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Sujet |
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jacques3791
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 10 avr. 2008 : 22:21:20
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Bonsoir a tous merci de votre compréhension même si le sujet a déja été évoqué (il n'est pas a prendre à la légère ! surtout pour un novice comme moi !) Actuellement locataire d'une maison dont le bail se termine en aout 2010 ; souhaitant devenir propriétaire de ce bien , j'ai fait une offre verbale d'achat au propriétaire qui par la suite m'a déclaré qu'une autre personne était interessée par le bien pour un prix supérieur.Que faire ? merci pour votre aide jacques
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Scorpion
Pilier de forums
1366 réponses |
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jacques3791
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 10 avr. 2008 : 22:39:14
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merci pour la rapidité de réponse ! En fait mon probléme est un peu ailleurs ! Le propriétaire souhaite vendre ! mais j'ai de sérieux doute sur le fait que quelqu'un ait fait une offre plus interessante ! comment le verifier ?
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 11 avr. 2008 : 00:20:27
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Citation : Le propriétaire souhaite vendre ! mais j'ai de sérieux doute sur le fait que quelqu'un ait fait une offre plus interessante ! comment le verifier ?
C'est une partie de "poker menteur"...
Maintenant votre situation n'est pas désespérée !
Je suppose que votre location est une location non meublée.
Votre bail se termine en août 2010, donc vous avez la possibilité de vous maintenir dans les lieux jusqu'à cette date.
Votre bailleur, s'il veut vendre "libre" de toute occupation doit respecter srupuleusement les stipulations de l'article 15 de la Loi de 1989.
Il ne peut donc, en l'état, pas vendre le bien "libre" avant la date de fin de votre contrat de bail et doit obligatoirement vous informer de son intention de vendre le bien.
Trouvera-t-il un acquéreur aujourd'hui près à attendre que vous libériez les lieux ??????????
Si par contre il trouve un acquéreur près à réaliser un achat d'un bien loué (avec vous comme locataire), le bailleur peut fort bien vendre sans aucune contrainte. Il n'est absolument pas obligé de vous prévenir. Votre bail sera automatiquement transféré, sans modification, auprès du nouvel acquéreur qui deviendra votre nouveau bailleur...[
Bonne lecture de cet article 15, et revenez sur le site si vous avez des questions complémentairesCitation : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACECQ.htm
LOI Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986
NOR: EQUX8910174L
version consolidée au 10 février 2008
Article 15 Modifié par Loi n°2006-685 du 13 juin 2006 - art. 5 () JORF 14 juin 2006 I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier. Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur. A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués. II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement. A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local. Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation. Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque. Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit. Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification. Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au quatrième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 111-6-1 du code de la construction et de l'habitation. Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé. En outre, le non-respect de l'une des obligations relatives au congé pour vente d'un accord conclu en application de l'article 41 ter de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière, et rendu obligatoire par décret, donne lieu à l'annulation du congé. Est nul de plein droit le congé pour vente délivré au locataire en violation de l'engagement de prorogation des contrats de bail en cours, mentionné au premier alinéa du A du I de l'article 10-1 de la loi n° 75-1351 du 31 décembre 1975 relative à la protection des occupants de locaux à usage d'habitation. III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance. L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
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Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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artem
Pilier de forums
1540 réponses |
Posté - 11 avr. 2008 : 10:50:13
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et pour avoir un argument de poids, les biens vendus occupés sont généralement 15 à 20% en dessous des prix du marché proposez maintenant caremment un prix à -25% du prix du marché en soulignant cet argument, il va y reflechir à 2 fois à votre premiere proposition |
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axe
Pilier de forums
797 réponses |
Posté - 11 avr. 2008 : 11:25:54
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sachez tout de même que si un acquéreur achète et vous garde comme locataire, il pourra mettre fin à votre bail à la prochaine échéance pour y habiter (congé pour reprise).
comme dit quelboulot c'est une partie de poker menteur, vous pouvez néanmoins avoir de bonnes cartes (qu'il faut abattre parfois) si vous prenez les devants et faites les démarches auprès de votre banque pour faire valoir votre "crédibilité" (possibilité de crédit) en temps qu'acheteur ! |
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jacques3791
Nouveau Membre
3 réponses |
Posté - 11 avr. 2008 : 19:32:11
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Merci à tous pour votre aide ! A bientôt ! Jacques |
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