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Immobilier neuf : "En 2008, la baisse des ventes devrait atteindre 40%"
Après une année faste, le secteur de la construction affronte le violent retournement du marché de l'immobilier. Les chiffres publiés cette semaine confirment la tendance : le nombre de permis de construire chute de 23,3%, et les mises en chantier reculent de 8,1% au troisième trimestre. Jean-François Gabilla, président de la Fédération des promoteurs-constructeurs de France fait le point sur l'état du secteur, et ajuste ses prévisions. Pas très optimistes.
Capital.fr : L'aggravation de la crise financière a-t-elle eu un impact sur un marché de la construction déjà déprimé ?
Jean-François Gabilla : Difficile de le savoir aujourd'hui, car les derniers chiffres sur les permis de construire correspondent à des dossiers déposés au cours du deuxième trimestre. Reste que nous avons observé un très fort recul des dépôts de dossier depuis juillet. La baisse du nombre de permis de construire sera donc encore plus prononcée d'ici à la fin de l'année.
Capital.fr : L'année 2007 était celle des records, avec 435 000 logements mis en chantier et 127 000 ventes dans le neuf. Quelle sera le bilan en 2008 ? Jean-François Gabilla : Nous espérons réaliser entre 75 000 et 80 000 ventes cette année, soit un recul de 40% par rapport à 2007. Le nombre de mises en chantier devrait s'établir à 370 000 cette année, mais il ne devrait pas dépasser les 350 000 en 2009. Cela dépendra surtout de l'implication des collectivités locales dans le développement du Pass Foncier : il faut qu'elles encouragent ce dispositif d'accession à la propriété pour les ménages modestes, en accordant des subventions aux acheteurs.
Capital.fr : Après les multiples plans de soutien aux banques, constatez-vous une détente sur le marché du crédit ? Jean-François Gabilla : Absolument pas. Les banques font preuve d'une véritable tétanie. Désormais, c'est le parcours du combattant pour les promoteurs à la recherche de financements. Quant au marché des particuliers, la frilosité des banques est incompréhensible alors que les incidents de remboursements sont presque inexistants, et que l'Etat multiplie les garanties.
Capital.fr : La baisse du nombre de construction aura-t-elle un impact sur l'emploi dans le BTP ? Le président de Nexity (NXI) évoquait 180 000 emplois en péril… Jean-François Gabilla : Schématiquement, une habitation en construction produit en moyenne 1,7 emploi. Avec le déficit de 75 000 logements attendu cette année, ce sont donc au moins 120 à 130 000 emplois qui sont directement menacés.
Capital.fr : Nicolas Sarkozy a annoncé début octobre le rachat de 30 000 logements par l'Etat, pour développer le parc social et soutenir le secteur immobilier. Les opérations sont-elles bouclées ? Jean-François Gabilla : Nous avons salué cette mesure, et nous avons joué le jeu en déposant des dossiers de rachat pour des milliers de programmes. Mais, en face, les bailleurs sociaux doivent accepter de payer le juste prix, car nous ne pouvons pas lancer des constructions à perte. Les promoteurs n'ont pas à supporter seuls le coût du logement social. Mais nous sommes bien sûr prêts à discuter. C'est ce qui est actuellement en train de se passer.
Capital.fr : Selon vous, quelles mesures pourraient enrayer l'effondrement du secteur de la construction ? Jean-François Gabilla : Je crois que l'investisseur locatif est le grand oublié des plans de relance. Pourtant la réalité démographique et sociale du pays ne fait pas de doute : il y aura une demande de plus en plus forte de logements, et donc de locations. Il faut inciter les Français à investir davantage dans l'immobilier pour devenir bailleurs. Ça passe notamment par la modernisation des lois Borloo ou Robien, qui commencent à dater. En attendant, il suffirait de donner un coup de pouce aux avantages fiscaux de ces dispositifs pour les rendre plus attrayants.
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain).
Le marché de l'immobilier NEUF est en effet le premier touché ! Le marché du neuf est très souvent financé par une revente dans l'ancien; Entre les acquéreurs potentiels qui se voient refuser le prêt relais qu'ils comptaient solliciter, ceux qui renoncent à souscrire un prêt relais, ceux qui espéraient vendre au prix fort pour racheter, et ceux qui renoncent tout bonnement à leur projet pour attendre de meilleurs jours...celà fait un forte baisse des ventes dans le neuf.
C'était à prévoir... Le nombre de permis de construire délivrés en France a baissé de 23,3 % au troisième trimestre 2008 par rapport à la même période l'an dernier. Seuls 111 342 permis ont été accordés entre juillet et septembre. Un recul qu'on observe aussi du côté des mises en chantier en baisse de 8,1 % comparé au troisième trimestre 2007.
Le ministère du Logement se veut néanmoins rassurant : si ces chiffres « montrent une nette dégradation de l'activité,ils restent à des niveaux historiquement élevés ».
Ainsi, le nombre de mises en chantier sur les douze derniers mois est de 385 143 logements (en recul de 11,8 %) inférieur à l'objectif de 400 000 fixé par le ministère du Logement mais au même niveau qu'au printemps 2005. Les professionnels ne sont pas pour autant optimistes... Ce manque de confiance en l'avenir devrait faire reculer encore le nombre mise en chantier. Selon l'institut Xerfi elles ne devraient pas dépasser 300 000 en 2009. Bonne nouvelle tout de même : au cours du dernier trimestre, les mises en chantier sont restées stables en Ile-de-France (+ 3,8 %) et ont progressé globalement de 4,6 % pour les logements individuels.