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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  08:14:14  Voir le profil
Le notaire a une obligation de conseil envers ses clients et à ce titre on peut considérer qu'il a à la fois bien fait et mal fait son travail.
Il l'a bien fait en vous aiguillant vers une solution simple à mettre en oeuvre.
Il l'a mal fait en ne tenant pas compte de la situation finale qui se traduit par la création de 100m de voirie. Si il avait mis dans la balance les coûts et intérets que représentent cette voirie, il serait alors arrivé à la conclusion qu'il faille gérer tout cela de manière un peu plus sérieuse que par le mode "tout le monde il est gentil".

Sur le fond, les indivisaires risquant de faire des petits, il vaudrait mieux que vous vous orientiez vers une structuration qui permet de gérer ce type de situation.
L'indivision sera source de problèmes à chaque mutation ou division des unités foncières. C'est pour cette raison que j'ai évoqué la création d'une ASL constituée par apport de la parcelle indivise et de ses aménagements.
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nefer
Modérateur

28499 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  09:10:55  Voir le profil
ce notaire était il le votre ???


ou les 2 parties avaient elles pris le même notaire lors de la ente???? (ce que nous déconseillons TOUS sur UI)
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  10:23:24  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par nefer

ce notaire était il le votre ???


ou les 2 parties avaient elles pris le même notaire lors de la ente???? (ce que nous déconseillons TOUS sur UI)



Ce n'était pas le notre puisque nous arrivions d'une autre région mais son étude nous avait fait visiter d'autres biens et nous avions l'intention de le prendre.

Lors de nos précedents achats et ventes nous avions toujours pris un autre notaire et voila...
Avec le recul et divers détails qui nous reviennent en mémoire nous pensons qu'il est plutôt laxiste
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  10:31:18  Voir le profil
Bonjour,

Merci larocaille pour ces conseils.
Nous espérons...que les futurs acheteurs seront d'accord pour créer une ASL mais, pour cela, il faut que le 3ème indivisaire soit d'accord?
Or de cela nous sommes certains, il ne répondra jamais. Il n'a jamais fait couper depuis 3 ans son herbe qui atteint 1m de haut ( les voisins de l'autre côté se sont inquiétés ) sans succès. Le maire devait lui écrire mais rien n'a sans doute été fait.
Vous voyez, c'est pas fini.
Cordialement
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  10:53:46  Voir le profil
A Larocaille

Vous parlez de lotissement et vous avez raison car c'est ce qui risque d'arriver.
Les terrains ont été achetés en 1999/2000 suite à une succession en date de 12/1997.
Chaque héritier a vendu sa part ( ils auraient, chacun, pu faire plusieurs lots mais ont préféré éviter les frais de viabilisation )
Au bout de 10 ans chaque acquéreur peut donc partager son terrain.
Le terrain en vente comporte une grange réhabilitée depuis 2 ans ( le permis de construire a été demandé à la fin des travaus ... ).
Un acquéreur va donc prendre cette batisse avec 1500m2 de terrain et les 4000m2 restants vont être achetés par une même personne.
Combien de maison peut il faire sans que cela passe en lotissement?
2, 3 ou plus?
Merci
Cordialement
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 09 juin 2007 :  12:43:33  Voir le profil
Le lotissement commence à 3.
Il y a cependant quelques petites subtilités et voici celles qui s'appliquent à votre cas:

Si un propriétaire possède une propriété bâtie depuis plus de 10 ans, il peut détacher une partie du terrain de sa propriété, puis diviser la partie détachée en 2 parcelles sans que cela constitue un lotissement. Au final il vendra donc 3 propriétés.

Un propriétaire peut diviser son terrain en trois, puis vendre deux des parcelles sans que cela constitue un lotissement. Pour vendre la troisième parcelle, il devra constituer un lotissement unilot (d'un seul lot), ce qui est assez simple à réaliser.

Enfin, il y a le phénomène qui a donné naissance aux trois propriétés actuelles de votre cas: la succession. Dans le cas d'une succession, la propriété d'origine est divisée en autant de parcelles qu'il y a d'héritiers sans que cela ne constitue un lotissement. Puis chaque héritier a le droit de diviser sa part en deux, sans que cela ne constitue non plus un lotissement.

La propriété qui comporte la grange peut donc être divisée en 3 sans permis de lotir.

Si chacun des deux autres propriétaires exploite les subtilités possibles, cela fera donc 6 maisons sans avoir réellement loti (l'unilot ce n'est pas aussi contraignant qu'un vrai lotissement).
Voilà pourquoi, il est urgent de prendre des dispositions avant que la situation ne devienne ingérable.
Pour le propriétaire autiste, il est assez facile de trouver ses coordonnées. Ensuite vous lui envoyez un avocat (c'est la seule solution si il ne répond pas aux courriers) pour engager des pourparler.
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 10 juin 2007 :  14:22:13  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Le lotissement commence à 3.
Il y a cependant quelques petites subtilités et voici celles qui s'appliquent à votre cas:

Si un propriétaire possède une propriété bâtie depuis plus de 10 ans, il peut détacher une partie du terrain de sa propriété, puis diviser la partie détachée en 2 parcelles sans que cela constitue un lotissement. Au final il vendra donc 3 propriétés.

Un propriétaire peut diviser son terrain en trois, puis vendre deux des parcelles sans que cela constitue un lotissement. Pour vendre la troisième parcelle, il devra constituer un lotissement unilot (d'un seul lot), ce qui est assez simple à réaliser.

Enfin, il y a le phénomène qui a donné naissance aux trois propriétés actuelles de votre cas: la succession. Dans le cas d'une succession, la propriété d'origine est divisée en autant de parcelles qu'il y a d'héritiers sans que cela ne constitue un lotissement. Puis chaque héritier a le droit de diviser sa part en deux, sans que cela ne constitue non plus un lotissement.

La propriété qui comporte la grange peut donc être divisée en 3 sans permis de lotir.

Si chacun des deux autres propriétaires exploite les subtilités possibles, cela fera donc 6 maisons sans avoir réellement loti (l'unilot ce n'est pas aussi contraignant qu'un vrai lotissement).
Voilà pourquoi, il est urgent de prendre des dispositions avant que la situation ne devienne ingérable.
Pour le propriétaire autiste, il est assez facile de trouver ses coordonnées. Ensuite vous lui envoyez un avocat (c'est la seule solution si il ne répond pas aux courriers) pour engager des pourparler.




Bonjour,

Je n'avais pas regardé la page 2 et pas vu votre réponse.
merci beaucoup.
La propriété qui comporte la grange peut donc être divisée en 3 sans permis de lotir. Mais les 10 ans comptent à partir de la date d'achat ( 1999 ou 2000 ) par la SCI actuelle ou à partir du morcellement fait lors du partage successoral en 1997?
D'autre part,la SCi va faire un lot avec la grange et une partie de terrain ( acheté par un particulier ), le terrain restant ( 4000m2 ) va être acheté par une autre SCI qui peut faire combien de maisons?
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 12 juin 2007 :  11:03:43  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Le lotissement commence à 3.
Il y a cependant quelques petites subtilités et voici celles qui s'appliquent à votre cas:

Si un propriétaire possède une propriété bâtie depuis plus de 10 ans, il peut détacher une partie du terrain de sa propriété, puis diviser la partie détachée en 2 parcelles sans que cela constitue un lotissement. Au final il vendra donc 3 propriétés.

Un propriétaire peut diviser son terrain en trois, puis vendre deux des parcelles sans que cela constitue un lotissement. Pour vendre la troisième parcelle, il devra constituer un lotissement unilot (d'un seul lot), ce qui est assez simple à réaliser.

Enfin, il y a le phénomène qui a donné naissance aux trois propriétés actuelles de votre cas: la succession. Dans le cas d'une succession, la propriété d'origine est divisée en autant de parcelles qu'il y a d'héritiers sans que cela ne constitue un lotissement. Puis chaque héritier a le droit de diviser sa part en deux, sans que cela ne constitue non plus un lotissement.

La propriété qui comporte la grange peut donc être divisée en 3 sans permis de lotir.

Si chacun des deux autres propriétaires exploite les subtilités possibles, cela fera donc 6 maisons sans avoir réellement loti (l'unilot ce n'est pas aussi contraignant qu'un vrai lotissement).
Voilà pourquoi, il est urgent de prendre des dispositions avant que la situation ne devienne ingérable.
Pour le propriétaire autiste, il est assez facile de trouver ses coordonnées. Ensuite vous lui envoyez un avocat (c'est la seule solution si il ne répond pas aux courriers) pour engager des pourparler.




Bonjour,

Voyant que vous connaissez bien le sujet, pourriez vous lire ma question du 10 juin à 14 h 22.
En effet, nous nous posons la question de savoir si la SCI qui achètes les 4000m2 peut construire 4 ou 5 maisons sans que ce soit un lotissement. Cette SCI met ces maisons en location.
Merci encore
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 25 juin 2007 :  16:02:40  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par wroomsi

demandez à votre notaire... et rapportez sa réponse : elle nous intéresse !



Bonjour,

Nous avons rencontré le notaire qui s'occupe de la vente( associé à notre notaire ). Il ne va pas nous demander de signer.... Qu'en pensez vous?
Il nous a dit qu'avec le futur acheteur il n'y aurait pas de problème pour créer une convention.
Il va se rapprocher du 3 ème propriétaire mais... nous connaissons la réponse: cette personne ne va même pas répondre. Donc, nous allons être bloqués. Pour faire bouger les choses que faire?
Nous avons appris par des personnes du village( c'est sans doute pour cela que le notaire nous a dit qu'il n'y aurait pas de problème avec l'acheteur ) mais nous ne le savions pas le jour où nous l'avons rencontré, qui est l'acheteur : un employé de l'étude spécialisé dans l'immobilier et marchand de biens à titre privé
Il nous a également dit: si vous donnez ce chemin à la mairie les problèmes seraient résolus.
Inutile de vous dire que nous n'y serions pas opposés si l'accès est restreint mais.. car il y a un mais, la mairie peut refuser une donation. Et je pense que ce sera le cas car ce n'est pas goudronné.

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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 25 juin 2007 :  21:20:25  Voir le profil
Bon, la situation se clarifie un peu mais se complique en même temps.
Sachez tout d'abord que personne ne peut vous "demander" de signer. C'est vous, et vous seul qui déciderez de signer lorsque vous estimerez avoir toutes les garanties que vous escomptez.

Le fait que le futur acheteur soit un employé du notaire est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il va en effet tout faire pour que son achat soit sans problème pour lui, ce qui ne veut pas dire qu'il sera sans problème pour vous !
Par contre, il n'aura aucune difficulté à prendre contact avec le propriétaire autiste.
Il vous faut donc canaliser ses actions pour que vous jouiez ensemble gagnant/gagnant.

La cession à la commune permettrait à l'acheteur d'acquérir aux meilleures conditions, mais ne serait pas forcément profitable pour vous car dans ce cas plus rien ne s'oppose à ce que vous subissiez des passages incessants. N'espérez aucune restriction d'usage d'une voie devenue publique, elle est publique, ce qui veut tout dire.

Le seul moyen que je vois pour préserver votre tranquilité et vos intérêts serait d'apporter le chemin indivis à une association de propriétaires (les 3 indivisaires actuels), en dotant cette association de statuts très contraignants afin d'éviter la multiplication des accès, ou tout du moins en faisant en sorte que chaque nouvel accédant paie son écot.
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 25 juin 2007 :  21:46:15  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Bon, la situation se clarifie un peu mais se complique en même temps.
Sachez tout d'abord que personne ne peut vous "demander" de signer. C'est vous, et vous seul qui déciderez de signer lorsque vous estimerez avoir toutes les garanties que vous escomptez.

Le fait que le futur acheteur soit un employé du notaire est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il va en effet tout faire pour que son achat soit sans problème pour lui, ce qui ne veut pas dire qu'il sera sans problème pour vous !
Par contre, il n'aura aucune difficulté à prendre contact avec le propriétaire autiste.
Il vous faut donc canaliser ses actions pour que vous jouiez ensemble gagnant/gagnant.

La cession à la commune permettrait à l'acheteur d'acquérir aux meilleures conditions, mais ne serait pas forcément profitable pour vous car dans ce cas plus rien ne s'oppose à ce que vous subissiez des passages incessants. N'espérez aucune restriction d'usage d'une voie devenue publique, elle est publique, ce qui veut tout dire.

Le seul moyen que je vois pour préserver votre tranquilité et vos intérêts serait d'apporter le chemin indivis à une association de propriétaires (les 3 indivisaires actuels), en dotant cette association de statuts très contraignants afin d'éviter la multiplication des accès, ou tout du moins en faisant en sorte que chaque nouvel accédant paie son écot.



Wroomsi m'avait demandé de vous communiquer les suites de l'entretien avec le notaire
Nous n'allons pas signer car la vente va se faire sans nous ( dixit le notaire ). Il ne va pas nous demander.Donc nous n'avons aucun moyen.
C'est sur ce point que nous souhaitions avoir des avis.
merci
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 25 juin 2007 :  23:18:31  Voir le profil
Il va falloir vous faire entendre et sutout vous faire écouter.

Vous allez donc écrire au notaire en LRAR en lui signifiant qu'en tant que propriétaire indivisaire, vous vous opposez à toute transaction tendant à une utilisation contraire aux termes de l'indivision. Vous lui indiquerez aussi qu'en cas de violation des droits des indivisaires sa responsabilité sera engagée, la présente signification constituant la preuve irréfutable de son information.
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  08:39:21  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Il va falloir vous faire entendre et sutout vous faire écouter.

Vous allez donc écrire au notaire en LRAR en lui signifiant qu'en tant que propriétaire indivisaire, vous vous opposez à toute transaction tendant à une utilisation contraire aux termes de l'indivision. Vous lui indiquerez aussi qu'en cas de violation des droits des indivisaires sa responsabilité sera engagée, la présente signification constituant la preuve irréfutable de son information.



MERCI, mais est ce valable si l'on considère que cet accès est un accessoire indispensable aux parcelles?
Le 8 juin vous aviez répondu que nous risquions de ne pas être invités à la vente ( nous avions compris que c'était normal ). Le notaire nous a dit que la vente allait se faire très rapidement.
Un mail a t il la même valeur juridique?
MERCI
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  09:06:02  Voir le profil
Citation :
Le 8 juin vous aviez répondu que nous risquions de ne pas être invités à la vente

Et c'est bien ce qui est en train de se passer...
Si vous ne vous manifestez pas officiellement, la ventre se fera sans votre avis, encore plus maintenant que vous connaissez la qualité de l'acheteur.
Le but de la LRAR est de mettre les parties dans un état d'information officielle qu'elles ne pourront contester. Un fois qu'ils auront reçu cette lettre ils pourront soit ne pas en tenir compte et s'exposer à ce que leur responsabilité soit engagée, soit décider de régler le problème de l'indivision avant la vente.

Ajout:
L'accessoire indispensable à la propriété, c'est ce qu'un juge pourrait effectivement conclure. Mais pour l'instant, aucun juge ne s'est prononcé. Un juge pourrait aussi considérer que la charge qui vous est imposée par les constructions multiples ne répond pas à la volonté initiale des indivisaires.
Le mail ne remplace pas la LRAR mais peut la compléter. Vous pouvez donc envoyer un mail qui stipulera que la même requête a été simultanément envoyée par LRAR.

Edité par - larocaille le 26 juin 2007 09:17:42
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  10:34:43  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Citation :
Le 8 juin vous aviez répondu que nous risquions de ne pas être invités à la vente

Et c'est bien ce qui est en train de se passer...
Si vous ne vous manifestez pas officiellement, la ventre se fera sans votre avis, encore plus maintenant que vous connaissez la qualité de l'acheteur.
Le but de la LRAR est de mettre les parties dans un état d'information officielle qu'elles ne pourront contester. Un fois qu'ils auront reçu cette lettre ils pourront soit ne pas en tenir compte et s'exposer à ce que leur responsabilité soit engagée, soit décider de régler le problème de l'indivision avant la vente.

Ajout:
L'accessoire indispensable à la propriété, c'est ce qu'un juge pourrait effectivement conclure. Mais pour l'instant, aucun juge ne s'est prononcé. Un juge pourrait aussi considérer que la charge qui vous est imposée par les constructions multiples ne répond pas à la volonté initiale des indivisaires.
Le mail ne remplace pas la LRAR mais peut la compléter. Vous pouvez donc envoyer un mail qui stipulera que la même requête a été simultanément envoyée par LRAR.


Merci,
La lettre est faite et nous l'envoyons ce jour
Nous espérons que tout va s'arranger. Notre seul but est d'obtenir cette convention pour l'avenir et je pense que nous avons tous intérêt à ce qu'elle soit faite.Car, sans cela, nous allons au devant de conflits un jour ou l'autre.Nous sommes à la retraite et ne souhaitons pas des histoires à n'en plus finir.
Merci pour vos conseils.
Nous avons une assurance juridique en cas de conflit important mais lors de nos appels l'information n'est pas claire et nette.
Nous vous tenons au courant.
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 26 juin 2007 :  23:21:01  Voir le profil
Je profite d'un peu de temps (demain ce ne sera pas évident) pour vous donner un petit apperçu sur les situations présente et future.
Vous allez le constater, les zones d'ombre en matière d'indivision sont nombreuses.

Dans un premier temps, vous n'aurez que peu de moyens pour vous opposer à la vente de votre voisin. Celui-ci peut en effet considérer que la parcelle indivise contitue un accessoire indispensable à sa propriété et ainsi échapper à son obligation de proposer (comme la loi l'impose) sa part d'indivision à la préemption des autres indivisaires.
Vous n'avez donc pour l'instant d'autre possibilité que de collecter les preuves de la situation, en particulier en ecrivant au notaire, et si possible de forcer la négociation.

La où les choses vont commencer à poser de problèmes à l'acheteur du voisin, c'est lorsqu'il va vouloir diviser sa parcelle pour en vendre une partie. Il y aura donc à ce moment 4 propriétaires. Les 3 propriétaires initiaux (dont l'achteur du voisin) sont indivisaires, mais le 4émé ne peut prétendre à l'indivision. Il ne peut donc être amménagé pour lui aucun accès sur la parcelle indivise. Toute demande de servitude en faveur de ce 4ème propriétaire, sur la parcelle indivise sera soumise à l'approbation unanime des indivisaires. En théorie, le futur voisin n'aurait donc d'autre solution que de conserver la parcelle détachée dans son patrimoine en la louant ou en créant une indivision (à 2) avec le 4ème acheteur. Si le 4ème acheteur veut avoir la pleine propriété et construire, il doit se désenclaver en engageant une procédure judiciaire. Votre futur voisin va donc avoir le plus grand mal à vendre une parcelle détachée, sauf à dissimuler la réalité.

Ce genre de situation liée à l'indivision ne fait pas pour l'instant l'objet d'une jurisprudence constante et le cas du 4ème propriétaire n'est généralement statué qu'après une dizaine d'années de procédure avec un résultat qui tient à pile ou face.

Votre pouvoir de nuisance (excusez les mots) dans cette situation est donc très important et il peut inciter votre futur voisin à négocier. Mais aucune garantie n'est possible. Vous pouvez avoir affaire à un bon cheval ou à un âne !
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twist
Contributeur actif

27 réponses

Posté - 27 juin 2007 :  10:50:30  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par larocaille

Je profite d'un peu de temps (demain ce ne sera pas évident) pour vous donner un petit apperçu sur les situations présente et future.
Vous allez le constater, les zones d'ombre en matière d'indivision sont nombreuses.

Dans un premier temps, vous n'aurez que peu de moyens pour vous opposer à la vente de votre voisin. Celui-ci peut en effet considérer que la parcelle indivise contitue un accessoire indispensable à sa propriété et ainsi échapper à son obligation de proposer (comme la loi l'impose) sa part d'indivision à la préemption des autres indivisaires.
Vous n'avez donc pour l'instant d'autre possibilité que de collecter les preuves de la situation, en particulier en ecrivant au notaire, et si possible de forcer la négociation.

La où les choses vont commencer à poser de problèmes à l'acheteur du voisin, c'est lorsqu'il va vouloir diviser sa parcelle pour en vendre une partie. Il y aura donc à ce moment 4 propriétaires. Les 3 propriétaires initiaux (dont l'achteur du voisin) sont indivisaires, mais le 4émé ne peut prétendre à l'indivision. Il ne peut donc être amménagé pour lui aucun accès sur la parcelle indivise. Toute demande de servitude en faveur de ce 4ème propriétaire, sur la parcelle indivise sera soumise à l'approbation unanime des indivisaires. En théorie, le futur voisin n'aurait donc d'autre solution que de conserver la parcelle détachée dans son patrimoine en la louant ou en créant une indivision (à 2) avec le 4ème acheteur. Si le 4ème acheteur veut avoir la pleine propriété et construire, il doit se désenclaver en engageant une procédure judiciaire. Votre futur voisin va donc avoir le plus grand mal à vendre une parcelle détachée, sauf à dissimuler la réalité.

Ce genre de situation liée à l'indivision ne fait pas pour l'instant l'objet d'une jurisprudence constante et le cas du 4ème propriétaire n'est généralement statué qu'après une dizaine d'années de procédure avec un résultat qui tient à pile ou face.

Votre pouvoir de nuisance (excusez les mots) dans cette situation est donc très important et il peut inciter votre futur voisin à négocier. Mais aucune garantie n'est possible. Vous pouvez avoir affaire à un bon cheval ou à un âne !



Merci pour tous ces renseignements.
Notre LR a été distribuée sans doute aujourd'hui.Nous vous donnerons la suite...
Cordialement
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