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vttdechaine
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Posté - 21 mars 2006 :  12:22:15  Voir le profil
Petit article de Libération :

Dans les villes moyennes, la demande de location ne suit pas l'offre des promoteurs.
La carotte fiscale Robien fait le plein d'appartements vides
par Tonino SERAFINI

Citation :
La construction a battu des records l'an dernier avec 410 000 logements mis en chantier. Mais cette croissance est notamment tirée par le «dispositif fiscal Robien», du nom de l'ancien ministre de l'Equipement et du Logement du gouvernement Raffarin.

Créé en 2003, «le Robien» consiste à octroyer des réductions d'impôt substantielles aux particuliers qui achètent des logements pour les louer. La mesure, qui vise à abonder l'offre locative, fait surtout le bonheur des promoteurs, qui vendent des appartements comme des petits pains : 67 000 logements relevant de ce dispositif ont été écoulés l'an dernier à des cadres, des commerçants ou des professions libérales séduits par la carotte fiscale. Mais ils risquent d'y laisser des plumes : des programmes enflent dans des villes moyennes où la demande locative n'est pas exponentielle. Le Robien fait tache d'huile, à Montauban, Albi, Tarbes, Angoulême, Castres, Poitiers. Même Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), une ville de 20 000 âmes qui perd des habitants, n'y a pas échappé. «Ils ont construit il y a plus d'un an un immeuble d'une trentaine de logements. A ce jour il leur reste toujours des appartements à louer», témoigne Olivier Romeyer, agent immobilier et président départemental de la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers). Pourtant l'Etat accorde des réductions fiscales sans limite de production et sans cibler les territoires où il existe une vraie pénurie de logements : région parisienne, métropoles régionales, Côte d'Azur, le Genevois français...

Vacance. Les promoteurs se sont rués sur des villes moyennes où les terrains sont aisés à trouver. Des programmes déjà achevés sont en partie vides et d'autres lancés à tour de bras vont venir abonder l'offre lorsqu'ils seront livrés cette année ou l'an prochain. «Cela peut mal tourner. S'il y a une vacance massive, des gens qui ont cru flairer le bon plan en achetant un de ces appartements pour le louer risquent de réaliser de bien mauvaises affaires», prévient Jean-François Macaire, adjoint (PS) au maire de Poitiers chargé du logement. Dans son plan local de l'habitat (PLH), la communauté d'agglomération de Poitiers a estimé à 1 000 le nombre de logements neufs à réaliser chaque année (HLM, accession à la propriété, locatif privé). Cet objectif a été pulvérisé par le Robien. «On a vu des promoteurs arriver de partout. Aujourd'hui, le rythme de construction dépasse les 1 500 logements, dont beaucoup de Robien qui ont du mal à louer», déplore Jean-François Macaire.

Les promoteurs construisent, et des réseaux de commercialisation, souvent adossés à des banques, se chargent de vendre ces programmes à des «personnes éloignées qui souvent ne verront pas le logement» avant de l'acheter, souligne une étude de l'Anil (1). Les appartements réalisés à Montauban sont ainsi vendus sur plan à des investisseurs lyonnais, parisiens ou strasbourgeois qui ignorent tout du marché locatif dans le Tarn-et-Garonne. Les réseaux forcent le trait sur la carotte fiscale. «Les impôts sont votre cauchemar. Vos nuits sont hantées par des songes de défiscalisation [...]. La loi Robien vous permet d'investir dans un logement neuf pour vous créer du patrimoine en réduisant vos impôts», lit-on sur le site web d'un de ces réseaux de commercialisation, La maison de l'investisseur.

Garanties. Pour séduire les clients, les commerciaux ont un argumentaire choc : financement jusqu'à 100 % par l'emprunt, gestion locative assurée, remboursement des mensualités quasi couvert par les économies d'impôt et les loyers. Mais, à Montauban, près de 30 % des logements Robien sont vides, selon des élus et des agents immobiliers de la ville . «Montauban est devenu une manne pour des promoteurs. Ils viennent poser leurs paquets de logements sans se soucier de ce que ça deviendra lorsqu'ils les auront vendus à des gens appâtés par la carotte fiscale. Ils créent une offre qui ne correspond à rien», dénonce Claude Mouchard, conseiller général (PS) de Montauban, qui déplore que «la municipalité laisse faire».

Fissure. Contacté par Libération, le cabinet de la députée maire Brigitte Barèges (UMP) n'a pas donné suite. Sans locataires, et donc sans loyers, l'édifice Robien se fissure. Et qu'adviendra-t-il si ces logements demeurent vides à long terme ? Des élus craignent que certains de ces immeubles deviennent des copropriétés dégradées. D'autres craignent des reventes en masse et des chutes de prix si les investisseurs ne trouvent pas de locataires.

«Ces constructions ont été un ballon d'oxygène au début. Mais il y a eu une dérive. On sature», prévient Geneviève Parmentier, l'adjointe au maire d'Albi (UMP) chargée de l'urbanisme et du cadre de vie. Des annonces locales témoignent d'une recherche désespérée de locataires à coups de promotions. «A saisir ! Frais d'agence offerts, un mois de loyer gratuit» propose le Tagerim pour sa résidence le Moulin, à Albi. «Deux mois de loyer hors charges offerts, frais d'agence offerts», renchérit Omnium Gestion, pour un immeuble cours Lautrec.

«Borloo popu». Paradoxalement, cette surproduction ne règle pas la question du logement des ménages pauvres. A Albi, pour louer un deux pièces Robien, il faut compter environ 450 euros auxquels s'ajoutent des charges importantes dues au chauffage électrique. «Il y a du Robien vide, mais moi j'ai toujours 1 800 demandes de HLM sur Albi», se désespère Jacques Valax, président de l'office HLM du Tarn. Les différences de loyer entre le Robien et le logement social sont de l'ordre de 30 %. Plus les charges. Ce qu'a enfin admis le gouvernement. Dans le projet de loi Engagement national pour le logement (actuellement en navette entre l'Assemblée et le Sénat) le Robien va être rabioté et devenir moins attractif dans les villes moyennes. Un nouveau dispositif appelé le «Borloo populaire» est par ailleurs créé. Il est destiné à des ménages aux revenus plafonnés. Les loyers ne pourront pas excéder 70 % du prix du marché.

(1) Agence nationale de l'information sur le logement. «L'investissement locatif : à qui profite le dispositif Robien ?», étude réalisée par Jean Bosvieux.


Il n'est pas étonnant qu'il y ait des Robien vides et des demandes de logements HLM non satisfaites (reste à voir le type de demande bien sûr!). Jusqu'à nouvelle ordre, un locataire HLM possède des revenus qu'ils l'excluent du marché privé.
Quant aux prix des loyers encore élevés, je pense qu'il faut se rapprocher de l'inertie importante du domaine immobilier.

Marty
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colette
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1841 réponses

Posté - 21 mars 2006 :  12:41:06  Voir le profil
Il n'y a aucun avantage pour le propriétaire.

Le bail à l'essai a un autre but : être la contrepartie du "testing".
Mais il faut des arguments pour faire passer une telle idée, d'où la suggestion d'une baisse de loyer en contrepartie de la periode d'essai.

Qui sera intéressé ?
  • Celui qui n'arrive pas à louer un logement trop ancien ou mal situé ou mal entretenu ou sans confort ou tout à la fois. Mieux vaut un loyer au rabais (+ qqs avantages fiscaux à définir) que rien du tout.

  • Celui qui a entendu parler de ces locataires qui entrent dans les murs et qui ne paient même pas le 1er loyer et qui, craignant d'^tre confronté à cela, ne louait plus.
Je pense que certains utiliseront ce bail pour "virer" les locataires qui, une fois dans les lieux, demandent ceci et exigent cela (voir nombreux posts sur UI).
Ce qui serait dévoyer cette nouvelle procédure.

Ceci dit, la loi ENL mettant fin à l'exonération de la taxe d'habitation sur les logements vacants, l'État fait tout affaiblir les propriétaires.
Le but inavoué est de forcer les plus inquiets à vendre leur(s) bien(s) à vil prix afin de favoriser l'accès à la propriété aux plus démunis.

Amicalement.

Colette

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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 22 mars 2006 :  15:48:31  Voir le profil
OBSERVATOIRE DE LA FORMATION DES LOYERS
LE TABLEAU DE BORD DU MARCHE LOCATIF PRIVE PARISIEN
Numéro 5 (janvier 2006)
de Michel MOUILLART (et oui...)

http://www.immocnab.com/UpDownload+index-req-getit-lid-268.html

Citation :
Les raisons du recul du marché sont nombreuses et bien connues : situation du marché du travail, faible progression des revenus, moral des ménages hésitant ... Aussi à Paris, comme dans certaines autres grandes agglomérations (Lyon, par exemple), les indicateurs de fluidité du marché locatif privé ont enregistré une nouvelle dégradation : à peu près tous les segments de marché ont alors été concernés par cela ; dans le cas des 3 pièces, le recul a été plus marqué que dans l’ensemble (à peu près deux fois plus prononcé) … alors que dans le cas des 4 pièces, le recul a été plus modéré (à peu près deux fois moins prononcé).


Lire l'intégralité du document toutefois.

et venant de patrimoine.com

Citation :
Loyers parisiens : des prix contrastés au quatrième trimestre 2005
Les loyers à Paris ont augmenté de 1,6 % et ceux de la région parisienne ont diminué de 4,5 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2005, selon l'Observatoire de la formation des loyers du Conseil supérieur de l'administration de biens (CSAB). Sur l'ensemble de l'année 2005, l'évolution des loyers démontre que si Paris tire les prix vers le haut sur l'ensemble de l'année (+3,9 %), les prix de la région parisienne ont eux accusé une baisse de 1,1 %. Les loyers au m2 tendent vers 20 euros à Paris et 15,5/16 euros en région parisienne. Pour 2006, l'Observatoire estime que les prix des loyers devraient continuer à augmenter sur une base de 3 à 4 % sur l'année, mais il n'exclut pas de revenir "à un rythme de hausse de l'ordre de 6-7 % constaté entre 2000 et 2002". Le marché locatif reste très dépendant des évolutions conjoncturelles.


Reste à savoir comment leurs chiffres sont calculés. On remarque toutefois que leurs précédentes données étaient acceptables.

Marty

Edité par - vttdechaine le 22 mars 2006 15:59:50
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 24 mars 2006 :  17:59:13  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par colette

Il n'y a aucun avantage pour le propriétaire.

Le bail à l'essai a un autre but : être la contrepartie du "testing".
Mais il faut des arguments pour faire passer une telle idée, d'où la suggestion d'une baisse de loyer en contrepartie de la periode d'essai.

Qui sera intéressé ?
  • Celui qui n'arrive pas à louer un logement trop ancien ou mal situé ou mal entretenu ou sans confort ou tout à la fois. Mieux vaut un loyer au rabais (+ qqs avantages fiscaux à définir) que rien du tout.

  • Celui qui a entendu parler de ces locataires qui entrent dans les murs et qui ne paient même pas le 1er loyer et qui, craignant d'^tre confronté à cela, ne louait plus.
Je pense que certains utiliseront ce bail pour "virer" les locataires qui, une fois dans les lieux, demandent ceci et exigent cela (voir nombreux posts sur UI).
Ce qui serait dévoyer cette nouvelle procédure.

Ceci dit, la loi ENL mettant fin à l'exonération de la taxe d'habitation sur les logements vacants, l'État fait tout affaiblir les propriétaires.
Le but inavoué est de forcer les plus inquiets à vendre leur(s) bien(s) à vil prix afin de favoriser l'accès à la propriété aux plus démunis.


Amicalement.

Colette




Oui en effet j'ai lu quelques éléments concernant les taxes et les modifications de certains abattements. L'état le voudrait qu'il ne s'y prendrai pas autrement.

Immonot vient de publier son enquête et leurs perceptives :

http://www.immonot.com/HTML_FR/tendances_marche_immobilier_immonot.html

et une communication de chez Reuters :

Citation :
WASHINGTON, 24 mars (Reuters) - Les ventes de logements neufs ont diminué de 10,5% en février aux Etats-Unis, leur plus forte baisse de près de neuf ans, portant le nombre de logements en vente à un niveau record alors que la baisse des prix se poursuivait, montrent les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce, qui confirment le ralentissement du marché immobilier américain.

En rythme annualisé, les ventes sont tombées à 1,080 million le mois dernier, contre 1,207 million en janvier, un chiffre lui-même révisé à la baisse.

Les économistes s'attendaient à un repli plus limité, à 1,200 million en moyenne en février après un chiffre initial de 1,233 million en janvier.

Le nombre de logements neufs en vente a parallèlement atteint un niveau sans précédent de 548.000 fin février, soit 6,3 mois de ventes au rythme actuel, un stock sans précédent depuis janvier 1996, précisent les statistiques du département du Commerce.

Le prix médian des logements vendus a lui baissé pour le quatrième mois consécutif, revenant à 230.400 dollars en février, son plus bas niveau depuis juillet dernier.

Le ralentissement du marché a été particulièrement marqué dans les Etats de l'ouest du pays, avec une chute de 29,4%, la plus forte depuis plus de 24 ans. Dans le sud, les ventes ont baissé de 6,4%.

Ces deux régions ont connu les plus fortes hausses des prix des logements pendant les cinq années du boom de l'immobilier américain, durant lesquelles la hausse du prix de vente moyen a dépassé 55%.


Marty
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 29 mars 2006 :  12:32:47  Voir le profil
Lettre du moniteur immobilier de ce matin. Les mises en chantier progressent. Ce qui n'a rien d'étonnant au regard du nombre croissant des dépôts de permis de construire.

Citation :
Les mises en chantier progressent de 10,8%.

Selon le ministère de l’Equipement, le nombre d'autorisations de construire a progressé en France de 18,6% et les mises en chantier ont augmenté de 10,8% de décembre 2005 à février 2006, par rapport à la même période un an plus tôt.

Le nombre d'autorisations de construction de logements a atteint 141.988 et celui des mises en chantier 106.842 sur les trois mois de décembre 2005, janvier et février 2006, a précisé le ministère dans un communiqué.
En cumul sur douze mois, les autorisations de construction de logements délivrées à la fin février atteignent 525.923, en progression de 13,3%. Sur la même période, le total des mises en chantier s'élève à 412.093 unités, soit une hausse de 10,9%.
Le secteur du logement collectif enregistre sur la période décembre 2005 à février 2006 une progression soutenue des autorisations de construction de 29,9% et des mises en chantier de 15,6%. En cumul sur douze mois, dans ce secteur, les autorisations ont progressé de 19,9% et les mises en chantier de 18,4%.
Les autorisations de construction de logements en résidence ont augmenté de 7,6% sur les trois mois concernés et de 16,5% en cumul sur douze mois. Dans ce secteur, les mises en chantier ont progressé de 20,8% de décembre à février et de 32,7% sur douze mois.


J'en profite pour glisser un lien vers un autre forum, que beaucoup ici connaissent. Il s'agit de propos retenues lors du salon de l'immo au palais des congrès à Paris. Comme on retranscrit aussi bien les éléments positifs et négatifs cela me semble intéressant :
http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=344913116&pageForum=1

Expériences persos de ces derniers jours : une connaissance de vélo du côté de Chartre qui cherche à acheter. Long coup de fil samedi matin pendant 1 heure et il ne semble pas du tout étonné de l'image que je lui donne du marché immo : "On a visité un bien et les vendeurs nous ont dit d'entrée de jeu que le prix n'était pas négociable car ils venaient déjà de baisser." "Les vendeurs nous ont relancé directement par téléphone pour savoir si la maison nous intéressait".

Avec un collègue de passage dans nos bureaux : dans son immeuble il y a deux appartements à louer, le premier depuis 3 mois et le second depuis 1 1/2 mois. Lui ne s'étonne pas de l'état du marché puisque son métier est justement le financement immo sur le secteur.

Marty
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vttdechaine
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2262 réponses

Posté - 30 mars 2006 :  10:09:04  Voir le profil
Lettre du moniteur immo d'aujourd'hui :

Citation :
Côte d’Azur : les promoteurs immobiliers lancent un cri d’alarme

Face à l’emballement des prix sur la Côte d’Azur (dans le neuf, ils augmentent de 20% par an depuis 6 ans et ont franchi la barre des 5000 euros le m2 en 2005) et le fossé qui s’est creusé entre l’offre de logements neufs et les moyens financiers des populations locales, les professionnels demandent à nouveau de façon pressante aux collectivités d’intervenir sur le foncier.

"La situation atteinte aujourd’hui est moralement inacceptable. Il manque une production annuelle par le privé de 2000 logements par an à moins de 3000 euros le m2 pour compléter l’offre actuelle de logements aidés, 1500 logements programmés par an, et sortir de la crise. Mais pour cela, il faut libérer des terrains constructibles" explique Jean-Marie Ebel, le président de l’Observatoire immobilier de la Côte d’Azur (OICA). En 2005, l’offre de logements neufs à moins de 3000 euros le m2 s’est limitée à moins de 200 unités et actuellement, sur la Côte d’Azur, un budget de 100 000 euros permet d’acquérir une surface d’à peine 21 m2 ! Face à cette spirale infernale, le marché en volume se contracte de plus en plus : les ventes totales sont passées de 5000 unités en 1999 à 3454 en 2005.
Dans l’ancien, la situation est quasi-identique : les ventes s’essoufflent (-6% en 2005), les prix galopent (+93% de hausse en 5 ans) et ont atteint ceux enregistrés dans le neuf il y a 18 mois (3412 euros le m2). Il y a deux ans, sous l’égide de la CCI Nice Côte d’Azur et de l’OICA, une liste de 12 propositions en faveur du logement des actifs a été mise sur pied, suivie d’une évaluation en fin d’année du taux de réalisation de ses propositions. Parmi les moins avancées et, semble-t-il, les plus difficiles à mettre en œuvre : l’identification dans les PLU d’emplacement réservés pour des projets d’habitat mixtes, la mobilisation de terrains détenus par l’Etat et ses établissements ou encore la relance de projets d’aménagement sous forme de ZAC.
Remy Mario

(29/03/2006)



Marty
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vttdechaine
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Posté - 04 avr. 2006 :  17:58:01  Voir le profil
Les chiffres de la FNAIM de mars 2006 ne vont pas tarder à être publié sur le site.
On parle d'une baisse de 1,4% entre février et mars alors que traditionnellement, le mois de mars est meilleurs (c'est l'été et la reprise des affaires).
Sur 12 mois glissant on conserve la hausse (toutefois il faudra penser à passer à 24 mois glissant parce que sinon ça va se voir!).


Les notaires de Paris viennent de publier leur chiffres pour le quatrième trimestre 2005 (quelques baisses):
http://www.paris.notaires.fr/art.php?cID=321&nID=877

Des bruits courts que la BCE relèverait les taux dès le mois de mai 2006. Cela ferait alors passer le nombre possible de hausse des taux de 2 à 3 sur l'année 2006.

Et dans Le Monde :

Citation :
Sans parler de baisse ni de retournement, la pause des prix des logements se confirme selon les données publiées, mardi 4 avril, tant par les notaires d'Ile-de-France que par la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim). Les professionnels le pressentaient, la décrue est cette fois lisible dans les statistiques.

En Ile-de-France, les notaires ont enregistré 244 366 transactions en 2005, soit 1 % de plus qu'en 2004. Les ventes ont un peu fléchi dans la capitale (- 1,5 %) et dans le Val-d'Oise (- 3,4 %), mais l'activité est restée dynamique en Seine-et-Marne (+ 3,9 %), dans les Yvelines (+ 3,2 %) ou en Seine-Saint-Denis (+ 3,2 %).

Les prix poursuivent leur hausse, mais à un rythme moindre : le mètre carré à Paris atteint 5 250 euros et s'est renchéri de 1,7 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2005, soit deux fois moins vite qu'un an plus tôt. Ils ont cependant augmenté de 14 % sur douze mois, en raison des hausses engrangées au cours des trois premiers trimestres. Six arrondissements enregistrent des baisses trimestrielles de prix, comme le 10e (- 1,2 %), le 1er (- 1,5 %), le 4e (- 2 %), le 3e (- 3,4 %), le 6e (- 4,5 %) et le 2e (- 4,6 %).

En banlieue, les communes populaires connaissent toujours des rythmes annuels exubérants, comme Montreuil (+ 34,2 %) en Seine-Saint-Denis, Sarcelles (+ 28,1 %) ou Argenteuil (+ 26,4 %) dans le Val-d'Oise. En revanche, les prix dans les quartiers plus huppés se calment relativement, comme à Neuilly dans les Hauts-de-Seine (+ 8,3 % sur un an) ou dans les Yvelines, à Maisons-Laffitte (+ 7,6 %) ou Saint-Germain-en-Laye (+ 10,3 %) .

Localement, le poids des riches étrangers est loin d'être négligeable : en 2005, ils ont représenté 7,9 % des acquéreurs de la capitale, contre 3,6 % en 1993, avec une part qui grimpe à 21,8 % dans le 4e arrondissement (7,9 % en 1993). Avec 19 % des achats étrangers, les Italiens sont les plus présents, devant les Anglais, 10,5 %.

La Fnaim observe au premier trimestre 2006 une contraction de 2 % des transactions, gonflant le nombre de biens mis en vente (+ 35,6% par rapport au premier trimestre 2005), avec un recul plus marqué pour les maisons (- 3,6 %) et en Ile-de-France (- 2,3 %). "Ce ralentissement est saisonnier. Avec les beaux jours, le marché retrouve traditionnellement de la vigueur", soutient la Fnaim.

Les prix dans la France entière poursuivent leur atterrissage en douceur, progressant de 2,2 % en un trimestre mais de 8,3 % en un an, et ne sont pas dans l'ensemble à la baisse : les progressions annuelles restent soutenues pour les petits appartements, studios et deux pièces (+ 14 % sur un an) et les maisons (+ 10 %).

En Ile-de-France, le ralentissement est marqué, notamment pour les appartements dont les prix n'ont augmenté en un an que de 2,9 %, alors que les maisons gagnent 10 %. Dans les villes de l'Ouest, la poussée des prix reste forte : à Rennes, les appartements se renchérissent de 16,7 % en un an, tout comme à Brest (+ 16,6 %), Nantes (13,5 %) ou Bordeaux (+ 15,5 %).

"On assiste à une transformation du marché, analyse René Pallincourt, président de la Fnaim. Les acquéreurs dont les revenus atteignent 4 smic représentent 42,5 % des acheteurs, contre 32,2 % en 2001. A l'opposé, ceux qui gagnent moins de 2 smic ne sont plus que 10,9 %, contre 16,3 % quatre ans plus tôt."

Pause durable ou passagère, les professionnels sont convaincus de la deuxièmehypothèse, arguant que la demande reste soutenue par une offre de crédit abondante et attractive et par ceux dont les revenus s'améliorent.

Isabelle Rey-Lefebvre
Article paru dans l'édition du 05.04.06



Il est par ailleurs curieux que les professionnels de l'immo (ceux qui en vivent d'ailleurs curieusement) nous disent que cela est passager sans autre argument suffisamment notable pour que Le Monde s'en fasse l'écho.
Ce qui est drôle c'est que, il y a quelques mois, certains ont annoncé ici ou là que les prix baissaient à certains endroits de la capitale. On les a hier traité de mytho. Mais leurs prédictions se vérifient aujourd'hui.
Ces même personnes annoncent que les prix de l'immo vont chuter de 30% dans les années qui viennent. On les traite aujourd'hui de mytho...

Marty

Edité par - vttdechaine le 04 avr. 2006 18:11:03
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Prados
Pilier de forums

3625 réponses

Posté - 05 avr. 2006 :  18:04:16  Voir le profil
Bonjour à tous, et spécialement à Marty pour tenir éveillé ce sujet malgré mon énorme charge de travail actuelle.

Je viens de regarder brièvement les chiffres publiés par les notaires et, effectivement, il y a du nouveau.

Les baisses sont là, légères tout de même, dans certains des beaux quartiers parisiens.

Le 92 stagne depuis le mois de septembre, et je pense qu'il baisse depuis janvier (à vérifier avec les chiffres publiés en juillet).

Ce qui est étonnant c'est qu'il n'y a pas, cette fois-ci, de commentaires de la part des habituels haussiers.

Enfin, il est encore trop tôt pour crier vistoire, mais, il me semble, tout a fait humblement, que la voie est tracée.

A confirmer donc...

Prados

Edité par - Prados le 05 avr. 2006 18:05:51
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Pégase
Pilier de forums

3665 réponses

Posté - 05 avr. 2006 :  18:23:48  Voir le profil
Il n'y a pas de 'commentaires de la part des habituels haussiers' tout simplement parcequ'il n'y a pour le moment rien qui confirme le soit-disant 'krash' que la plupart des baissier nous ont bassiné pendant maintenant près de 2 ans (sic).
Si baisse il y a, ce sont sur des biens très haut de gamme et dans des quartiers huppés. Le reste de la France continue de voir une hausse, certes bien moins importante qu'en 2004 ou 2005 mais une hausse quand même.
Il n'y a pas d'argumentaire à apporter car ils ont déjà été donnés depuis des lustres.

Encore une fois, je ne veux pas me lancer des fleurs mais le scénario actuel correspond en tout point à celui que j'avais anticipé il y a 18 mois.

Bonne soirée,

Pégase
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 05 avr. 2006 :  18:33:27  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Pégase
.....Si baisse il y a, ce sont sur des biens très haut de gamme et dans des quartiers huppés. Le reste de la France continue de voir une hausse, certes bien moins importante qu'en 2004 ou 2005 mais une hausse quand même.....
Par contre certaines villes s'emballent dangeureusement: par exemple Mantes la Jolie (78) dont les prix ont augmenté de 53% l'an dernier (cinquante trois).
Je suis ce département avec attention, et peux vous dire que la hausse continue ds ces villes qui étaient "à la traine" des trains de hausse de ces dernières années.
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immobulle
Contributeur senior

62 réponses

Posté - 05 avr. 2006 :  22:11:02  Voir le profil  Voir la page de immobulle
Citation :
Par contre certaines villes s'emballent dangeureusement: par exemple Mantes la Jolie (78) dont les prix ont augmenté de 53% l'an dernier (cinquante trois).
Je suis ce département avec attention, et peux vous dire que la hausse continue ds ces villes qui étaient "à la traine" des trains de hausse de ces dernières années.


Quand vous empruntez sur 25 ans pour acheter un bien immobilier, vous n'etes pas propriétaire mais locataire de votre banque.

Je trouve que de nos jours le simple bon sens est bafoué, ignoré, moqué.
Comme il est loin le temps où l'on conseillait aux gens d'épargner.
Epargner, c'est un gros mot de nos jours.

Je lis ici et là qu'il faut vite se dépecher d'acheter parce que les taux augmentent.
Folie...et il faut justement ne surtout pas acheter.

C'est justement parce que les taux vont augmenter que les prix vont baisser.. Qui va acheter ensuite ?

Je vous le dis, une seule stratégie aujourd'hui : vendre et faire du cash
Bonne chance

Maxime

http://immoboum.canalblog.com/
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tourneboules
Contributeur senior

76 réponses

Posté - 06 avr. 2006 :  10:39:09  Voir le profil
C'est quoi l' interêt Immobulle de pondre le même message sur plusieurs topics ?
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 06 avr. 2006 :  11:50:58  Voir le profil
Faire des bulles, c'est sa spécialité. Elles ne contiennent rien, mais il "s'éclate".

Christophe
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perestroika
Pilier de forums

396 réponses

Posté - 07 avr. 2006 :  15:41:43  Voir le profil
Citation :

Le ralentissement de la hausse des prix immobiliers devrait se poursuivre en 2006
jeu 06 avr, 11h15

L'étude de la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) sur les tendances du marché de l'ancien pour l'année 2006 confirme une hausse modérée des prix : + 8,3 % sur un an au cours du premier trimestre 2006 (contre +13,6 % en 2005 à la même époque). C'est sur le marché des appartements que le ralentissement est le plus rapide : +7,5 %, contre +15,1 % au premier trimestre 2005. Le ralentissement de la hausse des prix est très marqué dans certaines villes de province. Les prix des appartements augmentent de 13,2 % à Lyon (contre +18,1 % en 2005) et de 10 % à Marseille (contre +14,3 % en 2005). Sur le marché des maisons, le ralentissement est moins spectaculaire : +9,4 % contre +11,7 % au premier trimestre 2005. La FNAIM conclut son étude en estimant que 2006 "pourrait même être comparable à l'année passée, voire même meilleure si la reprise économique se confirmait".
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 07 avr. 2006 :  16:28:22  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Pégase

Il n'y a pas de 'commentaires de la part des habituels haussiers' tout simplement parcequ'il n'y a pour le moment rien qui confirme le soit-disant 'krash' que la plupart des baissier nous ont bassiné pendant maintenant près de 2 ans (sic).

Pégase. Ne faites pas de relation entre un krach et les haussiers je ne crois pas que c'était le but des propos de Prados. Même sans krach, pourquoi les haussiers ne font-ils pas de commentaires sur ces baisses ?
On remarque toutefois, d'après ce que rapporte la coupure ci-dessus, que les haussiers pensent qu'il ne s'agit que d'une stagnation passagère et que la hausse va reprendre au regard (attention aux arguments): "arguant que la demande reste soutenue par une offre de crédit abondante et attractive et par ceux dont les revenus s'améliorent.". Je vous invite à regarder la solvabilité des ménages qui tombent depuis 1999 (foncier.org et , je crois, crédit agricole). Seul, très curieusement, la FNAIM parvient à publier des chiffres où la solvabilité des ménages stagnent ! Et oui ! Alors que les statistiques nationales démontrent que les prêts s'allongent et que les taux d'effort augmentent, seul la FNAIM parvient à sortir des chiffres "prouvant" que la solvabilité reste stable.
Quant aux chiffres de l'offre et de la demande, c'est l'arlésienne puisque chacun "dit que" sans avoir de chiffres fiables. A ce titre on peut annoncer tout ce qu'on veut. Personnellement, je remarque juste que les stocks de logements neufs augmentent. Donc c'est qu'il y a un déséquilibre offre/demande. Déséquilibre qui va se marquer dans les prochains mois avec la production de 100 000 logements de plus qu'en 2004. Dans les trois plus grosses agglomérations de ma région, les stocks de neuf invendus n'ont jamais été aussi élevé depuis que ces statitisques sont publié. Dans un cas, de mémoire, ces stocks sont le double du plus mauvais trimestre anciennement enregistré. Plusieurs AI ont d'ailleurs noté une augmentation des refus de prêts et il y a une baisse de volume en effet sur le site de la BDF (à confirmer toutefois pour les mois qui viennent).


Si baisse il y a, ce sont sur des biens très haut de gamme et dans des quartiers huppés. Le reste de la France continue de voir une hausse, certes bien moins importante qu'en 2004 ou 2005 mais une hausse quand même.
Il n'y a pas d'argumentaire à apporter car ils ont déjà été donnés depuis des lustres.

Non il n'y a pas d'argumentaires mais ni ici sur ce forum ni ailleurs. Après avoir épuisé toutes les recettes et tirer tout ce qu'on peut sur la ligne, il faudra bien se rendre compte que l'on va retomber... mais avec des conséquences plus moins souhaitable que la hausse elle-même.
Par ailleurs, certains professionnels annoncent clairement que ce sont justement les biens de piêtres qualités qui ne se vendent plus car les acheteurs deviennent exigeants. Les biens hauts de gamme restent à leur place pour le moment au regard de leurs qualités qui en font des biens recherchés encore pour quelque temps. N'oubliez pas que, au regard des prix du marché, ce sont surtout des personnes aujourd'hui aisés qui peuvent acheter... et elles n'acheteront pas un bien avec des défauts ! Quant à dire que tout le reste de la France augmente encore, je me permet de douter très très sérieusement. Il serait en effet très curieux de ne voir des baisses que sur certains quartiers de Paris (seulement) sur toute la France. D'ailleurs, si vous avez bien lu le texte ci-dessus (recopié je pense d'un ou de plusieurs bons dossiers de presse) :

Les prix dans la France entière poursuivent leur atterrissage en douceur, progressant de 2,2 % en un trimestre mais de 8,3 % en un an, et ne sont pas dans l'ensemble à la baisse
Dans l'ensemble non... mais en particulier oui !

Encore une fois, je ne veux pas me lancer des fleurs mais le scénario actuel correspond en tout point à celui que j'avais anticipé il y a 18 mois.

Avant la descente il y a, en effet, la stagnation.

A tout hasard, je vous communiquerai la très belle plaquette d'un constructeur local. Celui-ci, d'ailleurs, sans doute parce qu'il est très gentil, ou parce qu'il oeuvre dans le social ou qu'il n'attache pas d'importance à l'argent, OFFRE les frais notarié si on achète le logement chez lui.
Ne trouvez-vous pas cette démarche curieuse ? Alors que le marché est "sain", "stable", "en progression", avec une "demande très forte" ? Ou alors c'est que ce n'est peut-être pas le cas...

Que peut-il bien se passer chez ce constructeur, qui doit avoir 3 ou 4 acheteurs pour le même logement si on en croit certains, pour qu'il veuille offrir les frais notarié à l'acquéreur ? Y'a-t-il une explication, Pégase, vous qui êtes dans une opération de construction (je pose la question sans arrière pensée, il y a peut-être une explication et je veux bien l'entendre).





Marty
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Prados
Pilier de forums

3625 réponses

Posté - 07 avr. 2006 :  21:46:52  Voir le profil
Pégase,

Souvenez-vous d'il y a un peu plus de 6 mois. Certains indiquaient des prix de présentation en baisse dans le 92 (Anille, je crois), d'autres indiquaient des prix également en baisse à Paris.

Quelques uns, qui se reconnaitront, les ont traités de fous.

Les chiffres publiés cette semaine démontrent qu'ils avaient raison.

Pourquoi constester cela?

Pourquoi se moquer d'Anille quand il ou elle dit qu'on gagne de l'argent à Saint-Cloud en louant son logement plutôt que de l'acheter, alors que les chiffres lui donnent raison.

Je ne sais pas si cela va continuer ou pas, mais je vous prie de croire que mes sources m'indiquent que cela ne s'est pas arrangé depuis le début de l'année.
Rendez-vous en Juillet.

PS: Moi, je recommence à acheter, voir mon message sur le forum des Echos: http://forums.lesechos.fr/view.php?site=echos&bn=echos_immobilier3&key=1143232952&cpag=7&here=1143232952
Comme vous pouvez le voir, si je l'ai à 90K€ (c'est en bonne voie), le rendement sera de l'ordre de 9 à 10%, bien loin des rendements actuels si l'on se fie aux prix de présentation.

Marty,

Merci pour votre réponse.

Prados
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Prados
Pilier de forums

3625 réponses

Posté - 07 avr. 2006 :  22:03:15  Voir le profil
Pégase,

Un témoignage, qui vaut ce qu'il vaut, bien sûr, d'un banquier de province (Les Alpes): http://prix-immo.com/news/banque_salon_immobilier.php

Bien sûr, le ralentissement, la stagnation et les baisses de prix, ce n'est qu'à Paris, et dans les beaux quartiers en plus...

Prados
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  01:46:39  Voir le profil
Prados,

Avec d'autres, vous avez bien raison en fait.

Il vaut mieux parler des trains qui n'arrivent pas à l'heure ou dans le cas présent des baisses de l'immobilier....

C'est bien plus "porteur" et en fait vous "relancez" épisodiquement votre sujet initial qui est ma foi, tout à fait bien "entretenu" par un certain nombre de contributeurs qui se reconnaîtront sans peine.

Universimmo dans ses "ACTUS" en ligne actuellement indique
Citation :
Marché de l'immobilier : tant qu'il y aura des acheteurs...
Le 5/4/2006
http://www.universimmo.com/actu/uniactu00x.asp?Article_Code=443
Moi,

Je ne peux que simplement rajouter qu'aux dires des uns et des autres le réchauffement de la planète risque de nous "tomber" sur la tête, pauvres gaulois que nous sommes, comme sur celles d'un certain nombre d'autres ...

UN DE CES JOURS

COMME LES PERIODES DE GLACIATION.

Aller, vous finirez bien par avoir raison...un de ces jours...et vous serez content.

En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?

Car en revendant, ne serait-ce qu'aujourd'hui, le bien qu'ils auraient acquis à cette époque, et même en comptant la taxation sur les plues values...ils n'auraient pas perdu grand chose, non ????

Ils auraient même gagné, me semble-t-il quelques kopecks, dollars, livres, euros....

Pourriez-vous me le confirmer ou me l'infirmer SVP.

Car en fait, tous ces discours depuis cette date, c'est quoi en définitive... du vent.

D'ailleurs, qui nous dit que vous avez strictement suivi vos écrits....


PS : je n'ai ni acquis ni vendu un bien immobilier depuis le 16 avril 2004 . (j'dois être trop con ma foi)

Christophe
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  07:21:16  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Prados

Pégase,

Un témoignage, qui vaut ce qu'il vaut, bien sûr, d'un banquier de province (Les Alpes): http://prix-immo.com/news/banque_salon_immobilier.php

Bien sûr, le ralentissement, la stagnation et les baisses de prix, ce n'est qu'à Paris, et dans les beaux quartiers en plus...

Prados

Je reviens, entre autres, d'une période de ski, dans les Alpes, charmante station d'ailleurs, et je vous livre non pas de la littérature d'AI ou de journalistes spécialisés, mais la mienne, qui les vaut bien, non

Donc station avec 2 AI, ttes deux visitées, et of course, j'ai fait celui intéressé par la station, etc, etc.

Il n'y a plus de chalets à vendre, ni ds la station, ni qq hectomètres plus bas.

Il y a des listes d'attente sur ce produit, les prix ne peuvent être donnés (aux enchères à la Hausse.....)

Les apparts sont tous aux mêmes ordres de grandeur de prix, entre 3000 et 3500 euros le m2 ds l'ancien. Une résidence neuve (pas très bien placée un peu en contre bas) à 4000/m2, il ne reste que 2 apparts encore plus mal situés. Tout est parti.

D'après les AI (of course non vérifié), 50% par des étrangers (ce que j'ai pu vérifier, sur les pistes, on ne parlait que très peu le français).

Voici mon expérience, très factuelle.

En dehors de ceci, je trouve que c'est complètement fou, du "n'importe quoi", qui va forcément baisser, mais je me demande encore quand et comment.
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pacha2
Pilier de forums

526 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  07:53:57  Voir le profil
Citation :
En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?

Car en revendant, ne serait-ce qu'aujourd'hui, le bien qu'ils auraient acquis à cette époque, et même en comptant la taxation sur les plues values...ils n'auraient pas perdu grand chose, non ????



Vous avez indéniablement raison, Quelboulot, mais votre propos ne tien plus si vous remplacez "16 avril 2004 par "16 août 2005".

Car selon les sources FNAIM, les prix ont atteint leur plus haut en août 2005 et depuis stagnent et même baissent légèrement. Un haut de cycle quoi.

Quel homme averti achèterait maintenant dans ces conditions, au prix d'aujourd'hui, avec l'espoir d'une plus-value rapide ? (A très long terme, je ne dis pas...)
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