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 Posté - 24 août 2010 : 15:52:03
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Au mot archaïsme je préfère ceux de préjugés et/ou de certitudes. Sans parler de révolution organisationnelle (quoique ce terme ait été utilisé), il est indéniable que calquer des NTIC sur le mode actuel de fonctionnement d'un grand nombre de cabinet est une perte de profit pure et simple. De ce point de vue, vous avez totalement raison.
Reste que nous avons un personnel plutôt qualifié et cher à qui nous faisons faire des boulots de tâcherons une grande partie de leur temps et ces technologies permettent justement de réduire des tâches sans valeur ajoutée. A titre d'exemple, envoi des reco par internet (rassurez-vous le copro reçoit du papier). Il existe aussi des sociétés qui traitent vous impressions et envois des convocation et PV d'AG.
La numérisation permet de substantiels gains de place et donc de rentabilité par m2 de locaux.
Skype (c'est un exemple) permet des réunions de visioconférence (aujourd'hui encore exceptionnelles j'en conviens – mais dans 10 ans, qu'en sera-t-il?).
L'accès au compte permet aussi de réduire les rendez-vous et les appels téléphonique (qui sont des bouffes pognons). Résultat des relation plus détendues entre copropriétaires et syndic (et leurs collaborateurs), plus proche aussi sans que cela n'est rien à voir avec sa localisation géographique. (j'ai un collègue parisien qui de cette manière gère deux immeubles à Nancy).
Voilà pourquoi je parle de Totems. Quant à savoir si les clients sont prêt, et bien disons qu'une partie – minoritaire - oui, une autre -majoritaire - non. Pour ma part, mon offre s'adresse exclusivement à la première catégorie et j'ignore royalement l'autre ( faut bien que les confrères vivent aussi  ).
Pour ce qui concerne le rapport gratuité/intégration dans les honoraires, croyez-vous sincèrement que la livraison gratuite de votre pizza (si vous en mangez bien-sûr) est si gratuite que cela?
Maintenant, comme je pense que votre remarque n'est pas innocente, j'assume totalement le fait que je pratique des honoraires dans la moyenne et que mes gains de rentabilité liés à l'utilisation de ces technologie ont grandement servi à établir mes marges. |
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alex41
Contributeur actif
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 42
Posté - 25 août 2010 : 09:49:20
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citation: Sans parler de révolution organisationnelle (quoique ce terme ait été utilisé), il est indéniable que calquer des NTIC sur le mode actuel de fonctionnement d'un grand nombre de cabinet est une perte de profit pure et simple. De ce point de vue, vous avez totalement raison.
NTIC ? Attention, Links, tout le monde ne sait pas que cela signifie « Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ». Vous allez nous faire passer pour des snobs. Déjà que notre réputation n’est pas brillante, il ne faudrait pas qu’il puisse nous en rajouter une couche !
citation: Pour ce qui concerne le rapport gratuité/intégration dans les honoraires, croyez-vous sincèrement que la livraison gratuite de votre pizza (si vous en mangez bien-sûr) est si gratuite que cela ?
Mais comment puis-je majorer de 12 euros par copropriétaire le montant de mes honoraires de gestion courante (que tout le monde suit d’une année sur l’autre), sans en parler et le faire valider en AG ? C’est autrement plus compliqué que pour l’achat d’une pizza dont le prix de livraison est certes déjà inclus dans la facture mais dont personne ne se souvient du prix.
C’est d’ailleurs le problème majeur auquel nous serons confrontés à l’avenir :
Regrouper des prestations sous la rubrique honoraires de gestion courante est une entreprise périlleuse. On perd chaque fois des plumes. J’ai vécu cette expérience personnellement. Voulant jouer loyalement le jeu du CNC, j’avais « remonté » sous la bannière « rémunération de gestion courante » toutes les prestations en faisant partie, honoraires de base, forfait administratif, relevage de compteurs d’eau, ... Catastrophe ! Des copropriétaires ont pris ces ajouts pour des hausses anormales de mes honoraires de base. Quelle histoire pour expliquer et encore expliquer ce que j’avais fait. Non seulement, j’ai failli passer pour un voyou mais en plus, j’ai dû pour avoir la paix , perdre ici l’indexation annuelle de mes honoraires de base ou là abandonner ou réduire telle ou telle de mes prestations !
C’est évidemment ce qui nous pend au nez lorsqu’il va falloir expliquer à nos copropriétaires pourquoi nous proposons d’augmenter nos honoraires de base de 20% pour cause de décès de... la suspense. Tout le monde sous-estime bien entendu ce grave problème. Tout le monde s'en fout à vrai dire.
Attention, cette mutation sera difficile, voire impossible à mener à bien, si, en amont, une campagne d’explications n’est pas engagée, si possible avec l’appui des pouvoirs publics et des associations. On peut rêver ! J’observe à ce sujet que l’ARC ne s’est jamais prononcé sur ce sujet. Il est vrai qu'il est toujours plus aisé de démolir qu'aider à reconstruire...
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