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quelboulot
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Fragae
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Posté - 03 mars 2009 : 19:20:00
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Citation :
Concernant le simple CAC 40, la vue du graphe de 1997 et 2009 est moins intéressante que les + 87 % entre 1997 et 2007 !!!
Le +87% du CAC n'incluent pas les dividendes que les actionnaires ont encaissés (en cash, pas en action). Or on sait qu'ils sont loin d'être négligeables puisqu'ils représentent 1/3 des profits des entreprises.
Pour en revenir au graph, quand on voit le différentiel entre l'augmentation des revenus des ménages (+51%), donc salaire + revenus annexes (loyer etc), et l'augmentation de la valeur de l'immo ancien (+148%), il n'y a plus rien a attendre de ce marché autant pour les primos que pour les investisseurs (bonjour le rendement!). |
"Quand les girouettes grincent, c'est que le vent tourne !" |
Edité par - Fragae le 03 mars 2009 19:21:42 |
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quelboulot
Modérateur
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Fragae
Contributeur senior
83 réponses |
Posté - 04 mars 2009 : 09:08:45
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Il est vrai
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"Quand les girouettes grincent, c'est que le vent tourne !" |
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Fragae
Contributeur senior
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Posté - 06 mars 2009 : 15:53:32
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http://www.credoc.fr/pdf/Rech/C249.pdf
Une bien belle étude du Credoc qui confirme la thèse de la dégradation de la situation:
Citation :
Ce que l’on observe, en revanche, ces dernières années, est une augmentation des inégalités dans le haut de l’échelle : par exemple, au sommet, les revenus perçus par les 1% de la population les plus riches ont progressé de 19% entre 1998 et 2005 ; dans le même temps, les revenus des 10% les plus riches ont crû de 9%, tandis que les 90% se situant en dessous n’ont enregistré une augmentation que de 5%.
entre 1998 et 2005: 5% d'augmentation pour les revenus de 90% de la population. Mâââzette çà c'est ce qu'on appelle la chance du débutant !
A mon sens ceci est à imputer à un changement dans la redistribution des richesse. On est entré depuis 1980 dans l'ère de l'actionnariat, et ceci en est une des conséquences, en plus d'une précarité croissante du marché du travail — augmentation des emplois à durée déterminée, de l’intérim, du temps partiel, alors que le taux de chômage est déjà très élevé —, qui fragilise en premier lieu les bas revenus et les classes moyennes.
Citation :
Entre 1970 et 1996, le revenu des classes moyennes avait progressé plus vite que celui de l’ensemble de la population : le rapport entre le niveau de vie médian et le niveau de vie moyen est ainsi passé de 84% en 1970, à 90% en 1996. Ces résultats corroborent l’idée d’une ascension progressive des classes moyennes, de plus en plus nombreuses. Mais, depuis plus d’une dizaine d’années, c’est le phénomène inverse qui s’est produit : le revenu des classes moyennes progresse moins vite. Ainsi, le rapport entre le niveau de vie médian et le niveau de vie moyen est aujourd’hui égal à 85%.
No comment. Ajoutez à celà l'immo qui a fait +150% et on obtient cette autre information interressante:
Citation :
Au sein même des 20% les plus riches de la population, seuls 15% reconnaissent faire partie du haut de l’échelle des revenus, 50% jugent qu’ils appartiennent aux classes moyennes supérieures et 29% estiment plutôt qu’ils se situent dans la partie inférieure des classes moyennes…
Des riches qui se sentent pauvre, il manquait plus que çà
Pour ceux qui le sont réellement, ils se consoleront en apprenant pourquoi:
Citation :
Lorsqu’on additionne le coût mensuel du logement aux autres dépenses « pré-engagées », on atteint un total de 28% pour les dépenses « contraintes » des ménages. Cette proportion ne cesse de croître d’année en année (au début des années 1960, les dépenses « contraintes » représentaient seulement 13% du budget des ménages).
Tous va bien donc, un peu plus et l'indignation cède la place à la révolte.
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Edité par - Fragae le 06 mars 2009 18:43:24 |
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quelboulot
Modérateur
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Posté - 06 mars 2009 : 19:03:29
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Citation : Lorsqu’on additionne le coût mensuel du logement aux autres dépenses « pré-engagées », on atteint un total de 28% pour les dépenses « contraintes » des ménages. Cette proportion ne cesse de croître d’année en année (au début des années 1960, les dépenses « contraintes » représentaient seulement 13% du budget des ménages).
Je ne reviens pas sur le reste de votre intervention, mais la ou comparaison n'est pas raison, c'est lorsqu'une étude d'un organisme qui Citation : Bénéficiant d'une subvention de l'État, le CRÉDOC développe des outils méthodologiques qui intègrent les acquis les plus récents de la recherche et qui garantissent la qualité de ses travaux d'études. Cela lui permet de produire des analyses synthétiques sur la société française qui sont rendues publiques et qui participent au débat national. Il est sous tutelle du ministre chargé de la consommation et du commerce.
Ose des comparaisons de ce type.
"on atteint un total de 28% pour les dépenses « contraintes » des ménages...au début des années 1960, les dépenses « contraintes » représentaient seulement 13% du budget des ménages"
La téléphonie en 1960, bien que relativement très chère concernait combien de ménages ?
Les charges de logements étaient inférieures
Les diverses assurances (voiture etc...), les services financiers étaient bien moins omniprésents qu'aujourd'hui...
D'ailleurs il est plaisant de remarquer que si le CREDOC considère que ces "dépenses contraintes" s'élèvent à 28 % en 2008, l'INSEE quant à elle considérait en 2006 :
"Selon l’INSEE, les dépenses contraintes représentent entre 31 % et 37 % des dépenses de consommation finale des ménages. Leur part est en légère hausse depuis 2002. Leur croissance est encore plus soutenue une fois intégrés les remboursements d’emprunts immobiliers, qui ne sont pas comptabilisés comme des dépenses de consommation, dont le poids s’est accru en raison de la hausse de l’endettement des ménages. Les dépenses contraintes représentent alors près de la moitié des dépenses de consommation des ménages" (1)
Est-ce à croire que de 2006 à 2008 le poids des dépenses contraintes est en très forte diminution ????????
On pourrait tout aussi bien indiquer que l'homme de cro magnon avait encore bien moins de dépenses contraintes.
(1) page 5 L’évolution du pouvoir d’achat des ménages : mesure et perception
NB :"Nos Sénateurs", dans un très louable souci de précaution, ont pris la peine de faire précéder cette étude de la mention : "La mesure du pouvoir d’achat des ménages fait régulièrement l’objet de controverses. En effet, en fonction de la définition retenue du pouvoir d’achat et de la méthode utilisée pour son calcul, les chiffres peuvent varier significativement. Le décalage persistant entre l’indicateur de confiance des ménages et la mesure du pouvoir d’achat par l’INSEE illustre cette discordance."
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Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 06 mars 2009 : 19:30:35
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Citation : Initialement posté par quelboulot
Je ne reviens pas sur le reste de votre intervention, mais la ou comparaison n'est pas raison, c'est lorsqu'une étude d'un organisme qui Citation : Bénéficiant d'une subvention de l'État, le CRÉDOC développe des outils méthodologiques qui intègrent les acquis les plus récents de la recherche et qui garantissent la qualité de ses travaux d'études. Cela lui permet de produire des analyses synthétiques sur la société française qui sont rendues publiques et qui participent au débat national. Il est sous tutelle du ministre chargé de la consommation et du commerce.
Ose des comparaisons de ce type.
Et en complément d'information à celle donné par quelboulot, je rajouterais que Madame Boutin, délégué de SUD-Logement s'appuie sur les récents rapports du CREDOC pour se justifier de sa ligne. Je l'avais vaguement pointé du doigt dans le sujet consacré à Christine BOUTIN - Ministre du Logement... Dire que le CREDOC émets des rapports en toute indépendance, serait une faute. Ah la la... Les organes politiques, déjà cela peut paraitre complexe, mais si en plus on y rajoute des satellites |
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