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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  10:03:32  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
c'est donc bien une servitude légale due à l'enclavement du fond dominant.

quelques corrections mineures dans le texte
Citation :
Initialement entré par tpam

Ci après, un projet de LRAR conformément au conseil du notaire.
C'est adréssé au Maire car la propriété enclavée appartient à une Municipalité.à une commune, et même au domaine privé d'une commune
Pouvez vous me donner vos avis sur ce texte ?
Merci beaucoup.

Monsieur le Maire,

Par la présente, je vous rappelle que vous ne pouvez user de votre servitude de passage que suivant votre titre et qu’il vous est interdit de faire tout changement ayant pour conséquence directe d’aggraver ma condition de fonds servant conformément aux dispositions de l’article 702 du code civil.
Vous avez une servitude de passage sur ma parcelle cadastrée ...... Afin de mieux en user, vous l’avez aménagé par un empierrement de surface. Ultérieurement, celui-ci a été goudronné en surface. Le chemin tel qu’il était permettait sans aucune difficulté de circuler en voiture et d’accéder à votre propriété.

Or, en semaine 27 de juillet 2007, sans mon autorisation alors que Monsieur ..... a reconnu qu’il y aurait du en avoir une mais qu’elle n’a pas été faite car vous n’aviez pas mes coordonnées(inutile), vous avez fait réaliser des travaux de terrassement conséquents afin de remplacer le chemin goudronné existant par une route. Cette réalisation a été faite par un décaissage sur une profondeur d’environ 40 cm de mon terrain et enlèvement d’une dizaine de camions de terre végétale. Ceux-ci ont été déchargés en contrebas de la route en face de la maison de Monsieur ......., un voisin. Plusieurs personnes dont le Maire de ...(local)... eptmoncel, Monsieur ....., ont constaté ces travaux et leurs conséquences sur ma parcelle de terrain constructible.
Ces travaux ne sont en rien assimilables à une réfection de la servitude de passage du chemin goudronné en surface existant auparavant. Le fait d’avoir enlever un grand volume de terre végétale suffit à démontrer que vous avez creusé beaucoup plus profondément que pour les aménagements antérieurs. Ces travaux en profondeur ont rendu l’éventuel déplacement de l’assiette de la servitude beaucoup plus difficile, entraînant une dépréciation de ma parcelle de terrain constructible.
De plus, à proximité de mon garage, la chaussée a été rehaussée et cette modification va aggraver l’écoulement des eaux pluviales pour mon garage.

De toute évidence, il y a donc eu aggravation de la servitude de mon fonds et par conséquent, je m’oppose formellement à cette aggravation de la servitude et vous demande la remise en état de mon tréfonds. Je reste ouvert à la recherche d’une solution amiable et dans cette éventualité je ne suis pas opposé à je souhaite que soit envisagée une modification de l’assiette de cette servitude. Je souhaite par ailleurs qu'un panneau mentionnant le caractère privé et non ouvert à la circulation publique de cette voie soit apposée par vos soins à son entrée.(il faut absolument empêcher que ça devienne une route ouverte à la circulation publique, mais que ça reste une servitude simple)

En vous remerciant par avance et dans l’attente de votre réponse avant la date du 6 août 2007, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l’expression de mes salutations distinguées.



cordialement
Emmanuel Wormser

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Edité par - Emmanuel WORMSER le 11 juil. 2007 10:06:30
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  21:53:22  Voir le profil
Hou la la !
Une telle lettre pourrait bien constituer un acte recognitif de la servitude par le fonds servant.
Il n'y a pas d'acte, donc pas de servitude. Tout au plus le fonds servant pourrait faire référence à une "tolérence". Pour qu'il y ait servitude il faudra que le fonds dominant saisisse le tribunal pour obtenir celle-ci.

Si il est encore temps, changer les termes de votre lettre.
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:01:48  Voir le profil
Recognitif... c'est à dire ?
C'est la notaire qui m'a dit de faire ce courrier et je l'ai fait relire ce jour a un avocat avec qui j'avais rendez vous pour un dossier tout a fait différent et il n'a fait aucune remarque autre que me faire ajouter le délai de remise en état.

Merci de vos aides
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:04:24  Voir le profil
Que faudrait il modifier dans ce cas ?
Je suis un peu perdu....
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:10:52  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
Larocaille, là il y a enclave... et le chemin est apparemment perpendiculaire à la voie publique vers la parcelle enclavée : difficile de faire plus court !

cordialement
Emmanuel Wormser

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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:19:05  Voir le profil
Non, il y a servitude allant de la ferme à la route depuis toujours.
Ce courrier n'officialise rien de plus que l'existant qu'il est impossible de nier.
La parcelle est enclavée et c'est presque le chemin le plus court.
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:42:24  Voir le profil
Lisez l'Eclairage sur les servitudes.
Un acte recognitif est un acte (je vais expliciter la notion d'acte) par lequel celui qui consent une prétendue servitude reconnait qu'elle existe.
C'est donc la reconnaissance à postériori, par le fonds servant, d'un droit qu'il doit à un fonds dominant sans que ce dernier en détienne la preuve.

L'acte recognitif est en quelque sorte un aveu de la vérité des choses non établies.

Pour en revenir à la notion d'acte, il existe deux formes d'acte que la justice prend en compte.
Le premier est formel et écrit. Un acte notarié prend cette forme.
Le second est relatif à l'action. C'est la reconnaissance des choses par le fait des hommes.
Et le fait des hommes peut recouvrir toutes les formes, comme celle d'accepter une cloture ou de reconnaître à son voisin des droits.

Dans votre cas votre voisin n'a aucun acte notarié lui permettant d'affirmer qu'il a le droit de passer. N'exprimez pas qu'il en a le droit du fait de votre passivité ou de celle de vos prédécesseurs.
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  22:58:07  Voir le profil
OK avec le recognitif Je ne connaissais pas.
Mais dans le cas présent, la parcelle est enclavee donc la servitude est légale (dixit le notaire) et le propriétaire en use depuis plus de 30 ans.
Le courrier ne reconnais rien de nouveau et je ne peux empecher ou denoncer cette servitude (ce n'est pas le but).
Actuellement, je veux dénoncer les derniers travaux avec decaissage et enlèvement de 200m3 de terre de ma parcelle.
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 11 juil. 2007 :  23:29:47  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
pour vous expliquer mieux peut-être la réflexion de larocaille : la servitude n'est légale que si elle est reconnue par une décision d'un tribunal au titre de l'enclave.

à défaut de décision, le passage est actuellement illégal, fut il trentenaire puisque le passage étant discontinu, sa servitude ne se prescrit pas par voie trentenaire.

il faut donc voir si vous souhaitez, comme le propose Larocaille, contester le passage lui même, ou seulement l'aggravation de ses modalités.

a priori, les deux sont possibles en l'absence d'acte instituant la servitude (acte notarié) ou d'acte recognitif de la servitude (votre proposition de courrier en présentant un bon exemple).

une fois votre courrier envoyé, la servitude elle même sera gravée dans le marbre (acte recognitif)... il ne vous restera qu'à tenter de négocier le déplacmeent de l'assiette...alors que vous pourriez être en position de force en menaçant le propriétaire du fond dominant de devoir aller au tribunal pour obtenir un titre légalisant la servitude !

(Larocaille, OK avec mon explication ?)

cordialement
Emmanuel Wormser

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Edité par - Emmanuel WORMSER le 11 juil. 2007 23:31:05
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larocaille
Modérateur

4125 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  08:50:22  Voir le profil
Citation :
Larocaille, OK avec mon explication ?


C'est 100% cela.

En plus le juge devra déterminer l'assiette de la servitude et c'est rare que cette assiette coupe une propriété en deux, cas très gènante pour le fonds servant. Il y a donc, a mon avis, un peu de confort à gratter de ce côté.

Tant que la servitude n'est pas reconnue, il s'agit d'une construction sur la propriété d'autruis. N'est-ce pas ?
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:00:37  Voir le profil
Bjr

Question a propos de l'aspect prescription trentenaire :
"L'assiette et le mode de servitude de passage pour cause d'enclave sont déterminés par trente ans d'usage continu.
L'action en indemnité, dans le cas prévu par l'article 682, est prescriptible, et le passage peut être continué, quoique l'action en indemnité ne soit plus recevable."
Source : article 685 du Code civil

Comment interpreter ce texte et l'éventuelle contestation de cette servitude ?

Merci
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:07:45  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
ce texte permet de prescrire l'assiette (emplacement, largeur) de la servitude en cas d'enclave, pas la servitude elle même !

cordialement
Emmanuel Wormser

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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:24:44  Voir le profil
Rebjr
Ce texte trouvé sur le net explique répond bine à ma dernière question.

"2- La prescription acquisitive en matière de servitudes

Seules les servitudes à la fois continues et apparentes peuvent être établies par la prescription acquisitive. Ainsi est-il possible d'instituer une servitude de vue en cas de création d'une ouverture irrégulière et du maintien de celle-ci pendant plus de trente ans sans réaction de la part du voisin.

Toutes les autres servitudes qui ne présentent pas ce double caractère continu et apparent ne peuvent être établies que par "titre", c'est-à-dire un acte écrit (exemple : une convention) et non par prescription. Tel est le cas de la servitude de passage, apparente mais non continue."

Dans le cas présent, je ne connais pas de convention récente mais n'y en aurait-il pas eu une bine avant. On devrait dans ce cas la retrouver dans le dernier document de partage (succession de 1980) donc la servitude (qui est dscontinue et apparente) n'est pas acquise.

Comment puis je etre sur et certain qu'il n'existe pas de convention ? Si je demande au propriétaire traversant le terrain de me fournir les documents légaux de cette servitude, il n'est pas obligé de la faire et ne le fera pas.
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Laurent CAMPEDEL
Modérateur

5527 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:28:33  Voir le profil
Larocaille, je pense que vous donnez de faux espoirs à tpam.

Car on sait maintenant que le terrain desservi est enclavé.
Et dans ce cas, même si la servitude n'est pas instituée légalement, son assiette l'est en vertu de l'article 685.

Si une action en justice est lancée pour légaliser le droit de passage, le juge n'aura aucune autre solution que valider l'assiette existante puisqu'elle a plus de 30 ans d'usage.

Donc, à moins d'accord amiable, le chemin va rester là où il est.

Ensuite, l'article 697 permet au possesseur d'une servitude de faire tous les ouvrages nécessaires pour en user.
Le problème est ici pour la mairie car elle ne possède pas encore cette servitude.
Elle ne pouvait donc pas faire de travaux sur le terrain.

Mais quelle conséquence cela a-t-il au final ?

Si la mairie sent l'affaire se durcir, elle va provoquer une procédure via l'article 682 afin d'obtenir officiellement une servitude. Lors de cette procédure, comme je l'explique plus haut, le juge ne pourra que valider le chemin actuel. La procédure sera courte et inéluctable.

Une fois en possession de la servitude, les travaux deviendront "légaux".
Dans ce cas, peut-être que la mairie peut être condamnée à une amende pour avoir mis la charrue avant les boeux, mais elle ne sera pas condamnée à remettre en état sur le simple argument qu'elle n'était pas en possession de la servitude au moment des travaux.

Ensuite, c'est sur l'article 702 qu'il faut se pencher et déterminer si le décaissement a aggravé la situation du fond servant. Ici, mis à part avoir créé un talus infranchissable (2-3m de haut, voir plus, tout le long du terrain), je pense qu'il n'y a rien à reprocher.

Quant à la notion de voie et de chemin, ce n'est pas ainsi qu'il convient ici de l'exprimer.
Lorsqu'on est possesseur d'une servitude de passage, on est dans son droit le plus strict si l'on décide un jour de faire réaliser un goudron et poser des trottoirs, même si le chemin n'était qu'empierré jusqu'a présent.

Par contre, on ne doit pas aggraver la servitude.
Ainsi, si le chemin maintenant bitumé de neuf ne sert toujours qu'a desservir la ferme présente sur le terrain, ce n'est pas une aggravation. Par contre, si la ferme est transformée en salle des fêtes, et que le traffic routier augmente considérablement, un juge peut peut-être estimer qu'il y a aggravation. Dans ce cas, cela ouvre droit à compensation financière (mais en permet pas de l'interdire).

Mais ce n'est certainement pas le goudronnage qui à lui tout seul aggrave la servitude. L'article 697 est très clair à ce sujet.



Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL


Edité par - Laurent CAMPEDEL le 12 juil. 2007 09:31:14
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:29:44  Voir le profil
Dans le cas présent, la servitude s'est établi sur le meme passage qu'un chemin utilisé par les fermiers depuis .... des décénies et mentionné par un tracé en pointillé sur le cadastre.
Puis je constester la servitude elle meme alors que ce chemin existait auparavant ?
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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:39:28  Voir le profil
Bjr
Infos pour CAMPEDEL :
Il y a eu décaissage sur 40cm avec enlevement de 200 m3 de terre végétale sous cette voie.
Avait on le droit de creuser sans mon accord ?
Ce décaissage n'est pour vous pas une aggravation ?

Merci
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Emmanuel WORMSER
Modérateur

20024 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  09:43:54  Voir le profil  Voir la page de Emmanuel WORMSER
ce qu'il faut avant tout et avant de décider par quelle voie vous allez contester (682, 702, ...) c'est décider ce que vous voulez précisément comme réusltat physique.

Sortez du juridique pour exprimer clairement ce que vous souhaitez : supprimer le passage, déplacer le passage, enlever le goudron pour des raisons esthétiques, être indemnisé pour payer la toiture avec les sommes récupérées, etc.

Après en avoir décidé, vous choisirez la voie juridique la plus appropriée ! car effectivement le premier juge venu reconnaitra un droit de passage même s'il est inexistant aujourd'hui -à verifier au registre des hypothèques-, mais ce premier juge pourra décider qu'une indemnisation s'impose -ce qui est la règle- et vous le convaincrez qu'à titre transactionnel vous demandez simplement le déplacement de l'assiette... Ceci est un exemple d'approche : à vous de décider : pour ma part, je ne pense pas pouvoir vous aider plus à décider !

cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
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Laurent CAMPEDEL
Modérateur

5527 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  10:06:17  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par tpam

Bjr
Infos pour CAMPEDEL :
Il y a eu décaissage sur 40cm avec enlevement de 200 m3 de terre végétale sous cette voie.
Avait on le droit de creuser sans mon accord ?
Ce décaissage n'est pour vous pas une aggravation ?

Merci



J'ai répondu dans mon message précédent.

Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL

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Laurent CAMPEDEL
Modérateur

5527 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  10:09:30  Voir le profil
Citation :
Initialement entré par wroomsi

ce qu'il faut avant tout et avant de décider par quelle voie vous allez contester (682, 702, ...) c'est décider ce que vous voulez précisément comme réusltat physique.

Sortez du juridique pour exprimer clairement ce que vous souhaitez : supprimer le passage, déplacer le passage, enlever le goudron pour des raisons esthétiques, être indemnisé pour payer la toiture avec les sommes récupérées, etc.

Après en avoir décidé, vous choisirez la voie juridique la plus appropriée ! car effectivement le premier juge venu reconnaitra un droit de passage même s'il est inexistant aujourd'hui -à verifier au registre des hypothèques-, mais ce premier juge pourra décider qu'une indemnisation s'impose -ce qui est la règle-


Non Emmanuel.
L'article 685 est très clair : L'action en indemnité, dans le cas prévu par l'article 682, est prescriptible, et le passage peut être continué, quoique l'action en indemnité ne soit plus recevable.
Un passage utilisé depuis plus de 30 ans et desservant un fond enclavé n'ouvre plus droit à indemnité et ne peut plus être déplacé.
Citation :

et vous le convaincrez qu'à titre transactionnel vous demandez simplement le déplacement de l'assiette... Ceci est un exemple d'approche : à vous de décider : pour ma part, je ne pense pas pouvoir vous aider plus à décider !


Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL

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tpam
Contributeur débutant

21 réponses

Posté - 12 juil. 2007 :  10:45:57  Voir le profil
Bjr

En résumé :
- Difficile d'attaquer pour aggravation sans autorisation (702)
- Difficile d'attaquer la servitude elle meme bien que non conventionnelle (a verifier cette absence qui est probable)
- Pas d'iedmnité car plus de 30 ans.

Donc il ne reste plus guere d'actions possibles sinon faire avec cette voie partageant mon terrain....

Merci à wromsi, larocaille et CAMPEDEL pour toutes vos contributions.
J'ai appris beaucoup de choses sur les servitudes et surtout vu que le droit est bien compliqué et qu'il faut faire très attention sur tout ce qui peut se passer sur sa propriété.

Ce jour je pars me resourcer au soleil du midi, cela me changera les idées..... et je verrai ensuite si éventuelles suites à donner.

Merci encore
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