|
Auteur |
Sujet |
|
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 22 août 2008 : 04:16:35
|
http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?source=FI&numero=69912&Cat=IMM Citation : Prix de l'immobilier : baisses de 10 à 25% d'ici à 2010 selon la Société Générale
Rentrée sous tension sur les marchés immobiliers européens. Pour les experts, de sévères corrections restent à venir.
Le second semestre s'annonce mouvementé pour les marchés immobiliers européens, pris dans le sillage des mauvaises nouvelles en provenance des Etats-Unis. L'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Irlande, mais encore l'Italie, la Scandinavie et la France pourraient subir de fortes corrections.
Même cause, mêmes effets Véronique Riches-Flores, économiste à la Société Générale, évoquait dimanche "un contexte très nocif" sur le vieux continent, dans une interview à l'AFP. De son côté, Standard and Poor's a brossé un tableau plutôt sombre de la situation européenne, dans un rapport publié fin juillet. L'agence de notations fait un rapprochement avec la situation outre-Atlantique : "dans la majorité des pays européens, les marchés du logement ont vécu un spectaculaire boom ces huit dernières années, d'ampleur comparable à celui des Etats-Unis".
Même cause, mêmes effets : les marchés européens qui ont le plus de points communs avec le géant américain (prix surévalués, endettements élevés des ménages, utilisation courante des taux variables) pourraient bien connaître un fort retournement de tendance. Les experts de Standard & Poor's prévoient notamment une correction "majeure" au Royaume-Uni, où le marché est déjà en baisse depuis plusieurs mois. Ils pronostiquent aussi une crise "longue et douloureuse" en Espagne où l'offre de logements s'est peu à peu déconnectée de la demande, jusqu'à provoquer une chute des ventes de plus d'un tiers par rapport à l'an dernier. Dans ce contexte de crise, S&P envisage enfin un effondrement de la construction en Irlande. Selon Véronique Riches-Flores, les prix dans ces pays pourraient chuter de 30% dans les 18 prochains mois.
-25% en Province, -10% à Paris En France, selon Standard & Poor's, la santé financière des ménages restent bonne, mais les acheteurs potentiels sont freinés par la hausse des prix et le durcissement des conditions de crédits. L'agence de notation prévoit donc "une période de stabilisation ou des baisses modestes " dans l'Hexagone. Mais, de son côté, Véronique Riches-Flores évoque une baisse de 25% des prix en Province et de 10% à Paris. Un retournement prévu d'ici à 18 mois confirme la Société Générale, contactée par Capital.fr. Des hypothèses fortement baissières par rapport aux autres évaluations des professionnels du secteur, qui tablent davantage sur un recul des prix de 10% d'ici à 2010. Et surtout pour la province, Paris pouvant tirer son épingle du jeu du fait de la spécificité de son marché.
Une correction de cet ordre pourrait encore toucher les marchés italien ou suédois, où les ménages ont aussi un faible taux d'endettement et où les prix ont déjà commencé à reculer. Seule l'Allemagne ne subit pas de turbulences, pour la bonne raison que le marché y est déjà déprimé depuis plusieurs années en raison d'une démographie en berne et d'un surplus de l'offre par rapport à la demande.
A part ce micro-climat allemand, la météo de l'immobilier européen promet d'être nuageuse pour encore un bon nombre de mois.
© Capital.fr 20/08/2008 16:31
<
|
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Signaler un abus
|
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 22 août 2008 : 04:18:48
|
Un autre article sur le même sujet: http://prix-immo.com/actualite-du-marche-immobilier/5-immobilier-france/348-immobilier-france--des-previsions-inquietantes-pour-le-marche Citation : Immobilier France : des prévisions inquiétantes pour le marchéEcrit par Anne Chartier jeudi, 21 août 2008 09:49 A l’approche de la rentrée, les prévisions se multiplient pour le marché immobilier. C’est au tour de la Société Générale de formuler ses anticipations et elles sont loin d’être réjouissantes. Alors que les marchés immobiliers européens font toujours l’objet de fortes tensions, les experts prédisent de sévères sanctions pour les mois à venir. Selon toute vraisemblance, les prix de l’immobilier devraient encore reculer. Il est envisagé des baisses allant de 10 à 25% d’ici à 2010 en France. Directement impactés par le mauvais état de santé de l’immobilier américain, les pays européens peinent à renouer avec la croissance de leurs marchés respectifs. Les dernières nouvelles provenant d’outre Atlantique viennent inquiéter davantage les marchés européens. Parmi les pays qui redoutent de sérieuses corrections, figurent notamment l’Espagne, le Royaume Uni, l'Irlande, l'Italie, la Scandinavie et la France. Selon Véronique Riches-Flores, économiste à la Société Générale interviewé par AFP dimanche dernier, il existe « un contexte très nocif » en Europe. Dans le même temps, Standard and Poor's a établi un rapport fin juillet faisant état d’un bilan relativement mauvais de l’état de santé des marchés européens. D’ailleurs, le cabinet de notation regrette que les marchés américains et européens suivent à peu de choses près les mêmes trajectoires : « dans la majorité des pays européens, les marchés du logement ont vécu un spectaculaire boom ces huit dernières années, d'ampleur comparable à celui des Etats-Unis ». Or, les mêmes causes ont les mêmes effets. Ainsi, les Etats-Unis comme l’Europe font face à une crise de grande ampleur dont les origines principales sont la surévaluation des prix, le fort endettement des ménages et le recours courant des emprunts à taux variables. Standard and Poor's s’attend donc à une « correction majeure » au Royaume Uni, « une crise longue et douloureuse » en Espagne et « un effondrement de la construction » en Irlande. L’économiste de la Société Générale affirme quant à elle que les prix de l’immobilier pourraient chuter de 30% dans ces mêmes pays d’ici à fin 2009. En France, certes la solvabilité des ménages est bonne mais les candidats à l’achat peinent à concrétiser leurs projets au vue du resserrement des conditions d’obtention d’un prêt et de l’augmentation des prix des certains types de biens. Standard and Poor's estime que le marché français s’orientera vers une période de stabilisation. A l’opposé, les experts de la Société Générale parient plutôt sur un effondrement des prix de l’ordre de 25% en Province et de 10% à Paris. Enfin, d’autres estimations professionnelles tablent sur une baisse des prix de 10% d'ici à 2010. Dans tous les cas, la Province sera la grande perdante du marché français. L’Allemagne est le seul état européen à ne pas subir les revers de la crise. La raison essentielle à cela est que le marché était morose bien avant le début de la crise du fait d'une démographie en berne et d'une offre nettement supérieure à la demande. L’avenir semble donc bien sombre dans le paysage immobilier européen, à l’exception allemande près.
Anne Chartier
|
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Signaler un abus |
|
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|