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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 12:38:55
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Par contre, ce que je n'ai pas bien compris, au niveau des hypothèques, c'est si :
- le terrain n'existe pas dans sa réalité physique, parce qu'ils n'en ont pas eu connaissance,
- ou si ce sont "les propriétaires" qui n'existent pas ?
En tout cas on peut dire que "le dossier" n'existe pas, ce n'est pas répertorié.
Comme j'ignore absolument comment se constitue les "bases de données" des hypothèques, je ne comprends pas ou ça a pu coincer... les hypothèques sont-elles faites pour être une liste de terrains, ou une liste de propriétaires ? |
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Mout
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Posté - 16 nov. 2009 : 13:16:16
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citation: ce terrain figure bien dans la succession de la tante de mon grand-père (décès 1947),
Pour affirmer cela, vous avez un document?
trouvé où?
citation: Mais les diverses successions, dans lesquelles figurent ce terrain, ont été faites à Paris, lieu de résidence de mon grand-père.
Comment savez-vous ça?
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amd
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23
Posté - 16 nov. 2009 : 13:34:49
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On a un "mauvaise copie" lisible néanmoins (avec patience et loupe !) , de la succession de cette tante au profit de mon grand-père. Cela indique qu'elle-même en avait hérité antérieurement de son défunt mari. (elle n'avait pas eu d'enfants, c'est pour cela que mon grand-père avait hérité).
(trouvé dans les archives de mon grand-père)
Mais ce n'est pas un original... par contre, il y a l'adresse du notaire de l'époque (en 1947... ça ne doit plus exister....).
Et puis je pense que ça ne doit pas être considéré comme un "titre de propriété", puisque si l'acte de succession de mon grand-père ne fait pas foi, l'acte de succession de la tante ne le fera pas plus, logiquement.
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Posté - 16 nov. 2009 : 13:36:34
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les archives du notaire de 1947 ont nécessairement été reprises par un autre notaire ou versées aux archives départementales... |
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Signature de Emmanuel Wormser |
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cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
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Mout
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Posté - 16 nov. 2009 : 14:35:22
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citation: On a un "mauvaise copie" lisible néanmoins (avec patience et loupe !) , de la succession de cette tante au profit de mon grand-père. Cela indique qu'elle-même en avait hérité antérieurement de son défunt mari
Cette "copie" d'acte commence par : "par devant Maître Machin, notaire à Paris rue...n° a comparu...
suit la désignation des comparants...
puis la désignation du bien
Ce notaire a un successeur dont vous pouvez connaître les coordonnées auprès de la chambre nationale des notaires.
La conservation des hypothèques conservent tous les actes de mutation des "biens" depuis 1955 (de mémoire).
Donc la succession de votre grand-père a DU faire l'objet d'une PUBLICATION aux hypothèques du département de la commune du terrain |
Édité par - Mout le 16 nov. 2009 14:36:02 |
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Mout
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26
Posté - 16 nov. 2009 : 15:10:24
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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 15:41:57
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Eh bien, si par acte de mutation, il faut entendre vente... il n'y en a pas eu depuis 1955, et même sans doute bien avant...c'est certain qu'on doit pas figurer aux hypothèques.
Par contre, comme vous le disiez, les hypothèques ont bien dû transmettre les informations au cadastre, sans cela comment serions nous sur les relevés de propriétés, et payant les impôts depuis belle lurette ?
Il me semble que les hypothèques auraient quand même dû nous prévenir, directement ou par le biais du notaire, qu'il y avait un problème sur notre terrain...
Et que l'on ne s'en aperçoive pas au moment de vouloir rédiger une servitude...
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Mout
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Posté - 16 nov. 2009 : 15:43:56
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Une "succession" qui porte sur des terrains entraine MUTATION de ces terrainset donc publication aux hypothèques |
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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 15:54:06
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Donc...
En 1947 = succession = hypothèques n'existaient pas, rien à dire,
En 2000 = succession de mon grand-père, personne ne nous dit rien et rien n'est publié (par contre le cadastre est bien mis à jour), que faut-t-il en penser ?
2009 : on n'est plus propriétaires ! au moins aux hypothèques !
Cela paraît un peu bizarre...
Quand à faire des recherches sur la succession de l'arrière grand-tante, chose qui paraît bien aléatoire, avant de s'y engager, je reposerai la même question : si la succession de mon grand-père ne fait pas office de "preuve", en quoi la succession antérieure de la tante serait-elle une preuve ?
Et quelle est la responsabilité du notaire ? |
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Mout
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Posté - 16 nov. 2009 : 15:58:04
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citation: En 2000 = succession de mon grand-père, personne ne nous dit rien et rien n'est publié (par contre le cadastre est bien mis à jour), que faut-t-il en penser ?
Il ne faut rien penser
Il faut ENQUETER |
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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 16:05:43
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Je veux bien me transformer en Hercule Poirot ou en Colombo pour la bonne cause !
LRAR aux hypothèques ? au notaire parisien ? Recherche de l'ancienne étude de 1947 ? Autres démarches ? Que puis-je entreprendre en priorité ?? |
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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 16:10:17
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Il me vient une idée : est-ce qu'en 1955, ce n'était pas aux propriétaires de se faire connaître auprès des hypothèques, et que mon grand-père ait omis de le faire à l'époque ? |
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Mout
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Posté - 16 nov. 2009 : 16:28:22
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non...relisez le fil en entier.
Le notaire qui a fait la succession de votre grand-père ETAIT DANS L'OBLIGATION de garder l'acte à ses "minutes".
Ses minutes sont consultables par les ayant-droit (=vous) : vous devez écrire à son successeur (le cas échéant) pour obtenir copie des actes conservés à ses minutes et concernant votre "bien"...
Je n'imagine pas un tel acte omettre la DESIGNATION DU BIEN et les ORIGINES ANTERIEURES DE PROPRIETE. Ces dernières, surtout si l'acte précédent est ancien, livrent une mutitude de détails sur le vendeur, l'acquéreur, le bien, ET LES SERVITUDES
Enquêter, c'est attraper un fil (du tricot) et tirer dessus sans le casser...et faire la même chose sur chaque fil qui dépasse pour faire des pelottes...
Sur la conservation des hypothèques : http://www.impots.gouv.fr/portal/dg...pePage=cpr02
exemple :http://www.inot.fr/PDF/CERFA/3233.pdf
http://caom.archivesnationales.cult...14-pleadetoc
citation: CONSERVATION DES HYPOTHÈQUES ET CONSERVATION FONCIÈRE
Dates 1806/1956 Description matérielle 28,5 m.l
Conditions d’accès : Libre accès aux originaux à l'exception des bureaux des hypothèques de la Guadeloupe (125 miom) et de Mayotte (151 miom) consultables uniquement sur microfilm
Instruments de recherche : Répertoire numérique manuscrit des registres des conservations des hypothèques et de conservation foncière par Dominique Taffin et D. Duret, Aix, 1988.
Histoire administrative : Le Code civil qui règle le mode d’inscription et de radiation des privilèges immobiliers et des hypothèques ainsi que la transcription des actes translatifs des biens immobiliers a été promulgué en 1805 aux Antilles, à la Guyane et à la Réunion, et plus tardivement en Inde, au Sénégal et à Saint-Pierre et Miquelon. Les textes réglementaires principaux sont pour ces territoires les ordonnances royales des 14 juin et 22 novembre 1829 applicables aux Antilles, à la Guyane et à la Réunion puis par extension au Sénégal, à Mayotte, à l’Océanie et à la Nouvelle-Calédonie. Ces ordonnances prescrivent le dépôt d’un double des registres au DPPC. Pour les territoires colonisés par la France au XIXe siècle, Afrique du Nord mis à part, le régime foncier fut réglementé suivant des principes différents qui ont abouti à partir de la fin du XIXe siècle à la création des bureaux de la conservation foncière. A Madagascar, en Indochine et en Afrique, le régime se basait sur le bien réel qui recevait une immatriculation, ce système allant de pair avec la constitution d’un cadastre. L’avantage de ce dernier système est qu’il assurait un contrôle plus strict des transactions. Les décrets du 10 septembre 1896 pour Madagascar, du 24 juillet 1906 en AOF, du 1er mars 1909 pour la Côte française des Somalis, et du 21 juillet 1925 en Indochine créent des bureaux de la conservation foncière. Un double des registres devait être envoyé à Paris. Il y a cependant des lacunes : pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, il semble que les doubles n’ont jamais été envoyés. Les registres de l’Inde n’ont été tenus en double que pendant quelques années. Pour Dakar, Saint-Louis et la Cochinchine il existe à la fois des registres hypothécaires et des registres de dépôts.
Présentation du contenu : Jusqu’en 1830 les copies sont souvent lacunaires. Les registres d’inscription indiquent les créances hypothécaires. Les biens grevés sont en général sommairement décrits. Les volumes de transcriptions enregistrent les actes de mutation. Le nouvel acquéreur doit y faire inscrire la vente, la donation. La transcription sur le double envoyé à Paris n’est souvent qu’analytique. Pour les registres d’hypothèques, l’obligation de déposer le double fut supprimée en 1912 ; pour la conservation foncière la collection se poursuit jusqu’en 1955.
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Édité par - Mout le 16 nov. 2009 18:01:31 |
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amd
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Posté - 16 nov. 2009 : 18:29:53
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Merci beaucoup !
Donc j'ai déjà 2 fils à attraper... je vais m'y mettre !!! J'ai l'impression qu'il ne faut pas être pressé, le fil peut être long à la détente pour répondre ! enfin on verra, mon tricot sera peut-être fini plus vite que ce que je ne crois...
Merci aussi pour toute cette documentation, qui me donne déjà du vocabulaire spécialisé !
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