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quelboulot
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Posté - 04 oct. 2005 : 13:42:16
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Citation : J.O n° 152 du 3 juillet 1990 TEXTES GENERAUX MINISTERE DE L'ECONOMIE, FINANCES ET BUDGET
Arrêté du 29 juin 1990 relatif à la publicité des prix pratiqués par des professionnels intervenant dans les transactions immobilières
NOR: ECOC9000086A
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, chargé de la consommation, Vu l'ordonnance no 86-1243 du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence; Vu le décret no 86-1309 du 29 décembre 1986 fixant les conditions d'application de l'ordonnance no 86-1243 du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence; Vu l'arrêté du 3 octobre 1983 relatif à la publicité des prix de tous les services; Vu l'arrêté du 3 décembre 1987 relatif à l'information du consommateur sur les prix, et notamment ses articles 1er, 13 et 15; Le Conseil national de la consommation consulté,
Arrêtent:
Art. 1er. - Les dispositions du présent arrêté s'appliquent à tout professionnel qui, à quelque titre que ce soit, intervient pour mettre en relation acquéreurs ou locataires et vendeurs ou bailleurs de biens immobiliers. Elles ne s'appliquent pas aux organes de presse lorsqu'ils interviennent en tant que supports des annonces immobilières.
Art. 2. - Les professionnels visés à l'article 1er sont tenus d'afficher à l'entrée de leur établissement, de façon visible et lisible de la clientèle, les prix des prestations qu'ils assurent, et notamment celles liées à la vente ou à la location de biens et à la rédaction de bail, en indiquant pour chacune de ces prestations à qui incombe le paiement de cette rémunération.
Lorsque l'établissement dispose d'un accès indépendant à partir de la voie publique, ou d'une vitrine, ces mêmes informations doivent être affichées de façon visible et lisible de l'extérieur.
Art. 3. - Les prix des prestations doivent être indiqués toutes taxes comprises. Lorsque ces prix sont fixés proportionnellement à la valeur du bien vendu ou au montant du loyer, l'affichage extérieur et intérieur doit indiquer le ou les pourcentages prélevés, en précisant, le cas échéant, les tranches de prix correspondantes, et faire apparaître tous les éléments auxquels se rapportent ces pourcentages.
Art. 4. - Toute publicité effectuée par l'un des professionnels visés à l'article 1er, et relative au prix de location ou de vente d'un bien déterminé, doit, quel que soit le support utilisé, mentionner le montant toutes taxes comprises (T.T.C.) de la rémunération de l'intermédiaire lorsqu'elle est à la charge du locataire ou de l'acquéreur, et qu'elle n'est pas incluse dans le prix annoncé.
Art. 5. - Le présent arrêté entrera en vigueur le 1er septembre 1990 et sera publié au Journal officiel de la République française.
Nous avons un facheux problème de sémantique jmkbd.
Mais il semble bien que le ministère des finances, via la DGCCRF, soit plus proche de ma lecture de cet arrêté que de votre interprétation.
Il n'est qu'à lire les hebdos gratuits ou autres et compte-tenu de l'état des finances de l'Etat, les condamnations devraient tomber comme à gravelotte pour compenser nos multiples déficits
"Les infractions aux règles de publicité des prix constituent des contraventions de 5ème classe."
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/concurrence/fichespro/40immobilier.htm
Christophe |
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 14:16:50
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Effectivement nous avons un problème sémantique, à savoir si le ET de la phrase est une condition ou l'obligation. Je penche pour la seconde solution, étant entendu deux faits : - la somme annoncée doit être FAI - les textes différencient bien le cas où la rémunération est à charge de l'acquéreur (ou du locataire d'ailleurs)
Il y a donc, selon moi, de par l'existence de ces deux faits, une nuance dans l'affichage et le texte dit quelque soit le support utilisé (mandat, affiche de vitrine, publicités....) à savoir que si la charge est au vendeur, le prix spécifié est le prix FAI en indiquant bien qu'il l'est, et si le la charge de le commission est à l'acquéreur non seulement le prix est FAI (et c'est le sens du ET) mais en plus la commission doit être indiquée distinctement en euro et en % si le barème est en pourcentage. Ceci est non seulement conforme à l'arrêt de 90 mais en plus à l'article 28 de l'arrêt de 86 duquell'arrêt de 90 s'inspire - ce qui a précisément été contesté par la FNAIM et dont la FNAIM a été déboutée par l'arrêt du Conseil d'État.
je maintiens donc mes propos, et après avoir bien pris en compte vos remarques. Pour tout vous dire, je viens de m'en entretenir auprès d'un enseignant à l'ICH de Bordeaux, et lui n'a aucun doute et confirme ma réponse.
Mais puisqu'on en est sur les règles d'affichage et de publicités, je peux vous dire que la quasi totalité de la profession est répréhensible.... Normalement, chaque agent immobilier, pour chaque publicité, doit faire apparaître son RCS, le nom de la société, le nom du garant et son adresse, le montant de la garantie ainsi que son numéro de la carte professionnelle, le téméphone doit être celui de la société et non celui du portable du négociateur. Je vous laisse juge d'apprécier ces dispositions et d'aller jeter un oeil sur les journaux dans lesquels paraissent ces publicités.
Ce n'est pas le seul détail sémantique qui pose problème lorsqu'on exerce la profession d'agent immobilier. Par exemple dans la même phrase de la loi SRU et qui concerne la remise d'un acompte par l'acquéreur, il est employé le terme "d'acte en cours de conclusion" et "d'acte effectivement conclu".... et ce dans la même phrase !
Jean-Michel |
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quelboulot
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6445 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 16:59:15
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Citation : Effectivement nous avons un problème sémantique, à savoir si le ET de la phrase est une condition ou l'obligation.Je penche pour la seconde solution, étant entendu deux faits : - la somme annoncée doit être FAI - les textes différencient bien le cas où la rémunération est à charge de l'acquéreur (ou du locataire d'ailleurs)
Nous n'en sortirons donc pas, reste à savoir lequel de nous deux joue les don quichotte
Christophe |
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jcm
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5131 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 17:12:36
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Eh bien voilà, on a progressé, JMKDB n'est plus catégorique mais "penche" pour la seconde solution...
Pour ma part je constate que le texte est : "et qu'elle n'est pas incluse dans le prix annoncé." et non pas : "et qu'elle n'est pas incluse dans le prix."
jcm |
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 17:28:45
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Ni l'un ni l'autre assurément....
Mais vous devriez jeter un coup d'oeil à la question posée par Monsieur Jean-Pierre DUPONT (député) à Mme la Garde des Sceaux, ministre de la Justice le 11 décembre 2000. Cette question a pour objet pour les publicités des agents immobiliers - la précision du côut des frais d'agence - la règlementation des professionnels (adresse, RCP, etc.... - le N° de la carte professionnelle - le nom et adresse du garant
<> Question parlementaire : Monsieur JP DUPONT souhaite appeler l'attention de Monsieur le Secrétaire d'État au logement sur le problèmes des mentions légales à apposer par un professionnel lors de la publication d'une petite annonce immobilière. En effet, lors de toute publicité aux fins de vente ou de location d'un bien immobilier, le professionnel doit indiquer le montant de sa commission lorsque celle-ci est à la charge de l'acquéreur, le numéro unique d'entreprise, le numéro et lieu de délivrance de la carte professionnelle, le nom et l'adresse du garant et le nom ou la raison sociale de l'entreprise ainsi que l'activité exercée. Ces contraintes légitimes, qui assurent une reconnaissance de l'activité professionnelle ainsi qu'une information destinée à protéger le consommateur n'en est pas moins extrêmement lourde pour le professionnel.....représente un coût non négligeable.... il demande dans quelle mesure il serait envisageable un allègement./..etc.... etc.... <> Réponse de la Garde des Sceaux....
(.....) mention des textes et des dernières réponses ministérielles.....(......) - En conséquence, il n'y a pas lieu d'envisager en l'état, l'allègement préconisé par l'honorable parlementaire.....
Je pense que la FNAIM n'a jamais accepté d'être déboutée par le conseil d'état, et elle multiplie les annonces et les questions, et a, à chaque fois, une fin de non recevoir.
C'est vrai que le texte est mal fichu, j'en conviens parfaitement. Mais pour aussi mal fichu qu'il soit, j'ai du mal à comprendre comment d'un côté le prix FAI est une obligation, et de l'autre serait une condition.....sachant que le même texte fait une distinction entre les honoraires à charge vendeur et ceux à charge acquéreur....
On ne comprend pas pourquoi, sauf à dire que précisément le prix FAI est une obligation et non une condition sur la précision de l'affichage..... Par ailleurs, quel serait donc l'objet de cette question parlementaire, dont le moins qu'on puisse dire est le mélange des genres, puisque la question porte sur 3 domaines distincts : la réglementation sur l'affichage des prix, celle découlant de la réglementation professionnelle et celle enfin, de la loi Hoguet. La réponse du Ministre est pourtant claire : pas d'allègement des obligations....
Jean-Michel |
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 17:31:05
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Citation : Initialement entré par jcm
Eh bien voilà, on a progressé, JMKDB n'est plus catégorique mais "penche" pour la seconde solution...
Pour ma part je constate que le texte est : "et qu'elle n'est pas incluse dans le prix annoncé." et non pas : "et qu'elle n'est pas incluse dans le prix."
jcm
Parce que contrairement à vous, je ne suis pas aussi têtu.... mais la deuxième solution est plus que certaine.....! Sinon, pourquoi JP DUPONT député la pose-t-elle au Garde des Sceaux ?????
Jean-Michel |
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quelboulot
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Posté - 04 oct. 2005 : 19:04:59
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Pour ceux que cela intéresse.... sont-ils vraiment nombreux ?
La lecture des textes des questions réponses parlementaires souffre du même problème de sémantique Citation : Question N° : 25643 de M. Mathus Didier ( Socialiste - Saône-et-Loire ) QE Ministère interrogé : économie Ministère attributaire : économie et finances Question publiée au JO le : 27/03/1995 page : 1585 Réponse publiée au JO le : 26/06/1995 page : 2810 Rubrique : Professions immobilieres Tête d'analyse : Agents immobiliers Analyse : Tarifs. publicite
Texte de la QUESTION : M. Didier Mathus signale a l'attention de M. le ministre de l'economie les articles 2, 3 et 4 de l'arrete du 29 juin 1990 relatif a la publicite des prix pratiques par les professionnels intervenant dans les transactions immobilieres. Il lui rappelle que depuis 1987 les honoraires des agents immobiliers sont libres et que des disparites parfois importantes de remuneration de negociation sont constatees. Dans un souci de protection du consommateur, il lui demande en consequence s'il ne lui paraitrait pas utile de faire figurer, outre dans les vitrines et a l'interieur des agences, le montant precis, taxes comprises, de la commission dans le mandat de vente signe avec leur client ainsi que dans les annonces publicitaires, comme le pratiquent les notaires negociateurs dont les honoraires sont fixes par les pouvoirs publics.
Texte de la REPONSE : L'arrete du 29 juin 1990 relatif a la publicite des prix pratiques par des professionnels intervenant dans les transactions immobilieres rappelle les regles de publicite de la remuneration due aux professionnels. Ainsi, l'article 4 de l'arrete precite impose que toute publicite faite par les professionnels consideres, quel qu'en soit le support, doit « mentionner le montant toutes taxes comprises de la remuneration de l'intermediaire lorsqu'elle est a la charge du locataire ou de l'acquereur et qu'elle n'est pas incluse dans le prix annonce ». Quant a la commission due a l'intermediaire par le vendeur, son indication fait partie des mentions obligatoires figurant dans le mandat de vente signe par le client en application de la loi du 2 janvier 1970 et de son decret d'application du 20 juillet 1972. La protection du consommateur etant ainsi convenablement assuree, le Gouvernement n'entend pas modifier le dispositif reglementaire existant
Quant à celle de Dupont JP, elle me semble en l'occurence quelque peu hors sujet, car ne concernant pas les frais d'agenceCitation : http://www.questions.assemblee-nationale.fr/visualiser-questions.asp
Question N° : 54956 de M. Dupont Jean-Pierre ( Rassemblement pour la République - Corrèze ) QE Ministère interrogé : logement Ministère attributaire : justice Question publiée au JO le : 11/12/2000 page : 6956 Réponse publiée au JO le : 12/03/2001 page : 1564 Date de changement d'attribution : 08/01/2001 Rubrique : professions immobilières Tête d'analyse : agences immobilières Analyse : annonces. mentions légales. simplification
Texte de la QUESTION : M. Jean-Pierre Dupont souhaite appeler l'attention de M. le secrétaire d'Etat au logement sur le problème des mentions légales à apposer par un professionnel lors de la publication d'une petite annonce immobilière. En effet, lors de toute publicité aux fins de vente ou de location d'un bien immobilier, le professionnel doit préciser le numéro unique d'identification d'entreprise, le numéro et lieu de délivrance de la carte professionnelle (transactions et/ou gestion), le nom et l'adresse du garant et le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise ainsi que l'activité exercée. Ces contraintes légitimes, qui assurent une reconnaissance de l'activité professionnelle, protègent le consommateur et luttent contre le travail clandestin, n'en sont pas moins extrêmement lourdes pour l'agent immobilier. En effet, ces dernières représentent un coût non négligeable au regard des prix pratiqués par les journaux et autres revues spécialisées et visent tous documents publicitaires, prospectus, tracts, listes, dépliants, catalogues, petites annonces... Il lui demande donc dans quelle mesure il serait envisageable de procéder à un allégement de ces mentions légales et obligatoires sur l'ensemble de ces documents, en veillant naturellement à préserver les garanties nécessaires pour les consommateurs.
Texte de la REPONSE : Les dispositions du décret n° 97-497 du 16 mai 1997 relatif au numéro unique d'identification des entreprises, pris pour l'application de l'article 3 de la loi du 11 février 1994 relative à l'initiative et à l'entreprise individuelle et pour celle de l'article 36 de la loi du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat devenu l'article L. 324-11-2 du code du travail, définissent le numéro unique d'identification des entreprises dont la mention est exigée dans le cadre des deux textes législatifs ci-dessus visés. Compte tenu de sa généralité, l'article L. 324-11-2 précité du code du travail devrait s'appliquer aux « petites annonces immobilières » que les professionnels font paraître soit dans la presse, soit sur support télématique. En ce qui concerne, en revanche, les mentions devant figurer, aux termes de l'article 92 du décret n° 72-678 du 20 juillet 1972 sur « tous documents, contrats et correspondance à usage professionnel » émanant des titulaires des cartes professionnelles prévues par la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970, dite loi Hoguet, elles ne semblent pas, sous réserve de l'appréciation des tribunaux, devoir être portées obligatoirement sur les « petites annonces immobilières » à moins que celles-ci ne s'accompagnent d'une publicité au profit de l'agence, comme par exemple les annonces groupées sous un chapeau consacré à l'agence. En conséquence, il n'y a pas lieu d'envisager, en l'état, l'allégement préconisé par l'honorable parlementaire
Pour apporter un peu d'eau au moulin, n'oublions pas nos "pôvres" sénateurs qui posent eux aussi des questions, mais oui, mais oui Citation : http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ050517846&idtable=q167414|q165672|q158456|q106682&_c=publicite agence immobiliere&rch=qs&de=20001004&au=20051004&dp=5 ans&radio=dp&aff=sep&tri=p&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn
Fixation des honoraires des agents immobiliers 12 ème législature Question écrite n° 17846 de M. Marcel Vidal (Hérault - SOC) · publiée dans le JO Sénat du 26/05/2005 - page 1465
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la fixation des honoraires des agents immobiliers. Si ceux-ci sont totalement libre il n'en demeure pas moins qu'un barème pourrait être établi afin d'offrir une plus grande lisibilité dans les transactions immobilières. Par ailleurs, l'acheteur étant redevable des frais d'agence, ne serait-il pas légitime qu'il participe au préalable à la négociation des tarifs appliqués lors de la vente. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur ce sujet.
Réponse du ministère : Economie · publiée dans le JO Sénat du 14/07/2005 - page 1903
L'arrêté en date du 29 juin 1990 relatif à la publicité des prix pratiqués par les professionnels intervenant dans les transactions immobilières organise la lisibilité et la transparence des prix des transactions. Il permet aux acheteurs de connaître à l'avance les frais d'agence qui viendront en majoration du prix de la transaction et de faire jouer à leur profit la concurrence entre les intermédiaires immobiliers (agents immobiliers, administrateurs des biens, promoteurs et dans une moindre mesure notaires).
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes veille au respect de ces dispositions spécifiques ainsi qu'à celui des règles de la concurrence.
Et en plus, elle est comme les oeufs de nos campagnes, elle est presque du jour - question fin mai 2005, réponse mi-juillet 2005 -
Christophe |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:09:35
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Et en plus, est-il indiqué en fin de réponse ministérielle Citation : La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes veille au respect de ces dispositions spécifiques ainsi qu'à celui des règles de la concurrence
Alors, dorment-ils à la DGCCRF ou n'ont-ils pas compris le texte de l'arrêté comme vous nous suggérez de le faire Jmkbd
Christophe |
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:13:27
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C'est marrant, Christophe, je n'ai pas le même texte que vous sur la question de JP Dupont! Mon document est un document FNAIM !!!!
Toujours est-il que l'emploi des mots :
ET, SI, QUAND.... a l'air de poser des problèmes aux rédacteurs des textes.
:-)
Jean-Michel |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:20:36
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Je viens seulement de m'en apercevoir, mais vous remarquerez avec moi que le Sénat est bien plus "in the wind" que l'Assemblée Nationale, et ce, n'en déplaise à ce très cher Debré qui ne sait que faire pour que l'on parle de lui.
Poncelet n'est pas au top de la forme, mais les liens donnés sur le site du Sénat permettent de trouver la source du document.
Christophe |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 04 oct. 2005 : 19:36:41
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Certes, il y a un débat sémantique.
Maintenant, sur le fond.
Si je prend la version de jcm qui consiste à se borner à indiquer un prix FAI, et la mienne qui indique non seulement le prix FAI, mais également le montant précis des honoraires prélevés ainsi que la charge sur lesquels reposent ces honoraires (pour moi c'est l'acquéreur); je pense que ma position est inattaquable. Celle de jcm, en fonction de comment on interprète "ET", "LORSQUE", "QUAND" et "SI" ne l'est pas.
Maintenant, si je mets à la place du consommateur, et de temps à autre cela ne fait aucun mal, sauf à en avoir peur, il est évident que ma position est bien plus conforme à ses attentes que celle de jcm.
Bien évidemment, lui ne sera pas d'accord, car il est intimement persuadé que c'est le vendeur qui paie les honoraires, alors que pour moi il est évident que c'est TOUJOURS l'acquéreur. Pour s'en convaincre, il suffit d'interroger les clients à la sortie de la signature authentique.
Mais bien évidemment, je ne nie pas non plus, étant donné le positionnement stratégique du réseau 4% immobilier, pour avoir placé le consommateur non seulement au centre de ses préoccupations, mais aussi de son organisation, que de détailler les honoraires permet au consommateur de les comparer. Et comme c'est à l'avantage du réseau 4% immobilier,ET celui du consommateur (ce ET est vraiment un intérêt joint). Je ne peux être que favorable à cette disposition....
Débat sémantique, je veux bien.... Mais qu'en pensent les clients ?
Jean-Michel |
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jcm
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5131 réponses |
Posté - 10 oct. 2005 : 19:51:26
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Prétendre que la commission est payée par les acquéreurs revient à les prendre pour des imbéciles. Un acquéreur n'achètera pas si le bien n'est pas au prix du marché, point, et c'est bien normal. Maintenant en négociation finale que l'acquéreur essaie de gratter tout ou partie de la commission en prétendant que c'est lui qui la paie, pourquoi pas. Cela s'appelle un effet d'aubaine. Lorsqu'on commence à s'occuper d'une affaire, on n'a encore qu'un client, le vendeur. Je pense qu'il faut lui donner le choix : plus ou moins d'actions engagées par l'agence. Si le choix est : prestations maxi, donc chères, il faut bien une contrepartie pour l'agence ; ce peut être l'exclusivité, mais il y a d'autres possibilités. Quelle peut être dans ce cas la justification économique, voire morale, de laisser l'acquéreur négocier le montant des honoraires (voire de passer par une autre agence qui n'aurait rien fait d'autre que prendre le mandat) au motif qu'il ne se sent pas concerné par ce qui a été fait en amont par l'agence, décidé avec le vendeur, et finalement payé par le vendeur puisque la commission vient en déduction du prix qui lui revient ?
jcm |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 10 oct. 2005 : 20:20:42
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Mais cher jcm, vous savez pertinement que votre question contient au minimum deux erreurs : - la première c'est de croire qu'une agence mandatée ne fait rien.... (mais certaines ne font rien, je suis d'accord... mais ce n'est pas la règle) - d'autre part, je ne peux pas être d'accord avec l'opinion qui consiste à dire que c'est le vendeur qui paie la commission ! C'est, je trouve une erreur de la profession ! C'est précisément ce que reprochent l'immense majorité des clients, et en particulier les acheteurs. C'est tout de même ces acheteurs qui déboursent la somme globale et totale. Si un jour, vous consentiez à sortir de ce carcan dans lequel la profession en auto-justification d'un rôle qui n'est d'ailleurs pas accepté par les clients, et admettiez ce point, vous aurez fait un bond en avant dans la compréhension du métier RÉEL, du rôle RÉEL de l'agent immobilier vu du côté du client. Interrogez donc des clients à la sortie d'une étude notariale. Les honoraires sont prélevés des fonds versés par l'acquéreur lorsque les honoraires sont charge vendeur, ou l'acquéreur fait un chèque correspondant au montant de la commission lorsqu'elle est à sa charge.
Essayez de comprendre que c'est bien l'acquéreur qui paie. Et vouss verrez, vous aurez avancé. Tant que vous en resterez aux pratiques vieilles de 50 ans.... vous crèverez.... et d'ailleurs, c'est bien l'ensemble de la profession dont il s'agit...
Réfléchissez.... Au maximum 35% des parts de marché selon l'INSEE.... Cela devrait vous faire un tant soit peu réfléchir.
Osez-le ! Juste pour voir.
:-) Pour moi c'est d'une évidence TOTALE.
Jean-Michel |
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jcm
Pilier de forums
5131 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 04:54:06
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Citation : Initialement entré par jmkdb
:-) Pour moi c'est d'une évidence TOTALE.
Jean-Michel
C'est bien tout le problème. Pour vous c'est évident. Vous y croyez très fort. Mais vous ne démontrez rien du tout.
jcm |
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jmkdb
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855 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 06:48:20
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Citation : Initialement entré par jcm
Citation : Initialement entré par jmkdb
:-) Pour moi c'est d'une évidence TOTALE.
Jean-Michel
C'est bien tout le problème. Pour vous c'est évident. Vous y croyez très fort. Mais vous ne démontrez rien du tout.
jcm
Parce que VOUS, vous démontrez quoi que ce soit ? Mais il y a aucune démonstration à avoir.Encore ine fois, il suffit d'aller interroger les clients à la sortie d'une étude notariée. Les vendeurs pensent que ce sont eux qui paient les honoraires, parce que l'agent immobilier leur a dite cela (auto-justifiant son rôle); mais les acquéreurs n'étant pas dupes, car c'est de leur porte-monnaie tout de même dont il s'agit, prétendent qu'eux aussi paient les honoraires, et force est de constater que matériellement ce sont bien les acquéreurs qui paient. Je voous ai déjà dit que dans TOUS les cas, il s'agit de fonds prélevés sur ce que paie l'acquéreur..... La seule chose qui intéresse le vendeur est la somme nette devant lui revenir.
Mais dites-moi, à ce titre, et si je vous suis dans votre opinion, ce serait aussi le vendeur qui paie les frais de mutation ?
Mais dites-moi, est-ce que le vendeur fait un chèque à un moment ou à un autre ?
Dans ce métier, on confond la charge fiscale des honoraires et leur paiement (d'ailleurs Vorms insiste bien sur ce point...et pour lui aussi, cela ne fait aucun doute..... c'est bien l'acquéreur qui paie les honoraires)
Votre position est dogmatique. Vous prétendez que c'est le vendeur qui paie les honoraires, et ainsi vous délirez sur des services à son niveau seul, ALORS que tous vos soit-disant services ne sont que des MOYENS que tous les agents immobiliers se doivent d'employer suivant les obligations du mandat qu'il soit simple ou exclusif...
Ce n'est qu'un point de vue intellectuel. Il ne repose sur rien. Il ne repose pas sur le ressenti du client. Vous voulez que cela soit le vendeur qui paie au mépris de l'acheteur qui débourse lui physiquement et matériellement cette somme.
Changer votre point de vue, et ainsi vous quiitez la zone rouge et pitoyable des résultats minables des professionnels : 35% de parts de marché ????? !!!!!!!!
Si vous la fermiez un peu, et rangiez un peu TOUTES vos théories au placard ? À moins que vous ne soyez comme tous les autres ? Auquel cas, vous êtes mort.
Avez-vous ne serait-ce qu'un seul instant un regard pour l'acquéreur.... en dehors du fait de prétendre à le canaliser parce que vous avez des mandats exclusifs ?
Cette position est complètement obsolète. ET surtout à des années lumière d'un commerce moderne et intelligent, c'est à dire d'un commerce fait Par, Pour et AVEC les clients.... Votre commerce n'est centré que sur vous.
Jean-Michel |
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jcm
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5131 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 08:29:08
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Vous ne faites rien d'autre que répéter ce que vous avez déjà martelé dans vos 786 interventions précédentes. Ce n'est pas seulement lassant, c'est très pénible de se voir asséner sans cesse les mêmes arguments sans queue ni tête. S'il vous plait, renouvelez vous un peu. Ne serait-ce que pour être plus efficace. En effet si au début on est prêt à discuter, on devient rapidement allergique, et on n'a plus du tout envie de répondre. A part 4 % c'est les meilleurs parce que moins chers, et tous les autres sont des cons, les agents immobiliers, les réseaux, les syndicats, les groupements, les associations... vous n'avez RIEN apporté de nouveau, ni surtout de constructif dans le débat.
jcm |
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jmkdb
Pilier de forums
855 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 08:41:32
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Citation : Initialement entré par jcm
Vous ne faites rien d'autre que répéter ce que vous avez déjà martelé dans vos 786 interventions précédentes. Ce n'est pas seulement lassant, c'est très pénible de se voir asséner sans cesse les mêmes arguments sans queue ni tête. S'il vous plait, renouvelez vous un peu. Ne serait-ce que pour être plus efficace. En effet si au début on est prêt à discuter, on devient rapidement allergique, et on n'a plus du tout envie de répondre. A part 4 % c'est les meilleurs parce que moins chers, et tous les autres sont des cons, les agents immobiliers, les réseaux, les syndicats, les groupements, les associations... vous n'avez RIEN apporté de nouveau, ni surtout de constructif dans le débat.
jcm
Je vous renvoie le compliment.
Désolé, mais il y en a un peu marre de l'auto satisfaction des agents immobiliers tels que vous. Et ce n'est pas tant moi qui suis lassé de vous voir si peu vous remettre en cause, que les clients eux-mêmes.
Désolé, mais vous devriez faire preuve d'un peu plus d'humilité.
Quand on pèse que 35% des parts de marché, on ferme sa gueule et on prend un peu la peine d'écouter les personnes qui non seulement proposent, mais également agissent et réussissent : en septembre 80% de nos agences ont réalisé TOUTES plus de 15 ventes à DEUX producteurs.
Maintenant qu'avez vous VOUS à proposer de nouveau ? RIEN RIEN et RIEN. ET depuis 50 ans.
Dois-je vous rappeler que le réseau 4% immobilier s'appuie sur 3 enseignes, qu'il pratique des honoraires réduits de 4 à 2% dégressifs, que les honoraires sont chez nous payés par l'acquéreur comme d'ailleurs ils le sont aussi chez vous, mais vous persistez à dire à longueur de posts que c'est le vendeur qui les paie, sur 17 engagements de service et de moyens, sur 25 points de contrôle de qualité tracés par un organisme extérieur où TOUS nos clients, pas d'exigence d'exclusivité, et pas de bon de visite qui piège les clients.
Chez nous c'est le client qui est au centre de notre ORGANISATION et au centre de nos PRÉOCCUPATIONS. Chez vous c'est le mandat Calitimo... autant dire que c'est du vent, et en plus très mal vendu par vos négociateurs.
Mettre le client au centre de TOUT c 'est RADICALEMENT NOUVEAU DANS CETTE PROFESSION. Sauf que TOUTE la grande distibution a fait ainsi et continue de le faire avec la réussite qu'on lui connait.
Dois-je rappeler que 67% des clients des agences immobilières déclarent qu'ils ne feront pas et même jamais affaire avec une agence immobilière à cause de l'INDIFFÉRENCE MANIFESTE DE L'AGENT IMMOBILIER à leur égard.
Donc, jcm, FERMEZ-LÀ ou discutez.
Jean-Michel |
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jcm
Pilier de forums
5131 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 09:19:46
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Citation : Initialement entré par jmkdb [br Donc, jcm, FERMEZ-LÀ ou discutez.
Jean-Michel
Je ne ferai ni l'un ni l'autre. Pas tant que vous ne ferez que resasser les mêmes pseudo arguments.
jcm |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 11:08:12
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En basket, il arrive que l'entraîneur de l'une ou l'autre des équipes demande un "temps mort".
SVP, ne pensez-vous pas qu'il serait temps que d'un commun accord vous en fassiez de même.
Vous ne verrez jamais le bout du tunnel et jmkdb vous commencez d'ailleurs à être désagréable dans votre façon d'interpeller de façon de plus en plus péremptoire.(cf vos derniers posts) Citation : Tant que vous en resterez aux pratiques vieilles de 50 ans.... vous crèverez....
Citation : Si vous la fermiez un peu, et rangiez un peu TOUTES vos théories au placard ? À moins que vous ne soyez comme tous les autres ? Auquel cas, vous êtes mort.
Citation :
Donc, jcm, FERMEZ-LÀ ou discutez
Retournez chacun dans votre coin de ring... et ne reprenez pas le match.
Ce serait aussi bien pour vous même que pour les autres intervenants qui, enfin pour moi, commencent vraiment à en avoir ras le bol.
Constatez une bonne foi pour toute vos divergences et basta... Travaillez chacun de votre côté sans essayer de savoir si l'autre est le dernier des C... ou pas, et s'il fonce dans le mur et va à la faillite.
Dans un cas comme dans l'autre ce sera "tous bénefs" pour le "survivant"
Christophe |
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jcm
Pilier de forums
5131 réponses |
Posté - 11 oct. 2005 : 11:40:49
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Christophe, je suis OK sur le principe, mais la mise en pratique est difficile, sauf à s'abstenir complètement d'intervenir sur le site. Il est devenu impossible d'exposer un point de vue sans se faire harceler, à la limite de l'insulte. Je me suis fait une raison. Mais on est bien obligé de réagir de temps en temps. Si au moins c'était avec des arguments intelligents, ça ferait peut-être un peu avancer le schmilblick. Mais c'est toujours la même rengaine : vous êtes tous des nuls, il n'y a que 4 % qui a compris le film. Rien sur le fond. C'est lassant et improductif.
jcm |
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