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Jean-Michel Lugherini
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France
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Posté - 05 oct. 2010 :  15:35:44  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Mais bien sur Laurent.... C est le baba de vérifier l edd ! Et juste les règles de l art de 2000 praticiens!
Sinon tu es un attesteur de rien du tout a 150 euros, certes!
Je suis heureux de te faire toucher du doigt cette ..... Simple normalité!
Tu attesterais, toi de superficies illégales sur les parties communes susceptibles de revenir a leur légitime propriétaire ou du balcon construit au mépris de toutes demandes d' aos , voire d' une décision de cs avec modif de tantièmes...
Allez restons professionnels dans tous ces domaines..... Et non des pourvoyeurs de jp a venir faites par des juges souvent las du travail mal fait. Combien d'attestations voyons nous qui réunissent plusieurs lots!!!!!!!
Il est donc de même dans les conseils a donner sur les sujets traites depuis 3 jours
Après rien n empêche effectivement, pour les passionnes de s interroger sur le bien fonde de telles articles ou jp?
Signature de Jean-Michel Lugherini 
Cordialement

Laurent CAMPEDEL
Contributeur vétéran



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Statut: Laurent CAMPEDEL est déconnecté

 1 Posté - 05 oct. 2010 :  15:49:25  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Jean-Michel Lugherini

Mais bien sur Laurent.... C est le baba de vérifier l edd ! Et juste les règles de l art de 2000 praticiens!
Sinon tu es un attesteur de rien du tout a 150 euros, certes!
Je suis heureux de te faire toucher du doigt cette ..... Simple normalité!
Tu attesterais, toi de superficies illégales sur les parties communes susceptibles de revenir a leur légitime propriétaire ou du balcon construit au mépris de toutes demandes d' aos , voire d' une décision de cs avec modif de tantièmes...

Mais... comment peux-tu savoir quand les travaux ont été faits ?
(pour vérifier les prescriptions)

citation:

Allez restons professionnels dans tous ces domaines..... Et non des pourvoyeurs de jp a venir faites par des juges souvent las du travail mal fait. Combien d'attestations voyons nous qui réunissent plusieurs lots!!!!!!!
Il est donc de même dans les conseils a donner sur les sujets traites depuis 3 jours

Dans ce sujet, nous sommes tous les 3 d'accord depuis longtemps : le débord de toit va passer à la trappe, même au bout de 10 ans de procédure.
citation:

Après rien n empêche effectivement, pour les passionnes de s interroger sur le bien fonde de telles articles ou jp?


Il s'agit bien de cela : un débat sur le fond, entre praticiens.

Signature de Laurent CAMPEDEL 
Pour être des hommes libres, soyons raisonnés . Mais surtout pas raisonnables.

Jean-Michel Lugherini
Pilier de forums

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Revenir en haut de la page 2 Posté - 05 oct. 2010 :  16:00:11  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
TRES bonne observation sur les prescriptions..... Surtout en urba avec la reforme depuis 3 ans, mais encore faut- il y rajouter les civiles..... Si prescriptions il y a lorsque l'on construit sur une partie commune
La SOCIETE évolue, la loi évolue, les jp évoluent, on essaye de faire avec et de mériter notre chiffre d' affaires tout en dormant tranquille!
Beau sujet à soumettre dans un autre fil à nos spécialistes des prescriptions!

corrections tardives...
Signature de Jean-Michel Lugherini 
Cordialement

Édité par - Jean-Michel Lugherini le 05 oct. 2010 16:20:17

Emmanuel Wormser
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Revenir en haut de la page 3 Posté - 05 oct. 2010 :  16:23:42  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
sur le mesurage carrez des surfaces irrégulièrement modifiées par rapport à l'EDD, la JP fluctue : voir des exemples dans http://www.boursorama.com/infos/imp...04ea9ca9b423

les règles de l'art sont bien là pour protéger l'acheteur... heureusement.

pour les adeptes du jurisclasseur, je vous renvoie au fascicule 60 du JCl Géomètres-Experts, notamment aux point 54 et 61 sur le mesurage des surfaces "irrégulières"

Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat !

Laurent CAMPEDEL
Contributeur vétéran



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Revenir en haut de la page 4 Posté - 05 oct. 2010 :  16:26:38  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Jean-Michel Lugherini

TRES bonne observation sur les prescriptions..... Surtout en urba avec la reforme depuis 3 ans, mais encore faut- il y rajouter les civiles..... Si prescriptions il y a l orque l on construit sur une partie commune

C'est pour ça que je ne vois pas comment tu peux certifier une surface exempte de tout recours. Cela me semble tout simplement impossible. Et donc je ne vois pas comment on peut attendre cela de vous.
citation:

La SOCIETE évolue, la loi évolue, les jp évoluent, on essaye de faire avec et de mériter notre chiffres d' affaires tout en dormant tranquille!
Beau sujet a soumettre dans un autre fil a nos spécialistes des prescriptions!

A cet endroit je suis partisan de : "Le problème est insoluble ? Alors il n'y a pas de problèmes".
Signature de Laurent CAMPEDEL 
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Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 5 Posté - 05 oct. 2010 :  16:35:05  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
le "devoir de conseil" impose au contraire, en droit, de dire "le problème est insoluble ? alors il y a un problème et pas solution". à défaut, ta RCP est en jeu.
dans l'exemple du Carrez -JML me dira si je me gourge- il convient de préciser explicitement sur le doc de mesurage la surface régulière en distinguant les surfaces irrégulières et en prévenant explicitement que l'irrégularité a peut-être été prescrite et que les éléments consultés ne permettent pas de l'assurer.
le devoir de conseil rend incontournable à mon avis l'expression de l'incertitude !
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Laurent CAMPEDEL
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Revenir en haut de la page 6 Posté - 05 oct. 2010 :  16:41:03  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

le "devoir de conseil" impose au contraire, en droit, de dire "le problème est insoluble ? alors il y a un problème et pas solution". à défaut, ta RCP est en jeu.
dans l'exemple du Carrez -JML me dira si je me gourge- il convient de préciser explicitement sur le doc de mesurage la surface régulière en distinguant les surfaces irrégulières et en prévenant explicitement que l'irrégularité a peut-être été prescrite et que les éléments consultés ne permettent pas de l'assurer.
le devoir de conseil rend incontournable à mon avis l'expression de l'incertitude !


Mais comment peux-tu savoir si la fermeture de la loggia a fait ou non l'objet de toutes les autorisations nécessaires ?

Interrogation des archives de la copro (en remontant sur combien d'années ?), des archives des PC et DP déposées ? (sur combien d'années ?), et encore d'autres éléments auxquels je ne pense pas ?

Comment dater des travaux dont personne ne se souvient ?
Signature de Laurent CAMPEDEL 
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Emmanuel Wormser
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Revenir en haut de la page 7 Posté - 05 oct. 2010 :  16:45:47  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
on part de l'EDD.
si les travaux ont été parfaitement réguliers, l'EDD a été modifié...!
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Laurent CAMPEDEL
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Revenir en haut de la page 8 Posté - 05 oct. 2010 :  17:57:43  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

on part de l'EDD.
si les travaux ont été parfaitement réguliers, l'EDD a été modifié...!


Etalement de mon ignorance crasse en matière de copros...

En plus, pour les travaux demandant une autorisation d'urbanisme, ces autorisations ne peuvent être demandé que par la copro, c'est ça ?
Ne reste alors que les transformations internes aux logements... Ca limite beaucoup effectivement. Où je ne pense pas à tout ?
Signature de Laurent CAMPEDEL 
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Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 9 Posté - 05 oct. 2010 :  19:04:33  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
non non, la demande de travaux en copro est émise par le pétitionnaire classique mais il doit impérativement -même si il n'y a pas de controle de l'administration là dessus- avoir préalablement obtenu l'accord de la copro si cela touche une partie commune.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Jean-Michel Lugherini
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Revenir en haut de la page 10 Posté - 05 oct. 2010 :  21:29:37  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
J'espère que Karenou ne nous en voudra d'avoir dévié le fil......je laisse aux modérateurs le soin de gérer cela, mais ils semblent trop occupés par le ......sujet !

citation:
Ne reste alors que les transformations internes aux logements... Ca limite beaucoup effectivement. Où je ne pense pas à tout ?


En voyant ta réponse cet après-midi je préparais la réponse.
Les exemples sont si nombreux à vérifier en amont qu'il est presque suicidaire de vouloir faire des attestations Carrez.....qui sont en général ni vraiment "carrées", ni vraiment "carrez", d'ailleurs !
Je tenterais l'exercice dans quelques jours...

En attendant......

Cela date un tout petit peu, mais un mémoire (sur le net) sur ce sujet, pour ceux que cela passionne !

citation:
Mémoire de travail de fin d’études
en vue de l’obtention du
Diplôme d’Ingénieur de l’ESGT


Mémoire soutenu par :

Lynda ARBAU
Le Lundi 03 juillet 2006



Avec la loi Carrez, la mention de la superficie de la partie privative d’un lot de copropriété est un élément essentiel lors d’une transaction.
Cette loi du 18 décembre 1996 ainsi que son décret d’application du 23 mai 1997 protègent uniquement l’acquéreur quant aux éventuels manquements ou imprécisions de la superficie lors de certaines transactions immobilières.
Il s’agit d’une loi récente, de ce fait, aujourd’hui les cas de jurisprudences ne sont pas variés et leur nombre très limité.
C’est pour cela que mon mémoire se limite à l’examen de quelques problèmes déjà rencontrés.


INTRODUCTION



En France, le déroulement des transactions bénéficie d’une sécurité juridique qui ne souffre guère de critique, cependant on ne peut dire autant pour l’information de l’acquéreur sur le bien qu’il achète. A cet égard, comme d’ailleurs pour ce qui concerne la connaissance des prix, le marché français est loin d’être un modèle de transparence, et la découverte tardive de non-dits ou d’imprécisions nécessitant un coût constitue la principale cause d’insatisfaction des acheteurs.

La mention systématique de la superficie à l’occasion des transactions permettrait, sans aucun doute, d’atténuer considérablement ces déconvenues en permettant aux acheteurs d’être mieux informés sur le bien vendu. C’est dans cette intention qu’a été mis en place un dispositif de manière à améliorer les transactions : la loi Carrez.

Avant toute chose, il convient de se demander : Qu’est ce que la loi Carrez ?

La loi n° 96-1107 du 18 décembre 1996, « améliorant la protection des acquéreurs de lots de copropriété », a pour origine une proposition n° 2432 déposée, le 12 décembre 1995 par monsieur Gilles Carrez, député du Val de Marne, intitulée « améliorant la protection des acquéreurs de logements anciens ». Cette proposition avait été précédée du dépôt, également par M. Carrez, d’un amendement, ayant le même objet, lors de la discussion du projet qui devait devenir la loi du 21 juillet 1994, relative à l’habitat ; cet amendement, repoussé par le Sénat, devait modifier l’article 1619 du code civil.

L’initiative fut donc reprise sous la forme du dépôt de la proposition de loi précitée. La justification, a priori, en était facile. Elle reposait sur la rédaction, contestée de l’article 1619 du code civil, qui laissait à une « stipulation contraire » le soin d’éluder l’obligation d’un supplément de prix pour l’excédent de mesure ou d’une diminution de celui-ci pour moindre mesure. Cette stipulation était, en effet, devenue de style.

On avait alors beau jeu de faire remarquer, laissant évidemment de côté la vente de locaux d’habitation neufs, le paradoxe d’une situation où l’acquisition d’un logement, « acte important et complexe », était moins protégée que celle d’un réfrigérateur, d’une machine à laver, ou d’un gigot d’agneau !

De ce fait, la protection ainsi donnée s’inscrit dans le droit fil de la philosophie « consumériste » qui déjà avait inspiré la Commission des clauses abusives, laquelle avait adopté, le 21 mars 1986, une recommandation, non publiée, tendant à la suppression de la clause d’exonération de garantie dans le cas de la vente d’immeuble ; l’idée avait été reprise dans une note conjointe du Notariat et de l’Ordre des géomètres-experts, du 28 juin 1989.

La loi du 18 décembre 1996 ne constitue donc pas à proprement parler une innovation : la preuve est donnée par le large consensus autour duquel s’est ordonné le débat parlementaire.

L’origine de la loi se situe, comme on l’a vu, dans la proposition n° 2432, déposée par M. Carrez, sur le bureau de l’Assemblée Nationale, « améliorant la protection des acquéreurs de logements anciens ».

Précédée du rapport de M. Jean-Luc Warsmann au nom de la Commission des lois, elle fut discutée devant l’Assemblée Nationale, dans la deuxième séance du 18 avril 1996 et adoptée avec l’intitulé « améliorant la protection des acquéreurs de lots de copropriété ».

Techniquement, la substitution d’appellation s’est traduite par l’insertion dans la loi du 10 juillet 1965, et plus précisément, en utilisant l’article 46. De ce fait, l’article 46 a été complété, en vertu de l’article 43, au nombre de ceux qui proclament non écrites les clauses contraires à leurs dispositions.

L’Assemblée avait précisé le dispositif de ce texte, en protégeant les acquéreurs de lots de copropriété sur deux plans. D’une part, elle leur avait ouvert la possibilité d’intenter une action en nullité, au plus tard dans un délai de trois mois à compter de l’acte authentique définitif de vente, en cas d’omission de la mention de la surface dans la promesse ou dans l’acte de vente ; d’autre part, elle leur avait permis d’obtenir une diminution de prix, au plus tard dans un délai d’un an à compter de l’acte authentique définitif de vente, lorsque la surface effective est inférieure d’un vingtième à celle figurant dans l’acte.

Cependant, cette loi apporte t-elle des solutions à tous les problèmes dont les géomètres-experts sont confrontés lors d’une transaction ? Ceci n’est pas sûr, la loi Carrez fut votée par l’Assemblée Nationale et les députés n’ont certainement pas pensés lors du vote aux différentes difficultés que rencontrent aujourd’hui les professionnels.
En effet, les géomètres-experts sont confrontés à des problèmes que nul ne peut résoudre en un coup de baguette magique. Il faut souvent, étudier le dossier, encore et encore…, interroger les confrères lors de diverses réunions, de rencontres informelles, ou encore se renseigner auprès du Conseil Supérieur de l’Ordre des Géomètres-Experts. Mais quelquefois en vain, pas de réponses, ou des réponses imprécises.

Que faut-il alors faire ? comment résoudre les problèmes et par quels moyens ?
Souvent, les acquéreurs sont amenés à poursuivre les vendeurs en justice et ainsi des solutions sont apportées par la jurisprudence. La jurisprudence apporte quelques éclaircies qui ne sont pas toujours vues de la même manière aux yeux des professionnels.
Mais qu’est ce qu’une jurisprudence ? Comment apporte-elle des solutions à des problèmes aussi délicats ? La jurisprudence représente l’ensemble des arrêts et des jugements rendus par les Cours et les Tribunaux sur une situation juridique donnée.


Réfléchir à ces questions nous amènera à constater qu’une amélioration de la loi du 18 décembre 1996 dite loi Carrez pourrait s’avérer nécessaire.


ET......la loi "Carrez" va prochainement subir un lifting !......

Peut-être faut-il subdiviser le fil non ? Parceque la mitoyeneté dans une copro ....!!!
Signature de Jean-Michel Lugherini 
Cordialement

Édité par - Jean-Michel Lugherini le 05 oct. 2010 21:31:35
 
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