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mon ami et moi avons acquis en aout dernier un appartement dans l'ancien refait à neuf. Malheureusement, après avoir découvert quelques soucis d'infiltration, nous venons de découvrir l'existence de vrillettes dans le bois, grâce au bruit caractéristique des adultes dans le bois lors de la période d'accouplement (avril/mai). Il se trouve que leur présence, est favorisée par la présence de champignon dans le bois, favorisé elle-même par les problèmes d'humidité et d'infiltration. Bref, vraiment pas génial
Nous en entendons à la fois dans les murs, le plafond, sans doute aussi dans le parquet du premier étage, et elles commencent à sortir Comme tout à été refait à neuf, le bois est caché sous faux plafonds et BA13 (exception faite de deux grosses poutres dans les chambres)... un traitement + remise en état occasionnerait donc de lourds et couteux travaux!
C'est pourquoi je me demande si cette nuisance peut entrer dans la catégorie des vices cachés? Aucun état parasitaire n'a été effectué car la commune n'est pas classée dans les communes à risque, mais je doute qu'il s'agisse de la première génération de bestioles!
Bref, est-ce qu'on l'a dans l'os, comme on dit? Merci d'avance pour vos conseils!
Pour être un peu plus précise: L'appartement a été refait à neuf il y a 5 ans environ par un promoteur. Les propriétaires précédents ont acheté au promoteur et sont les seuls à y avoir vécu. A mon avis le promoteur a racheté le duplex dans un piteux état, pour effectuer une bonne plus value en le remettant à neuf de manière la plus économique possible (c'est-à-dire que si le bois de charpente apparent montrait des signes d'attaque, ça n'a pas forcément été traité). Donc je n'accuse pas les anciens propriétaires d'avoir sciemment caché les problèmes en recouvrant les poutres ou le parquet. Malgré tout, il est quasiment impossible d'ignorer la présence de la vrillette lors de la période de reproduction, tant le bruit (coups repetés sur le bois) est remarquable et agaçant, le genre de bruit sur lequel on focalise!! En cherchant sur internet, j'ai facilement trouvé quel en était l'origine alors que je connaissais pas l'existance de cet insecte. C'est pourquoi j'ai du mal à imaginer que nos vendeurs aient pu passer à côté (sauf à se dire "tiens, on doit avoir des bêtes dans nos murs mais n'y pensons pas")
Donc, il faudrait essayer de tenter un recours contre les vendeurs pour dol, vendeurs ui eux-mêmes pourront se retourner contre le promoteur... à condition de pouvoir prouver que les vrillettes étaient déjà là... mais cela ne me paraît pas gagné d'avance.
Merci de votre réponse. Je pense qu'il n'est peut-être pas si difficile de prouver que les vrillettes étaient déjà là: si je fais passer un expert, il doit être en mesure d'estimer si les insectes sont là depuis plusieurs années ou non en fonction de l'état du bois. En revanche, ce qui ne peut être prouvé clairement, c'est le fait que les vendeurs étaient au courant, et j'avais l'impression que ce point de détail avait son importance... Lorsque l'on tente un recours pour dol ou vice caché, la connaissance du défaut par le vendeur n'est-elle pas un pré-requis?
Le recours pour vice caché est probablement exclu par l'acte de vente. Il ne vous reste donc que le dol. Alors que vos vendeurs auraient la possibilité, s'ils réussissaient à prouver que les vrillettes étaient présentes au moment de leur achat, d'un recours pour vice caché, parce que les vendeurs professionnels ne peuvent pas s'en exonérer.