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Luc Standon
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Posté - 09 sept. 2009 : 16:48:41
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citation: Initialement posté par Angiecitation: Initialement posté par Luc Standon au grand damne des socialistes qui du coup sont en recherche active d'une nouvelle idole Il doit bien s'en trouver, non ??? J'hésite.... Des roses blanches, peut être ?
Depuis quelques mois déjà , paralysé par les succès de l’entreprise sarkozienne de désembouteillage des doigts dans le cul à usage des improductifs, le PS avait vu son pronostic vital engagé. Affaiblis par d’abominables et douloureux troubles internes, privé de Smecta, incapable de mouvements (populaire ou pas), le PS finissait tranquillement de se vider par les ouvertures depuis les présidentielles de 2007. Le début de la fin est survenu quant il a apprit que Jean Jaurès aurait voté FN aux Européennes de 2009.
Cette longue agonie ne pouvait que fatalement conduire à l’inévitable : le dimanche 19 juillet, au saut du lit, le bon docteur Bernard-Henri Lévy n’a pu que constater le décès du patient PS.
Dans son communiqué du dimanche fatidique, le philosophe-anesthésiste BHL, visiblement ému par le décès de ce qu’il a nommé avec affection « ce grand corps malade », n’a pu s’exprimer qu’en employant un slam très riche en rimes pauvres.
La nouvelle ayant été annoncée en catimini et à l’improviste un dimanche d'été, pour tous ceux qui étaient occupé à revivre les premiers rebonds de l’homme sur la Lune et qui ne se doutaient pas qu’un évènement de grande ampleur nationale se déroulait au même instant, ici même, voici donc le script des derniers instants d’agonie du PS. Ce, afin que l'électeur lambda de l'ex-gôche plurielle ne déçoivent pas les générations futures lorsqu’elles demanderont, les yeux pétillants d’émerveillement : « Papa, t’étais ou ? Tu faisais quoi au moment de la mort du PS ? »
citation: Les ambulanciers entrent. Martine et Pierre se jettent dessus.
Martine : Attention, à mon signal on le déplace en douceur. Maintenant !
Ils déplacent le grand corps blessé et les ambulanciers partent.
Martine : Quelle horreur ! Il a des plaies aux jambes, je débride. Pierre : Saturation à 90. François : Il est cyanosé, oh ! non ! il perd connaissance, je l’intube, vite, sonde de 8, et bippez moi Bertrand. Manuel : Test de Trotsky négatif, lésion du faisceau pyramidal. Pierre : Je fais un lavage péritonéal.. Aiguille de 5.
Pierre prend la seringue et injecte le liquide.
Pierre : Oh ! non ! Martine ! HĂ©morragie interne !
Pierre montre le liquide rose récupéré dans la seringue. Éric et Bernard quittent la salle.
Manuel : Prévenez le bloc ! Pierre : Pas le temps ! Bistouri ! Épongez bon sang ! je ne vois plus ce que je fais ! Bertrand : Vous m’avez bippé. Qu’est-ce qui se passe ? Pierre : Un cas difficile… Déchirement du cœur, taux d’hématocrites à 12, ne ventile plus et il saigne abondamment. Bertrand : Vous avez bippé Lionel ? Vincent : Il tachycarde ! Il tachycarde !
Martine reste à aider François et Pierre.
Manuel : Il convulse ! Il convulse ! Bertrand : Clampez l’aorte ! Il perd trop de sang. François : Faites-lui 10 mL d’adré. Manuel : Sénilité ! Sénilité ! Martine : *****, il s’enfonce ! Plateau de réanimation ! François : 160 on dégage.
Rien. Jack arrive.
François : Allez repars bordel ! 200 on dégage ! Ségolène : Je peux faire quelque chose ? Jack : Depuis combien de temps est-il en arrêt ? Manuel : 15 ans. Martine : On essaie une dernière fois. 360 on dégage.
Un long silence s’installe.
Jack : Heure du décès 17h37. Il avait de la famille ?
Les bobines renfermant les précieuses images du décès socialiste ont été malencontreusement égarées.
Ainsi, après la LCR, c’est donc au tour du PS de nous quitter. Nous manquera-t-il ? A qui le tour ? Doit-on faire la fête ? Quoiqu'il en soit, les funérailles ont eut lieux lors de l'université d'été à La Rochelle, sur le thème de "la France qu'on aime"... ou qu'on la quitte ?
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Luc Standon
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Posté - 09 sept. 2009 : 18:38:21
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citation: Initialement posté par ribouldingue
Diversion numéro 3: Les britanniques ont rejoint le mouvement anti-prime pour les traders De source sure, le premier ministre britannique aurait dit que dans certaines conditions, il serait contre les abus. Mais comme aucun état ne pourrait lutter contrre les abus tout seul, tout le monde attend d'etre 'tous ensemble' pour en décider.
Plus fort que les subprimes : les "lifeprimes" !
Le capitalisme enfin (presque) moralisé, les petits génies de Wall Street se remettent au travail. Ils planchent actuellement sur un nouvel investissement d'avenir : des produits complexes basés sur le rachat d'assurances vie d'Américains pauvres et malades... à prix cassés.
D'après le New-York Times, les éminences grises de la finance américaine sont en passe de réaliser une prouesse : remplacer les subprimes par des produits plus rentables et... au moins aussi risqués. Les banquiers prévoient en effet d'acheter comptant des assurances vie au rabais, en ciblant principalement la clientèle malade et modeste. Exemple : un américain qui a économisé toute sa vie pour placer un million de dollars en assurance vie, confronté à des difficultés financières dues à sa maladie et à la crise, pourrait revendre sa police 400 000 dollars. Une sorte de spéculation sur la santé du malade pauvre (ou inversement)...
Un "Subprime" de la (mauvaise) santé
Les banques imaginent aussi des mécanismes de "titrisation" complexe, qui permettront la revente au sein de paquets financiers opaques et d'obligations à des investisseurs comme les Hedge Funds ou les fonds de pension. Plus les assurés décèderont tôt, plus la banque y gagnera, répercutant ces bénéfices sur les produits financiers imbriqués. Les Subprimes pariaient sur la hausse de l'immobilier, les Lifeprimes parient sur la baisse de l'espérance de vie de la population. L'idée n'en est qu'au stade de l'étude préalable, mais neuf offres sont déjà prêtes, élaborées notamment par le Crédit Suisse et Goldman Sachs. Elles pourraient être commercialisées très rapidement.
26 000 milliards de dollars
Ce genre de produits comporte des risques très élevés, mais le marché des assurances vie étant estimé à 26 000 milliards de dollars, Wall Street a décidé d'aller vite. Les analystes prévoient que les montants concernés pourraient très rapidement s'élever à 500 milliards de dollars. De quoi compenser les pertes liées aux Subprimes, évaluées à 918 milliards de dollars depuis 2006, selon le bureau d'étude Dealogic. Crédit Suisse est parmi les banques les plus avancées sur le sujet : l'établissement a acheté une société spécialisée dans la revente de polices d'assurances vie et vient de créer un groupe dédié à la commercialisation de ces offres. Goldman Sachs n'est pas en reste, qui mouline des algorithmes mathématiques permettant d'évaluer les profils d'assurés offrant le plus d'opportunités - ceux dont l'espérance de vie est la plus faible.
Vers une nouvelle crise financière ?
Passons sur l'aspect immoral de la chose... Le risque principal, pour les établissements commercialisant ces produits, est qu'un beau jour, on trouve un remède miracle à une maladie grave et répandue, du genre cancer du poumon, leucémie, etc. La tuile ! C'est ce qu'il s'est passé dans les années 1980 quand les nouveaux traitements contre le SIDA ont permis de rallonger notablement la vie des malades. Dans ce cas, une nouvelle crise financière en cascade serait à redouter. Mais les assurances font chauffer leurs super-ordinateurs pour limiter ce risque, et elles semblent avoir trouvé la solution : proposer le rachat d'assurances vie aux seuls malades présentant plusieurs pathologies graves.
Et tout cela à trois semaines d'un nouveau G20 moralisateur, qu'on annonce déjà (encore) "historique"...
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Luc Standon
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Posté - 09 sept. 2009 : 19:39:39
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citation: Initialement posté par Angiecitation: Initialement posté par Luc Standon au grand damne des socialistes qui du coup sont en recherche active d'une nouvelle idole Il doit bien s'en trouver, non ???
Le jour où le Roi sera nu, on en achèvera bien d'autres que les chevaux.
Les auteurs-journalistes Karim Rissouli (Canal +) et Antonin André (Europe 1) de « Hold-ups, arnaques et trahisons » (Editions du Moment) montrent comment Mme Aubry a été élue à la tête du PS à l'issue d'une vaste fraude. Martine qui pensait avoir repris la main lors de l'université d'été de La Rochelle.
Les ennuis recommencent.
Le brûlot annonce un coup de tonnerre avant la tempête. La mascarade socialiste est mise à nue. Ségolène Royal a bel et bien été sevrée de sa victoire pour l’élection à la tête du PS. Ce livre montre la triche à grande échelle qui a permis d’éliminer la dame du Poitou. Il épingle tous ces "roitelets de la morale" et vrais loosers lourdingues, Bartolone, Strauss-Kahn, Cambadélis, Hollande, Borgel, Lamy, Vaillant, etc.
Si des passages sont consacrés aux querelles personnelles entre les uns et les autres (Julien Dray se disant lâché en rase campagne, Ségolène Royal pestant contre Vincent Peillon, Anne Sinclair jouant l'épouse parfaite auprès de Dominique Strauss-Kahn), dans les sept extraits publiés, le plus troublant concerne le déroulement de l'élection de la nouvelle dirigeante PS.
Le Point a publié, hier, les bonnes feuilles. C’est un constat amer. Martine Aubry la désormais mal élue à la tête du PS n’a plus de légitimité. Ségolène Royal est la vraie patronne du PS. D’ailleurs, qui, au Parti socialiste, peut prétendre gagner une élection sans s’associer à elle ? Avec Désirs d’avenir, elle représente aujourd’hui d’ailleurs, depuis 2007 même, le gros de l’électorat de gauche, n’en déplaise aux esprits chagrins. En son temps, Manuel valls avait bien précisé qu’ils n’accepteront pas que leur victoire soit volée. Il aurait changé de bord. Mais, s’il y a des primaires transparentes demain, personne ne peut battre Ségolène Royal.
Selon les auteurs (de ce livre-noir contre les Aubristes), Antonin André et Karim Rissouli, Martine Aubry et son entourage ont mis en place une vaste fraude pour barrer la route à leur rivale, Ségolène Royal.
« Les résultats du Nord ajustés jusqu'au dernier moment »
Le 21 novembre 2008, la France assiste médusée au spectacle d'un PS qui se déchire publiquement entre Martine Aubry et Ségolène Royal. Ils rapportent cette anecdote survenue le soir du premier tour de l'élection :
« Il est midi, ce vendredi 21 novembre (2008), quand le téléphone d'une secrétaire de section lilloise se met à sonner. A l'autre bout du fil, Guillaume Blanc, le conseiller politique de Martine Aubry à la mairie de Lille (…) La discussion est brève. Il n'y a qu'un seul message à faire passer. Dans un premier temps, la jeune femme pense avoir mal entendu. Mais la consigne est claire : “On ne prend plus de gants, vous bourrez les urnes.” »
A Lille, le conseiller politique de Martine Aubry, Guillaume Blanc, surnommé « la Stasi », envoie un SMS à tous les secrétaires de section pour interdire de communiquer les résultats de leurs fédérations. Pour Antonin André et Karim Rissouli, le but recherché est clair : « Les résultats du Nord sont gelés pour pouvoir être ajustés jusqu'au dernier moment afin d'assurer une avance suffisante à Martine Aubry. »
La fraude décrite par les deux enquêteurs porterait sur plus de 1000 voix en faveur de Martine Aubry.
« Les 58 voix de Martine Aubry ont fait des petits »
Pour opérer, ses lieutenants n'usent guère de méthodes sophistiquées, ils remplacent simplement des résultats en la défaveur de la maire de Lille par de bons scores. L'exemple de Lille-Fives est édifiant : « Dans ce bureau, le score de Martine Aubry a été gonflé de 30 voix. Le mandataire de Ségolène Royal, après le décompte des voix en section, a pointé 58 bulletins pour Martine Aubry, 8 pour Ségolène Royal... Ils se souvient parfaitement d'avoir apposé sa signature sur le PV de résultats faisant apparaître ce rapport de forces. Sur le tableau récapitulatif de la fédération, les 58 voix de Martine Aubry ont fait des petits : la maire de Lille est créditée de 88 voix ! »
Ce cas ne serait pas isolé. D'autres bureaux de vote à Lille présentent des différences de scores importants entre le premier et le second tour.
« Ils ont bourré les urnes »
Victorin Lurel, député socialiste et président de la région Guadeloupe, « constats d'huissier à l'appui », affirme que la fraude en Guadeloupe a profité à Martine Aubry. Dans deux sections, elle est arrivée très nettement en tête. « Anse-Bertrand : sur 48 inscrits, le PV de section attribue 36 voix à Martine Aubry et 1 voix à Ségolène Royal. Or le bureau d'Anse-Bertrand est resté fermé le jour du vote ! (…) L'autre section litigieuse est celle de Pointe-à -Pitre : 190 inscrits. Sur les 173 votants, Aubry obtient 160 voix contre 13 à Royal. »
Pour Victorin Lurel, pas de doute : « Ils ont bourré les urnes. » Le 22 novembre, ou plutôt le 23 à 5h40 du matin, Solferino donne Martine Aubry gagnante avec 42 voix d'avance.
« Je n'ai pas triché ! Fabius, d'accord ! Mais pas moi… »
Et ce n'est pas la commission de récolement, chargée de régler les litiges, qui va améliorer l'image du Parti socialiste. C'est même elle qui fera passer la victoire de Martine Aubry de 42 à 102 voix d'avance. Une commission, racontait à l'époque, qui par trois épisodes notamment allait montrer dans quelle opacité elle avait travaillé : 1 - Cinq des sept corrections avaient déjà été rapidement mentionnées par les médias. Il était alors difficile de penser que ses membres avaient réellement travaillé. 2 - Alors que les résultats détaillés du second tour de l'élection du premier secrétaire du PS avait été rendus publics moins de huit heures après la clôture des bureaux de vote, ladite commission allait conserver plus de quinze jours durant, après l'officialisation du nouveau décompte, les résultats corrigés. 3 - Parmi les sept fédérations corrigées, la Guadeloupe se sentait encore flouée. Le premier fédéral du PS ne savait même pas que ses scores avaient été corrigés, et déclarait : « Je ne sais pas où ils ont trouvé huit voix en plus pour Martine Aubry et vingt-six en moins pour Ségolène Royal. Je n'ai jamais été consulté. Si vous voulez mon avis, c'est une belle mascarade ce truc-là . »
Martine Aubry et ses comparses ne reconnaîtront jamais avoir triché. En tout cas, pas eux-mêmes. Le livre raconte que le 18 mars 2009, Martine Aubry « s'égosille » dans un salon du restaurant Tante Marguerite et lâche à François Rebsamen, lieutenant de Ségolène Royal : « Je n'ai pas triché ! Fabius, d'accord ! Mais pas moi… ». La première secrétaire fait allusion à son score écrasant obtenu dans la Seine-Maritime, fief de l'ancien Premier ministre. »
« En 40, si j'avais porté l'étoile jaune… »
Pendant que Martine Aubry et Ségolène Royal s'affrontent, d'autres doivent faire face à la justice ou aux médias. On découvre un Julien Dray, pris dans le scandale de ses liens financiers avec SOS racisme et lâché par les siens : « Finalement, je suis un bâtard. Tant que le bâtard joue le rôle du fou du roi, ça va… Mais quand le fou du roi veut devenir le roi, on lui dit : T'es pas de la caste, t'es qu'un métèque. (…) C'est ce que j'ai -ressenti avec François et Ségolène (…) Elle a montré ce qu'elle était, cette bonne femme. (...) La première chose qu'elle fait, c'est de téléphoner à mon assistante pour savoir si cette affaire la concerne ! Elle flippe que j'aille raconter des choses. Mais si j'avais voulu, je l'aurais déjà fait et j'aurais vendu trois best-sellers. Mitterrand, lui, n'aurait jamais agi comme ça. Jamais (…) En 40, si j'avais porté l'étoile jaune, je ne sais pas où j'aurais été. Pas à Raspail, en tout cas, parce que je me retrouvais dans le wagon. »
« Je suis solidaire de Dominique, évidemment »
A Washington, les socialistes ne font pas meilleure figure. Les auteurs racontent comment Anne Sinclair s'est retrouvée contrainte de soutenir son mari Dominique Strauss-Kahn lorsque la presse révèle qu'il a eu une liaison avec une employée du FMI : « Lorsque Gilles Finchelstein [consultant d'EuroRSCG, ndlr] s'adresse à elle. “Et toi Anne ? Que comptes-tu faire ? ” Interloquée, Anne Sinclair répond : “Je suis solidaire de Dominique, évidemment.” “Bien, et tu vas le dire ? ”, interroge Finchelstein. “Publiquement, j'entends ? ”
La question fait l'effet d'un uppercut à Anne Sinclair. Certes, l'histoire est soldée entre elle et Dominique, mais de là à l'absoudre publiquement, en faisant passer au second plan son honneur, sa douleur de femme trompée, il y a un pas qu'elle ne peut se résoudre à franchir. »
Ségolène Royal : "On savait qu'il y avait tricherie"
2ième Edition : Rajout Vidéos Les 4 Vérités du 09/09/2009: Ségolène Royal
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Édité par - Luc Standon le 10 sept. 2009 08:55:22 |
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larocaille
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Posté - 09 sept. 2009 : 21:00:56
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Je ne rentrerais pas dans le débat politique, mais j'ai quelques idées sur le fait que la prime de 500€ ait si peu de "succès". Hé oui, d'après nos médias, ce sont nos chômeurs qui boudent cette prime et certains vont même jusqu'à affirmer que c'est la preuve que les chômeurs n'en ont pas besoin.
Sans rentrer dans le détail complet des conditions d'éligibilité, voici tout de même les trois conditions principales pour avoir droit à cette prime: - N'avoir aucun droit aux prestations Assedic. - Avoir été licencié entre le 01/04/09 et le 31/03/10. - Avoir travaillé au moins 2 mois pleins sur les 30 derniers mois.
Rien que pour respecter ces trois conditions il faut un sacré coup de bol (et je ne vous parle pas des autres motifs divers et variés d'exclusion du dispositif). A cela s'ajoute le fait que lors de l'examen de situation, le Pole Emploi va en premier rechercher si le chômeur est "indemnisable", et si ce n'est pas le cas, c'est "au revoir, car vous n'avez droit à aucune indemnisation de notre part". Comme on dit, "à chacun son boulot" et le Pole Emploi n'a pas à se soucier de ce qui ne le regarde pas.
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Luc Standon
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125
Posté - 12 sept. 2009 : 11:28:34
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Luc Standon
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126
Posté - 12 sept. 2009 : 22:02:24
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Luc Standon
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127
Posté - 13 sept. 2009 : 12:59:51
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Rubrique Ă©co-sociale
Le suicide au travail : une chance pour la croissance
Qu’ils concernent des ouvriers ou des cadres de grandes sociétés, les cas, de plus en plus fréquents, de suicides liés au stress professionnel sont la preuve incontestable des succès du monde entreprenarial, aidé du cadre favorable instauré par les pouvoirs publics. En quelques années d’action déterminée, la valeur travail est parvenue à irriguer de nouveau tous les vaisseaux du tissu citoyen, parvenant même à drainer quelques gouttes de sueur jusqu’au caveau familial.
Les CPE et autres CNE, mesures décriées par une gauche en mal de racollage, étaient sans doute inutiles pour alléger les contraintes sociales pesant sur nos entreprises : ici encore, le marché, en trouvant par lui-même la réponse aux défis contemporains, montre sa supériorité face au dirigisme d’un autre âge que souhaiterait tant restaurer l'hydre d'une démocratie socialiste dont les procédures électorales internes sont elles-mêmes défaillantes problématiques.
« Avec mes gosses et mon emprunt pour la maison, si vous me virez, vous signez ma mort ». Cet argument puéril, cette tentative maladroite de chantage affectif, combien de responsables des ressources humaines ont du le subir au cours de leur carrière ? Relevant bien souvent d’une forme particulièrement vulgaire de bluff, il arrivait pourtant parfois que ces propos soient suivis des actes qu’ils annoncent. Venait alors, pour l’employeur démuni de sentiments de compation, le temps de l’opprobre, des remords et de la stigmatisation par une presse quotidienne régionale acquise au marxisme le plus sauvage.
Même s’il est peut-être prématuré de se réjouir, tout indique aujourd’hui que cette ère de terreur touche à sa fin. La multiplication des cas de suicide liés au travail a, petit à petit, ouvert la porte à un changement salutaire des mentalités, jadis enserrées dans un carcan idéologique archaïque hérité de l’abbépierrisme le plus régressif.
Qu’il s’agisse de cadres du secteur bancaire, d’ouvriers qualifiés de l’industrie automobile ou d’ingénieurs de centrales nucléaires, l’exemple donné à plusieurs reprises ces derniers temps est à tout le moins révélateur d’une nouvelle relation au travail : plus saine, plus pure, plus fusionnelle. S’identifiant intégralement à son travail, aux intérêts de son entreprise, le salarié rejette désormais en bloc effets nocifs de cette pensée rétrograde qui, pendant vingt ans, n’a fait qu’inciter les travailleurs à dévorer la main qui les nourrit.
Oui, le monde du travail a mûri : conscient du fait qu’une Rolex fait pâle figure au bout d’un moignon, condamnant l’incitation permanente à l’oisiveté voulue par la vermine socialisse, et ayant parfaitement intégré dans son système de valeur la honte de la contre-performance, le salarié est désormais entièrement mobilisé dans la guerre totale que notre gouvernement livre au chômage structurel conjoncturel.
Dressées comme un seul homme, nos hordes laborieuses ont définitivement dit STOP ! « Mon travail, c’est ma vie » : telle pourrait être la devise qui, dans le cœur des Français, devra remplacer « Ensemble tout devient possible ».
Un bout de corde, une fenêtre ouverte sur le monde extérieure, un garde-fou un peu lâche sur un viaduc, un robinet de gaz difficile à fermer, un couteau mal rangé... Les voici, les nouveaux outils rudimentaires de management du redressement économique national, outils bien suffisants qui permettront, grâce à l’ingéniosité congénitale du peuple de remédier à des problèmes jadis jugés insolubles : chômage, financement des retraites, mollesse de notre croissance économique : autant de gageures dont un turn-over radical et efficace de la population active permettra de triompher aisément.
Mais au fait : à qui attribuer la paternité de cette nouvelle méthode de management ?
En effet, si le recentrage de la société autour de la valeur travail a été l’un des chevaux de bataille de notre gouvernement, le monde patronal n’en a rien eu à branler et a néanmoins su trouver seul les ressorts d’une gestion optimale des travailleurs. Un audacieux système de pressions en cascade tout au long des chaines hiérarchiques salariales, combiné avec une politique volontariste basée sur le résultat et un rappel permanent des contraintes de la mondialisation, sont un premier élément de réponse... Mais pas le seul : « Créer une ambiance, voilà le secret », nous confie Michel Martinet, vice-président de la Compagnie Albigeoise du Rotin, rompu aux méthodes d’encadrement modernes :
« Ça tient à peu de choses : un rapport sur un projet de délocalisation en Bulgarie abandonné près de la photocopieuse, deux ou trois promotions accordées aux agents les moins méritants, les oeuvres picturales complètes de Munch pour décorer l’espace détente, du rock industriel pour remplacer la musique de l’ascenseur, un stage de motivation avec l’intervention d’Alain Minc, des postes de travail sous Windows 95... Nous avons créé un environnement propice. C’est notre Feng Shui à nous. »
Un scandale : le CO2 dégagé par l’incinération des employés pourrait être comptabilisé dans les quotas d’émissions de l’entreprise !
Des investissements rapidement rentabilisés, qui ont permis en deux ans une réduction de 5 % des effectifs sans pénaliser les finances de l’entreprise. En évitant indemnités de licenciement, dommages-intérêts et autres frais d’envoi en recommandé. Une formule d’autant plus avantageuse que les maux découlant du stress ne sont pas reconnus comme une maladie professionnelle.
Bien entendu, le tableau n’est pas entièrement rose, et il serait naïf de voir en cette nouvelle forme de management la panacée, la réponse parfaite aux contraintes posées au monde de l’entreprise par la persistance des lois iniques hérités de l’ère krazuko-mitterrandienne. Bien souvent, suicide inopiné rime, pour nos managers, avec désorganisation de la chaîne productive : « Lorsque Gisèle a mis fin à ses jours sans prévenir, c’est tout le process qui a subi un downgrading de plusieurs semaines, générant l’insatisfaction des prospects et l’échec de notre approche qualité, obligeant le board à instaurer un outsourcing transversal complet », nous apprend Jean-Louis, cadre dans une usine spécialisée dans la fabrication de coquilles d’huîtres en plastique.
L’existence reconnue de cas de suicides « en traître » rend en tout cas bien floue, dans le contexte de guerre économique actuelle, la frontière entre « héroïsme patriotique » et « désertion » du travailleur. Face à de tels abus, qui rendent particulièrement ardue la gestion prévisionnelle des ressources humaines, une mesure s’impose : l’instauration d’un préavis obligatoire. « Où alors une aide financière de l’Etat pour aider l’entreprise, profondément meurtrie par la pénible nouvelle, ouh la la ça oui qu’on est meurtris ! », précise Jean-Louis B, ex-ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion Sociale dans le gouvernement Raffarin III, ex-ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement dans le gouvernement de Villepin, et aussi ex-ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi dans le gouvernement Fillon I.
Ce renouveau profond des pratiques managériales est en tout cas riche d’opportunités pour nos jeunes diplômés qui devront, pour profiter à plein d’un marché du travail en plein essor, savoir s’adapter au nouveau contexte de l’entreprise, en mettant en avant leur adhésion entière aux méthodes modernes de management.
Jeunes diplômés : surfez sur la vague ! Une scarification bien sentie peut faire la différence à l’entretien d’embauche !
Un CV accompagné d’une ordonnance de Prozac, ou mentionnant un goût prononcé pour la musique de Leonard Cohen, voire un certificat de propension génétique au suicide établi par M. Sarkozy lui-même, seront autant d’atouts pour une entrée réussie dans le monde du travail. Pensez à vous ronger les ongles avant l’entretien d’embauche, aussi.
Littérature sponsorisé par le Magasine Capital.fr
"Le Management par le suicide" par Didier Lombard chez Plon. Il y a même une préface élogieuse de Xavier Darcos. Voilà un excellent ouvrage qui ravira tous les winners bien décidés à débarrasser la France des éléments contre-productifs qui n’ont pas manqué de fleurir à l’ombre des précédents gouvernements.
Vous trouverez dans cet ouvrage tous les trucs et astuces pour miner le moral de vos collaborateurs, des combines ingénieuses et intraitables pour former une belle équipe de dépressifs prêts à sauter dans le premier canal venu . Le chapitre intitulé "La tête de turc" devrait être appris par cœur par tous les étudiants des grandes écoles.
L’auteur, Didier Lombard, a toutes les qualités pour rédiger ce livre de référence : après 6 mois comme manager chez McDonald’s, il intègre la fonction de coordinateur des équipes de nuit à la Comatec (poste qu’il occupera 4 mois seulement après un grand nettoyage ). Sa carrière s’orientera ensuite dans les nouvelles technologies puisqu’il deviendra Consultant en épuration sociale chez Moulinex. Il est actuellement pressenti pour occuper un poste d’importance chez Vivendi-Universal avant de finir sa mission d'État et de salubrité publique à France Telecom. Sa phrase fétiche présente au dos du livre en est un parfait résumé : « En tant que manager j’ai une responsabilité envers mes subordonnés, celle de les accompagner jusqu’au bout. Le plus vite possible. » |
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Ankou
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Posté - 13 sept. 2009 : 15:12:15
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Luc Standon
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Posté - 16 sept. 2009 : 11:34:05
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Didier Lombard bientĂ´t auto-entrepreneur
Le travail rend libre et épris de liberté. A tel point que ceux qui se lèvent tôt et travaillent beaucoup ont parfois envie de se frotter à cette ultime liberté qu’est la mort physique, comme un pied de nez à toutes les contraintes de la vie professionnelle que nous impose une législation rétrograde de gauche. Ceci dit, le processus d’autodestruction des salariés de France Télécom est un peu trop brutal et au delà des espérances de la direction : si rien n’est fait, l’entreprise devra changer de statut social et passer en EURL dans les deux mois qui viennent, selon les dernières estimations.
Si le suicide est génétique, comme l’a confirmé le Président de la République, il n’en demeure pas moins qu’un élément déclencheur échappe encore aux plus éminents chercheurs de la science sociale. Ce facteur X pourrait être une contagion, un processus collectif mystérieux, « une spirale infernale », ou plus simplement « une mode » pour reprendre les termes du DG de France Télécom, Didier Lombard. Et pourquoi pas une simple insurrection de plantes vertes comme dans Phénomènes ?
D'ailleurs TF1 a chargé la section criminelle de New-York de mener l'enquête jusqu'à sa fin.
Mais ce ne sont que des hypothèses : cette recrudescence de suicides reste inexplicable, et Xavier Darcos, grand spécialiste de la question sociale au gouvernement, va lui-même mener l’enquête. « Pourtant, nous utilisons les mêmes méthodes de gestion des RH depuis au mois 6 mois », s’étonne André K., assistant DRH. « Pour cause de compression de personnel et de restructuration de l’entreprise, nous avons choisi de jouer la franchise et la proximité avec les salariés pour optimiser leur rentabilité », affirme t-il.
France Télécom défend son choix d'un management énergique. Motiver positivement le salarié passe par la maîtrise de techniques de management de pointe. Nous nous sommes procuré le power-point du dernier séminaire de management chez France Télécom :
Dans tout cela, rien qui ne saurait pousser un salarié au suicide, mais plutôt au ravissement.
Un indice, cependant, laisse penser que la pratique de l’arrêt maladie abusif ne serait pas étrangère à la vague de décès qui frappe durement ce fleuron de l’industrie nationale. Bizarrement, certains des salariés suicidés seraient coutumiers de l’arrêt de travail sans autre justification que « l’anxiété » ou le « surmenage », alors même que la productivité de l’entreprise est en chute libre dans un contexte de crise mondio-globalisée. Foutage de gueule, donc ! Les syndicats avaient même alerté la presse régionale.
C’est d’ailleurs probablement l’atroce culpabilité de l’inactif volontaire qui a poussé ces gens à commettre l’irréparable. On peut même féliciter la direction d’avoir tout fait pour sauver les suicidaires de la spirale de la fraude : « on a poussé le vice jusqu’à leur envoyer un recommandé par jour pour les sortir de l’inertie improductive d’un monde de gauche », rappelle André K.
Le gouvernement invite le patronat dans son ensemble à la vigilance. Il n’est pas exclu que la mode du suicide atteigne d’autres secteurs d’activité, comme par exemple les magistrats instructeurs, que Monsieur de Nagy-Bosca trouve un peu pâlichons ces dernières semaines. En attendant, les clients France Télécom, ainsi que ceux de chez Orange par la même occasion, sont priés de ne plus utiliser la hotline pour éviter les risques de contagion.
Pour toutes informations complémentaires, à tous ceux qui n'ont pas le courage de lire l'Étude de sociologie (1897) d'Émile Durkheim sur le suicide (un classique de la littérature des sciences sociales dont nous ne pouvons que recommander la lecture à la direction de France Télécom), nous recommandons vivement la lecture du livre de Claude Guillon intitulé "Suicide, mode d'emploi." Ainsi que : - Suicide manifeste - « Suicide, mode d’emploi », le retour ! - SUICIDE, MODE D’EMPLOI SUR LE NET : AVIS DES AUTEURS |
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larocaille
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Posté - 16 sept. 2009 : 20:28:45
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Tout devient clair. BNP Paribas a prévu un milliard de bonus pour éviter le suicide de ses dirigeants et traders. Il y a ceux qui parlent de la politique sociale et ceux qui la font. CQFD. |
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Posté - 17 sept. 2009 : 21:48:03
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On va remettre en route la (bonne) réclame du temps jadis:
Du, Bu bon, Du bonus....
Je pense qu'on va devoir faire comme pour le livret A et comme pour l'indice de revolorisation des loyers: on va le corriger (en cinq a six fois) de facon qu'il n'augmente pas trop lentement, le bonus.
En effet, si la décroissance de l'augmentation du bonus n'est pas assez accentuée, le bon peuple va se sentir floué. Si ladite décroissante est un tantinet trop forte, le prolétaire de la banque va sentir l'herbe de la perfide albion plus verte (car le trader aime l'herbe).
Pour que cela ne coute presque rien à la République, on pourrait créer un 'observatoire du bon bonus' qu'on confierait principalement à un ami du président, et accessoirement a une douzaine de hauts fonctionnaires (non raciste, encore que cela ne gêne pas) en voie de reclassement (Malheureusement, Polemploi est incapable de les reclasser elle même, les hauts-fons). |
Édité par - ribouldingue le 17 sept. 2009 22:22:20 |
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larocaille
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Posté - 18 sept. 2009 : 09:06:41
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Petit dazibao sur la finance bancaire.
Les bonus ne seraient-ils pas tout simplement le reflet d'un phénomène plus large? Un sorte d'application à l'individu des principes de la finance bancaire? Le métier traditionnel de banquier consiste à collecter les fonds d'une partie de ses clients pour les prêter à une autre partie. C'est très schematique mais cela permet de comprendre en quoi les banques sont utiles en matière de circulation de l'argent, nécessaire à l'irrigation de l'économie. Outre la facturation de services, ce métier traditionnel est rémunéré par la différence de taux entre l'argent emprunté et l'argent prêté. Il est évident que les bonus monstrueux ne viennent pas de cette activité. Ni le guichetier, ni le responsable de mon agence bancaire ne semblent bénéficier de la manne qui fait scandale. Le métier de banquier est réglementé afin d'éviter que les déposants ne soient victimes d'acteurs peu scrupuleux. Néanmoins, lorsqu'une crise bancaire survient, c'est l'Etat (nous) qui doit se porter garant des comptes courants. La réglementation du métier est donc insuffisante ou du moins les autres activités des banques peuvent mettre en danger les déposants.
Hors de leur métier traditionnel, les banques ont pratiquement toutes développé des activités financières. Ce sont ces activités qui à la fois mettent en danger les dépôts et génèrent des plus-values qui "justifient" les bonus. Normalement, réglementation oblige, la banque n'a pas le droit de jouer sur les marchés spéculatifs avec l'argent des déposants. Officiellement, elle le fait donc avec ses fonds propres (l'argent qu'elle a gagné), mais pour apprécier le respect de cette règle il n'y a aucun système physique, il s'agit juste de chiffres sur du papier. Même à supposer que la règle soit respectée, on peut donc se demander pourquoi l'Etat s'est empressé de reconstituer les fonds propres des banques qui ne leur servent qu'à spéculer. Si l'Etat n'avait pas reconstitué ces fonds, cela n'aurait pas empêché les banques d'assurer leur métier de base, par contre leurs activités spéculatives auraient été réduites à néant ainsi que les bonus qui les accompagnent. A méditer...
Venons en à l'activité spéculative des banques (la finance bancaire, pour faire correct). Techniquement, il s'agit d'une activité de trading, ce terme anglais reflétant des actions commerciales d'achat et de vente simultanées afin de dégager un bénéfice. Tout d'abord on peut se demander ce que vient faire cette activité de marchand de tapis dans un monde réglementé. Qui plus est, il n'apparait nulle part que cette activité soit d'une quelconque utilité ou intérêt pour les déposants. Si on résume grossièrement, il y a d'un côté le train train quotidien qui concerne le réseau de distribution de la banque et les déposants et de l'autre côté le trading qui concerne les actionnaires, dirgeants et traders. La crise nous a démontré que l'on ne pouvait pas dissocier ces deux activités, surtout en matière de responsabilité financière sur les marchés spéculatifs.
Naivement, on pourrait regarder le trading comme une bonne chose puisqu'il dégage des profits conséquents pour nos banques. Mais il y a une chose qui surprend, toutes les banques se vantent d'avoir gagné plus ou moins grace au trading, mais pratiquement aucune ne fait état de pertes. Globalement, le trading ferait gagner de l'argent à certains sans que d'autres en perdent. C'est étrange. En fait, on pourrait imaginer un tel phénomène si les banques avaient la faculté de créer de l'argent. Dans un tel modèle, une masse d'argent serait créée et les banques (et quelques autres organismes) se liveraient à une partie de roulette pour se distribuer cet argent neuf. Le problème c'est que la création de masse d'argent (ou monétaire) est l'apanage des Etats.
Dans la réalité, le phénomène est très proche de ce modèle. Le marché financier bancaire ne pouvant créer de l'argent, il crée de l'argent virtuel par le jeu des valorisations de titre ou par la titrisation elle-même. La partie de roulette se joue donc en permanence avec des jetons dont la valeur faciale est différente de la valeur réelle. Néanmoins, chaque banque considère avoir gagné ce qui est marqué sur ses jetons. Le bénéfice ainsi réalisé est distribué aux actionnaires, dirigenants et traders. Pour ces deux dernières catégories, la distribution est qualifiée de bonus.
Le système est entièrement construit sur une base expansive des valeurs, et aucune précaution n'a été prise pour absorber une récession. Bancairement parlant, ce n'est pas grave puisque qu'en cas de coup dur c'est l'Etat qui devra faire l'effort de compensation, soit en prenant en charge les actifs pourris des banques, soit en les renflouant par le crédit en fermant les yeux sur le modèle économique qu'elles mettront en oeuvre pour couvrir ce crédit. Pour ceux qui n'auraient pas tout compris, qu'ils retiennent juste que le dindon de la farce c'est eux.
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Ankou
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Posté - 21 sept. 2009 : 12:15:17
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citation: Initialement posté par larocaille
Petit dazibao sur la finance bancaire. ...... Pour ceux qui n'auraient pas tout compris, qu'ils retiennent juste que le dindon de la farce c'est eux.
Pour illustrer votre propos: http://www.boursorama.com/infos/act...6201aa5d7f10
"En tant que PDG, je me concentre sur des questions sérieuses", a conclu M. Oudéa, qui s'est refusé à "entrer dans des faux débats".
Le sérieux, c'est de renflouer la banque avec notre argent, argent qui ne sera pas injecté dans le circuit productif mais distribué à une minorité.
Avez-vous lu le dernier chiffre du déficit national 2009 lancé par notre ministre du budget ? 130 milliards d'euros. La prévision augmente ts les mois. Qui va payer? Les banques? les traders? Non seulement nos enfants vont être sans travail, mais encore ils vont devoir payer l'ardoise
Dindon? Vous ĂŞtes bien gentil |
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larocaille
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Posté - 21 sept. 2009 : 19:41:05
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J'ai trouvé plusieurs analyses traitant du principe du trading bancaire.
Les partisans de cette pratique se réfugient derrière un prétendu caractère "indolore" en démontrant que ces marchés générateurs de profits n'impliquent pas les particuliers. En clair, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Dans cette vision idilique, la machine est sensée produire indéfiniment du profit sans qu'il soit nécessaire de l'alimenter d'un quelconque carburant.
Dans un raisonnement un peu plus objectif, les sceptiques évoquent une inévitable connexion entre le monde des marchés bancaires et l'économie réelle. Même si c'est assez éloigné du fonctionnement réel, j'ai bien aimé l'image du bain moussant... Le marché est comprarable à un bain composé d'eau et de savon capable de produire de la mousse. Le trading bancaire consiste à créer une agitation du marché qui se met à produire de la mousse. Celle-ci est alors récoltée au fur et à mesure. En gros, plus le microcosme du trading s'agite et plus il récolte, mais la mousse étant en permanence récoltée, il arrive un moment où la proportion de savon dans l'eau devient insuffisante pour que la mousse se forme. Pour éviter d'ouvir ce marché juteux aux non initiés, les acteurs du marché inventent des "produits dérivés" indexés sur la productivité de leur bain en mousse, cela leur permet de récupérer le savon apporté par ces produits afin de pouvoir continuer à produire de la mousse dans le bain. Le bain cacherait en fait une pompe à savon. L'impact sur les acheteurs de produits dérivés se fera sentir si une rupture se produit car l'abandon du bain et de son agitation raménera à l'économie réelle en faisant apparaître que seul le savon avait une valeur et que malheureusement les produits qu'ils avaient acheté n'en contiennent plus.
Les féroces détracteurs se basent sur la pure arithmétique pour affirmer que les marchés de finance bancaire ne sont rien d'autre qu'un gigantesque fond Maddof enveloppé dans un joli papier doré. Ils prennent en compte l'aspect temporel propre à la machine qui permet aux traders de prélever les bénéfices au fil de l'eau alors que les acteurs (investisseurs) sur la matière de base qui fonde le marché ne peuvent agir qu'à terme. Ce décalage temporel aboutit à reporter tout risque de perte sur les investisseurs. Les analyses les plus fouillées établissent clairement le lien qui fait supporter au citoyen innocent le poids de tous les bénéfices réalisés sur les marchés par le trading bancaire. Ce décortiquage fait de l'Etat un complice incontournable des indélicats de la finance bancaire.
Les bonus sont des récompenses (peut-être justifiées???) envers ceux qui mettent en oeuvre une stratégie de siphonnage de l'argent de l'humanité. Selon certains, il n'y aurait là rien à redire... Lorsque l'on n'est pas vraiment en phase avec ce point de vue, on est en droit de se demander si pour mettre fin à la mascarade il faut interdire les bonus ou interdire le siphonnage.
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Luc Standon
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2549 message(s) Statut:
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Posté - 21 sept. 2009 : 19:50:59
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citation: Initialement posté par AnkouAvez-vous lu le dernier chiffre du déficit national 2009 lancé par notre ministre du budget ? 130 milliards d'euros. La prévision augmente ts les mois. Qui va payer? Les banques? les traders? Non seulement nos enfants vont être sans travail, mais encore ils vont devoir payer l'ardoise Dindon? Vous êtes bien gentil Et voilà qui est typique de l'esprit franchouillard franco-français, toujours à se plaindre, jamais content, et encore moins satisfait.
C'est quand même pas croyable ! Pour une fois que l'on détient un record national HISTORIQUE depuis la dernière croupe du monde de foutre 98, il faillait qu'il y en ait un pour casser l'ambiance formidable de ce merveilleux record.
Avec autant de défaitisme c'est normal qu'aucun gouvernement de gôche ou de droite n'arrive à diriger ce pays dans la bonne direction, à croire que certains le font exprès de se plaindre...
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Édité par - Luc Standon le 21 sept. 2009 21:52:32 |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
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Posté - 21 sept. 2009 : 21:00:03
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citation: Initialement posté par Ankou
Le sérieux, c'est de renflouer la banque avec notre argent, argent qui ne sera pas injecté dans le circuit productif mais distribué à une minorité. Bon, un peu de pédagogie semble nécessaire à ce stade pour vous débarrasser de vos idées peu productives. Et qui mieux qu'Éric Woerth peut expliquer les choses les plus élémentaires...
C'est ainsi que le mercredi 16 Septembre 2009, Éric Woerth, ministre du Budget, et Pascal Ruffenach, directeur de Bayard Jeunesse présentent la publication « Pourquoi on paye des impôts ? » en présence d’une douzaine de jeunes âgés de 14 à 16 ans. Avant son intervention, les ados semblaient un peu perdus. Et après, ils avaient tout compris à la fiscalité. Éric Woerth reste lucide : s'il a des fans chez les ados, « c'est parce qu'ils ne paient pas d'impôts ».
- Éric Woerth explique les impôts à ses groupies
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Luc Standon
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137
Posté - 21 sept. 2009 : 21:49:53
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Luc Standon
Contributeur vétéran
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138
Posté - 22 sept. 2009 : 13:39:30
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A l'issue de la clôture de la 26e édition des Journées du Patrimoine ce week-end dernier, un touriste a réussi à prendre en photo et sur le vif Monsieur Philippe Séguin habillé de son pyjama officiel, et la tête dans le ... pour remettre son dernier rapport....
Noël 2009 s'amorce mal, et certains doutent déjà de la prochaine trêve des confiseurs. |
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Luc Standon
Contributeur vétéran
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Posté - 22 sept. 2009 : 19:10:59
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citation: Initialement posté par AnkouNon seulement nos enfants vont être sans travail, mais encore ils vont devoir payer l'ardoise Dindon? Vous êtes bien gentil Avec son vocable habituel, Patriiiiiiiiiick interpelle la France consortium SA Ltd : Comme auto-promotion et auto-satisfaction, on peut difficilement faire plus gras, surtout en temps de crise.
On vous l'a quand même bien mise derrière !
Certes, Patrick Devedjian avait préalablement saisie toute les astuces de la com et de la pub.... Et il ne fait donc pas l'erreur grossière de parapher comme un gland ses initiales en bas de chaque page de ses contrats prestations de services publicitaires.
Accompagné du grand communicant du gouvernement, Thierry Saussez et fort d'une campagne de propagande publicité, lancé dès lundi 21 septembre 2009 au petit matin, dont le cout s'élèverait à seulement 1.3 million d'€uros, le ministre chargé de la mise en œuvre du plan de Relance au travers de 1000 projets, lance donc des appels destinés à informer les Français sur... LA RELANCE !
"La relance est en marche" : C'est le slogan choisi pour cette campagne axée sur la proximité. Un site Internet doit aussi permettre à chacun de connaitre les programmes proches de son domicile, sans oublier les 650 000 pochettes de billets de train SNCF préparées à l'effigie de la Relance. L'objectif pour Patriiiiiiiiiiiiiick : prouver, comme il le révélait fin août dans le quotidien Le Monde, que quelques 600 700 800 900 chantiers sont déjà engagés sur les 1000 projets initiés par son sous-ministère. Et convaincre ainsi les Français que le choix du gouvernement de soutenir l'investissement produit peu à peu ses effets...
Patrick est confiant : "De toute façon vue le bordel depuis 1 an, la Cour des Comptes qui cherche des puces à la SPA, les 1.3m€ devrait passer comme une lettre à la Poste". Manque de chance ou mauvais calcul stratégique, le colis aurait dû être livré par Western Union France et non par colissimo, ce dernier étant un service extrêmement couteux et n'offrant aucune garantie.
Certes, l'objectif secondaire (bien caché derrière) est évidement d'éviter un second plan de relance en misant tout sur le premier. Car qui dit démarrage d'un second plan de relance, voit automatiquement l'échec du premier plan, et par conséquence un nouveau remaniement ministériel par la même occasion, chose qui au regard des prochaines échéances électorales 2010 serait saugrenue et ferait passer la majorité présidentiel pour des ....
Le troisième objectif, aussi connu sous le nom de code d'objectif de com du tiers état et reste encore inavoué : préparer la masses populaire à la prochaine campagne publicitaire du grand emprunt national qui sera créer par les JUMP.
Et on vous en remettra !
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poupix4
Contributeur senior
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Posté - 22 sept. 2009 : 19:54:55
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Luc Standon, je suis ... fan! [ |
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