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JOJOMOUFLONS
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Posté - 14 déc. 2010 :  13:04:44  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
Une copropriété neuve HQE est équipée de panneaux photovoltaïques.
Les ressources produites reviennent aux propriétaires bailleurs ou aux occupants.


quelboulot
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 1 Posté - 14 déc. 2010 :  13:15:24  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
JOJOMOUFLONS Posté - 14 déc. 2010 : 13:04:44
--------------------------------------------------------------------------------
Une copropriété neuve HQE est équipée de panneaux photovoltaïques.
Les ressources produites reviennent aux propriétaires bailleurs ou aux occupants.


A mon avis, tout dépend.

S'il s'agit de panneaux photovoltaïques, comme vous l'indiquez, l'électricité produite est revendue à EDF (ou autre fournisseur local). Et donc le produit de ces revenus en revient aux syndicat de copropriétaires.

Ou, s'il s'agit, comme c'est le cas en général, de panneaux solaires thermiques chargés d'assurer en tout ou partie la production d'ECS, les "bénéfices" attendus sont impactés sur les charges locatives des locataires.

Pour la HQE, il me semble plus approprié dans votre cas, de considétrer qu'il s'agit de panneaux solaires thermiques, mais je peux me tromper !

Signature de quelboulot 
Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

JOJOMOUFLONS
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Revenir en haut de la page 2 Posté - 14 déc. 2010 :  13:34:57  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
En fait li y a les deux
des panneaux solaires pour l'eau chaude et des panneaux solaires qui produisent de l'électricité qui est revendu a l' edf. (18000€ l'année)
Certains propriétaires bailleurs disent que le produit de la vente leur revient car c'est eux qui ont payés les panneaux en quelque sorte inclus dans le prix de vente de l'appartement.

Gédehem
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Revenir en haut de la page 3 Posté - 14 déc. 2010 :  13:58:41  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
C'est le syndicat des copropriétaires qui est partie au contrat en qualité de "producteur-vendeur".
Le produit de la vente revient au syndicat, donc à ses membres. (*)
On peut se référer ici à L.art.16 et 16-1.

Quel est le problème ?

(*) ce point pose la question de l'objet d'un syndicat, précisé L.art.14 : conservation de l'immeuble, administration des parties communes.
Est-il aussi d'être un producteur industriel, et à ce titre marchand-vendeur d'énergie ?
A vos claviers ....

Édité par - Gédehem le 14 déc. 2010 14:01:52

mespres
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Revenir en haut de la page 4 Posté - 14 déc. 2010 :  17:51:53  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Ce bâtiment HQE impose au syndicat d'être producteur d'électricité. Une partie est réutilisée localement. L'autre est revendue à EDF. Le produit revient au syndicat, donc aux bailleurs.
Si par hasard l'affaire devenait déficitaire , Le syndicat statuera...
Causes de déficit : baisse du prix de rachat du kWh solaire (c'est d'actualité), entretien des cellules photovoltaïque ....
La rentabilité à long terme de ces délires peut légitimement alimenter le débat...

BANZAI
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Revenir en haut de la page 5 Posté - 14 déc. 2010 :  18:33:57  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
le syndicat = tous les copropriétaires...pas uniquement les bailleurs

Gédehem
Pilier de forums

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Revenir en haut de la page 6 Posté - 14 déc. 2010 :  21:18:23  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Il ne me semble pas cohérent de parler "déficit" s'agissant d'un syndicat de copropriétaires qui, par nature, est un utilisateur de diverses prestations, d'énergies, de services, ..bref, un "consommateur".

Cela veut dre qu'il n'a que des dépenses pour satisfaires ses besoins, qui sont "besoins collectifs" des copropriétaires, lesquels en assurent le financement quoi qu'il arrive !

Un "déficit" voudrait dire qu'il y a un delta "recette/dépense" du à des recettes moindre !
Or dans un syndicat il n'y a pas de "recettes" : il y a le réglement des dépenses collectives, et c'est tout !
Les comptes du syndicat démarrent à 0 en début d'exercice, ils finissent à 0 à la fin de l'année.
Il n'y a pas de "déficit", tout au plus des impayés, qui sont tout autre chose.

La question a quelque fois été ébordée lorsque le syndicat a de "vraies" recettes, c'est à dire des "revenus" tirés du commerce de quelque chose, revenus qui dépassent le financement de la satisfaction des besoins collectif.
Elle a été en particulier soulevée lors de l'implantation de panneau publicitaire loués à des annonceurs. Cette activité commerciale de location d'espace, dont le syndicat tire des revenus, est-elle dans l'objet d'un syndicat ?
Ainsi du syndicat qui serait propriétaire de lot(s) privatif(s) (c'est possible) dont il tirerait profit en le(s) mettant en location. C'est là source de revenu, ce qui n'est pas ici aussi dans l'objet d'un syndicat.

Quid de la production d'énergie, dont le surplus est vendue à un opérateur ? Il s'agit ici d'une production industrielle, quiplus est pour en faire commerce puisqu'il y a vente !
Syndicat de copropriétaires = agent industriel et commercial ?

Si c'est OK : je tiens la caisse !

Quant à un éventuel "déficit", il n'existerait pas non plus !
Dans la mesure ou le prix de vente ne "rapporte" plus, l'installation ne serait que la satisfaction des besoins du syndicat en utilisant des matériels favorisant les économies d'énergie fossiles, matériels et techniques qui ont un coût.

Car il ne faut pas se bercer d'illusions : économiser les énergie fossiles et non poluantes a ete aura de plus en plus un coût, à commencer par les travaux d'isolation de nos vieux bâtiments CGDE (Construction à Grande Déperdition d'Energie (cherchez pas, je viens d'inventer ... ..)), économie d'énergies ne voulant pas dire "économie en €€€", au contraire !

A quand les synsicats avec leur centrale nucléaire perso ????

mespres
Contributeur vétéran

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Revenir en haut de la page 7 Posté - 14 déc. 2010 :  22:24:37  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
La question a quelque fois été ébordée lorsque le syndicat a de "vraies" recettes, c'est à dire des "revenus" tirés du commerce de quelque chose, revenus qui dépassent le financement de la satisfaction des besoins collectif.

Gedehem voit les choses en grand : la centrale électrique installée sur le toit dégage plus de revenus que les charges de l'immeuble: l'immeuble devient une source de profit Arrêtez de travailler, mettez des panneaux solaires sur votre toit.
Gedehem, vous allez au delà des bonimenteurs : j'imagine que leur chanson se borne à dire que les panneaux solaires vont diminuer les charges, soyons fous, payer le ravalement. Dans la vérité vraie, je suis convaincu que le modèle économique est foireux : les panneaux solaires sont un facteur d'aggravation des charges, si l'on intègre la maintenance des panneaux et un tarif non subventionné du kWh. Concernant le tarif d'achat, le gouvernement a pris conscience que l'engouement pour le solaire allait lui couter très cher.

J'adore ce que je viens de lire :
citation:
Le tarif d'achat photovoltaïque demeure garanti sur une durée de 20 ans.
ça, c'est bien.
Mais
citation:
Il devient toutefois dégressif à compter de 2012. (-10% chaque année à compter du 1er janvier 2012)


Un prix garanti dégressif : il fallait y penser

La source http://www.energies-nouvelles.net/g...ique-20.html

Gédehem
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Revenir en haut de la page 8 Posté - 14 déc. 2010 :  23:03:42  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Mespres, soyez rassuré, jze ne vois pas les choses en grand !
Accessoirement, à l'occasion du changement des chaudières communes dans un de "mes" syndicats (coopératifs) , nous avons étudié l'implantation en toiture-terrasse de panneaux solaires photo-machin ou chauffe eau solaire ...

Une constante dans les 2 cas : ces matériels ont une durée de vie réduite, 15 ans ..20.... 25 tout au plus, obligeant à en changer au bout de ce temps : bonjour les factures.
Les contrats avec EDF sont basés sur cette durée moyenne (20 ans !) , étant bien intégré que la production électrique diminue avec le temps (pas le soleil, avec le temps qui passe .... )

Par ailleurs on voit ce qu'il en est d'un engagement sur un prix de vente du kWh, dont la baisse a été annoncé.
Quid dans 5 ans, 10 ans ... à échéance du contrat ?
Il ne faut pas se boucher les yeux : on fait miroiter plein d'avantages ... sauf que dans 10/12 ans tout sera plombé (prix "garantie dégessif" !!!!)

Entre le coût de l'investissement, important, et la chute des "revenus" dans 10/12 ans, c'est effectivement l'aggravation des charges assurée, si elle n'est pas intervenue avant.

Il me semble qu'il ne faut pas se tromper dans cette affaire :
- soit on met en place une politique d'économie d'énergies, ce qui est un choix "sociétal" qui a un coût certain.
- soit on se lance dans une aventure dont on ne maitrise aucun des parametres, et on est certain d'aller au devant de déconvenues qui vont en faire pleurer plus d'un !

Il ne faut pas se raconter des histoires :
- être copropriétaire suppose qu'on a les moyens de ce statut de "propriétaire".
- se lancer dans une politique d'économie d'énergie est louable mais couteux : on économise sans doute de l'énergie fossile, ce qui est est un choix sans doute nécessaire, en comprenant bien que cela est couteux et augmente les charges.

Ne nous trompons pas sur le sens "économie", qui fait lever les sourcils !
On économise sans doute du pétrole , mais certainement pas des €€€, au contraire !!!!
C'est mieux de le savoir dès le départ !

Édité par - Gédehem le 14 déc. 2010 23:07:09

filomat
Contributeur vétéran

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Revenir en haut de la page 9 Posté - 15 déc. 2010 :  05:18:52  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
En somme gédehem nous explique que la copropriété est faite pour "faire payer" mais non pour "se faire payer".

Donc quand je m'imaginais obtenir une "rente" de la part des opérateurs de fibre optique pour les laisser utiliser les parties communes je révais ?

Et ce serait la raison pour laquelle les antennes de téléphonie mobile sont installées sur les hlm et non les copropriétés ?

La destination des immeubles à usage dl'habitation n'est pas en effet de générer des profits.

Pour payer moins de charges il ne faut donc pas compter sur "gagner plus", mais seulement sur "dépenser moins" ?

Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées !

Dans ma copropriété l'élaguage des arbres est transformé en compost pour amender les massifs floraux, mais on ne pourrait donc pas le vendre en bois de chauffage ? Il faut continuer à laisser les promeneurs extérieurs à la copropriété ramasser "gratuitement" les grosses buches (les champignons et les pissentlits ) s'ils se chauffent au bois chez eux ?

Dans le cas du photovoltaïque on peut dire aussi que edf consent une "ristourne" sur la facture d'électricité de ses clients qui produisent de l'électricité : Le syndicat ne tire pas "bénéfice" des panneaux dans la mesure ou il paie finalement une "facture d'électricité" pour la consommation des parties communes encore faut-il que cette consomation soit supérieure à la production des panneaux. L'électricité produite n'est pas "vendue" à edf, elle lui est simplement "prétée" par le syndicat. edf est en somme le "banquier" du syndicat pour l'électricité de la même façon que le syndicat a un banquier pour les fonds appelés en attente de règlement des fournisseurs, fonds qui peuvent porter intérêt comme indiqué par la loi sur la copropriété.

edf est un fournisseur en électricité auprès du syndicat, et rien ne l'empêche d'utiliser pour celà les ressources de l'immeuble, de la même façon que le jardinier de ma copropriété fabrique avec l'élagage des arbres le compost dont il a besoin pour les massifs de rosiers de la copropriété.

Et pour répondre à la question initiale, l'électricité des parties communes est une charge "locative", donc la réduction de cette facture profite ... aux locataires !
Signature de filomat 
Les copropriétaires se rebiffent !

Édité par - filomat le 15 déc. 2010 05:33:31

Gédehem
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Revenir en haut de la page 10 Posté - 15 déc. 2010 :  10:15:25  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Concernant la production d'électricité il y a d'un coté les "fabriquants", de l'autre les "consommateurs"
Que la production viennent d'EDF, de telle entreprise allemande ou espagnole .... d'un syndicat de copro ou d'un particulier ayant éolienne ou pan.photovoltaique, ne change rien du tout : ce sont tous des producteurs d'énergie électrique.

Le syndicat, l'entreprise, le particulier "producteur" est aussi "consommateur", et à ce titre achete ce qu'il consomme. Le delta "production/consommation" est étranger à cette affaire, qu'il soit positif ou négatif..
Vendre moins cher que ce qu'on consomme n'a rien de nouveau !

Il n'y a pas ici de "ristourne" mais un marché de l'énergie. Sauf que pour favoriser les installations de production "propre", l'Etat a encadré le prix d'achat de cette énergie par EDF. Outre la "garantie dégressive" dont il est question plus haut, on voit déja que pour les futures installations le prix de vente à EDF est bien moins attractif.

Il est fait aussi l'impasse sur le monopole du transport de l'électricité en France par RTE, ceci aussi bien pour l'institutionnel EDF que pour les fournisseur privé (concurrence oblige).
C'est en particulier une des raisons pour laquelle on ne peut relier directement sa "centrale électrique" au réseau domestique : le fil entre les 2 c'est pour RTE !
Bien entendu, chacun comprend surtout que ce n'est pas possible techniquement, puisque ce n'est pas du courant continu ..... (ce qui pose le problème de ces sources d'énergies 'nouvelles' : elle doivent être reliées à des centrales thermiques (donc fioul, charbon, tourbe ...) qui régulent la production afin d'avoir une constante d'énergie ..et pas du clignotant , centrales thermiques qui n'ont rien d'écologique ... !)

quelboulot
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Revenir en haut de la page 11 Posté - 15 déc. 2010 :  10:26:37  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Mespres,
Vous evoquez le prix garanti dégressif

http://www.energies-nouvelles.net/g...ique-20.html

Et Gedehem complète en indiquant : "Par ailleurs on voit ce qu'il en est d'un engagement sur un prix de vente du kWh, dont la baisse a été annoncé.
Quid dans 5 ans, 10 ans ... à échéance du contrat ?
Il ne faut pas se boucher les yeux : on fait miroiter plein d'avantages ... sauf que dans 10/12 ans tout sera plombé (prix "garantie dégessif" !!!!)"


Je crois que vous "confondez" deux éléments qui sont totalement distincts.

Ceux qui ont signé les contrats initiaux de rachat proposés de 60ct/kwh sont totalement certains et garantis que ce prix sera fixe pendant les 20 ans de la durée du contrat. Aucune baisse, mais également aucune indexation "à la hausse"

Concernant les : "Il devient toutefois dégressif à compter de 2012. (-10% chaque année à compter du 1er janvier 2012)", ce ne sont que des prévisions qui "valent" ce qu'elles "valent" c'est à dire RIEN concernant les tarifs de rachats "futurs".

Depuis début 2010 les tarifs de rachats proposés ont déja été par deux fois modifiés "à la baisse" et de plus, devant la gabegie financière que l'engagement de rachat à prix fixe garanti sur 20 ans a engendrée, l'Etat vient de se donner le temps, enfin trois mois, pour réfléchir un peu plus, et espérons le un peu mieux sur ce sujet en engageant un moratoire sur ce sujet pour les installations dépassant 3kw de production.

citation:
http://www.legifrance.gouv.fr/affic...gorieLien=id

Décret n° 2010-1510 du 9 décembre 2010 suspendant l'obligation d'achat de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du soleil

NOR: DEVX1031847D

Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement et de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie,
Vu le code civil, notamment son article 1er ;
Vu la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 modifiée relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité, notamment son article 10 ;
Vu le décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000 fixant par catégorie d'installations les limites de puissance des installations pouvant bénéficier de l'obligation d'achat d'électricité ;
Vu le décret n° 2001-410 du 10 mai 2001 relatif aux conditions d'achat de l'électricité produite par des producteurs bénéficiant de l'obligation d'achat ;
Vu l'arrêté du 15 décembre 2009 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d'électricité ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'énergie en date du 9 décembre 2010 ;
Vu l'urgence,
Décrète :

Article 1 En savoir plus sur cet article...

L'obligation de conclure un contrat d'achat de l'électricité produite par les installations mentionnées au 3° de l'article 2 du décret du 6 décembre 2000 susvisé est suspendue pour une durée de trois mois courant à compter de l'entrée en vigueur du présent décret. Aucune nouvelle demande ne peut être déposée durant la période de suspension.

Article 2 En savoir plus sur cet article...

Les dispositions de l'article 1er ne s'appliquent pas aux installations de production d'électricité issue de l'énergie radiative du soleil lorsque la somme des puissances crêtes situées sur la même toiture ou la même parcelle est inférieure ou égale à 3 kW.

Article 3 En savoir plus sur cet article...

Les dispositions de l'article 1er ne s'appliquent pas aux installations de production d'électricité issue de l'énergie radiative du soleil dont le producteur a notifié au gestionnaire de réseau, avant le 2 décembre 2010, son acceptation de la proposition technique et financière de raccordement au réseau.

Article 4 En savoir plus sur cet article...

Le bénéfice de l'obligation d'achat au titre de l'article 3 est subordonné à la mise en service de l'installation dans un délai de dix-huit mois à compter de la notification de l'acceptation de la proposition technique et financière de raccordement au réseau ou, lorsque cette notification est antérieure de plus de neuf mois à la date d'entrée en vigueur du présent décret, à la mise en service de l'installation dans les neuf mois suivant cette date.
Les délais mentionnés au premier alinéa sont prolongés lorsque la mise en service de l'installation est retardée du fait des délais nécessaires à la réalisation des travaux de raccordement et à condition que l'installation ait été achevée dans les délais prévus au premier alinéa. La mise en service de l'installation doit, dans tous les cas, intervenir au plus tard deux mois après la fin des travaux de raccordement.
La date de mise en service de l'installation correspond à la date de mise en service de son raccordement au réseau.

Article 5 En savoir plus sur cet article...

A l'issue de la période de suspension mentionnée à l'article 1er, les demandes suspendues devront faire l'objet d'une nouvelle demande complète de raccordement au réseau pour bénéficier d'un contrat d'obligation d'achat.

Article 6 En savoir plus sur cet article...

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement et la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera immédiatement en vigueur.


Fait à Paris, le 9 décembre 2010.



François Fillon



Par le Premier ministre :



La ministre de l'écologie,

du développement durable,

des transports et du logement,

Nathalie Kosciusko-Morizet

La ministre de l'économie,

des finances et de l'industrie,

Christine Lagarde




Ce qui fait râler les professionnels de le profession
http://www.developpementdurablelejo...?article7276

Et force est de constater, qu'en ce domaine comme dans bien d'autres,

"L'Etat a un pilotage erratique de sa politique solaire "


http://www.lemoniteur.fr/137-energi...10-mars-2011
Signature de quelboulot 
Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

quelboulot
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Revenir en haut de la page 12 Posté - 15 déc. 2010 :  10:35:25  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
C'est en particulier une des raisons pour laquelle on ne peut relier directement sa "centrale électrique" au réseau domestique : le fil entre les 2 c'est pour RTE !
Bien entendu, chacun comprend surtout que ce n'est pas possible techniquement, puisque ce n'est pas du courant continu .....


Pas vraiment d'accord avec vous Gedehem, car la revente d'électricté solaire et sa réinjection sur le réseau via ERDT s'effectue bien en courant alternatif via onduleur...

Il est vrai toutefois que de nombreuses installations autonomes fonctionnent en courant continu ce qui "économise" l'onduleur qui est le "point faivble" des installations car il y a peu de chance que si les panneaux solaires sont annoncés pour une durée de vie de 20/25 ans avec un rendement quasi constant (enfin, c'est ce qui est annoncé par les vendeurs).. les onduleurs atteignent la moitié de cette durée de vie, d'ou investissement complémentaires non détaillés dans leurs belles brochures par les "vendeurs".

Sinon je suis assez en phase avec votre avis et celui de Mespres sur la question du solaire ... dont personne ne calcul le "coût carbone" de la fabrication en Chine, le transport et... celui du recyclage en fin de vie des panneaux...

et qui assure le déneigement en toiture
Signature de quelboulot 
Christophe

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Ankou
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Revenir en haut de la page 13 Posté - 15 déc. 2010 :  16:35:07  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par quelboulot
Il est vrai toutefois que de nombreuses installations autonomes fonctionnent en courant continu ce qui "économise" l'onduleur qui est le "point faible" des installations car il y a peu de chance que si les panneaux solaires sont annoncés pour une durée de vie de 20/25 ans avec un rendement quasi constant (enfin, c'est ce qui est annoncé par les vendeurs).. les onduleurs atteignent la moitié de cette durée de vie,




Un onduleur, c'est de l'électronique et des batteries.

Les batteries, OK, au delà de 10 ans, c'est un miracle si elles continuent de fonctionner.

Mais pour l'électronique, une dizaine d'années, c'est vraiment pour du bas de gamme, surtout si c'est du matériel suivant norme DIN, donc avec des moyens de protection contre les surtensions performants. Car c'est bien le seul défaut de l'électronique: être sensible aux "pêches" et autres "retours de baton".

Je dirais une durée de vie au moins égale à celle des panneaux pour du tel matériel.

Autre chose, le rendement des panneaux ne peut que diminuer avec le temps, même en tenant compte d'un quidam enlevant plusieurs fois par an les feuilles et autres obstacles venant s'interposer entre le soleil et le panneau.



quelboulot
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Revenir en haut de la page 14 Posté - 15 déc. 2010 :  18:31:40  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Un onduleur, c'est de l'électronique et des batteries.

Les batteries, OK, au delà de 10 ans, c'est un miracle si elles continuent de fonctionner.

Mais pour l'électronique, une dizaine d'années, c'est vraiment pour du bas de gamme, surtout si c'est du matériel suivant norme DIN, donc avec des moyens de protection contre les surtensions performants. Car c'est bien le seul défaut de l'électronique: être sensible aux "pêches" et autres "retours de baton".

Je dirais une durée de vie au moins égale à celle des panneaux pour du tel matériel.

Autre chose, le rendement des panneaux ne peut que diminuer avec le temps, même en tenant compte d'un quidam enlevant plusieurs fois par an les feuilles et autres obstacles venant s'interposer entre le soleil et le panneau.



Ankou,

Je sais combien votre attachement est "grand" pour tout ce qui "touche" à l'électronique/électrotechnique/électricité... MAIS...

Si l'on considère que la plupart des installations non "professionnelles" ont été réalisées depuis deux/trois ans, début de la plus grande masse des installations inférieures à 3kw, à base de produits bas de gamme en provenance de Chine (vendus avec super bénef au prix quasi identique à ceux du seul producteur français existant il y a trois ans Photowatt, + producteurs allemands) et ce, ondulateurs compris...

Votre durée estimée de vie à 20 ans me fait

Ce sujet des onduleurs, bien qu'ancien, 2007, est assez intéressant, voir page 16, garantie

http://www.photovoltaique.info/IMG/...ion_lite.pdf
Signature de quelboulot 
Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

Ankou
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Revenir en haut de la page 15 Posté - 15 déc. 2010 :  18:59:10  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par quelboulot
Votre durée estimée de vie à 20 ans me fait

Ce sujet des onduleurs, bien qu'ancien, 2007, est assez intéressant, voir page 16, garantie


Bon document, merci.

En page 16, ce qui est écrit n'infirme pas mes dires:

"B.3. La durée de vie
Une garantie de 5 ans sur les produits est devenue la norme chez les constructeurs,
alors qu’elle n’était que de 2 ans, il y a quelques années.
Il est possible d’étendre la garantie à 10 ans, voire à 20 ans suivant les constructeurs.
Cette étendue de la durée de vie est le résultat de l’utilisation de composants de
meilleure qualité, surdimensionnés ou plus résistants aux hausses de températures."


Il parle bien de 20 ans (pour la garantie), ce qui signifie au moins 30 ans pour la durée de vie.

Oui, pour les températures, mais le paramètre résistance aux surtensions me semble plus important encore. Et les circuits de protection peuvent coûter (presque) aussi cher que la partie ondulation.


Il est vrai que je parlais pour du matériel récent et conforme à la norme DIN.


Je pense que pour ce type de matériel, il ne faut pas mégoter sur le prix (qualité).


mespres
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Revenir en haut de la page 16 Posté - 15 déc. 2010 :  19:40:46  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Je pense surtout qu'il ne faut pas transformer un immeuble en centrale électrique. Les discours des ayatollahs écologistes et les démarchages des commerçants ne résistent pas à une analyse technique raisonnée.

quelboulot
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Revenir en haut de la page 17 Posté - 15 déc. 2010 :  23:18:09  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
citation:
mespres Posté - 15 déc. 2010 : 19:40:46
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Je pense surtout qu'il ne faut pas transformer un immeuble en centrale électrique. Les discours des ayatollahs écologistes et les démarchages des commerçants ne résistent pas à une analyse technique raisonnée.


D'autant plus que si... "produire sur place" pour "consommer sur place" était le deal... je serais tout à fait favorable à ce principe... et y souscrirais totalement...

Mais là, on produit ... on transporte, ... on paie la production 5/6 fois plus cher que le prix de revente... on défiscalise 25% et après... on nous "emm..de" parce que le budget de l'ETAT est TROUE (entre autre) par ces "conn..ries"...

En copro, ou habitat individuel, le photowatt thermique... oui (et encore j'attends de voir les résultats à moyen et long terme... !!!)

le photowatt électrique... non, non, non (et ce sans attendre les résultats à moyen ou long terme!!!)j
Signature de quelboulot 
Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

Édité par - quelboulot le 15 déc. 2010 23:21:16

mespres
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Revenir en haut de la page 18 Posté - 16 déc. 2010 :  07:23:34  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Quelboulot, je pense qu'une vulgarisation sur le photowatt thermique et électrique sera utile.
L'énergie solaire n'est produite que le jour, quand on n'est pas la : il faut stocker ou transporter
stocker : deux moyens : la batterie --> c'est nul ou alors le ballon d'eau chaude --> excellent, votre production d'eau chaude est assurée (enfin, mieux vaut être au sud est)
le radiateur électrique à accumulation est également un candidat, mais je doute qu'il soit possible d'atteindre l'autonomie en chauffage.

transporter : modèle économique absurde

bref le photowatt thermique est stocké sous forme d'eau chaude, l'électrique est transporté.

filomat
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Revenir en haut de la page 19 Posté - 16 déc. 2010 :  08:22:09  Lien direct vers cette réponse  Voir le profil
Surtout que le rendement des panneaux thermiques est beaucoup plus élevé que celui des panneaux photovoltaïques.

Je dirais tout de même qu'il faut les deux mon capitaine, car on a toujours besoin d'un peu d'électricité pour alimenter tous les gadgets qui accompagnent une installation thermique de nos jours.

"un peu" d'électricité, mas surtout pas "beaucoup" ... C'est "sale" l'électricité.
Signature de filomat 
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