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kace
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 02 janv. 2007 :  20:20:03  Voir le profil
Bonjour,

Je comprend vos réponses dans un souci de sécurité. Cependant, il ne me semble peut-être pas judicieux d'effectuer cette démarche auprès de co-lotis qui ignorent semble-t-il même jusqu'à l'éventualité de l'existence d'un CdC (lotissement de + 70 ans !!!). Comme déjà dit sur ce forum, le mieux est souvent l'ennemi du bien.

Ce qui est le plus embêtant dans cette histoire, c'est d'une part:

- le flou artistique jurisprudentiel: l'ananlyse de l'anil semble favorable au tout contractuel avant 77, notamment sur le fait que tout plan contenu serait contractuel.(plan au sens document graphique ??).
http://www.anil.org/actualite/ha97/urbanisme_97.htm
Mais, nous dit-on, si le plan est approuvé par l'arrêté autorisant le lotissement, alors c'est de l'urbanisme donc caduc: http://www.onb-france.com/publica/index.php3?id_gmenu=4062&code_menu=doc_urban&id_art=38954&langue=fr
Citation :
Le plan de division parcellaire est frappé par la caducité quand il a été approuvé par l'autorité administrative (Cour administrative d'appel de Paris, 20 janvier 1994). Lorsqu'un plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé, les règles d'urbanisme, notamment le plan de division parcellaire, contenues dans les documents approuvés d'un lotissement cessent de s'appliquer au terme de dix années à compter de la délivrance de l'autorisation de lotir. À moins que la procédure de maintien des règles du lotissement n'ait été menée à bien, elles ne peuvent plus être opposées lors de la délivrance d'une autorisation d'utilisation du sol (permis de construire).


Mais la caducité de certaines règles d'urbanisme d'un CdC les laissent malgré tout applicables à titre contractuel :
même lien :
Citation :
Selon la même Administration, sont frappées de caducité toutes les règles, quel que soit le document qui en constitue le réceptacle, qui peuvent être édictées par un document d'urbanisme (Lettre circulaire du 25 juillet 1986). Il en ressort qu'une règle d'urbanisme insérée dans un cahier des charges approuvé peut être frappée de caducité au terme du délai de dix ans, mais selon la 3e chambre civile, le caractère contractuel du cahier des charges de lotissement n'est pas affecté, ni par l'ancienneté du lotissement, ni par la nature des clauses qui y figurent. Dès lors, les dispositions qui figurent dans le cahier des charges survivent toujours, en leur qualité de stipulations contractuelles, au-delà du délai de dix ans mentionné à l'article L. 315-2-1 du Code de l'urbanisme, quand bien même seraient-elles caduques en leur qualité d'acte réglementaire (12 février 1997).

D'ailleurs, cet arrêt ne dit-il tout simplement pas que tout les règles d'un lotissement avant 77 sont contractuelles puisque contenues dans un CdC, approuvé ou pas (il n'y avait pas vraiment de règlement avant 77) ?? http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=84768&indice=1&table=CASS&ligneDeb=1


- mais le plus "insecure" (eh oui, je parle le JC Van Damme quand je m'énerve ), c'est quand même qu'il n'y ait pas de délai pour les co-lotis pour demander une démolition sur la base du CdC (30 ans pour la prescription de l'action !!) Est-ce bien cela ?


Bon, je vais avant tout essayer de me procurer le CdC/règlement du lotissement, car après tout, je ne sais rien de celui-ci.

D'ailleurs, puis-je le trouver aux hypothèques ? a priori, ça n'est pas obligatoire. (la solution des notaires n'est pas évidente)

L'arrêté d'autorisation devrait être préfectoral à l'époque. Où le trouver ?

Bon, au boulot et merci pour vos réponses.

Edité par - kace le 03 janv. 2007 01:02:21
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 03 janv. 2007 :  07:26:44  Voir le profil
Citation :
- mais le plus "insecure" (eh oui, je parle le JC Van Damme quand je m'énerve ), c'est quand même qu'il n'y ait pas de délai pour les co-lotis pour demander une démolition sur la base du CdC (30 ans pour la prescription de l'action !!) Est-ce bien cela ?


D'où l'importance d'être aware !

Citation :
Bon, je vais avant tout essayer de me procurer le CdC/règlement du lotissement, car après tout, je ne sais rien de celui-ci.

D'ailleurs, puis-je le trouver aux hypothèques ? a priori, ça n'est pas obligatoire. (la solution des notaires n'est pas évidente)

L'arrêté d'autorisation devrait être préfectoral à l'époque. Où le trouver ?

C'est bien par là qu'il faut commencer. Il n'est peut-être pas aussi terrible ce CdC !
Avez vous demandé au notaire de faire cette recherche ?
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kace
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 12 janv. 2007 :  20:43:57  Voir le profil
Bonjour à tous,


Je repose une question (noyée dans le flot de mes questions précédentes ) sur l'article R332-15 évoqué par la rocaille:

il prévoit donc que la commune peut exiger une cession gratuite d'une portion de terrain représentant jusqu'à 10 % de celui-ci mais qui restera incluse dans l'assiette du calcul de la SHON .
Mais est-il possible de prévoir une telle cession gratuite sans amputement de la shon au-delà des 10 % si les deux parties (pétitionnaire PC et Commune) sont d'accord et cela sans qu'un tiers puisse le contester ?

Cela reste t-il valable si la surface de la parcelle après cession est inférieure au minimum pour construire, alors que certaines analyses :http://www.jurisprudentes.org/bdd/faqs_article.php?id_article=2562 semblent dire que seul le repport de shon est possible, les autres règles d'urbanisme (donc surface minimum ?) s'appliquant à la surface après cession.
En effet, je sais qu'un Maire peut intervenir (retrait de PC ?) en cas de rétrocession après achat d'une portion du terrain après obtention du PC s'il parvient à prouver qu'il y avait entente préalable entre le pétitionnaire et le voisin pour contourner la règle du minimum d'un POS (en pratique, quasi-impossible à prouver mais bon). Mais dans le cas de ma question, c'est bien au profit de la commune qu'est faîte la cession, ce qui n'est pas du tout la même chose me semble-t-il ?

Merci pour vos réponses.


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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 13 janv. 2007 :  10:23:09  Voir le profil
Tout d'abord, l'article R332-15 stipule que l'autorité peut exiger la cession gratuite à la condition expresse que le surface cédée n'excède pas 10%. Ce qui veut dire que l'autorité ne peut invoquer la cession gratuite si la surface est supérieure à 10%. Il lui faudra alors utiliser un autre moyen, tel la préemption.
La procédure de cession gratuite suit une chronologie bien définie qui consiste à accorder le PC au regard de l'assiette totale du terrain, puis, une fois le PC accordé, le bénéficiaire cède la surface demandée. L'instruction du PC sera donc réalisée au vu de la parcelle entière, tant au niveau de l'occupation du sol qu'au niveau de la surface minimale pour construire.
Le report de SHON concerne donc la SHON encore disponible après acceptation du PC.

Voici un texte qui vous éclairera:
Citation :
La cession gratuite de terrain à la commune doit être constatée dans un acte authentique.

(R.M 1999 : JOAN 29 mars 1999, p 1921)

Mr Jean-Marie AUBRON expose à Mr le Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement le cas de figure suivant : lors de la délivrance d'un permis de construire, l'autorité compétente a, dans le cadre de l'article R332-15 du Code de l'Urbanisme, exigé de la part du pétitionnaire une cession gratuite d'une bande de terrain en vue de l'élargissement d'une voie publique. Or, plusieurs mois après la construction de son immeuble cette personne refuse toujours de signer l'acte établissant la translation de propriété. Compte tenu de ce refus, il souhaiterait qu'il lui indique si la commune est, dès à présent, en droit de prendre possession de cette parcelle de terrain, ou si une action judiciaire en revendication de propriété doit être diligenté par la commune. - Question transmise à Mr le Secrétaire d'Etat au Logement.

Réponse : lorsqu'une clause de cession gratuite de terrain pris en application de l'article R332-15 du Code de l'Urbanisme figure dans un permis de construire, l'obligation ainsi imposée n'est exécutoire que si l'autorisation de construire a reçu un début d'exécution. En pratique, l'élargissement, le redressement ou la création d'une voie publique ne peuvent être réalisés qu'à long terme lorsque la collectivité bénéficiaire a acquis tous les terrains nécessaires à l'aménagement projeté. Aucun texte n'impose à l'Administration un délai pour réaliser le transfert de propriété consécutif à une cession gratuite de terrain (CE, 8 fév.1989, Consorts Mazières).
Il est cependant recommandé d'engager la procédure de transfert le plus tôt possible, afin d'écarter les difficultés pouvant surgir des conditions de jouissance des terrains concernés. Pour autant, le permis de construire n'emporte pas, par lu-même, transfert de propriété du terrain au profit de la commune (Cass.3ème civ, 21 mai 1985, Commune de Lamentin) ; la cession n'intervient en effet qu'à la date de passation de l'acte authentique la mettant en oeuvre. Dès lors que le propriétaire bénéficiaire de l'autorisation de construire refuse de signer cet acte, la commune peut l'assigner devant le tribunal d'instance de ressort "aux fins de voir dire que cette cession était parfaite, devait être réitérée par acte authentique et qu'à défaut le jugement tiendrait lieu d'acte de cession authentique" (Cass.1ère civ.16 octobre 1985, SCI Champ Fleuri).
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kace
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 13 janv. 2007 :  16:44:40  Voir le profil
Très bien Larocaille.

Par contre, vous dîtes que la commune ne peut invoquer la cession gratuite au delà de 10 %, ce qui est entendu.

Mais nous sommes bien d'accord que rien n'empêche une cession de + 10% si les 2 parties (commune et pétitionnaire) sont d'accord, et ce donc, même si la surface après cession est inférieure au minimum exigé par le POS puisque le PC est délivré sur l'ensemble du terrain avant cession ?


Merci.
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 13 janv. 2007 :  18:18:22  Voir le profil
L'article 332-15, avec sa limite de 10% de l'assiette permet de définir un processus préservant les intérêts des propriétires et de la commune. En gros, cela simplifie la vie.

Maintenant, si la commune vous demande 20% de votre terrain, rien ne vous empêche, en accord avec la commune, d'appliquer le même principe. A savoir: demande de PC selon l'assiette totale puis cession à titre gratuit des 20%.
Là où les choses vont se compliquer, c'est si vous n'utilisez pas la totalité de la SHON à laquelle vous avez droit dans le cadre du PC, puisque l'article 332-15 ne sera pas applicable.

Une possibilité consiste à déposer un PC qui utilise toute la SHON, quitte à ne construire qu'une partie. Avec les prorogations et arrêts de chantier, vous pouvez tenir une dizaine d'années. Mais si vous changez d'avis et que vous voulez déposer un PC modificatif, vous vous exposez à un recours.
N'oubliez pas non plus qu'il y a des élections et que les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
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kace
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 13 janv. 2007 :  19:35:44  Voir le profil
Le seul risque risque serait donc de perdre le bénéfice de report d'une shon non-utilisée.
Dans mon cas, ce serait un PC avec utilisation complète de la shon donc pas de souci d'après vous, c'est bien cela ?

Merci
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 13 janv. 2007 :  20:41:04  Voir le profil
Cela me parait conforme à ce que vous nous avez donné commme information sur vote situation.

Cordialement.
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kace
Contributeur senior

94 réponses

Posté - 18 janv. 2007 :  21:36:14  Voir le profil
Bonjour,

Apparemment, si j'ai bien compris, les notaires ayant procédé aux différentes mutations des lots d'un ex-lotissement sont censés répercuter, faire suivre les règles d'un cdc. C'est-à-dire qu'à chaque
vente/donnation (et détachement)..... d'un terrain ou maison issu du lotissement, et donc toujours soumis au cdc, le notaire fait "persister" les engagements, obligations et droits issus du cdc.

Est-ce bien cela et surtout sous quelle forme cela se fait-il dans l'acte notarié ? : une mention à l'autorisation de lotir d'origine (à charge à l'acquéreur de se renseigner sur le contenu) ? une "allusion", référence au cdc ? une énumération/copie jointe du cdc ? de ses différentes clauses ?


Merci beaucoup.

Edité par - kace le 20 janv. 2007 14:52:56
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Mout
Pilier de forums

2545 réponses

Posté - 20 janv. 2007 :  16:48:48  Voir le profil
Une copie du cdch doit être annexée à l'acte de vente
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 20 janv. 2007 :  16:54:58  Voir le profil
Dans le meilleur des cas, l'acte de vente fait état du CdC, dans le pire, il n'y a rien. D'où les difficultés rencontrées par certains pour récupérer le CdC une fois qu'ils ont connaissance de son existence.
Normalement, on arrive à retrouver le CdC au bureau des hypothèques. Il peut avoir été déposé lors de la création du lotissement ou apparaître en annexe des premiers actes de vente du lotissement.
Sinon, il reste la mairie qui peut avoir gardé le permis de lotir en archive, ou un voisin méticuleux qui a tout gardé depuis le début.
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