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fanette44
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Posté - 24 janv. 2009 : 21:14:19
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Votre avis m'intéresse
Quel est à votre avis l'intéret d'inscrire à l'actif et de pratiquer l'amortissement pour des biens immobiliers achetés depuis plus de quinze ans, achetés au quart de leur valeur actuelle, dont les prêts sont totalement remboursés et les travaux déduits pendant la période de location en nu ?
Je n'y vois qu'un seul inconvénient c'est la non déduction des frais liés à la propriété (taxe foncière...)j'ai pensé pour cela facturer au bic un loyer en nu qui serait réintégré à la déclaration de revenus fonciers ce qui permettrait de déduire les taxes foncières.
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Edité par - fanette44 le 24 janv. 2009 21:39:25 |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 24 janv. 2009 : 21:32:33
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Fanette, votre lien fait appel a des sous-directories sur votre disque dur apparamment..
J'ai un peu de mal à comprendre, mais vous utilisez un bien doréanavant en exploitation meublé qui était en nu jusqu'à présent, et vous vous interrogez de l'opportunité de
1/ l'exploiter en meublé et l'apporter simplement au bilan pour sa valeur actuelle et l'exploiter
2/ le garder en nu, en l'offrant en location a votre exploitation meublée, laquelle compte la location en charge et le loyer recu en recette.
Je ne comprends pas en quoi la TF est un problème dans le cas 1, puisque l'immeuble est porté au bilan: Vous déduisez.
Si, en revanche, cas 3:
3/ l'exploitez en meublé SANS le porter au bilan, en effet, vous ne pouvez ni déduire la TF ni les charges de copropriétés non locatives, ni quelques autres choses. C'est le pire des cas.
A mon sens, votre cas 2 améliore vos charges déductibles en meublé, mais augmente vos revenus fonciers, lesquels sont (étaient, c'est vrai) plus imposés. Est-ce que votre montage 2/ a une autre justification économique que d'éviter une imposition (que je saisis mal d'ailleurs) sinon, si réduction d'imposition il y a vous risquez l'abus de droit... Evidemment, si vous exploitez via une sarl ou une snc, la question tombe d'elle-même: la justification est d'apporter l'exploitation à l'exploitant... |
Festina lente |
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fanette44
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Posté - 24 janv. 2009 : 21:42:30
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J'ai supprimé le lien. Je vais le rechercher.
Les biens sont exploités en meublé depuis plusieurs années après avoir été loués en nu une quinzaine d'années.
Il s'agirait d'éviter de repartir sur de la plus value avec réintégration des amortissements en cas de revente.
Oui les revenus fonciers augmenteraient. J'appliquerais un loyer moyen au M2 correspondant au prix des loyers dans la ville soit environ 11 à 12 Euros le M2. Je déduirais ainsi les taxes foncières.
Il s'agit d'un première déclaration au réel puisqu'avant je déclarais en micro bic. Je dépasse largement le seuil pour pouvoir continuer (modification loi de finances 2009)
Pourquoi "abus de droit" puisque le fisc admet maintenant la location à soi même en bic et bnc?
http://www.adaj-avocats.com/pdf2/Fiscalite_Location_a298E75.pdf
Citation : l'exploitez en meublé SANS le porter au bilan, en effet, vous ne pouvez ni déduire la TF ni les charges de copropriétés non locatives, ni quelques autres choses. C'est le pire des cas
A part me priver de la déduction des amortissements quel inconvénient y voyez vous ? Le comptable que j'ai consulté me parlait d'inscription à la valeur d'achat et non pas à la valeur actuelle.Qui définit la valeur d'inscription ?
Je partais avec l'idée de créer une sarl de famille en LMP mais je suis découragée par les cotisations sociales. Je n'ai pas besoin de cotiser ni pour l'assurance maladie, ni pour la retraite.
Bien que je puisse bénéficier du LMP, Je vais faire le choix de rester en LMNP car ce qui est étonnant c'est qu'il n'existe pas de plafond
Les LMNP peuvent désormais bénéficier de l'abattement pour adhésion à un centre de gestion évitant la taxation à 125% ce qui était pénalisant. |
Edité par - fanette44 le 25 janv. 2009 00:31:34 |
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ribouldingue
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Posté - 25 janv. 2009 : 07:12:54
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OK je ne dois pas avoir tout compris. Je ne suis certainement pas le plus qualifié pour rpéondre, mais j'essaye de comprendre:
Citation : Il s'agirait d'éviter de repartir sur de la plus value avec réintégration des amortissements en cas de revente.
Si je ne me trompe, la plus value est exemptée en exploitation LMP si le chiffre d'affaire reste en dessous d'un certain seuil. Vous dépassez donc le seuil?
Citation : A part me priver de la déduction des amortissements quel inconvénient y voyez vous ?
Je pense que vous parlez du cas 2/ avec la location a vous-même. Je n'y vois aucun inconvénient, d'autant que je pratique la même chose avec un logement acheté en SCi avec un ami, la SCI loue a moi-même, et j'exploite en meublé.
Citation : Le comptable que j'ai consulté me parlait d'inscription à la valeur d'achat et non pas à la valeur actuelle.Qui définit la valeur d'inscription ?
Vous, sous votre responsabilité,. Je suis étonné de la réponse de votre comptable, mais ça fait quelques temps que je commence à m'étonner des réponses des comptables; ce n'est qu'un étonnement, pas l'affirmation que je suis cent pour cent exact, mais je tire cette information du livre de DENOS sur l'investissement immobilier. Je trouve d'ailleurs que cela n'a pas de sens financier d'inscrire en 2008 au bilan un bien à 30 qui a été acheté 30 en 1950 et qui vaut 1000 en 2008.
Citation : je suis découragée par les cotisations sociales.
Ah, pourtant vous êtes une batante?
Citation : Pourquoi "abus de droit" puisque le fisc admet maintenant la location à soi même en bic et bnc?
Je vais aller faire un tour sur ce lien. |
Festina lente |
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ribouldingue
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Posté - 25 janv. 2009 : 07:27:52
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J'ai été voir votre lien, mais je ne comprendds pas votre conclusion du 'il est désormais possible de ...Citation : Malheureusement, dans un arrêt récent, (CE 11 04 2008, n°287 808, Roche), le Conseil d’Etat a confirmé que seuls peuvent être déductibles les « loyers » effectivement versé, ce qui est à n’en pas douter, un non sens juridique.
Si vous n'avez pas de structure identifiée, vos comptes bancaires servent indistinctement a votre activité personelle et professionelle, et en ce sens, je ne vois pas comment vous pourrez produire les docuements comptables justificatifs exigés.
C'est en ce sens que j'indiquais plus haut que si votre exploitation est cantonnée (en snc, sarl, etc...) c'est facile, mais pas en expooitation en nom propre.
Je comprends aussi que ce soit un non sens fiscal, puisque les biens concernant l'exploitation par exemple sont bel et bien identifiés, en étant 'portés au bilan', ceux-la sont identifiés comme distincts du patrimoine personnel 'personnel'. Mais les comptes en banque sont communs.
Quel moyen avez-vous trouvé pour tourner ce problème? |
Festina lente |
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ribouldingue
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Posté - 25 janv. 2009 : 07:29:50
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Dernière question, puisque vous exploitez au titre du LMnP, vous êtes toujours soumise au régime des plus-values des particuleirs, vous n'avez donc aucunement à craindre le calcul de plus-value professionelle au cas ou vous dépassez les seuils, pourquoi donc faire un montage compliqué?
En d'autres termes, à mon sens la plus-value n'est pas un problème, quel est donc leproblème que vous voulez résoudre? |
Festina lente |
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 11:49:53
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
J'ai été voir votre lien, mais je ne comprendds pas votre conclusion du 'il est désormais possible de ...Citation : Malheureusement, dans un arrêt récent, (CE 11 04 2008, n°287 808, Roche), le Conseil d’Etat a confirmé que seuls peuvent être déductibles les « loyers » effectivement versé, ce qui est à n’en pas douter, un non sens juridique.
Si vous n'avez pas de structure identifiée, vos comptes bancaires servent indistinctement a votre activité personelle et professionelle, et en ce sens, je ne vois pas comment vous pourrez produire les docuements comptables justificatifs exigés.
C'est en ce sens que j'indiquais plus haut que si votre exploitation est cantonnée (en snc, sarl, etc...) c'est facile, mais pas en expooitation en nom propre.
Je comprends aussi que ce soit un non sens fiscal, puisque les biens concernant l'exploitation par exemple sont bel et bien identifiés, en étant 'portés au bilan', ceux-la sont identifiés comme distincts du patrimoine personnel 'personnel'. Mais les comptes en banque sont communs.
Quel moyen avez-vous trouvé pour tourner ce problème?
Il n'y a aucune obligation d'ouvrir un compte dans la série "pro" des banques, il suffit simplement d'ouvrir un compte destiné uniquement à l'activité. Les loyers étant pratiquement tous payés par virement c'était déjà le cas. Si vous trouvez un texte mentionnant cette obligation merci de le mettre en ligne, j'ai beaucoup cherché ces dernières semaines.
Citation : Si je ne me trompe, la plus value est exemptée en exploitation LMP si le chiffre d'affaire reste en dessous d'un certain seuil. Vous dépassez donc le seuil?
Oui du fait d'une restructuration de patrimoine en faveur du meublé et du nouveau plafond qui a été aligné sur celui des prestataires de service, je dépasserais le plafond.
J'ai beau chercher, je ne vois aucune raison de m'inscrire au RCS et de passer LMP quand on n'a plus beaucoup de frais à déduire.
Citation : Citation : -------------------------------------------------------------------------------- je suis découragée par les cotisations sociales. --------------------------------------------------------------------------------
Ah, pourtant vous êtes une batante?
Déduire des cotisations sociales pour le plaisir de défiscaliser, je n'y vois pas l'intéret sauf pour les personnes n'ayant pas de couverture sociale.
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Edité par - fanette44 le 25 janv. 2009 12:39:43 |
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 12:23:46
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Dernière question, puisque vous exploitez au titre du LMnP, vous êtes toujours soumise au régime des plus-values des particuleirs, vous n'avez donc aucunement à craindre le calcul de plus-value professionelle au cas ou vous dépassez les seuils, pourquoi donc faire un montage compliqué?
En d'autres termes, à mon sens la plus-value n'est pas un problème, quel est donc leproblème que vous voulez résoudre?
Si vous avez raison effectivement j'ai bien fait d'ouvrir le fil car je n'avais pas compris cela. Je pensais que dans la mesure où on amortissait un bien il fallait repartir sur un nouveau calcul de plus value intégrant les amortissements réalisés. Je vais me faire confirmer cela
Je me suis peut être fait peur pour rien
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Edité par - fanette44 le 25 janv. 2009 12:32:49 |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 12:37:53
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Espérons... Du coup j'ai aussi appris des choses. |
Festina lente |
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fanette44
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 13:01:09
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Je suis d'accord avec cela, j'ai personellement plusieurs comptes bancaires, mais cela ne peut aucunement servir de compte séparé pour mes activités porfessionelles.
Par exemple, dès que vous avez un petit découvert sur ce compte, les frais et agios qui y sont relatifs sont considérés comme des frais non professionnels comptablement, à moins qu'on ait créé une structure.
Le fait que vous ayez 'cantonné' votre activité sur ce compte ne suffit pas pour vous permettre de comptabiliser ces frais, à ce que j'ai compris, frais qui sont considérés par le fisc comme de la gestion personelle.
J'en conclus donc (mais ais-je tord) que ce genre de compte reste donc personnel.
D'autre part, je n'ai jamais pu regrouper mes mensualités d'emprunt sur un seul compte qui serait le compte d'exploitation professionel, et pire, chacun de mes comptes est en fait justifié par l'existence d'un remboursement d'emprunt, que la banque émetrice n'a aucune envie de voir aller sur un compte concurrent. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 25 janv. 2009 13:04:54 |
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fanette44
Pilier de forums
3921 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 13:58:19
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Je suis d'accord avec cela, j'ai personellement plusieurs comptes bancaires, mais cela ne peut aucunement servir de compte séparé pour mes activités porfessionelles.
Par exemple, dès que vous avez un petit découvert sur ce compte, les frais et agios qui y sont relatifs sont considérés comme des frais non professionnels comptablement, à moins qu'on ait créé une structure.
Le fait que vous ayez 'cantonné' votre activité sur ce compte ne suffit pas pour vous permettre de comptabiliser ces frais, à ce que j'ai compris, frais qui sont considérés par le fisc comme de la gestion personelle.
J'en conclus donc (mais ais-je tord) que ce genre de compte reste donc personnel.
D'autre part, je n'ai jamais pu regrouper mes mensualités d'emprunt sur un seul compte qui serait le compte d'exploitation professionel, et pire, chacun de mes comptes est en fait justifié par l'existence d'un remboursement d'emprunt, que la banque émetrice n'a aucune envie de voir aller sur un compte concurrent.
Oui vous avez raison ce ne sont que des comptes personnels mais il n'est pas interdit d'en utiliser un "Maitre" pour comptabiliser les opérations BIC. Je suis d'accord avec vous il n'est pas possible de déduire les frais, mais à part les frais d'emprunt, je n'ai pas grand chose à déduire. Les agios sont rétrocédés d'office par le bais des conventions. Il n'y a pas de frais de tenue et d'arrêté de compte. En ce qui concerne les opérations traitées par les autres banques pour vos prêts, malgré votre compte pro vous devez aussi les rapatrier sur le plan comptable. Le fonctionnement est identique.
Merci Ribouldingue pour la bonne nouvelle concernant la plus value, cela fait quelques semaines que la question me "turlupinait".
Voici les articles qui m'avaient fait douter car ici il n'est pas question de lmp ou lmnp :
http://www.netpme.fr/immobilier-entreprise/1044-consequences-fiscales-l-inscription-d-un-immeuble-l-actif-d-une-entreprise-individuelle.html
Citation : Mais, à long terme, l’inscription d’un immeuble à l’actif d’une entreprise individuelle a des effets pervers en cas de cessation d’activité. En effet, dans cette hypothèse, l’immeuble est transféré du patrimoine professionnel vers le patrimoine privé. Ce transfert donne lieu à l’imposition d’une plus-value, égale à la différence entre la valeur vénale de l’immeuble et sa valeur comptable (le plus souvent réduite du fait des amortissements pratiqués). Il conviendra d’expliquer cette plaisanterie fiscale à l’entrepreneur qui ayant créé son entreprise dans l’insouciance de ses jeunes années, ayant développé son activité toute sa vie, décide un beau jour de goûter aux joies de la retraite en cessant tout simplement son activité. Il devra alors acquitter cette année là un impôt sur le revenu démentiel, du fait des plus values dégagées par le transfert virtuel du patrimoine professionnel vers son patrimoine privé des immeubles inscrits à l’actif de son entreprise (alors même qu’il n’aura pas empoché un centime à raison de cette opération !).
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/sujet-931-local-d-exploitation-et-actif-de-l-entreprise
Citation : L’inscription de l’immeuble à l’actif Si l’immeuble est inscrit à l’actif, l’entrepreneur pourra déduire la totalité des charges, y compris les droits de mutation acquittés lors de l’achat, les taxes foncières ainsi qu’un amortissement annuel (sur la valeur du bien hors terrain), dont le taux dépend de la nature du bien (de 3% à 5% selon qu’il s’agit de bureaux ou de bâtiments industriels). Il pourra également amortir les dépenses de gros travaux ou d’agrandissement. L’inscription à l’actif permet donc de diminuer le bénéfice imposable. La cession du bien ou son transfert dans le patrimoine privé entraîne l’imposition au régime des plus-values professionnelles. La plus-value est égale à la différence entre le prix de vente (ou la valeur vénale en cas de transfert) et la valeur nette comptable (valeur d’origine déduction faite des amortissements pratiqués). La part de la plus-value provenant des amortissements pratiqués est ajoutée au bénéfice imposable, avec une possibilité de répartition sur trois exercices. Le surplus de la plus-value est taxé au taux forfaitaire de 28,1% (prélèvements sociaux compris). En théorie, l’impôt est donc plus élevé que dans les ventes de biens privés. Mais cet inconvénient doit être relativisé. Pour plusieurs raisons. • Un immeuble professionnel ne prend pas forcément de la valeur au fil des années et la plus-value peut être relativement minime au regard des avantages fiscaux en matière de déduction de charges. En cas de moins-value, celle-ci peut venir réduire le résultat professionnel alors que la moins-value privée est fiscalement “perdue”. • La réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value ne fait que compenser les économies d’impôt engendrées auparavant par ces mêmes amortissements.
Citation : Quand un local, conservé dans le patrimoine privé, est utilisé pour les besoins de l’activité professionnelle, le propriétaire peut aussi déduire de son bénéfice imposable un loyer fictif correspondant à l’utilisation de ce bien (Arrêt du Conseil d’Etat du 8/7/98). Ce loyer déductible est imposable entre ses mains dans la catégorie des revenus fonciers. Et dans ce cas, les charges liées à la propriété de ce bien (taxe foncière, réparations, etc.) viennent en déduction de ce revenu foncier et non pas du BIC imposable.
J'en déduis que le seul intéret de passer en LMP pourrait concerner l'ISF mais à la lecture de plusieurs sites il parait très difficile même lorsque l'on répond aux conditions de pouvoir bénéficier de l'exonération des biens inscrits à l'actif. Le non assujetissement aux cotisations sociales compense largement la cotisation d'ISF afférente aux biens concernés. |
Edité par - fanette44 le 25 janv. 2009 15:43:39 |
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sgnu
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375 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 21:41:20
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Citation : Initialement posté par fanette44 J'en déduis que le seul intéret de passer en LMP pourrait concerner l'ISF mais à la lecture de plusieurs sites il parait très difficile même lorsque l'on répond aux conditions de pouvoir bénéficier de l'exonération des biens inscrits à l'actif.
Le non assujetissement aux cotisations sociales compense largement la cotisation d'ISF afférente aux biens concernés.
Si vous passez juste du micro BIC au réel, sans racheter vos biens via une structure juridique (style SARL de famille), vous ne pourrez déduire de vos recettes aucun amortissement de vos biens puisque le fisc va considérer que vous l'avez déjà fait au micro (a minima en bonne partie d'après ce que vous dîtes). Par conséquent, vous allez être plus fortement imposée sur vos revenus BIC (à calculer selon votre tranche d'imposition et reliquat s'il existe à amortir).
Si vous pouvez être LMP avec les nouveaux critères, c'est que vous pouvez aussi exonérer vos biens de l'ISF, ce sont à présent les mêmes critères ...
Question cotisations sociales, je vous prends un exemple : - immeuble de 1000000€, recettes annuelles de 80000€ (au hasard) - charges déductibles d'environ 71% des loyers (hypothèse équivalent ancien abattement micro, amortissements évidemment compris) - en LMP, cotisations sociales => 10486.4€ selon le site RSI (45.2% de 23200€) - en LMNP, CSG de 12,1% => 9680€
Avec l'hypothèse complémentaire d'une tranche marginale de l'ISF de 0.75%, vous voyez sur cet exemple que le statut de LMP fait économiser : 7500 - 10486.4 + 9680 = 6693.6€/an
Je serais donc moins catégorique que vous, tout dépend de la situation de chacun et il faut faire des calculs précis pour pouvoir se prononcer.
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Edité par - sgnu le 25 janv. 2009 21:42:13 |
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 22:17:09
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sgnuCitation : Question cotisations sociales, je vous prends un exemple : - immeuble de 1000000€, recettes annuelles de 80000€ (au hasard) - charges déductibles d'environ 71% des loyers (hypothèse équivalent ancien abattement micro, amortissements évidemment compris)- en LMP, cotisations sociales => 10486.4€ selon le site RSI (45.2% de 23200€) - en LMNP, CSG de 12,1% => 9680€
Le problème (quoique ce soit plutôt une chance ) c'est que les charges sont très loin d'atteindre les 71% des loyers.
L'amortissement étant calculé à partir du prix d'achat hors travaux, cela ne représenterait pas grand chose car j'ai acheté à petit prix des immeubles vétustes avec beaucoup de travaux. Les travaux ont été déduits sur les revenus fonciers.
Je compte environ trois mois de charges sur douze mois de loyer. Un pour la taxe foncière Deux pour les charges : électricité, chauffage, eau, entretien des parties communes ... et les petits travaux .
J'arrive ainsi à 35/40% de charges au maximum quand il y a des gros travaux. Le contraire du micro bic.
Les cotisations sociales seraient énormes si je passais en LMP.
J'ai lu avec intéret tous les posts que vous avez édités dans les divers forums. Je suis d'accord avec vous mais vos calculs concernent des biens achetés récemment ce qui entraine un amortissement important.
Citation : Si vous passez juste du micro BIC au réel, sans racheter vos biens via une structure juridique (style SARL de famille), vous ne pourrez déduire de vos recettes aucun amortissement de vos biens puisque le fisc va considérer que vous l'avez déjà fait au micro (a minima en bonne partie d'après ce que vous dîtes). Par conséquent, vous allez être plus fortement imposée sur vos revenus BIC (à calculer selon votre tranche d'imposition et reliquat s'il existe à amortir).
Oui vous avez raison, j'y avais renoncé devant les frais mais je vais devoir revoir la copie
En ce qui concerne l'ISF, il semble que l'exonération ne soit pas systématiquement acquise aux LMP. Il faut prouver que l'activité est exercée à titre "constant", ce qui n'est pas le cas pour l'activité de loueur de meublés qui nous laisse beaucoup de temps libre
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Edité par - fanette44 le 26 janv. 2009 00:12:26 |
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sgnu
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375 réponses |
Posté - 25 janv. 2009 : 23:46:17
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Citation : Initialement posté par fanette44 L'amortissement étant calculé à partir du prix d'achat hors travaux, cela ne représenterait pas grand chose car j'ai acheté à petit prix des immeubles vétustes avec beaucoup de travaux.
A partir du moment où vous vendez vos biens à une structure juridique que vous créez, pourquoi lui vendre au prix que vous les avez achetés, d'autant plus que vous n'êtes pas imposable sur les plus values ?! A la limite, le fisc pourrait vous le reprocher puisqu'il impose (taxe professionnelle) sur la valeur d'achat des biens, sans compter peut-être certains aspects patrimoniaux (succession). Et ce serait incohérent avec la valeur réévaluée des biens que vous devez déclarer (ISF ...).
D'ailleurs, même en cours d'exploitation, on peut réévaluer le bien, ce qui modifie les amortissements, avec comme base d'amortissement la nouvelle valeur comptable (source ouvrage F.Lefebvre sur les amortissements).
Citation : Initialement posté par fanette44 En ce qui concerne l'ISF, il semble que l'exonération ne soit pas systématiquement acquise aux LMP. Il faut prouver que l'activité est exercée à titre "constant", ce qui n'est pas le cas pour l'activité de loueur de meublés qui nous laisse beaucoup de temps libre
Ce n'est pas ce que j'ai compris et c'est la première fois que j'entends ceci, pouvez-vous nous indiquer vos sources ? Lire par exemple : ISF : l'exonération des biens professionnels Du temps libre, vous plaisantez ? je suis bien plus affairé, voire utile que lorsque j'étais salarié |
Edité par - sgnu le 25 janv. 2009 23:50:49 |
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 00:20:40
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sgnu Citation : A partir du moment où vous vendez vos biens à une structure juridique que vous créez, pourquoi lui vendre au prix que vous les avez achetés, d'autant plus que vous n'êtes pas imposable sur les plus values ?! A la limite, le fisc pourrait vous le reprocher puisqu'il impose (taxe professionnelle) sur la valeur d'achat des biens, sans compter peut-être certains aspects patrimoniaux (succession). Et ce serait incohérent avec la valeur réévaluée des biens que vous devez déclarer (ISF ...).
D'ailleurs, même en cours d'exploitation, on peut réévaluer le bien, ce qui modifie les amortissements, avec comme base d'amortissement la nouvelle valeur comptable (source ouvrage F.Lefebvre sur les amortissements).
Oui mais j'évoquais l'amortissement possible actuellement mais non pas en cas de rachat ou d'apport à une SARL. Dans ce cas ce serait évidemment au prix estimé pour l'ISF
Si en cours d'exploitation on peut réévaluer le bien, pourquoi ne pourrions nous pas le faire lors de l'intégration à l'actif ? Je vais me procurer l'article et en discuter avec la comptable.
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 00:42:16
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sgnuCitation : Ce n'est pas ce que j'ai compris et c'est la première fois que j'entends ceci, pouvez-vous nous indiquer vos sources ? Lire par exemple : ISF : l'exonération des biens professionnels Du temps libre, vous plaisantez ? je suis bien plus affairé, voire utile que lorsque j'étais salarié
Je vais tenter de retrouver les articles où j'ai vu que l'exonération des biens à l'ISF devait être manié avec prudence car sujet à discussion avec le fisc
C'est la notion d'activité "constante" qui me trouble.
D'autre part l'exonération risque d'être remise en cause en cas de déficit ce qui serait le cas si création de SARL.
http://www.senat.fr/questions/base/2006/qSEQ060322527.html
En ce qui concerne le temps libre, je vous l'accorde le métier de loueur de meublé demande un grand investissement mais j'ai été salariée pendant 25 ans et ce n'est quand même pas le même rythme Vous travaillez peut être seul alors que nous partageons les tâches dans la famille. |
Edité par - fanette44 le 26 janv. 2009 01:38:17 |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 07:14:12
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Citation : L'amortissement étant calculé à partir du prix d'achat hors travaux, cela ne représenterait pas grand chose car j'ai acheté à petit prix des immeubles vétustes avec beaucoup de travaux. Les travaux ont été déduits sur les revenus fonciers.
Je refais la meme remarque que Sgnu et que la remarque deja faite plus haut:
L'amortissement devrait se faire sur la valeur réelle du bien, pas sur le prix d'achat. Ca ne résoudrait certainement pas tous vos soucis, mais amènerait le niveau des dotations a une valeur plus intéressante. Il y a à travailler la-dessus aussi. |
Festina lente |
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fanette44
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3921 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 11:42:50
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Citation : L'amortissement étant calculé à partir du prix d'achat hors travaux, cela ne représenterait pas grand chose car j'ai acheté à petit prix des immeubles vétustes avec beaucoup de travaux. Les travaux ont été déduits sur les revenus fonciers.
Je refais la meme remarque que Sgnu et que la remarque deja faite plus haut:
L'amortissement devrait se faire sur la valeur réelle du bien, pas sur le prix d'achat. Ca ne résoudrait certainement pas tous vos soucis, mais amènerait le niveau des dotations a une valeur plus intéressante. Il y a à travailler la-dessus aussi.
Oui ce serait idéal mais je cherche depuis quelques semaines un texte pour appuyer cette démarche. La comptable que j'ai retenue étant aussi commissaire aux comptes, je crains qu'elle n'ait raison. D'autres forums ont lancé le débat ce mois ci et la "valeur d'achat" revient tout le temps.
http://www.net-iris.fr/forum-juridique/fiscalite-professionnelle/109141-calcul-amortissement-immo-bic.html
A la limite même si les amortissements ne sont pas importants ce n'est pas trop grave, il faut bien payer sa part d'impots quand on a bénéficié pendant des années de la défiscalisation Ce qui me gènait c'était l'idée de payer la plus value en cas de revente mais vous m'avez rassurée à ce sujet, je n'avais pas compris que les lmnp restaient sous le régime des particuliers en cas d'amortissement.
Je vais me procurer le livre recommandé par sgnu mais j'attends une nouvellle version car avec les changements intervenus pour 2009, l'auteur ne va certainement pas tarder à sortir une mise à jour |
Edité par - fanette44 le 26 janv. 2009 11:50:56 |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 13:17:39
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Hoodoo sur ce fil en réponse à la question 4 http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=19175
Hoodoo sur ce fil-ci également http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=38847&whichpage=1
Du coup, je comprends que pendant l'exploitation, rien n'empêche de réévaleur le bien comme l'indique fort justement sgnu ici:Citation : D'ailleurs, même en cours d'exploitation, on peut réévaluer le bien, ce qui modifie les amortissements, avec comme base d'amortissement la nouvelle valeur comptable (source ouvrage F.Lefebvre sur les amortissements).
Il y a un grand 'MAIS'.
Dans ce dernier cas, il faut en effet déclarer la plus-value, et payer l'impôt sur le revenu dessus, bien entendu puisque le bien est professionel et la réévaluation professionelle (en LMP). En LMnP.... je ne sais pas.... J'aurais tendance a dire que le bien étant considéré comme taxable au titre de la plus-value des particuliers, c'est encore un cas de figure à la MMLN (si vous m'autorisez l'expression) et que donc l'imosition de la plus-value est remise au jour de la vente.
En revanche, je ne sais pas trop comment se fait ce paiement de la plus-value en cas du LMP. J'émet une interprétation: . J'ai peur de comprendre qu'en compensation d'une réévaluation, on déclare comptablement une plus-value, laquelle est en classe 7 et apparait donc in-fine dans le revenu net global, sur lequel se calculent les impositions directes et sociales.... Ce n'est peut-être pas très génial.
En revanche, la réévaluation avant d'entrer le bien dans l'actif exploité donne lieu a une imposition différée au titre de la personne physique, laquelle elle n'est constatée QUE le jour de la vente, c'est-à-dire bien plus tard, et si les périodes d'exploitation en nu et d'exploitations professionelles sont conrrectes, on peut même s'en sortir avez zero plus-value taxable.
Une aspirine s'il vous plait... |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 26 janv. 2009 13:21:58 |
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fanette44
Pilier de forums
3921 réponses |
Posté - 26 janv. 2009 : 13:37:18
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ribouldingue Citation : Hoodoo sur ce fil en réponse à la question 4 http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=19175
Hoodoo sur ce fil-ci également http://www.universimmo.com/forum/topic.asp?TOPIC_ID=38847&whichpage=1
AH !!! j'aimerais qu'hoodoo soit mon inspecteur des impots
Citation : En LMnP.... je ne sais pas.... J'aurais tendance a dire que le bien étant considéré comme taxable au titre de la plus-value des particuliers, c'est encore un cas de figure à la MMLN (si vous m'autorisez l'expression) et que donc l'imosition de la plus-value est remise au jour de la vente.
Quand le bien rentre dans l'actif après 15 ans de détention, si je peux le rentrer à sa valeur venale (estimation ISF) je n'auais pas de plus value Cela me semble trop facile car dans le cas d'un apport à une sarl de famille il faut un commissaire aux apports. Pourquoi en serait il autrement en cas de simple inscription à l'actif ?
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Edité par - fanette44 le 26 janv. 2009 13:44:26 |
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