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Le marché de l'immobilier salonais ne se résume pas à une seule vérité. Ainsi on ne peut pas simplement justifier la hausse vertigineuse des prix que ce soit dans le neuf ou l'ancien avec un train qui passe. Certes l'effet TGV (c'est-à-dire la liaison plus rapide entre la zone parisienne et le Sud) a eu pour conséquence directe et perverse un étalonnage des prix locaux sur ceux du marché aixois. Salon étant devenu par on ne sait quel rebond la proche banlieue de Paris !
Les agents immobiliers estimaient même pour justifier cette flambée des cotes de l'immobilier que les propriétaires surestimés volontairement la valeur marchande de leur bien (entre 20 et 25% au-dessus) pour pouvoir acheter eux-mêmes un autre bien équivalent.
Le serpent a fini par se mordre la queue Ajoutez à cela, un contexte économique non favorable, aux taux de crédit qui repartent à la hausse, au surendettement des ménages, et au marché locatif qui piétine lui aussi à des sommets jamais égalés. "En fait, les propriétaires d'un bien, le mettent souvent en location pour rentrer dans leurs frais. Ils font correspondre le loyer à leur échéance de crédit. On ne raisonne plus ainsi en terme de valeur locative ou de marché." explique un analyste de l'ADIL (Agence départementale de l'information sur le logement).
Et c'est à ce niveau-là que les propriétaires, vendeurs de biens, se sont un peu cassé les dents. Le jeu de la concurrence dans l'immobilier est depuis quelques années déjà (avec l'émergence d'internet) un marché de dupes. Les agences travaillant en réseau, elles proposent en général une vision et une échelle de prix communes.
Le constat Ce que l'on constate donc actuellement, c'est une baisse des volumes des transactions aussi bien pour les appartements que pour les maisons "et corrélativement un allongement des durées de négociation dans le neuf et dans l'ancien".
Selon les expressions des professionnels, on assiste à un engourdissement du marché immobilier en règle générale. Les variations de prix entre différents types de biens immobiliers ont tendance à s'atténuer. Les notaires parlent même officiellement "d'atterrissage en douceur des prix". Selon Michel Gasnal, agent immobilier salonais "le marché s'est détendu. Cela ne correspondait plus à rien. Aujourd'hui, nous sommes revenus à la juste valeur des biens et donc à leur juste prix. On rejoint la réalité.".
Tous les quartiers concernés L'agent estime également que sur la place salonaise quel que soit le quartier, les prix ont chuté de 10% dans le neuf et de 20% dans l'ancien. Sept zones immobilières sont identifiées sur la commune: zones 1 et 6 quartier chics et résidentiels (Val de Cuech, Croix blanche), zone 2 centre-ville, zone 3 quartiers agréables (les Barrettes…), zone 4 quartiers tranquilles (Blazots…), zone 5 quartier populaire (Canourgues…), zone 7 zone à lotissement (Croze, Gandonne…).
Le neuf au secours de l'ancien L'élément salvateur pour le marché local vient aussi d'un autre paramètre qui ne rentrait pas jusqu'ici dans la comptabilité immobilière salonaise : la livraison de nombreux chantiers que ce soit dans le locatif ou l'accession à la propriété. "Il y a des zones comme par exemple le quartier de Bel Air qui a vu ses offres de logement doublées en un an notamment dans le neuf. Jusqu'à présent, il manquait de logements neufs et donc les prix dans l'ancien grimpaient d'une manière impressionnante." Aujourd'hui, le rééquilibrage est amorcé et se confirme.
Au niveau des ventes, les agents immobiliers et les notaires s'accordent sur deux produits immobiliers qui ne connaissent pas la crise. Les produits courants dont les prix sont les mieux adaptés à la solvabilité de la clientèle continuent d'augmenter à un rythme soutenu de même que les produits haut de gamme qui ont toujours leur clientèle spécifique.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).
Citation :Les notaires parlent même officiellement "d'atterrissage en douceur des prix". Selon Michel Gasnal, agent immobilier salonais "le marché s'est détendu... L'agent estime également que sur la place salonaise quel que soit le quartier, les prix ont chuté de 10% dans le neuf et de 20% dans l'ancien.
Avant l'expression "aterissage en douceur" était utilisé pour évoquer un ralentissement de la hausse, maintenant on l' utilisé pour une baisse de 20%
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti.
Selon Michel Gasnal, agent immobilier salonais "le marché s'est détendu. Cela ne correspondait plus à rien. Aujourd'hui, nous sommes revenus à la juste valeur des biens et donc à leur juste prix. On rejoint la réalité.".
On en est encore loin de la réalité des prix, la baisse n'a fait que commencer. Avec la baisse des prix, les stocks de biens à vendre vont exploser, et les acheteurs vont se raréfier.
Salon de Provence : -20% dans l'ancien.
Forum fermé
Posté - 17 avr. 2008 : 19:45:41
