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cl34057
Nouveau Membre
France
22 message(s) Statut:
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Posté - 28 mars 2015 : 13:18:30
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Bonjour,
Les locataires recensés et établis dans le bail (3 personnes) sont maintenant au moins 6 personnes (la nouvelle conjointe de l'un deux et leur enfant, et un frère majeur) qui sont résidents permanents dans l'appartement et que nous n'avons pas déclarés au départ. Ils y habitent sans nous faire part de tout ça. Les charges surtout en EAU ont fortement augmentées, et les règles de copropriété ne sont pas réspéctées, les voisins commencent à remonter leur mécontentement (bruit, odeur...).
On ne souhaite plus ni nous, ni la copropriété les avoir dans la résidence. J'ai fait un préavis de 6 mois pour qu'ils partent l'année dernière, mais ils m'ont juste répondu au bout qu'ils ont pas trouvé. Je leur ai accordé encore 6mois qui va se terminer bientôt, comment réagir s'ils partent pas encore.......Merci de vos conseils
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nefer
Modérateur
14628 message(s) Statut:
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Posté - 28 mars 2015 : 14:56:11
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vous devez respecter les termes de la loi et de votre bail
quelle est la nature de votre bail ? |
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Posté - 28 mars 2015 : 15:30:42
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Recensés n'est pas le terme pertinent. Titulaire du bail, oui.
Sauf à ce que de manière claire ils soient sous-locataires, l'affaire ne vous regarde pas et ne regarde pas les voisins.
La consommation d'eau est faite sur votre proposition, vous ne pouvez pas vous médire. Si les copropriétaires contestent, ils n'avaient qu'a prévoir une conso avec un compteur par lot. Ils ont fait un autre choix, qu'ils assument.
citation: On ne souhaite plus ni nous, ni la copropriété les avoir dans la résidence Oui, mais bon, la question ne se pose pas. J'ai envie de dire a mon responsable de compte bancaire, mon président de la république, et la nouvelle caissière de ma boulangerie que 'on ne souhaite plus les avoir comme....'. Mais cela n'a aucun effet et n'en n'aura pas puisque les règles sont ailleurs (Dans votre cas un contrat que vous avez signé, et dont les voisins ne sont pas partie prenante d'ailleurs) |
Édité par - ribouldingue le 28 mars 2015 15:32:26 |
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cl34057
Nouveau Membre
France
22 message(s) Statut:
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3
Posté - 29 mars 2015 : 17:42:48
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Merci de vos réponses
Le contrat de bail est sur 2 ans d'un logement meublé. De ce point de vue j'ai respecté le délai de préavis pour récupération de mon appartement.
Ce que je voulais insinuer c'est la procédure à suivre s'ils ne partent pas involantairement où volontairement après ce délai, ce que je soupconne fort.
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Posté - 29 mars 2015 : 20:24:35
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citation: J'ai fait un préavis de 6 mois pour qu'ils partent l'année dernière, mais ils m'ont juste répondu au bout qu'ils ont pas trouvé. ben, si je n'ai pas été clair, je vais faire plus clair: Vous êtes dans l'illégalité parfaite. Ils n'ont pas a partir.
Vous faites un nouveau congé (pas préavis, congé) mais il n'est pas pslu valable. Allez lire la loi si vous voulez connaitre les conditions légales pur mettre fin au bail:
citation: Article 25-8 En savoir plus sur cet article...
Créé par LOI n°2014-366 du 24 mars 2014 - art. 8
I. ? Le locataire peut résilier le contrat à tout moment, sous réserve du respect d'un préavis d'un mois, y compris lorsque la durée du bail est réduite à neuf mois.
Le bailleur qui souhaite, à l'expiration du contrat, en modifier les conditions doit informer le locataire avec un préavis de trois mois. Si le locataire accepte les nouvelles conditions, le contrat est renouvelé pour un an.
Lorsqu'il donne congé à son locataire pour reprendre le logement, le bailleur justifie du caractère réel et sérieux de sa décision de reprise.
Le bailleur qui ne souhaite pas renouveler le contrat doit informer le locataire avec un préavis de trois mois et motiver son refus de renouvellement du bail soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant.
A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise ainsi que la nature du lien existant entre le bailleur et le bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
En cas de contestation, le juge peut, même d'office, vérifier la réalité du motif du congé et le respect des obligations prévues au présent article. Il peut notamment déclarer non valide le congé si la non-reconduction du bail n'apparaît pas justifiée par des éléments sérieux et légitimes.
Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges relatifs à l'intégralité de la période couverte par le préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation du logement loué.
II. ? Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au I à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-cinq ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à un plafond de ressources en vigueur pour l'attribution des logements locatifs conventionnés fixé par arrêté du ministre chargé du logement, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. Le présent alinéa est applicable lorsque le locataire a à sa charge une personne vivant habituellement dans le logement et remplissant lesdites conditions.
Toutefois, les dispositions du premier alinéa du présent II ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante-cinq ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures au plafond de ressources mentionné au même premier alinéa.
L'âge du locataire ou de la personne à sa charge et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
III. ? Le fait pour un bailleur de délivrer un congé justifié frauduleusement par sa décision de reprendre ou de vendre le logement est puni d'une amende pénale dont le montant ne peut être supérieur à 6 000 € pour une personne physique et à 30 000 € pour une personne morale.
Le montant de l'amende est proportionné à la gravité des faits constatés. Le locataire est redevable dans sa constitution de partie civile et la demande de réparation de son préjudice. |
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