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mathieu68
Pilier de forums

409 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  08:09:33  Voir le profil
Moi je signe une acquisition la semaine prochaine.

Même si c'est difficile de trouver des biens intéressant, celà reste possible.
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tourneboules
Contributeur senior

76 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  16:48:39  Voir le profil
Une question :

Pourquoi selon vous les prix du marché ne stagneraient pas plutôt que de baisser comme vous le prédisez ?
Si vous me répondez c'est à cause des taux qui remontent, alors pourquoi ces taux remontent ?
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  18:23:52  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par quelboulot

Prados,

Avec d'autres, vous avez bien raison en fait.

Il vaut mieux parler des trains qui n'arrivent pas à l'heure ou dans le cas présent des baisses de l'immobilier....
Les trains qui n'arrivent pas à l'heure cher Christophe ? Mais puisque TOUS les professionnels vous dise que TOUS les trains arrivent à l'heure, et pour plusieurs mois encore et qu'il n'y a absolument aucun soucis parce que, c'est bien connu, TOUS les trains arriveront toujours à l'heure et qu'aucun n'arrivera en retard... jamais !

C'est bien plus "porteur" et en fait vous "relancez" épisodiquement votre sujet initial qui est ma foi, tout à fait bien "entretenu" par un certain nombre de contributeurs qui se reconnaîtront sans peine.
Merci.. Je n'entretien rien (à part ma dizaine de vélos !). Lorsque je trouve de la doc' ou des arguments je les place ici et j'attends d'avoir des critiques constructives, au cas par cas, des éléments que l'on présente sur cette file.


Universimmo dans ses "ACTUS" en ligne actuellement indique
Citation :
Marché de l'immobilier : tant qu'il y aura des acheteurs...
Le 5/4/2006
http://www.universimmo.com/actu/uniactu00x.asp?Article_Code=443

En effet c'est très interessant ! Je vous invite surtout à aller lire les commentaires faits par ceux qui ont lu l'article. Personne n'y croit si ce n'est... une agence immobilière en Savoie !

Moi,
Je ne peux que simplement rajouter qu'aux dires des uns et des autres le réchauffement de la planète risque de nous "tomber" sur la tête, pauvres gaulois que nous sommes, comme sur celles d'un certain nombre d'autres...
Si je vous disais que le réchauffement de la planète a déjà commencé depuis un bon paquet de dizaine d'années vous risquez de me dire que je cherche à vendre mes vélos au prix fort ! Je vous laisse donc continuer à croire que la Terre est climatisée. En attendant, pour le climat comme pour l'immobilier, les changements se font déjà sentir.

UN DE CES JOURS

COMME LES PERIODES DE GLACIATION.

Aller, vous finirez bien par avoir raison...un de ces jours...et vous serez content.
Ce ne sera pas un de ces jours mais plutôt dans ces prochains mois que l'on pourra vérifier cela. Vu les conséquences, je ne sais pas si, vous comme moi, nous pourront être content ou déçu, d'avoir eu tord ou raison.

En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?
Et ceux qui ont écouté la FNAIM fin 2005 pourront sans doute en faire un aussi non. Autant que je me souvienne, le professionnel a l'obligation de conseil, si Prados n'a pas cette obligation, je crois que la FNAIM, elle, l'a possède. Il faudra alors sans doute s'expliquer sur le fait d'avoir envoyer des milliers de personnes à l'abattoir bancaire pour les 25 années qui viennent .

Car en revendant, ne serait-ce qu'aujourd'hui, le bien qu'ils auraient acquis à cette époque, et même en comptant la taxation sur les plues values...ils n'auraient pas perdu grand chose, non ????
Vous oubliez que pour toucher de l'argent d'une vente, il faut vendre le bien. le fait de le mettre en vente ne suffit pas. Au regard des soucis que certains ont l'air de rencontrer pour trouver 1 acheteur solvable (notez le dernier terme) la plus value n'est sans doute pas aussi évidente qu'il n'y parait.

Ils auraient même gagné, me semble-t-il quelques kopecks, dollars, livres, euros....

Pourriez-vous me le confirmer ou me l'infirmer SVP.

Car en fait, tous ces discours depuis cette date, c'est quoi en définitive... du vent.
Vous direz cela à ceux qui ont signer le chèque de 170 000 € pour acheter 30 m² et qui sont financièrement au plus bas pour les 25 années qui viennent... c'est du vent ? Si les propos sont du vent, les conséquences sont, à mon sens, bien plus importantes que vous semblez le penser.

D'ailleurs, qui nous dit que vous avez strictement suivi vos écrits....

PS : je n'ai ni acquis ni vendu un bien immobilier depuis le 16 avril 2004 . (j'dois être trop con ma foi)

Christophe



Marty
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  18:25:48  Voir le profil
Ankou,

Il me semble que l'on avait parler il y a quelques mois, avec Pégase, du marché frontalier et en station. En effet, si l'on regarde juste ce marché (marginal il faut le reconnaître), on peut penser que tout va bien.

Marty
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  18:42:02  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par pacha2

Citation :
En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?

Car en revendant, ne serait-ce qu'aujourd'hui, le bien qu'ils auraient acquis à cette époque, et même en comptant la taxation sur les plues values...ils n'auraient pas perdu grand chose, non ????



Vous avez indéniablement raison, Quelboulot, mais votre propos ne tien plus si vous remplacez "16 avril 2004 par "16 août 2005".

Car selon les sources FNAIM, les prix ont atteint leur plus haut en août 2005 et depuis stagnent et même baissent légèrement. Un haut de cycle quoi.

Quel homme averti achèterait maintenant dans ces conditions, au prix d'aujourd'hui, avec l'espoir d'une plus-value rapide ? (A très long terme, je ne dis pas...)



En effet, il ne faut pas oublier que les chiffres de la FNAIM sont sur 12 mois glissants avec une méthode de calcul plutôt obscur puisque les chiffres pour tenir compte par exemple des variations saisonnières... ben... on les connait pas ! La FNAIM sort ses chiffres mais on n'a pas accès aux données brutes qui permettent de faire son interprétation.
Pour les notaires je crois que les chiffres qui viennent de sortir concernent la signature de biens qui datent d'un bon paquet de mois (je ne crois pas qu'une signature faite la dernière semaine de décembre rentre dans les statistiques par exemple).
Nous avons donc une image du marché qui a entre 6 et 12 mois de retard... et il s'en passe des choses en 6 mois !

Marty

Edité par - vttdechaine le 08 avr. 2006 18:45:21
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  18:55:24  Voir le profil


La question reste posé :

Pourquoi offrir les frais de notaires pour un marché qui reste sain et avec une demande largement supérieur à l'offre d'après certains ?

Citation :
Pourquoi selon vous les prix du marché ne stagneraient pas plutôt que de baisser comme vous le prédisez ?
Pour comprendre le mieux est de se rapprocher du site foncier.org et de télécharger ce qui existe en ligne.
Ensuite, après avoir un peu bouquiné, regarder les chiffres de la solvabilité des ménages.
Enfin regardez comment, en maintenant les prix, on va pouvoir vendre 100 000 logements de plus en 2006/2007 qu'en 2004 ? Sachant encore que beaucoup de ménages ont avancé de plusieurs années leur achat immobilier suite aux "annonces" de certain d'une pénurie de l'immobilier en France, est-ce que la demande va se maintenir et, n'y aura-t-il pas un gros déquilibre offre Vs demande.
Pour le reste de l'argumentation, je vous invite à reprendre les 59 pages précédentes .


Si vous me répondez c'est à cause des taux qui remontent, alors pourquoi ces taux remontent ?
Les taux remontent parce que la conjoncture internationale rends cette remontée de taux indispensable. Là encore, un bon site meilleurstaux.com


Marty

Edité par - vttdechaine le 08 avr. 2006 18:56:39
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  19:04:23  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par vttdechaine

Ankou,

Il me semble que l'on avait parler il y a quelques mois, avec Pégase, du marché frontalier et en station. En effet, si l'on regarde juste ce marché (marginal il faut le reconnaître), on peut penser que tout va bien.

Marty

Bonsoir

Il me semble aussi, on en revient toujours aux mêmes discussions.

Pas certain que tt aille si bien, avec de tels prix!
Ce qui m'inquiète, c'est vraiment le 50%, et le fait que les locaux descendent ds les villages plus bas, ne pouvant se permettre de rester ds les stations.
Beaucoup de ces résidences "secondaires" sont inoccupées plus de la moitié du temps.

Ce qui est rare est cher, etc, etc

Qatar a bien essayé de construire un complexe de ski, mais je ne crois pas que ça fonctionne très bien
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  19:07:38  Voir le profil
Pour Saint Claude, 2 pistes:

1) ils ont intégrés les frais de notaires ds le prix de vente
2) ils font une promo sur les premiers X%, pour se mettre à coût nul, le reste, c'est du bénéf, ils peuvent attendre

Peut-être un peu des deux?

Et coup marketing
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  19:32:01  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par Ankou

Pour Saint Claude, 2 pistes:

1) ils ont intégrés les frais de notaires ds le prix de vente
2) ils font une promo sur les premiers X%, pour se mettre à coût nul, le reste, c'est du bénéf, ils peuvent attendre

Peut-être un peu des deux?

Et coup marketing



Coup markéting non puisque la publicité a été limitée et l'impact de ce constructeur est assez faible sur le marché.
Mais les deux premiers points me plaisent énormément... surtout le second !
Merci bien.

Marty
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morloc
Contributeur vétéran

139 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  19:39:37  Voir le profil
Quand les clients font la queue pour acheter, pas besoin d' avoir recours aux cadeaux bonux.
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Prados
Pilier de forums

3625 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  22:02:42  Voir le profil
Christophe,
Citation :
En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?

Un procès en quoi? Je n'ai jamais engagé quelqu'un à faire quoi que ce soit! J'ai dit ce que je faisais, et quelle était ma position et mon sentiment vis à vis de l'immobilier.
J'ai le droit de donner mon avis, comme j'ai le devoir d'écouter celui des autres. Ensuite, je suis libre de prendre mes propres décisions, tant qu'elles ne sont pas en contradiction avec les lois en vigeur.

Citation :
Car en revendant, ne serait-ce qu'aujourd'hui, le bien qu'ils auraient acquis à cette époque, et même en comptant la taxation sur les plues values...ils n'auraient pas perdu grand chose, non ????

Ils auraient même gagné, me semble-t-il quelques kopecks, dollars, livres, euros....

Pourriez-vous me le confirmer ou me l'infirmer SVP.

Je vous confirme que, si j'avais acheté en 2003 et vendu (encore eut-il fallu que j'eusse trouvé un acheteur) en 2005, j'aurais gagné quelques kopecks. Mais j'en ai gagné beaucoup plus en bourse en ayant placé en 2003 le produit de la vente de mes biens.
J'ai placé le 28 février 2002 une somme de 90500€ sur un contrat d'assurance-vie sur des supports en actions et j'ai, jusqu'à ce jour, réalisé une plus-value de 88.14%.
D'ailleurs, j'ai également une deuxième constante: je recommende également depuis le début de ce sujet d'acheter des actions.

Bien sur, comme vous le dites si bien:
Citation :
D'ailleurs, qui nous dit que vous avez strictement suivi vos écrits....

Mais je ne vous demande aucunement de me croire, ni d'ailleurs de lire ma prose.

Prados
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quelboulot
Modérateur

6445 réponses

Posté - 08 avr. 2006 :  23:41:06  Voir le profil
Prados,

Vous êtes bien trop sérieux. Lorsque j'écrivais "En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?" Il ne s'agissait bien évidemment que d'une boutade.

En foi de quoi pourriez-vous vraiment être concerné par un procès, par qui, pour quoi, au titre de votre pseudo !!!!

Ne vous croyez pas obligé pour autant de nous délivrer vos plus values diverses et variés à titre d'exemple.

Mais vous avez raison, vous aurez raison un jour ou l'autre d'avoir "lancé" ce sujet qui occupe tant vvtdechaîne qui passe de son Vtt à l'immobilier indifféremment et de façon fort assidue.

Et rassurez vous, je n'ouvre ce sujet que par intermittence.

Christophe
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 09 avr. 2006 :  15:12:13  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par quelboulot

Prados,

Vous êtes bien trop sérieux. Lorsque j'écrivais "En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien vous intenter un procès, non ?" Il ne s'agissait bien évidemment que d'une boutade.

En foi de quoi pourriez-vous vraiment être concerné par un procès, par qui, pour quoi, au titre de votre pseudo !!!!

Ne vous croyez pas obligé pour autant de nous délivrer vos plus values diverses et variés à titre d'exemple.

Mais vous avez raison, vous aurez raison un jour ou l'autre d'avoir "lancé" ce sujet qui occupe tant vvtdechaîne qui passe de son Vtt à l'immobilier indifféremment et de façon fort assidue.

Et rassurez vous, je n'ouvre ce sujet que par intermittence.

Christophe



Du vélo à l'immobilier et de l'immobilier à au vélo en passant par la littérature, l'écriture, l'histoire de l'industrie et de l'automobile. Faudrait-il être mono-passion pour attirer votre com-passion cher Christophe ?
Par ailleurs, je vous rappelle à tout fin utile que l'immo reste tout de même mon travail principal... cela m'occupe donc en effet, légalement, au moins 35 h /semaine.

Morloc,

Citation :
Quand les clients font la queue pour acheter, pas besoin d' avoir recours aux cadeaux bonux.

Je suis d'accord avec vous mais, pour bousculer un peu les personnes à la décision, est-il vraiment inenvisageable de vouloir forcer un peu les plus récalcitrant à signer rapidement. Si le constructeur a emprunté, il préfère sans doute rembourser au plus vite en faisant quelques % de ristournes puis comme l'a dit Ankou, le reste peut s'étaler sur quelques mois parce que c'est le bénéfice.
La vérité est sans doute, comme souvent, au milieu des arguments les plus extrémistes.

Marty
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 10 avr. 2006 :  12:04:01  Voir le profil
Pour avoir une interprétation des chiffres INSEE du marché locatif.

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/11/77/33/indices-insee.pdf



Marty
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 10 avr. 2006 :  12:43:36  Voir le profil
...et au final lire les conclusions et vérifier si ce n'est pas le cas devant lequel nous nous trouvons aujourd'hui.

http://www.lesechos.fr/info/medias/200074542.pdf

Marty
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Ankou
Pilier de forums

3265 réponses

Posté - 10 avr. 2006 :  13:31:40  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par vttdechaine

Pour avoir une interprétation des chiffres INSEE du marché locatif.
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/11/77/33/indices-insee.pdf

Cette info est très intéressante.

Comme ce n'est pas l'interprétation qui en est donnée, essayons un autre raisonnement:

1) La première courbe est bien "continue", et le palier depuis 1 an incontestable. Elle correspond à un marché de l'immobilier en croissance.
2) La deuxième courbe montre clairement depuis 2000 une inflexion à la hausse: mon avis, c'est que depuis 2000 jusqu'en 2005, les loyers ont été surévalués de façon excessive, ils retrouvent depuis 1 an, avec la baisse des loyers, des valeurs presque normales.
3) Si je tiens compte de ce raisonnement, sur la troisième courbe, la "bosse" entre 2000 et 2005 serait considérablement atténuée.

Par ailleurs, est-ce que le rapport entre les 2 courbes doit nécessairement rester constant en fonction du temps?
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 10 avr. 2006 :  17:32:02  Voir le profil
Citation :
Par ailleurs, est-ce que le rapport entre les 2 courbes doit nécessairement rester constant en fonction du temps?

Dans la logique elle devrait rencontrer peu de fluctuation à moins que le marché soit perturber.


Marty
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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 11 avr. 2006 :  16:26:18  Voir le profil
Citation :
La faillite locative du Robien en régions
Capital.fr [27/03/2006 16:16]


L’inflation "anarchique" des programmes a généré un déficit de locataires.
Pour répondre à la demande toujours croissante de défiscalisation des investisseurs, les promoteurs se sont rués sur le foncier disponible, multipliant les programmes partout, et souvent n’importe où en France sans cibler véritablement les territoires où existait une vraie pénurie de logements. Résultat : des programmes souvent surévalués par rapport au réel potentiel locatif dans des villes comme Albi, Angoulême, Castres, Poitiers, Montauban ou Tarbes.

Recherche locataires désespérément

Certes les promoteurs vendent et les investisseurs achètent ; mais ces derniers peuvent très vite devenir des propriétaires préoccupés par la vacance locative. Car dans les villes moyennes de province, les loyers ne sont pas nécessairement bon marché, et les différences de loyer entre le Robien et le logement social sont de l'ordre de 30%, plus les charges. On le voit donc, l’argument choc du Robien sur le papier, le remboursement des mensualités d’achat abondé par les loyers, est loin d’être une réalité nationale sur le terrain.

Les pièges de la loi Robien

A titre d’exemple, il est intéressant de se reporter à la simulation Capital.fr qui pointe les hypothèses irréalistes et les rentabilités illusoires proposées par les vendeurs d’immobilier locatif. Notamment les 4 grands pièges de l’argumentation locative en investissement Robien : emplacement toujours présenté comme idéalement bon, garanties locatives pouvant comporter des délais de carence ou des limites, revalorisation prévisionnelle excessive des loyers, décalage fréquent de la date de livraison et donc du début effectif de perception des loyers.



Marty
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phillag
Pilier de forums

493 réponses

Posté - 13 avr. 2006 :  14:26:07  Voir le profil
Bonjour à tous,

Citation de quelboulot
Citation :

Moi,
Je ne peux que simplement rajouter qu'aux dires des uns
et des autres le réchauffement de la planète risque de
nous "tomber" sur la tête, pauvres gaulois que nous sommes,
comme sur celles d'un certain nombre d'autres ...
UN DE CES JOURS COMME LES PERIODES DE GLACIATION.
Aller, vous finirez bien par avoir raison...un de ces jours...et
vous serez content.
En attendant ceux qui vous ont écoutés le 16 avril 2004 et
qui n'ont pas acheté à cette époque pourrraient fort bien
vous intenter un procès, non ?


C'est exactement ce que je pense.

Chiffres de la FNAIM

+0.4% observée en février 2006 et celle, plus sensible, des prix
des maisons, de +1.6%, confirment, une nouvelle fois, que les
tendances des prix dans l’ancien ne sont pas inscrites à la
baisse en ce début d’année.

Royaume uni

+1,4 au royaume uni pour le simple mois de février!

Et pourtant, a chaque éternuement du marché, ça y est,
on nous prédit le crack!
Mais alors d'où vient cette daube baissière que l'on lit partout
y compris sur ce forum?
Je voudrais lancer la discussion sur ce thème: l'intox

J'ai l'impression que c'est la BCE qui manipule les journaux.

Je voudrais que l'on m'explique pourquoi avec 5% de croissance
mondiale et avec un taux de création monétaire annuel de 7%
pourquoi cette hausse heurte-t-elle le bon sens des gens?

Et en quoi les chiffres de l'immobilier seront-ils corrélés aux revenus des ménages?
On ne voit cela nulle part dans le monde. Sur toute la planète, la terre appartient a une minorité.
Les gens dorment dans les rues et cela ne fait pas baisser les prix !
La paupérisation de la classe moyenne est bien réelle dans notre pays,
c'est une raison de plus de penser que ce ne sont plus les ménages
qui fixeront les prix dans l'avenir.
Les prix seront fixés par les acheteurs tout simplement.

La BCE voudrait ralentir la hausse pour que les investissements
se reportent sur les entreprises mais elle n'a pas les moyens pour
l'éviter donc elle fait de l'intox.
Elle ne peut pas augmenter fortement les taux et faire baisser
le taux de création monétaire car il faut que les banques puissent
financer les dettes des états et il faut soutenir la croissance économique.
Et en plus cette croissance monétaire est une forme de dévaluation
déguisée, c'est un moyen de faire baisser les salaires sans toucher
au droit du travail et sans provoquer d'émeutes.
C'est une aubaine cela dans la conjoncture actuelle et cela ne va pas
s'arrêter de sitôt.

Je suis prudent pour les prédictions, je m’attends à tout mais je
ne comprends pas la logique des baissiers forcenés.




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vttdechaine
Pilier de forums

2262 réponses

Posté - 13 avr. 2006 :  14:46:01  Voir le profil
Grosse actu dans le figaro.fr. Remarquez que l’on cherche maintenant les endroits « moins chères » (c’est vrai que ça ne baisse pas…) et que « si les prix ne baisseront pas », « En prix de présentation, ils demandent jusqu’à 15 % de plus que le prix réel » c’est donc bien que des négociations à -15% ne sont pas inenvisageables. Ces avis sur les prix à Paris confirment aussi des données sur les prix en baisses diffusés par les notaires dernièrement.

Citation :
Sur les XIIIe et XIVe arrondissements, l’accalmie est réelle. Les prix n’augmentent plus et les acheteurs bénéficient d’une marge de négociation. C’est le moment d’en profiter !


Il y a quelques mois, vous évoquiez un ralentissement du marché. Cette tendance se confirme-t-elle ?
Régis Barré : On ne peut pas vraiment parler d'un ralentissement du marché, les clients n'achètent plus les yeux fermés comme nous l'avions constaté il y a quelques années. Toutefois, un bien proposé au prix du marché trouve preneur en quelques semaines. Les biens qui ne se vendent pas sont presque toujours des produits surestimés de 10 ou 20 %.

Jean Sarkissian : Depuis novembre dernier, le désintérêt est perceptible. Les acquéreurs sont moins pressés.

Paul-Guillaume Théodon : Limités par leur budget, ils réfléchissent. Les délais s’allongent. Un appartement au-delà du prix peut mettre quelques mois à se vendre alors qu’avant l’été dernier, il partait en un mois.

Christine Fumagalli : Aujourd’hui, les acquéreurs font contrebalance. Ils ont besoin d’être rassurés avant de se décider. On observe un blocage car, en face, les propriétaires se comportent encore comme si les prix allaient augmenter, comme s’ils avaient encore la main. Ils continuent à surévaluer leurs biens.

Paul-Guillaume Théodon : En prix de présentation, ils demandent jusqu’à 15 % de plus que le prix réel.

Christine Fumagalli : Le niveau de prix est tel qu’il décourage. Sans apport des parents, les nouveaux accédants n’ont quasiment plus accès au marché.

Les prix vont-ils baisser, justement ?
Jean Sarkissian : Il n’y a pas de baisse des prix. Mais depuis octobre, ils n’augmentent pas non plus. Ils restent stables. En revanche, les contre-offres à la baisse sont acceptées.

Christine Fumagalli : Tout dépend des secteurs. Au sud d’Alésia, avant l’été, nous vendions facilement des biens à 6 300 euros le mètre carré. Aujourd’hui, ces mêmes produits peuvent partir en dessous de 6 000 euros.

Paul-Guillaume Théodon : Cette tendance s’observe avenue des Gobelins. En septembre, des appartements dans des immeubles de très belle facture pouvaient se vendre jusqu’à 7 500 euros le mètre carré. Aujourd’hui, même ceux qui en ont les moyens ne sont plus disposés à payer ce prix !

Régis Barré : Autour de la mairie du XIVe et Denfert-Rochereau, nous constatons des prix entre 6 000 et 7 000 euros le mètre carré en moyenne, et une hausse des prix entre 5 et 10 %.

Christine Fumagalli : Du côté de Plaisance, pour des produits standard, les prix vont au maximum jusqu’à 5 900 euros le mètre carré. Autour d’Alésia, la moyenne se situe plutôt autour de 6 200 euros le mètre carré.

Paul-Guillaume Théodon : Dans le XIIIe, au nord, entre la place d’Italie et le Ve, il faut compter entre 6 000 et 7 000 euros le mètre carré. Cette partie du XIIIe est un marché de report du Ve.

Quelles sont les zones les plus chères et celles moins élevées ?
Jean Sarkissian : Le quartier Montsouris reste l’un des plus élevés. Avec une vue sur le parc, un appartement se vend facilement 8 000 euros le mètre carré.

Régis Barré : Plus on se dirige vers le nord et plus les prix grimpent. Vers Raspail ou Vavin, les prix restent soutenus.

Paul-Guillaume Théodon : Dans le XIIIe, le quartier de Croulebarbe, ou vers le boulevard Arago, on atteint 7 500 euros le mètre carré. La proximité du Ve arrondissement maintient des tarifs élevés. Même îlot réservé, à la Butte-aux- Cailles, où les prix restent hauts ! En revanche, vers le boulevard Saint-Marcel, le secteur est un peu en perte de vitesse à cause du bruit et des couloirs de bus.

Christine Fumagalli : Le moins cher sur le XIVe ? C’est plutôt vers la porte de Châtillon, du côté des Maréchaux. Comptez 4 800 euros le mètre carré. La porte de Vanves attire peu car la part d’habitat social reste importante.

Régis Barré : Certains quartiers ont vu leurs prix grimper car ils ont bénéficié de véritables aménagements. Prenez Pernety qui n’avait pas très bonne réputation. Suite à un important assainissement, le quartier est devenu plus résidentiel. Aujourd’hui, les biens s’affichent à 6 000 euros le mètre carré.

Paul-Guillaume Théodon : Dans le XIIIe, du côté de la ZAC Rive gauche, l’influence des futures constructions est réel. Il y a encore deux ans, la clientèle était réticente à venir. Aujourd’hui, les appartements se vendent bien. L’arrivée de la piscine, de la faculté, des lignes de transports permet de faire un pari sur l’avenir. Dans ce secteur, le mètre carré se négocie entre 5 000 et 6 000 euros, voire 4 500 euros pour de l’entrée de gamme.

Christine Fumagalli : A contrario, l’arrivée du tramway fin 2006 n’a pas impacté les prix. Pour l’instant, les nuisances des travaux sont encore trop marquées.

En termes de clientèle, percevez-vous des changements ?
Christine Fumagalli : Les XIIIe et XIVe arrondissements restent des quartiers de report des Ve et VIe.

Régis Barré : Dans le XIVe, beaucoup de jeunes couples donnent congé de leur location pour acheter. Quitte à prendre un prêt sur de longues années.

Jean Sarkissian : Et puis, il y a ceux qui ne peuvent pas acheter dans ces arrondissements et partent en banlieue, du côté de Vanves, Sceaux, Antony, Issy-les-Moulineaux…

Christine Fumagalli : La vente d’appartements occupés se développe. Elle est intéressante pour les budgets limités, avec des prix en moyenne 20 % moins chers.

Paul-Guillaume Théodon : Comme les rentabilités locatives ont beaucoup baissé, les propriétaires mettent en vente. Il y a un peu plus de biens sur le marché. Faut-il qu’ils soient au prix et le marché repartira…

EXEMPLES DE TRANSACTIONS

XIVe, avenue René-Coty, 31 m2, 2 pièces, 1er étage, 174 000 €
XIIIe, quartier Croulebarbe, studio 25 m2, à rafraîchir, 1er étage sur jardin, 175 000 €
XIVe, avenue Jean-Moulin, 43 m2, 2 pièces, immeuble ancien, 2e étage, 210 000 €
XIVe, rue Boulard, studio, 36 m2, 6e étage, immeuble pierre de taille, 235 000 €
XIVe, quartier Moulin-Vert, maison en duplex, 29 m2, 241 500 €
XIVe, rue d’Alésia, 54 m2, 2-3 pièces, immeuble pierre de brique, 302 000 €
XIVe, rue Pernety, 54 m2, 2-3 pièces, 5e étage, bel immeuble, 351 000 €
XIVe, avenue du Général-Leclerc, 74 m2, 7e étage, 455 000 €
XIVe, rue Ernest-Cresson, 94 m2, 3-4 pièces, excellent état, 2e étage, 685 000 €
XIIIe, entre Gobelins et Manufacture, Reine-Blanche, 95 m2, 4 pièces, 905 000 €


Similitude du marché américain et du marché européen ? La conclusion me fait penser à ce que je disais concernant l’après « ère immobilière » (hausse ou baisse).
Citation :
Muriel Motte
13 avril 2006

Le tiers de la croissance de la consommation privée depuis quatre ans s'explique par la hausse des prix immobiliers.


EN DIX ANS, le patrimoine immobilier des Américains a plus que doublé, passant de 5 000 milliards de dollars à quelque 12 000 milliards aujourd'hui. Si les économistes s'inquiètent d'un éventuel retournement du marché, c'est parce qu'une écrasante majorité d'Américains est aujourd'hui très sensible à la valeur de son logement : à l'issue de cinq années d'envolée des prix, 70% des ménages détiennent au moins un bien immobilier, un record.

Or, l'«effet-richesse» qui pousse tout Américain à consommer à due proportion de la valeur de son patrimoine, immobilier ou financier, a fonctionné à plein. Les économistes estiment qu'un bon tiers de la croissance annuelle de la consommation privée ces quatre dernières années est imputable à la hausse des prix immobiliers. D'abord, les ménages ont profité de la chute des taux à long terme entre 2000 et 2004 pour refinancer à la baisse leurs emprunts hypothécaires. De cette manière, ils ont dégagé des liquidités pour consommer et investir... ce qui a alimenté la hausse des prix immobiliers.

L'imagination des banquiers a fait le reste : ils se sont lancés dans la distribution de crédits à la consommation garantis sur la valeur du logement de l'emprunteur (note de vttdechaine : c’est du rechargeable made in USA non ?).

Moteur de la croissance
La flambée de l'immobilier a fait gonfler l'encours de ces «home equity lines of credit». Selon les calculs de la maison de titres Kepler Equities, en cinq ans, le «cash out», c'est-à-dire le surplus de revenu dont ont disposé les ménages grâce à la baisse du coût de leurs emprunts et à la hausse de ces fameux crédits, a dépassé 1 000 milliards de dollars, dont quelque 280 milliards de dollars pour la seule année 2005.

Un pactole que les Américains ont consommé à hauteur de 40%, estime Christophe Donay, stratégiste de la société Kepler Equities. Mais les meilleurs choses ont une fin. La dette immobilière des Américains culmine à 91% de leur revenu disponible, les taux d'intérêt à long terme remontent, la flambée des logements s'essouffle. Cette année, le «cash out» supplémentaire ne devrait pas dépasser 80 milliards de dollars et tomber à 50 milliards l'an prochain. Dans le meilleur des cas, c'est-à-dire hors de tout scénario de chute des prix immobiliers, ce «bonus» financier va se tarir. Le moteur de la croissance du PIB – la consommation représente 70% de la richesse produite aux États-Unis – risque d'en souffrir.


Enfin, il faut lire les deux derniers articles pour comprendre et saisir l’ensemble des similitudes entre les soucis que rencontre les USA sur leur marché et ce que nous constatons aujourd’hui en France (liberté d’octroi des crédits par exemple avec les fameux taux variables pour faire passer la pilule.). On voit aussi que pour vendre de l’immobilier, on est en train de faire les fonds de tiroir des acheteurs potentiels.

Citation :
Georges Quioc
12 avril 2006, (Rubrique L'actualité économique)

Elles ont presque doublé fin 2005. Une réforme du surendettement adoptée il y a un an n'explique pas tout.

PLUS DE DEUX MILLIONS d'Américains se sont déclarés en faillite personnelle l'année dernière, soit 30% de plus que l'année précédente, selon les statistiques judiciaires américaines. Sur le seul dernier trimestre 2005, leur nombre a bondi de 80%.

Les Américains surendettés ne sont ni des flambeurs ni des drogués du crédit. Ce sont plutôt des accidentés de la vie : les deux tiers avaient perdu leur emploi et la moitié souffrait de problèmes de santé.

Le bond du dernier trimestre 2005 s'explique avant tout par une réforme du vieux Code des faillites après trente ans de bons et loyaux services. Le chapitre 7 de ce code permettait jusqu'à l'automne dernier aux personnes à revenus modestes, et sans patrimoine, d'effacer leurs dettes sans pénalité.

L'indulgence de cette solution explique son succès auprès des surendettés. La Maison-Blanche y a surtout vu des abus. Le président Bush a donc signé en avril 2005 une nouvelle loi (le Bankruptcy Abuse Prevention and Consumer Protection Act), qui réserve le chapitre 7 aux personnes les plus démunies. Cette nouvelle loi n'étant entrée en vigueur qu'en octobre 2005, une partie des ménages se sont dépêchés de «déposer leur bilan» pour profiter des conditions plus avantageuses du chapitre 7 de l'ancien code.

Cette réforme d'octobre n'explique pas tout. En dépit de la robuste croissance de l'économie américaine et de son quasi-plein emploi, la hausse des faillites personnelles semble inscrite dans une tendance de long terme. Leur nombre a doublé en dix ans, soit une hausse annuelle moyenne d'environ 7%.

Précarité en hausse

Cette tendance coïncide avec la fin de la régression de la précarité aux États-Unis. Alors que le taux officiel de pauvreté était redescendu à un plancher de 11,3% en 2000, il est remonté à 12,7% en 2004. Et les ménages les moins aisés se sont davantage endettés. D'une part les établissements de crédit ont accordé plus généreusement des prêts aux ménages à faibles revenus.

Et comme les taux d'intérêts étaient au plus bas ils ont proposé des formules à taux variable qui commencent à peser aujourd'hui plus lourdement. Au deuxième trimestre 2005, les ménages américains ont ainsi consacré en moyenne près de 18% de leur revenu disponible au remboursement de leurs dettes. Alors qu'en Europe ce chiffre n'était que de 12%.



L'EST REPUBLICAIN 13.04.2006

Le crédit atteint un niveau record

Les jeunes ont particulièrement recours aux emprunts. Mais les seniors sont aussi toujours plus nombreux à s'endetter.

Les jeunes Français de moins de 30 ans ont été en 2005 plus nombreux que jamais à contracter une dette pour acheter une maison ou des biens de consommation, tandis que les plus de 65 ans se sont davantage endettés pour boucler leurs fins de mois.

L'année dernière, 57,8 % des moins de 30 ans avaient un crédit à leur nom, soit le taux le plus élevé de ces 15 dernières années, selon une étude de la Fédération bancaire française (FBF) publiée hier. En 2004, les jeunes de moins de 30 ans étaient 55,7 % à détenir un crédit contre 51 % en 2003.

Au total en 2005, 52,6 % des ménages français détenaient au moins un crédit, contre 50,2 % en 2004, soit également un des taux les plus élevés jamais observés.

« Nous sommes dans une situation d'amplification de la consommation de crédit. Les moins de 30 ans sont la sous-population la plus endettée en France, bien au-delà de ce qu'on a pu constater au cours des dernières années », a indiqué Michel Mouillart, professeur à Paris X, lors de la présentation de cette étude.

L'attrait de l'immobilier
Ces jeunes s'endettent surtout pour accéder à la propriété : 19,2 % d'entre eux remboursaient un bien immobilier en 2005, contre 14 % il y a deux ans, un pourcentage jamais atteint en France.

« Le rapport des ménages au crédit a beaucoup évolué en France. Les gens ont compris que c'est un facilitateur de dépenses. Tout laisse à penser que 2006 va dépasser les taux qu'on a pu connaître par le passé », a ajouté M. Mouillart. L'usage du découvert bancaire se stabilise d'ailleurs à un haut niveau, de 24,4 % en 2005.

A la fin 2005, 6 % des ménages déclaraient avoir l'intention de souscrire un crédit immobilier dans les six prochains mois (5,5 % en 2004) et 4,8 % un crédit de consommation (4,6 % fin 2004).

Parmi ceux qui envisagent d'emprunter pour acheter une propriété, près de la moitié étaient des jeunes ménages entre 25 et 34 ans.

L'appétit pour le crédit a commencé à exploser en 2004, largement motivé par l'acquisition d'un bien immobilier.

Des conditions attractives
L'allongement de la durée des prêts (16,6 ans en 2005 contre 12,8 ans en 1993) et les conditions de crédit particulièrement attractives (taux moyens de 3,9 % en 2005) incitent à emprunter pour acheter une maison ou un appartement, alors que les loyers flambent (note de vttdechaine : ils ne flambent plus surtout depuis l’instauration du nouvel indice mais les idées reçues vont encore bon train chez les journalistes…).

Mais l'année dernière, contrairement à 2004, les ménages se sont aussi rués sur les prêts autres qu'immobiliers, tant pour acheter des biens de consommation que pour faire face aux dépenses courantes, voire pour boucler les fins de mois.

Les ménages de plus de 65 ans sont aussi plus nombreux à s'endetter.

Alors que depuis quelques années ils recouraient de moins en moins à l'endettement, la situation s'est inversée en 2005 avec 24,6 % de ménages endettés, principalement pour acheter des biens de consommation, et pour faire face à la vie courante.

La part des plus de 65 ans dans la catégorie des ménages dits « fragiles » a presque triplé à 18,1 %, contre seulement 6,6 % en 1997.

Ces ménages « fragiles » répondent à un des trois critères : ils ont déposé un dossier au juge de surendettement, ils pensent que le poids de leur dette est trop élevé ou qu'un emprunt est nécessaire pour boucler les fins de mois.

Et les plus de 65 ans entendent encore s'endetter en 2006 parce qu'ils estiment qu'ils ne peuvent pas s'en sortir.

En revanche, pour l'ensemble de la population, la proportion des ménages dits « fragiles » a reculé à 3,8 % en 2005, contre 4,3 % en 2004.




Marty
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