements financiers ne veulent prendre aucun risque lorsqu’elles accordent un prêt immobilier.
Rejets plus fréquents Alors qu’il y a six mois encore, le crédit immobilier était un produit d’appel, “on observe en février, et pour la première fois depuis plusieurs années, un recul du nombre de prêts accordés”, explique Christophe Cremer, PDG de meilleurtaux.com. Et selon lui, les rejets de dossiers sot de plus en plus fréquents : “Nous avions environ 3% de dossiers refusés à l’été 2007. En janvier, ce sont plus de 8% de dossiers qui n’ont pas été acceptés par les établissements financiers”. Les banques appliquent désormais scrupuleusement les critères d’octroi de crédit : apport personnel, endettement inférieur ou égal à 33%, situation professionnelle stable, et même bonne tenue du compte. “On a même vu un dossier refusé parce que la personne avait retiré plusieurs fois de l’argent dans un distributeur situé près d’un casino !” Un excès de précautions ? “On peut se le demander, quand on sait que le taux de défaut de paiement en France est de 0,15%”, conclut Christophe Cremer.
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve.