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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 08 janv. 2008 : 14:59:26
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Bonjour à tous,
décidemment mes locataires sont déchainnés!!!!
Voici mon nouveau problème, je loue un local depuis 1989, bail tous commerces ....(pour infos on ne m'y reprendra plus!)bref, mon locataire me fait parvenir par huissier une demande de renouvellement le 15/10/2007 (ils ont l'intention de vendre!!! droit au bail ou fonds je ne sais pas???), j'y réponds par huissier ok sur le principe du renouvellement mais nouveau loyer 1200€ (donc au 01/12/2007 le temps de la procédure) Depuis je reçois seulement 550€uros (décidé arbitrairement par le locataire!!!!!)!!! Que puis-je faire! dois-je envoyer une mise en demeure? commandement de payer par huissier ?est-ce une faute de la part du locataire de ne pas me régler la totalité du montant?et donc puis je demander la résolution du bail???
Autre question, je ne suis toujours pas au courant officiellement de la vente (rumeur et bouche à oreille)!!! et ils liquident leur stock!!!!! Admettons qu'ils aient vendu!!! Que faire avec nouveau locataire? nouveau bail? caution? droit d'entrée?????
Merci beaucoup, éclairez moi en attendant mon entretien avec avocat dans 2 semaines!!!!
a+ pet1cable
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cema
Contributeur vétéran
154 réponses |
Posté - 08 janv. 2008 : 17:32:33
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S'agissant d'un bail commercial, le principe du renouvellement est a priori acquis (recours à un huissier, votre avocat vérifiera si les mentions obligatoires figurent sur la demande de renouvellement).
Votre litige porte sur le montant du loyer révisé. En ce qui concerne les loyers(vous indiquez recevoir 550 Euro au lieu des 1200 que vous réclamez), il faut garder à l'esprit l'article L145-7 du code du comerce: "Pendant la durée de l'instance relative à la fixation du prix du bail révisé ou renouvelé, le locataire est tenu de continuer à payer les loyers échus au prix ancien ou, le cas échéant, au prix qui peut, en tout état de cause, être fixé à titre provisionnel par la juridiction saisie, sauf compte à faire entre le bailleur et le preneur, après fixation définitive du prix du loyer. Dans le délai d'un mois qui suit la signification de la décision définitive, les parties dressent un nouveau bail dans les conditions fixées judiciairement, à moins que le locataire renonce au renouvellement ou que le bailleur refuse celui-ci, à charge de celle des parties qui a manifesté son désaccord de supporter tous les frais. Faute par le bailleur d'avoir envoyé dans ce délai à la signature du preneur le projet de bail conforme à la décision susvisée ou, faute d'accord dans le mois de cet envoi, l'ordonnance ou l'arrêt fixant le prix ou les conditions du nouveau bail vaut bail.
En l'absence de décision judiciaire, la référence est donc le loyer ancien.
En ce qui concerne votre litige sur le loyer renouvelé, d'autres dispositions du code du commerce ont vocation à s'appliquer: -en principe, le loyer d'un bail renouvelé est plafonné: "Article L145-34 A moins d'une modification notable des éléments mentionnés aux 1º à 4º de l'article L. 145-33, le taux de variation du loyer applicable lors de la prise d'effet du bail à renouveler, si sa durée n'est pas supérieure à neuf ans, ne peut excéder la variation de l'indice national trimestriel mesurant le coût de la construction publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques intervenue depuis la fixation initiale du loyer du bail expiré. A défaut de clause contractuelle fixant le trimestre de référence de cet indice, il y a lieu de prendre en compte la variation de l'indice national trimestriel mesurant le coût de la construction, calculée sur la période de neuf ans antérieure au dernier indice publié. En cas de renouvellement postérieur à la date initialement prévue d'expiration du bail, cette variation est calculée à partir du dernier indice publié, pour une période d'une durée égale à celle qui s'est écoulée entre la date initiale du bail et la date de son renouvellement effectif. Les dispositions de l'alinéa ci-dessus ne sont plus applicables lorsque, par l'effet d'une tacite reconduction, la durée du bail excède douze ans.
- le traitement du litige sur le loyer du bail renouvelé Article L145-35 du code du commerce
Les litiges nés de l'application de l'article L. 145-34 sont soumis à une commission départementale de conciliation composée de bailleurs et de locataires en nombre égal et de personnes qualifiées. La commission s'efforce de concilier les parties et rend un avis. Si le juge est saisi parallèlement à la commission compétente par l'une ou l'autre des parties, il ne peut statuer tant que l'avis de la commission n'est pas rendu. La commission est dessaisie si elle n'a pas statué dans un délai de trois mois. La composition de la commission, le mode de désignation de ses membres et ses règles de fonctionnement sont fixés par décret. Article D145-17
La commission est saisie par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée à son secrétariat, qui convoque les parties à la séance au cours de laquelle l'affaire est examinée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée au minimum quinze jours avant la date retenue. La commission émet son avis même si les parties, dûment convoquées, ne sont ni présentes ni représentées.
Article D145-18
En cas de conciliation, il est dressé un acte signé des parties. A défaut de conciliation, la commission émet un avis faisant apparaître les points essentiels du désaccord des parties et la proposition motivée de la commission concernant la variation du loyer. Cet avis est signé par le président et le secrétaire. Il est aussitôt notifié à chacune des parties par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Article R145-23 du code du commerce
Les contestations relatives à la fixation du prix du bail révisé ou renouvelé sont portées, quel que soit le montant du loyer, devant le président du tribunal de grande instance ou le juge qui le remplace. Il est statué sur mémoire. Les autres contestations sont portées devant le tribunal de grande instance qui peut, accessoirement, se prononcer sur les demandes mentionnées à l'alinéa précédent. La juridiction territorialement compétente est celle du lieu de la situation de l'immeuble.
Article R145-24
Les mémoires indiquent l'adresse de l'immeuble donné à bail ainsi que : 1º Pour les personnes physiques, leurs nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance ; 2º Pour les personnes morales, leurs dénomination et siège social, ainsi que le titre et les nom et prénoms de leur représentant légal.
Article R145-25
Les mémoires contiennent : 1º Une copie de la demande en fixation de prix faite, selon le cas, en application de l'article L. 145-11 ou en application de l'article R. 145-20 ; 2º L'indication des autres prétentions ; 3º Les explications de droit et de fait de nature à justifier les prétentions de leur auteur ou à réfuter celles de l'autre partie. Les mémoires en réplique ou ceux rédigés après l'exécution d'une mesure d'instruction peuvent ne comporter que les explications de droit ou de fait.
Article R145-26
Les mémoires sont signés des parties ou de leurs représentants. Les copies des pièces que les parties estiment devoir y annexer sont certifiées conformes à l'original par le signataire du mémoire. Les mémoires sont notifiés par chacune des parties à l'autre, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. La notification est valablement faite par le locataire au gérant de l'immeuble.
Article R145-27
Le juge ne peut, à peine d'irrecevabilité, être saisi avant l'expiration d'un délai d'un mois suivant la réception par son destinataire du premier mémoire établi. La partie la plus diligente remet au greffe son mémoire aux fins de fixation de la date de l'audience. Elle y annexe les pièces sur lesquelles elle fonde sa demande et un plan des locaux. Elle y joint également le mémoire et les pièces reçus de l'autre partie. La remise peut être faite par la partie elle-même ou par un avocat. Les mémoires et les pièces peuvent être remis en original ou en copie.
Article R145-28
Il est procédé pour le surplus comme il est dit, en matière de procédure à jour fixe, aux articles 788 à 792 du nouveau code de procédure civile. L'assignation n'a toutefois pas à reproduire ou à contenir les éléments déjà portés à la connaissance du défendeur.
Article R145-29
Les parties peuvent se faire assister ou représenter par un avocat. Elles ne peuvent, ainsi que leur conseil, développer oralement, à l'audience, que les moyens et conclusions de leurs mémoires.
Article R145-30
Lorsque le juge s'estime insuffisamment éclairé sur des points qui peuvent être élucidés par une visite des lieux ou s'il lui apparaît que les prétentions des parties divergent sur de tels points, il se rend sur les lieux aux jour et heure décidés par lui le cas échéant en présence d'un consultant. Toutefois, s'il estime que des constatations purement matérielles sont suffisantes, il peut commettre toute personne de son choix pour y procéder. Si les divergences portent sur des points de fait qui ne peuvent être tranchés sans recourir à une expertise, le juge désigne un expert dont la mission porte sur les éléments de fait permettant l'appréciation des critères définis, selon le cas, aux articles R. 145-3 à R. 145-7, L. 145-34, R. 145-9, R. 145-10 ou R. 145-11, et sur les questions complémentaires qui lui sont soumises par le juge. Toutefois, si le juge estime devoir limiter la mission de l'expert à la recherche de l'incidence de certains éléments seulement, il indique ceux sur lesquels elle porte.
Article R145-31
Dès le dépôt du constat ou du rapport, le greffe avise les parties par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou, si elles sont représentées, leurs avocats, de la date à laquelle l'affaire sera reprise et de celle à laquelle les mémoires faits après l'exécution de la mesure d'instruction devront être échangés. Le juge, en présence des parties ou celles-ci dûment convoquées, peut entendre l'expert ou l'auteur du constat pour lui demander les éclaircissements qu'il estime nécessaires. En cas de conciliation intervenue au cours d'une mesure d'instruction, le technicien commis constate que sa mission est devenue sans objet et en fait rapport au juge. Mention en est faite au dossier de l'affaire et celle-ci est retirée du rôle. Les parties peuvent demander au juge de donner force exécutoire à l'acte exprimant leur accord.
Article R145-32
La rémunération définitive de l'expert est fixée en considération de sa mission. En aucun cas la rémunération de l'expert ne peut être fixée proportionnellement au montant du loyer demandé ou proposé.
Article R145-33
En cas d'appel, les dispositions des articles R. 145-31 et R. 145-32 sont applicables.
Citation : Initialement posté par pet1cable
Bonjour à tous,
décidemment mes locataires sont déchainnés!!!!
Voici mon nouveau problème, je loue un local depuis 1989, bail tous commerces ....(pour infos on ne m'y reprendra plus!)bref, mon locataire me fait parvenir par huissier une demande de renouvellement le 15/10/2007 (ils ont l'intention de vendre!!! droit au bail ou fonds je ne sais pas???), j'y réponds par huissier ok sur le principe du renouvellement mais nouveau loyer 1200€ (donc au 01/12/2007 le temps de la procédure) Depuis je reçois seulement 550€uros (décidé arbitrairement par le locataire!!!!!)!!! Que puis-je faire! dois-je envoyer une mise en demeure? commandement de payer par huissier ?est-ce une faute de la part du locataire de ne pas me régler la totalité du montant?et donc puis je demander la résolution du bail???
Autre question, je ne suis toujours pas au courant officiellement de la vente (rumeur et bouche à oreille)!!! et ils liquident leur stock!!!!! Admettons qu'ils aient vendu!!! Que faire avec nouveau locataire? nouveau bail? caution? droit d'entrée?????
Merci beaucoup, éclairez moi en attendant mon entretien avec avocat dans 2 semaines!!!!
a+ pet1cable
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 08 janv. 2008 : 17:53:51
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merci de cette réponse! Toutefois nous ne sommes pas en "procédure"! et si je ne m'abuse c'est à mon locataire de saisir le tribunal ou la commission s'il n'est pas d'accord de payer le loyer du bail renouvelé! et d'ailleurs d'après l'article, le montant du loyer versé pendant la procédure peut soit être l'ancien ou un montant provisoire fixé par le juge!et je me répète je n'ai reçu aucune "notification" qui me fasse penser que nous sommes en procédure!
Aussi, concernant le nouveau locataire enfin futur "propriétaire du fonds"...s'il y a vente que dois-je faire? quels sont mes droits pour tout mettre en règle (bail, loyer, garantie, éventuellement un droit d'entrée....etc)et d'ailleurs si ils ne me mettent pas au courant que puis-je faire?
merci a+ pet1cable |
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consturba
Pilier de forums
213 réponses |
Posté - 08 janv. 2008 : 19:22:36
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Ok, le principe du renouvellement est acquis, mais il semble qu'il n'y pas eu d'accord sur le loyer (Pas d'ok formel du preneur). Il y a donc 2 pb : - le non paiement des loyer (àmoins que le montant selon ancien bail est de 550 €) : ya t il une clause résolutoire dans le bail ? A défaut, application du droit commun. - La cession qui se dessine : et là encore, la réponse est dans le bail : y a til une clause d'agrément ?
Cdt
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 08 janv. 2008 : 19:35:23
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Oui la clause résolutoire figure dans le bail, et oui le locataire doit prévenir le bailleur en cas de cession.
Le montant de 550 correspond au calcul arbitraire du locataire en fonction du loyer initial et de l'indice insee...mais après ma demande du nouveau loyer...
Il n'y a donc pas d'accord sur le loyer! pour autant a-t'il le droit de le "contester" de cette manière? en ne réglant pas la totalité du loyer il ne respecte pas le bail, me semble-t'il?
Concernant la cession, je pense qu'il veut faire une "affaire " en cédant son droit au bail (tous commerces et loyer ultra faible et non révisé depuis 1989!!!)mais encore une fois ce ne sont que des suppositions!!! (en plus de la super banderole collée sur la devanture avec l'inscription liquidation totale!!!!!)
merci
a+ pet1cable |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 09 janv. 2008 : 14:53:11
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bonjour!
des nouvelles fraiches.... mon locataire est en train de liquider son stock avant travaux!!! affiche sur devanture ce matin!!!! Que faire? je ne suis au courant de rien et mon autorisation n'a pas été demandée!!?? Vu l'honnêteté de la personne...j'ai bien peur qu'une fois le stock liquidé le magasin reste fermé pour permettre au nouveau de s'installer!!! dans mon dos sans rien dire!!! Comment réagir et prendre les devants? constat de cessation d'actvité si stock vide et portes fermées?? et les travaux? quels genres de travaux?puis-je m'y opposer?
Je vous avoue, j'ai très peur de la tournure que prend cette situation! une période de "faux travaux" et hop ouverture d'un nouveau commerce avec un nouveau "propriétaire"!!!!
Répondez moi s'il vous plait!!!!
a+ pet1cable |
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mdeweerd
Pilier de forums
528 réponses |
Posté - 10 janv. 2008 : 21:02:28
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Verifiez votre bail, dans le mien est mentionné que le locataire doit obtenir accord pour l'exécution de travaux (de gros oeuvre). Pour la cession - le mien mentionne qu'il faut obtenir l'accord du bailleur. Je suppose que certaines conditions (régularisation de loyers???) sont possibles pour l'accord du bail, mais la cession du bail avec le fonds est un droit.
Si le nouveau loyer corresponds à l'ancien avec indexation selon l'indice, le locataire est en règle en termes de paiements.
Votre loyer, corresponds-t-il au loyer du marché?
Mon bail dit aussi (obligations du locataire): - Garnir et tenir constamment garni les locaux loués de matériels, objets mobiliers, en quantité et de valeur suffisante pour répondre en tout temps du paiement du loyer et des accessoires, et de l'exécution de toutes les conditions du présent bail. - User des locaux suivant la destination prévue au bail et exercer dans les lieux loués son activité de façon continue. - Le preneur devra justifier pour toute personne physique ou morale effectuant ou faisant réaliser des constructions ou travaux, d’un contrat d’assurance couvrant sa responsabilité, conformément à la loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 et aux articles L241-1 et L241-2 du code des assurances.
A lire: http://www.netpme.fr/immobilier-entreprise/624-comment-augmenter-loyers-commerciaux.html
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Les réponses sont données à titre indicatif et n'engagent en aucun cas leur auteur. |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 11 janv. 2008 : 14:06:55
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Bonjour,
merci de votre réponse. Mon bail mentionne en effet que l'autorisation du bailleur doit être demandé en cas de cession du droit au bail(sans consentement exprès du bailleur sous peine de nullité), et je dois être averti en cas de cession du fonds de commerce!
Le loyer que j'ai proposé (1200) suite au renouvellement correspond au loyer pratiqué dans le coin et pour d'autres baux me concernant.
Mon gros souci est que je vois le "nouveau" s'installer petit à petit et je ne suis toujours pas averti de quoi que se soit et ce matin en guise de bonjour, mon locataire me jette "de toute façon on signe la vente mercredi prochain" Que faire????
Pour le loyer, je ne pense pas qu'il ait entamé une action devant la commission des "loyers" vu leur départ imminent.enfin...on verra, mais si mercredi prochain ils signent et que le jeudi l'autre ouvre son nouveau commerce
Je suis perdu!!! Quels sont mes recours?
merci a+ pet1cable
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mdeweerd
Pilier de forums
528 réponses |
Posté - 13 janv. 2008 : 11:40:23
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Si vous voyez le nouveau: il faut peut-être l'avertir du la non-obtention de l'accord, du nouveau loyer soigneusement caché par l'exploitant actuel??? Peut-être qu'il exigera d'être en règle?! => à méditer.
Je ne sais pas si pour l'accord on peut donner une condition: par exemple, le paiement des loyers en retard. Ou bien faut-il déclarer l'existence d'une dette qqpart.
Le fonds peut aussi être vendu sous condition suspensive d'obtention de l'accord du bailleur. Dans ce cas, si vous donnez quittance au 'nouveau' sans réserve, votre accord est 'donné'.
Si la vente concerne les parts de la société, je ne penses pas qu'il y ait besoin d'en informer le bailleur car c'est la société qui est titulaire du bail.
Les liens suivants sont intéressants:
Conséquences non obtention de l'accord du bailleur
Déspécialisation
Texte 'générale'
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Les réponses sont données à titre indicatif et n'engagent en aucun cas leur auteur. |
Edité par - mdeweerd le 13 janv. 2008 11:50:50 |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 13 janv. 2008 : 15:18:41
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Bonjour et merci,
Je ne pense pas que le "nouveau" soit assez "correct" pour se mettre en règle....par contre si je ne m'abuse, l'acquéreur et solidaire du locataire actuel? donc si en effet il y a désaccord sur le loyer et que j'ai bien pris soin de mettre en demeure mon locataire actuel concernant sa position sur le nouveau loyer et que je lui demande mon dû....à ce moment là, une procédure de conciliation doit être mise en route par lui ? et si rien est engagé le nouveau se retrouve avec un bail non renouvelé??
J'attends vos réponses!
merci a+ pet1cable |
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mdeweerd
Pilier de forums
528 réponses |
Posté - 13 janv. 2008 : 19:45:20
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Il y a un délai pour mettere en route une procédure de conciliation - si j'ai bien compris 1 mois.
Le vendeur (!) est solidaire de l'acheteur pour les loyers, etc. Sauf que s'il vends le fond de commerce de sa société actuelle à la nouvelle et il dissouds la société actuelle, il n'y a plus grand chose qui assure la solidarité. En cas de vente des parts, il n'y a pas de changement de locataire.
S'il s'agit vraiment de la vente du fonds de commerce, alors une des possibilités et de ne pas renouveller le bail - mais il vient de l'être, donc dans +/- trois ans apparemment. L'autre solution est de cesser le bail compte tenu du non respect de la procédure. Toutefois, ne fournissez pas de quittance (voire de facture) si vous souhaitez évoquer le désaccord pour cette vente. Toutefois, si vous choissisez cette diretion, il faut peut-être s'attendre à une faillite, des impayés, etc. |
Les réponses sont données à titre indicatif et n'engagent en aucun cas leur auteur. |
Edité par - mdeweerd le 13 janv. 2008 20:12:07 |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 14 janv. 2008 : 16:23:59
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ok merci.
Je n'en sais toujours pas plus "officiellement" mais le locataire actuel (vendeur) est en nom propre pas de société, et le nouveau aucune idée de ce qu'il est ou sera..... je le connais de vue mais il est salarié dans une entreprise..... et je vois sa femme "roder" dans le commerce, j'imagine qu'elle va s'inscrire en son nom!?
Bref, le courrier de relance est parti ce jour....qui vivra verra...
A bientôt pour la suite! pet1cable |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 30 janv. 2008 : 11:13:14
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Bonjour à tous, voici des nouvelles
signification de vente du fonds délivrée par huissier (à compter du 17/01/2008), sur ce j'ai fait partir un courrier RAR à mon nouveau locataire.... pour lui demander de me faire parvenir les documents relatifs à la cession et surtout les documents "légaux" prouvant son statut de commerçant (extrait registe commerce) et son assurance incendie/responsabilité civile, je lui demande par ailleurs de fixer un rdv pour l'état des lieux d'entrée (j'imagine que personne ne peut me repprocher de vouloir entrer en contact avec cette personne afin de mettre en place les différentes modalités de son entrée dans les lieux et de discuter d'ailleurs de ses obligations en tant que preneur!)
Concernant le loyer renouvelé,la procédure est en cours, je doit constituer un dossier qui montre bien que le déplafonnement est possible!
Merci de bien vouloir me donner toutes les pistes pour monter à mieux ce dossier! (éléments importants, témoignages, photos?????) Puis-je m'adresser à un pro pour ça? agent immobilier????
dans l'attente, a+ pet1cable
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 06 févr. 2008 : 17:43:04
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Bonjour,
je vois que mon affaire ne passionne personne.....
je me risque quand même à reposer une question....
Le nouveau locataire ne m'a pas verser le loyer de février (ok on est le 06.... mais peu importe! ras le bol des gans qui n'en font qu'à leur tête ) Que faire????? Un RAR au risque de passer pour le procédurier du coin....attente au risque de passer pour un coulant
Aidez-moi svp!!!! j'en peux vraiment plus
merci a+ pet1cable |
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thoveyrat
Pilier de forums
8410 réponses |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 07 févr. 2008 : 17:36:16
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Citation : Initialement posté par thoveyrat
Vous pouvez envoyer un RAR... s'il est bien le propriétaire actuel du fonds... Pour le reste, je pense qu'il vaudrait mieux vous adresser à un avocat, ou à l'espace questions-réponses payant d'Universimmo... http://www.universimmo.com/repq/unirepq001.asp
merci de votre réponse. j'ai un avocat.....long comme le mois de mai
a+ pet1cable |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 23 févr. 2008 : 13:39:11
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Bonjour à tous,
Quelques nouvelles du front....le nouveau locataire est en place depuis le début du mois, il me verse 550€uros, refuse d'établir un état des lieux d'entrée et même de me rencontrer pour "délimiter" son espace....bref, que faire quels sont mes recours?
(rappel : demande de déplafonnement en cours pour le loyer)
Merci
pet1cable |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 23 févr. 2008 : 13:59:06
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bonjour je ne peux hélas pas vous aider mais j'ai lu avec attention votre situation. En date du 8 janvier, vous écriviez .... Merci beaucoup, éclairez moi en attendant mon entretien avec avocat dans 2 semaines!!!!
Vous l'avez bien rencontré .... que dit-il ? quels sont ses conseils au vu de la situation ?
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 23 févr. 2008 : 18:34:37
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Je ne comprends pas pourquoi il y aurait un nouvel état des lieux puisque le bail actuel court... Il y a certes une discussion sur le renouvellement, mais le bail lui-même n'est ni suspendu ni arrêté.
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Festina lente |
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pet1cable
Contributeur actif
37 réponses |
Posté - 27 févr. 2008 : 17:00:24
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Bonjour, joulia et ribouldingue,
Concernant l'état des lieux,je pensais que montrer ma volonté de rencontrer mon nouveau locataire et de mettre certaines choses au point (dont état des lieux après les travaux de rénovation entrepris par eux, plus les modalités de location, espace commun et privés, accès...etc) ne pouvait pas m'être reprochée!
Or il s'avère d'après mon avocat, pour répondre à joulia (oui je l'ai vu et même plusieurs fois), il faut constituer un mémoire pour demander le déplafonnement, faire un constat d'huissier pour établir quels travaux on été fait et sans mon autorisation (en prévision de la résolution du bail cf clause résolutoire).
Bref, le constat d'huissier fait état de travaux de rénovation de l'espace de vente faits par le preneur....là encore des frais jeter à la mer! Mon avocat me dit qu'il ne nous sert à rien! Et je suis en train de réunir les éléments en vu du déplafonnement.
J'avoue que j'ai l'impression de ne pas pouvoir m'approcher directement de mon locataire, ne serait-ce que pour lui expliquer qu'il ne doit pas bloquer mes accès privés, que le loyer doit m'être envoyé...etc De la gestion courante et saine quoi!
Qu'en pensez-vous?
merci a+ pet1cable |
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nefer
Modérateur
28499 réponses |
Posté - 27 févr. 2008 : 18:42:02
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il est exact qu'il ne faut pas aborder les problèmes d'un bail commercial de la même façon qu'un bail d'habitation.........
si le bailleur veut utiliser le déplafonnement...les règles sont très strictes |
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