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benoix
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61
Posté - 19 juil. 2009 : 18:04:30
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Perso j'adore vous lire et je suis ce post depuis un moment. Je vous encourage à continuer, après quelques vacances bien méritées...
Merci de tous ces Ă©clairages...
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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62
Posté - 21 juil. 2009 : 13:26:29
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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63
Posté - 21 juil. 2009 : 16:09:05
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On en a parler à plusieurs reprises dans l'ancien forum, et voilà que les choses se précisent, bien que vous avez sans doute posé vos congés, sans savoir où aller jouer le jovial touriste Franchouillard. Une destination reste à explorer : L'Islande !
L'Islande, c'est peu être très joli, mais y'a rien à y foutre
Car depuis peu, l'Islande souhaite entrer dans l'Europe... Par derrière.
Rassurons ceux et celles qui feraient déjà des stocks de rutabagas, non, l'Islande ne va pas effectuer un mouvement pour percuter la France entre le cap Finistère et la dune du Pilat. L'Islande a juste rempli le formulaire rose d'adhésion à l'Union €uropéenne. Par contre, au lieu de faire la queue comme tout le monde, l'islandais sournois emprunte la sortie de secours et dame le pion à l'arabe qui essaie, sans succès, de passer la porte de sécurité depuis 1963.
Il faut dire que jusqu'à maintenant, les islandais n'avaient pas franchement envie d'intégrer pleinement l'UE. Mais brutalement, ils en entrevoient tout l'intérêt puisqu'ils ont connement déposé le bilan du fait de quelques placements hasardeux comme des livrets A.
L'Islande est Ă vendre sur eBay
citation: « Toute l’île est à vendre »
Dans l’agence immobilière la plus connue de Reykjavik, la capitale de cet État miniature, Albert, le vendeur, étale sur son bureau les dossiers de centaines d’appartements et de maisons à vendre dans la seule région de Reykjavik. « Toute l’île est à vendre » dit-il en décochant un sourire amer. « Les luxueuses voitures aussi, mais elles ne trouvent pas preneurs.» L’agence, située dans une rue passante de la capitale islandaise, est étrangement silencieuse. Elle est déserte. « Nombreux sont les propriétaires à avoir fait des emprunts en euros, maintenant ils n’arrivent plus à respecter leurs échéances », ajoute Albert, une pointe d’aigreur dans la voix. Lui aussi ne décolère pas : « Les golden boys de la finance islandaise nous ont conduits à la catastrophe… Il est vrai que personne ne pensait à contrôler leurs activités. » Mais les Islandais, même au creux de la vague d’une des plus sérieuses crises de leur histoire mouvementée, ne désespèrent pas. « Nous nous en sortirons ! », affirment-ils sur le ton de ceux qui continuent malgré tout à faire du volontarisme à la Viking un style de vie.
De notre envoyé spécial en Islande, Serge Rabinovici
Aussi, la petite ile n'a t-elle pas vraiment le choix eu égard à la vacuité de ses ressources propres : c'était l'adhésion à l'UE ou le rachat par le SPECTRE pour y installer le QG opérationnel de la conquête du monde. En aparté, alors, ne sont ils pas sympathiques les membres du Club Finance HEC ?
Bref, après avoir brièvement envisagé un rattachement au Groenland, projet abandonné lorsque les islandais ont réalisé avec effroi que ce territoire n'est peuplé que d'indigènes qui urinent dans leurs mains pour les réchauffer, et par là même n'entendent strictement rien à des concepts avancés comme la moralisation du capitalisme, l'Islande choisit de se tourner vers ses racines européennes, et nous fait un petit coucou qu'on peut voir par jours de beau temps depuis les plages du Cotentin avec une bonne paire de jumelles.
Alors certes on sait bien que l'Islande est à la Scandinavie ce que la Corse est à la France, et ça a quelque chose d’émouvant de voir cette terre demander son retour dans le giron européen, un peu comme si les Corses voulaient réintégrer la République (dans, mettons, à peu près un millénaire). Mais par principe, le français avisé est majoritairement hostile à tout élargissement. Ce qui est étranger à l'Europe est par nature suspect. Cela dit, les européens sont des gens très accueillants et sont prêts à examiner la candidature islandaise avec un œil compréhensif.
Géographiquement, l'Islande est située en aplomb de la dorsale océanique qui est une sorte de "raie du cul dans la croute terrestre", donc il est vrai que du point de vue de la tectonique des plaques, on ne peut pas vraiment se prononcer : la moitié nord-ouest se situe en Amérique et la moitié sud-est en Europe. Par ailleurs, les géographes considèrent que l'Islande est en Europe, mais ils avancent que la Turquie s’y trouve également, donc ils ne sont pas vraiment dignes de confiance. En réalité, le critère déterminant est géostratégique : l'armée européenne peut poutrer quand elle veut l’armée islandaise qui est à portée de trébuchet. L'Islande n'ayant pas d’armée, dans ces conditions, il serait trop fastoche de l'envahir sans se prendre un retour de bâton de la part de l'ONU ou de l'OTAN. Donc pour s'épargner un débarquement fastidieux, le mieux est d'intégrer l'Islande à l'Union par un processus volontaire.
Historiquement, les islandais sont des descendants des vikings, espèce de barbares qui traversaient la mer en canoë-kayak pour diffuser la philosophie nietzschéenne, avant d'être très tardivement christianisés. Par ailleurs, l'Islande a longtemps été une succursale du Danemark. Les historiens considèrent que l'Islande est, de ce point de vue, en Europe, mais on ne peut pas vraiment les croire puisque certains d'entre eux prétendent que la Turquie était dans l'Empire romain jusqu’au XVième siècle, ce qui ne peut pas être vrai. En revanche, ce qu'il y a de vrai, c’est que les vikings n’étaient pas des turcs, de quoi on peut déduire par une complexe analyse géopolitique que l'Islande est historiquement en Europe à peu près de la même manière que l'Algérie est Française.
Culturellement, alors là , aucun problème. Les islandais sont blancs, blonds, chrétiens et boivent du Brennivin, la piquette locale qui titre à 40°. Ils sont donc parfaitement assimilables à la culture occidentale européenne.
Les islandais ont par ailleurs une équipe de foot avec des supporters complètement cons. Bon, d’un autre côté, il est vrai que les représentants de cette respectable culture sont parfois un peu fous fous, comme par exemple Björk qui est Violently Happy, mais ça c’est un des effets de la consanguinité l'insularité en altitude comme peu aussi en témoigner Jean Luc Delarue.
Politiquement, enfin, cette peuplade a toujours bien fait comprendre aux européens qu'ils pouvaient aller se faire mettre, étant donné que la journée type de l'islandais d'en bas consiste à prendre une douche au geyser avant d'aller massacrer quelques baleines, ce qui n'est pas franchement en adéquation avec la règlementation de l'UE. Mais les quotas, tout ça, on peut en débattre autour d'un Brennivin aussi à Bruxelles. De toute façon, l'Europe est tellement libérale que chacun fait comme il veut, et ce n'est pas Bernard Kouchner qui dirait le contraire.
Copains comme cochons
En conclusion, La France a l'immense plaisir d'annoncer aux islandais que leur candidature à l'entrée dans l'UE est retenue. L'Europe compte un satellite une étoile de plus à son firmament drapeau. Et le message à l’adresse des Turcs : "ce soir, c'est réservé aux habitués."
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dusme
Nouveau Membre
41 message(s) Statut:
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64
Posté - 23 juil. 2009 : 11:08:37
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Bravo Luc pour ce post fort distrayant ! |
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Angie
Contributeur vétéran
1825 message(s) Statut:
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65
Posté - 23 juil. 2009 : 11:32:16
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poupix4
Contributeur senior
693 message(s) Statut:
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66
Posté - 23 juil. 2009 : 11:51:19
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distrayant , et brillant!!! humour et finesse !!! BRAVO! |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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67
Posté - 23 juil. 2009 : 20:36:09
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Je ne peux résister à vous citer l'hymne tout aussi surprenant que ce pays qu'il glorifie.
O Dieu d'Islande ! O Dieu d'Islande ! Nous chantons ton nom, ton nom mille fois saint. Les cohortes des temps te tressent une couronne de soleils du firmament sans fin. Devant toi un seul jour est comme mille ans, et mille ans un jour, O Seigneur, une fleur d'éternité, sur la lande tremblant, qui adore son Dieu et puis meurt. O mille ans d'Islande : une fleur d'éternité, sur la lande tremblant, qui adore son Dieu et puis meurt.
Côté gastronomie, il faut absolument gouter le plat national qui s'appelle Borramatur dont voici la composition: - requin du Groenland - testicules de mouton cuits dans leur jus et macérés dans le lait aigre - têtes de mouton calcinées - fromage de tête - saucisse de foie (saucisse faite à partir des abats d'un mouton) - graisse de sang (sorte de "pudding" de sang) - poisson séché avec du beurre - pain de seigle traditionnel islandais - agneau fumé - graisse de mouton - nageoires de phoque - gras de baleine mariné ou de requin faisandé.
Une fois qu'il ont mangé cela, on comprend qu'ils arrivent à chanter leur hymne avec ferveur.
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poupix4
Contributeur senior
693 message(s) Statut:
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68
Posté - 24 juil. 2009 : 08:40:03
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miam!! je m'en pourleche les babines |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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69
Posté - 24 juil. 2009 : 13:27:49
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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70
Posté - 24 juil. 2009 : 14:34:18
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Renouveau du dialogue social : Il l’avait promis, il l’a fait !
Le dialogue social a été complètement renouvelé et c’est très rafraichissant. Patronat et syndicats ont radicalement évolué dans leur perception des relations sociales et optent enfin pour la simplicité et la franchise : On s’oriente clairement vers un affrontement armé, voir une guerre civil, selon Xavier DARCOS porte parole de SUD Emplois précaires. Il était temps, parce qu’on commençait à se faire chier.
Il est vrai que Monsieur de Nagy-Bosca arbitre toutes les décisions par anticipation : les dialogues stériles qui finalement ne mènent à rien ne vont donc pas franchement dans le sens du progrès.
Dans le coin droit, les salariés. Ils sont assoiffés de haine et de destruction sous l’influence de la propagande syndicaliste MAIS minoritaire. Ils en veulent ! Manifestations intempestives dans les réunions de CE alors qu’on tranche la question essentielle de la réduction du budget pastis, piquets de grève à la chipolata, distribution de tracts visuellement insupportables : les salariés ne reculent devant aucune vilénie pour satisfaire à leur ignoble objectif qui est d’empêcher ceux qui le veulent de travailler plus pour gagner plus autant que leurs parents un temps jadis.
Avides de pouvoir, formés au close-combat lors de stages commando marxistes trotskistes, les salariés ont délibérément sombré dans la violence physique : ils ont séquestré des milliers d’employeurs, et les ont forcé à participer à des orgies de collectivisation ouvrière : des mises en scène morbides de négociations sous la menace d’un gode-ceinture. De quoi on peut conclure que s’ils en prennent plein la gueule, c’est parce qu’ils l’ont bien cherché.
Dans le coin gauche, le patronat. Le patronat c’est une main tendue, une oreille attentive, une figure paternelle et protectrice des intérêts du plus faible.
Le patronat c’est près de deux siècles de lutte pour la modernité sociale. Pas toujours avec succès, il faut le dire : réduction du temps de travail, cinquième semaine de congés payés, diminution de l’age de la retraite, assurance chômage, autant d’écueils qu’il n’aura pas su éviter, donc autant d’échecs à mettre à son passif. Mais faisant fi des erreurs du passé et reluquant vers un horizon scintillant de bleu, de blanc et de rouge, le patronat avance et impose petit à petit ce que l’histoire n’aura pas réussi à enfanter jusqu’alors : un monde sans entraves.
Récit d’une première journée d’affrontements virils.
13h28 - Premier acte, des salariés mécontents de Nortel font savoir leur vive désapprobation en minant une usine au C4. Des commandos armés investissent la cafétéria, dévalisent le distributeur, violent la secrétaire et font caca sur le bureau de Monsieur le Directeur. Ils revendiquent des sous, des sous, des sous, pour changer, ces gens là n’étant animés que par l’appât du gain, à défaut de l’être par un esprit de sacrifice au profit de l’économie Nationale.
14h12 - Christian Estrosi, qui prend un bain de siège en pensant qu’un petit secrétariat d'État c’est pépère comme position, apprend la nouvelle et courre à la rescousse du parc industriel Français.
Héroïquement, Estrosi, nouveau Ministre des Ouvriers au dépend de la CGT dénoue cette situation merdique.
Les salariés se rendent sans résistance mais nient catégoriquement leurs agissements : « Nous ne sommes pas des terroristes » prétendent-ils.
15h37 - Le patronat, très remonté, n’entend pas en rester là . La direction de Total, en guise de représailles, fait sauter des installations pétrochimiques dans la Moselle et liquide deux otages. Judicieuse méthode pour supprimer quelques postes qui entravaient la progression du ratio de productivité et brillante adaptation de la politique de la terre brulée aux impératifs économiques du temps. Voilà un vapo-craqueur qui ne tombera pas dans les mains de l’ennemi bolchévique.
Les Syndicats Rouges trient la tronche !
15h49 - Christian Estrosi compte les points. A peine remis de son exploit face aux human bombs de Châteaufort, il remet le couvert et file en Moselle pour adresser son soutien à l’encadrement, qui va devoir prochainement expliciter au personnel que travailler jusqu’à 67 ans minimise considérablement les risques d’accidents de travail et de mort conne.
16h13 - Enfin, dernier épisode, les salariés de JLG ripostent bassement en posant de la dynamite un peu partout sur le site de Faullet. Encore faut-il signaler que ces mêmes individus peu recommandables avaient, dans les heures précédentes, bloqué la circulation des TGV sur la ligne Agen-Bordeaux, ce qui est révélateur de connexions notoires avec l’ultra-gauche. Les terro-salariés réclament un parachute doré de 30.000 euros, un break Logan et un 747 avec le plein. Ce qu’ils ne savent pas c’est que moralisation du capitalisme oblige, de telles indemnités de départ seraient indécentes.
Les nouveaux outils de la négociation collective. Les boursicoteurs achètent désormais des actions Butagaz !
17h23 – Christian Estrosi ne sait plus où il habite et rentre à Paris pour poser sa démission sur RTL.
Nul ne sait encore à l’avantage de qui va tourner la situation, à part à l’avantage de l’Elysée, bien entendu. Selon une source proche du dossier, le nouveau ministre du travail, Xavier Darcos, devrait s’en mêler sous peu, ce qui n’en doutons pas devrait rendre enfin possible l’utilisation du canon de .88. |
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Édité par - Luc Standon le 24 juil. 2009 14:36:09 |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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71
Posté - 28 juil. 2009 : 01:32:53
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Depuis l'annonce d'une légère défaillance de notre Forest Gump National, la plus grande confusion règne dans la capitale.
Au moins une vingtaine de militants Bayroutistes auraient été vus aux abords du Palais Bourbon criant « Révolution Orange » tandis que des affrontements sévères avaient lieu dans la rue de Solferino.
Apparemment c'est la décision sur l'itinéraire du cortège, devant se rendre au Val de Grace, qui oppose les militants socialistes : les Aubrystes proposant la ligne 83 tandis que les Vallais préféraient la ligne 10 (avec correspondance, certes mais c’est plus fiable que le bus). Les invectives et les noms d'oiseaux fusent mais aucun mouvement ne semble s’amorcer.
Dans les quartiers de la Capitale, les touristes regagnent leur hôtel en baissant la tête, les serveurs deviennent aimables : c’est mauvais signe. D'un coup l'atmosphère de la flamboyante ville lumière mue, comme si une chape de plomb recouvrait ses toits centenaires, un vide semble se créer.
Les courageux commerces ouverts en ce dimanche baissent peu à peu leurs rideaux, comme un dernier rempart vers le mal qui s'annonce. Les forces de l'ordre sont désemparées, des contrôles ont lieu au hasard, à la tête du client, c'est inédit et déstabilisant tant le citoyen français est habitué à la courtoisie, l'amabilité et même le tact de ses représentants de la loi. Apparemment, les larmes dans leurs yeux ne proviennent pas d'une erreur de manipulation de lacrymo, mais c'est bien la peine d'avoir un parent au seuil du grand Pardon qui provoque chez eux tant de tristesse.
Il y a peu d'éléments factuels à transmettre actuellement tant la situation est chaotique.
Mais l'Elysée s'était engagé à publier le bulletin de santé : Le secrétariat général est donc bien gentil d'envoyer des écrans de fumée du genre « les examens du Président son normaux », mais de telles déclarations laconiques ne peuvent satisfaire le citoyen lambda et sa ménagère qui ont envie de savoir jusqu'où Nico peut aller comme ça avant de nous claquer dans les doigts.
Et la France en état de panique alors qu’on annonce simplement que Monsieur de Nagy-Bosca a glissé sur une déjection canine en faisant son jogging. Heureusement que Titine est là pour rassurer la sous-France que tout va bien.
Finalement ce n'est qu'assez tardivement que L'Elysée communique un bulletin de santé repris en intégralité par les alter-médias subversifs. |
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Édité par - Luc Standon le 28 juil. 2009 01:52:49 |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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72
Posté - 28 juil. 2009 : 08:46:09
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Pas d'effusions de joie, tout juste un petit sourire, c'est l'expression qu'à suscité les statistiques de juin sur le chômage. Il n'y a même pas eu un (ou une) pour invoquer un début de la fin.
Selon le nouveau baromètre distillé en début d'année, le nombre des chômeurs aurait donc reculé de 18.000. Sauf que c'est juste la catégorie A car si l'on prend l'ensemble des catégories ABC qui correspond au baromètre officiellement installé, c'est en fait + 10.000 chômeurs qu'il faut comptabiliser en juin.
Mais il y a pire. Ce chiffre à contre courant a en effet été l'occasion pour les spécialistes de la chômitude de s'intéresser de plus près au phénomène. Si on prend l'ensemble des catégories ABCDE, on s'apperçoit que le nombre d'inscrit a progressé de 30.000 en juin. Il y a donc eu glissement des demandeurs d'emploi vers les catégories dépourvues de "recherche active d'emploi", ce qui est significatif de la précarisation rampante.
Le Parisien invoque aussi le chiffre de 200.000 radiations sur le seul mois de juin. Là c'est l'effet du temps qui passe depuis les vagues de licenciement du début de crise. De plus en plus de "virés" se trouvent maintenant en fin de droit au chômage et vont donc devoir vivre des subsides des collectivités.
On ne nous parle pas non plus de la grève qui a secoué le Pole Emploi au mois de juin. Seule une petite moitié des demandes d'inscription auraient ainsi été traitées. Les ironiques diront qu'il est certainement plus facile de traiter les radiations que les inscriptions.
Enfin, le mois de juin a été celui de l'entrée en vigueur du RSA. Son impact réel est assez difficile à chiffrer. On sait juste que la prise en compte des revenus sociaux (Allocations familliales, etc.) a mis un certain nombre d'allocataires dans une situation que l'on peut définir comme très floue.
Le sourire crispé est donc parfaitement de ciconstance.
PS: Le chiffre global de la chômitude, toutes catégories confondues, s'élève aujourd'hui à 4.100.000 inscrits. |
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Édité par - larocaille le 28 juil. 2009 08:49:22 |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
2549 message(s) Statut:
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73
Posté - 28 juil. 2009 : 12:10:57
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Je suis ravi de vous voir réintégrer cette partie du forum
citation: Initialement posté par larocaille
On ne nous parle pas non plus de la grève qui a secoué le Pole Emploi au mois de juin. Seule une petite moitié des demandes d'inscription auraient ainsi été traitées. Mais si, mais si...
http://www.lafusionpourlesnuls.com/
citation: Initialement posté par larocaille
Mais il y a pire... Qui a dit qu'il fallait "travailler plus pour..." ?
France Télécom: un salarié se suicide et met en cause sa "surcharge de travail"
citation: Initialement posté par larocaille
De plus en plus de "virés" se trouvent maintenant en fin de droit au chômage et vont donc devoir vivre des subsides des collectivités... Mais non, ça c'était avant ! Désormais, il y a le RSA qui facilite les choses... Paris RSA : des précaires en emploi radiés dès le premier jour de la réforme !
citation: Initialement posté par larocaille
Les ironiques diront qu'il est certainement plus facile de traiter les radiations que les inscriptions... Les plus cyniques iront mĂŞme plus loin...
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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Posté - 28 juil. 2009 : 20:42:03
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Les quelques journaleux qui s'étaient sentis une âme de pourfendeur de crise en s'extasiant devant la "baisse du chomage" ont vraisemblablement été priés de prendre des vacances... Espérons qu'ils ne fassent pas un malaise présidentiel sinon la Sécu va devenir abyssale. Vous n'avez qu'à lire la presse pour comprendre que le malaise présidentiel coûte environ 10.000 fois plus cher à soigner qu'une grippe cochonne.
Ce qui est bien avec les vacances, c'est qu'elles génèrent une béatitude (oui, c'est du français) généralisée dans laquelle toutes les vicicitudes (c'est aussi français) se noient. Nul doute que toutes les sortes de paires exposées au soleil comme une foultitude (encore) de signes d'appaisement sont les éléments qui régissent cette période où la pensée descend d'un bon mètre.
Demain sera le jour du "dernier" conseil des ministres et ces derniers seront très certainement invités à profiter de leurs vacances pour réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour enrayer la décrépitude nationale.
La rentrée s'annonce chaude car ceux qui ne seront pas partis en vacances vont faire connaître leur appréciation sur la politique qui les relègue au rang d'ayant droit à rien. La logique voudrait que les agents du Pôle Emploi soient priés de remettre leurs congés à plus tard afin de traiter les dossiers en attente. Demain (mercredi 29/07.09) sera-t-il celui du courrage politique?
Il parait que le malaise présidentiel n'entame nullement les facultés de pouvoir. Dès demain, nous en aurons confirmation...
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Ankou
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1014 message(s) Statut:
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Posté - 29 juil. 2009 : 06:42:14
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citation: Initialement posté par larocaille Ce qui est bien avec les vacances, c'est qu'elles génèrent une béatitude (oui, c'est du français) généralisée dans laquelle toutes les vicicitudes (c'est aussi français) se noient.
Va pour la BĂ©atitude, mais quant Ă la vicissitude......... |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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Posté - 29 juil. 2009 : 08:02:15
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citation: Initialement posté par Ankoucitation: Initialement posté par larocaille Ce qui est bien avec les vacances, c'est qu'elles génèrent une béatitude (oui, c'est du français) généralisée dans laquelle toutes les vicicitudes (c'est aussi français) se noient.
Va pour la BĂ©atitude, mais quant Ă la vicissitude......... Oups !
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Posté - 29 juil. 2009 : 08:11:20
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En efet, un certain nombre de signaux tendraient a nous faire croire a une pause de la crise, voire un redémarrage, si on n'écoute que les interprétations égotiques des meembres du gouvernement.
Cependant, du côté des entreprises, malgré un répis que je comprends du pour un certain nombre (les grandes entreprises et elles seulement) a un succès de la recapitalisation (emission d'action, d'obligation, d'obligation convertibles puisque les marchés en sont friands), les petites se posent tout de même des problèmes existenciels puisqu'elles sont loin de retrouver leurs marchés, et qu'elles renconttrent de réels problèmes de financement.
A la rentrée, ca va coincer dur.
Personellement, que ce soit Nicolas S. ou un autre qui officie, je ne crois pas que le gros souci de la crise soit la. Il réside plutot dans le fait que quoiqu'elles fassent, nos grosses économies occidentales n'arrivent pas vraiment à relancer, alors que du côté de la Chine, on repart deja. |
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larocaille
Contributeur actif
395 message(s) Statut:
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Posté - 29 juil. 2009 : 20:40:11
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citation: Initialement posté par ribouldingue
A la rentrée, ca va coincer dur.
Personellement, que ce soit Nicolas S. ou un autre qui officie, je ne crois pas que le gros souci de la crise soit la. Il réside plutot dans le fait que quoiqu'elles fassent, nos grosses économies occidentales n'arrivent pas vraiment à relancer, alors que du côté de la Chine, on repart deja.
La Chine est un pays communiste, ce qui implique un engagement et une responsabilité collectifs. En ce moment, les patrons chinois qui licencient se font lyncher par leur futurs ex employés. Le concept de l'économie de marché à la sauce chinoise intègre le patronat comme une composante de l'entreprise qui n'échappe pas à l'obligation de performance au service de la collectivité. Laurence a encore des progrès à faire avant de commencer à assimiler ce genre de notion.
Lorsqu'on considère ce qui va se passer sur les marchés internationaux en sortie de crise, on s'apperçoit que les meilleures parts de gâteau seront prises par les acteurs qui seront capables d'être compétitifs à ce moment là . C'est donc un nouveau rapport de forces internationales qui s'instaurera en quelques mois.
L'état de santé des banques aura son importance, mais uniquement pour elles car leur compétitivité tiendra aux taux de l'argent auxquelles elles peuvent prétendre. Currieusement, Lagarde avait en quelque sorte raison lorsqu'elle a déclaré que la faillite de LB n'était pas une chose grave. Il aurait juste fallu qu'elle persiste dans ce sens en prévoyant la reprise par l'Etat des comptes courants détenus par les faillis. Mais les lobbies des grands argentiers ont réussi à semer le trouble pour obtenir de l'Etat une compensation des pertes dont les banquiers étaient les seuls responsables.
A vrai dire, le soutien inconsidéré que l'Etat a consenti aux banques est vraisemblablement la plus grosse erreur dans cette gestion de la crise.
La seconde erreur vient de la politique "bling bling" qui a consisté à vouloir faire croire que nos dirigeants étaient capables de s'occuper de tout en même temps. Le résultat est un saupoudrage de mesures totalement inefficaces.
Pour se sortir de la tempète, il faut prendre deux décisions fondamentales: Quoi protéger? Et pour aller où? Les deux ne pouvant bien entendu aller l'une sans l'autre. Si l'on considère que la seconde réponse ne pouvait être autre que "relancer notre économie", il devient alors évident que la réponse à la première question était "le niveau opérationnel de nos entreprises".
Le niveau opérationnel de nos forces vives (celles qui produisent une richesse réelle) serait donc la clé d'une sortie de crise réussie. Certes il y a eu des mesures pour que les entreprises puissent recourrir au chômage partiel, mais c'est loin d'être suffisant. En fait la seule vraie solution consistait à faire en sorte que nos entreprises continues à créer de la richesse en tournant normalement. Pour mener ce type d'action l'Etat aurait du concentrer ses efforts sur des investissements nationaux facilement amortissables lorsque les jours heureux seraient revenus. Derrière cet affaiblissement de nos entreprises sur la scène internationale, on trouve les conséquences sociales et les déficits publics qui les accompagnent.
A contrario, il faut être conscient que confier des milliards à des collectivités ou des entreprises nationales pour qu'elles investissent massivement à très court terme n'est pas chose facile à gérer. Mais lorsqu'on prétend être le chef d'une petite nation comme la notre, ce genre de choses devrait rester dans le domaine du réalisable.
La politique prend tout son sens lorsqu'elle modifie profondément la vie d'un pays. Malheureusement, une fois encore, la politique n'apportera pas une juste réponse aux attentes citoyennes.
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Posté - 29 juil. 2009 : 21:17:57
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Je crois que la crise financière qui a eu lieu il y a un an est finie pour nous et pour pas mal de pays, mais a laissé des traces immenses chez un certain nmbre d'autres (en apssant par la Californie, l'islande, la bulgarie, ...) et qu'aujourd'hui, comme le système bancaire et financier international a 'tenu', on est en effet passé a autre chose.
Les états se sont concentrés a coup de milliards sur la tenue du système financier, mais du coup cela obère les réserves pour le système industriel.
Ceux qui étaient malades (GM, Opel, Saab, volvo, Chryster, Ford, Visteon, Delphi, Lear, faurecia, Valéo) sont mourrants. La crise leur donne le coup de grâce. Ceux qui étaient solides (EADS, Toyota, Arcelor, Total, ..) ont une passe difficile mais trouvent toujours les moyens de s'en sortir.
Les petits qui passaient par les banques et n'avaient pas accès au marché sont a l'agonie, ou vont l'être. Pour eux, les temps difficiles ne font que commencer.
Les entrepreneurs francais et les artisans sont de plus coincés entre les banquiers muets et avares et les autoentrepreneurs qui leur prennent des parts de marché..
Mais en dehors de tout cela, je crains que le 'redimensionement' de nos économies (occidentales) ne soit pas encore connu. Combien de voiture a produire pour les années a venir? Combien de tonnes d'acier va consommer l'Europe en moyenne sur les cinq prochaines années? Quel est le cout moyen de l'énergie pour les trois années à venir? faut-il prévoir d'extraire du pétrole à 25 ou a 90 dollars le baril? Combien vont couter les phénoménaux plans de restructurations et de licenciements?
Bref, c'est le bordel, et pour ce bordel la, en effet, nos industriels ne disposent d'aucune ligne à tirer aupres du gouvernement a l'opposé de Natexis, Crédit Agricole, SocGen ou autres aveugles du moment de l'an 2008.
Vous dites que la Chine est un pays communiste. Je vous suis péniblement . Chez eux comme chez nous , le redimensionnement massif pose des problèmes, qui vont sans doute se résoudre avec plus de morts chez eux, question de culture (la Chine a toujours étét le pays des royaumes combattants). Mais le retournement sur le marché national offre une perspective énorme que nous n'avons pas.
La Chine peut enfin se retrouner sur elle-même sans subir la pression des grands 'amis' voulant pénétrer le marché a coup de rachat d'entreprises chinoises, d'ouvertures économiques, et autres difficultés qu'ils ont connus.
Il est clair que ni les USA ni l'Europe ni la Russie n'ont plus aucune préoccupation aujourd'hui d'investir en Chine alors qu'il faut trouver du cash a toute vitesse pour assurer les achats et les salaires de début 2010.
On a coutume de présenter les situations des pays occidentaux comme étant largement différentes suivant les politiques des dix ou vingt dernières anées, et c'est vrai que les marges de manoeuvre des USA ou de l'Allemagne sont meilleures que celles de la France ou pire de l'Italie ou de l'Espagne.
Mais je crois de plus en plus que le gap entre tous ces pays et le Brésil, l'inde et la Chine devient énorme. On peut faire tourner à 90% les usines de la rivière des perles pour la production locale, alors que cela ne sert a rien de faire tourner Sandouville ou Mulhouse à 50% pour suréquiper un marché français deja poussif.
Nous allons ENCORE fermer quantité d'usine, point à la ligne. Nous n'avons tout simplement même pas idée aujourd'dhui de combien.
Nous allons changer nos lignes de produits contraint et forcés, mais avec une faible capacité d'adaptation, et une capacité financière quasi nulle tellement il est difficile de trouver l'argent nécessaire. |
Édité par - ribouldingue le 29 juil. 2009 21:25:23 |
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larocaille
Contributeur actif
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Posté - 29 juil. 2009 : 23:12:12
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Oui, ribouldingue, votre vision est juste.
Les marchés mondiaux vont subir des transformations structurelles dont les effets perdureront pendant au moins 20 ans. Le défi national de la sortie de crise est à la hauteur de ce qu'un tel boulversement implique.
Le jeu du commerce international est très subtil et il n'est pas exclu que les agonisants de 2009 ne soient pas les triomphants de 2012. En tous cas, il y a une certitude: "on ne triomphe pas sans combattre". L'attitude actuelle de la "vieille Europe" qui consiste à attendre que les US opèrent leur redressement pour suivre le mouvement est à mon avis une grave erreur.
L'économie chinoise ne rentre pas dans le modèle mondial, elle s'y adapte. C'est là toute sa force. La position de la Chine dans le théatre international mérite d'être regardée de plus près, en particulier sur l'aspect énergétique.
Dans ce gigantesque chambardement annoncé, il y a la question de l'avenir des "sociétés occidentales", fragilisées par leur rigidité face aux réalités de l'économie.
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