****JavaScript based drop down DHTML menu generated by NavStudio. (OpenCube Inc. - http://www.opencube.com)****
ATTENTION : Le Forum
dUniversimmo
a migré sur une nouvelle
plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce
qui se fait en matière de forums de discussion. Pour
découvrir le nouveau Forum : cliquez
ici - découvrez aussi le "Portail"
de cette nouvelle plate-forme Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur,
liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres
alourdi par le temps :
la nécessité, si vous étiez déjà
enregistré(e) dans lancien forum, de vous ré-enregistrer
sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant
(pseudo). Ce
forum est désormais fermé, mais il restera consultable
sans limite de durée à lurl : http://www.universimmo.com/forum Les
adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets
restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être
créés sur la nouvelle plate-forme. Pour
toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration,
nous vous proposons un sujet dans la section « A
propos de ce forum »
Bon surf
! Léquipe Universimmo
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
LE DOSSIER DU JOUR / Immobilier : où sont les acheteurs ?
Le marché immobilier tourne au ralenti. Le nombre de transactions accuse un fléchissement et les prix commencent à reculer, sauf dans l'hypercentre de Reims où l'on évoque plutôt une stagnation.
Les acquéreurs se font plus hésitants. Le fossé se creuse entre leurs possibilités et les prétentions de vendeurs encore trop gourmands. La remontée des taux n'arrange rien. Il faut compter aujourd'hui 4,80 % et le coût de l'assurance fait souvent grimper la note au-delà de 5 %.
On parle au niveau national d'une difficulté croissante des emprunteurs à obtenir leur financement. Ce n'est pas forcément le cas dans la région mais les dossiers fragiles ont sans doute plus de mal à passer.
«ENORMÉMENT de biens et peu d’acheteurs. » Ce résumé de la situation par un agent immobilier de la région traduit le blocage dont le marché tarde à sortir. La période faste est terminée, il est urgent de revenir à la raison. Les biens surévalués ne partent plus. Les acquéreurs sont vigilants. Et même « hésitants », si l’on en croit ce professionnel qui tente de convaincre les vendeurs de réviser leurs prétentions.
« Tout le monde attend la baisse », explique-t-il. « A l’exception des produits qui sont présentés tout de suite à leur juste prix, il faut compter en moyenne quatre mois pour finaliser une transaction après négociation. L’année dernière, c’était un mois seulement. Mais le jeu de l’offre et de la demande nous était encore très favorable. »
Seule exception, le cœur de Reims où les opportunités se font plus rares. Le profil des propriétaires ne serait pas tout à fait le même : « Ils ont souvent du patrimoine et n’ont pas nécessairement besoin d’argent. Si le marché n’est pas à leur avantage, ils diffèrent leur projet ».
En dehors de l’hypercentre, le recul se fait déjà sentir. Impossible, explique l’agent immobilier, d’espérer plus de 140.000 € pour un T3 de 65m2 en bon état. Quant aux T4 et T5, ils ne se vendent pas : « A prix égal, les gens préfèrent une petite maison ».
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, des vendeurs se rallient à cet argument. Ce n’est pas toujours le cas : « Beaucoup se basent encore sur les petites annonces et en remettent une louche en se disant que leur bien est forcément plus beau. On n’en sort pas… »
Dans les Ardennes, le constat est identique.
« La hausse des taux éloigne les candidats et les vendeurs sont trop gourmands », déplore un agent immobilier de Charleville-Mézières. Il dénonce une « course au mandat » qui fausserait systématiquement le marché : « Des confrères n’hésitent pas à gonfler de 15 % l’estimation du bien pour emporter l’affaire, en se disant qu’il sera toujours temps de revenir à la réalité dans trois ou quatre mois.
Malheureusement, il y a des gens qui croient encore au père Noël ». Partout, le stock augmente. Même dans le sud du département où la pression rémoise dopait le marché. On peut trouver une maison à Rethel pour 160.000€. Autour, en zone rurale, les demandes se raréfient. « Les acquéreurs sont frileux. Tous veulent des prix plus sages et ils ont bien raison », insiste un autre agent dans l’Aisne. Illustration : « On voit des appartements dans l’ancien, évalués au prix du neuf. Et pourquoi pas des voitures d’occasion au prix des voitures neuves ? » Pour lui, l’acheteur est là. Reste à lui proposer le bon produit au juste prix. « Je viens de vendre un appartement de 70m2 à Laon pour 85.000€. Il est parti en huit jours. » Dans ce contexte de net ralentissement, la profession risque de rencontrer certaines difficultés, notamment à Reims où les agences ont fleuri au cours des dernières années. Car l’euphorie est bien finie.
Franck Leclerc
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).
Qui plus est les maisons sont proposés par 3, 4 ou 5 agences, avec des prix légèrement différents et des photos multiples, ça devient une enquête pour dédoublonner les biens et s'adresser à l'agence qui propose le meilleur prix...
C'est aussi l'occasion de s'apercevoir que le montant des commissions, lui, ne baisse pas, comme sur ce bien : http://www.seloger.com/155650/34003013/detail.htm, proposé par les autres agences à 435 k€ et en direct à 415 k€...
Cela dit je confirme, on sent, du coté des vendeurs et des agences, comment dire, une plus grande ouverture d'esprit sur les prix, même si les biens les plus intéressants continuent de partir (hélas, je viens de rater une belle maison à un prix presque raisonnable ).
Je constate dans mon agence qu'il y a plus de vendeurs que d'acheteurs, et que seuls les biens de qualité à des prix raisonnables partent. Par raisonnable j'entends moins cher que les autres, car dans l'absolu les prix actuels sont délirants.