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1978
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France
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PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  11:25:47  Lien direct vers ce sujet  Voir le profil
BONJOUR !
Mes voisins veulent absolument accéder à leurs propriétés sans droit ni titre par mes parcelles au moyen d'un chemin de carraire.Ils le considèrent comme un chemin communal au dire du maire qui l' aurait classé dans la voirie communale sans actes translatifs de propriétés , cette affirmation a été rejettée par un jugement du T-A qui a confirmé sa nature juridique : servitude d'utilité publique grévant des fonds privés réservée exclusivement au passage des troupeaux.
Suite à cette décision administrative ,je veux clore ma propriété privé et agicole, je les ai tous prévénus par L-A-R de la situation , afin qu'is puissent saisir le juge du fond pour trouver un autre passage légal en dehors des carraires.Mais ils me poursuivront devant le juge judiciaire des référés pour troubles manifestement illicites ,voie de fait , remise en état avec astreintes et dommages et intérêts.

Ma question:leur demande peut-elle prospérer ? le juge judiciaire des référés sans juger au fond peut-il modifier des actes administratifs?

J'espère que vous pourrez m'aider à résoudre mon problème,car je nai pas trouvé de solution pour un cas similaire dans votre forum.

MERCI , A BIENTOT.

Signature de 1978 
la cabrière

Emmanuel Wormser
Modérateur



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 1 PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  11:38:02  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
le juge civil ne peut pas mettre en cause la décision du TA.
en revanche, saisi en référé dans le cadre d'une action possessoire, il pourrait -mais ça me semble peu probable- maintenir le passage temporaire jusqu'à désenclavement au fond... mais au fait, leur terrain est-il enclavé ?
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

Un souci juridique ? Pensez Ă  relire votre contrat d'assurance multirisques habitation.
Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-ĂŞtre incluse dans votre contrat !

1978
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Revenir en haut de la page 2 PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  12:44:15  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

le juge civil ne peut pas mettre en cause la décision du TA.
en revanche, saisi en référé dans le cadre d'une action possessoire, il pourrait -mais ça me semble peu probable- maintenir le passage temporaire jusqu'à désenclavement au fond... mais au fait, leur terrain est-il enclavé ?

Je vous remercie de m' avoir répondu aussi rapidement.
Mes voisins se retrouvent enclaver en dehors du passage sur la carraire ,ils sont avertis de cette situation depuis le jugement rendu par le T-A- en date du 11 juin 2009 , ils refusent de reconnaître cette décision afin d'engager une procédure de désenclavement , car ils sont confortés et maintenus dans ce dénie par la commune qui continue toujours à ce jour en réclamer la propriété ; pourtant le maire est condamné sous astreintes à 500€/jour de retard depuis le 08 avril 2011 pour non exécution de ce jugement , je viens de demander au tribunal la liquidation des astreintes au président du T-A-.
Que faire si mes voisins laissent pourrir la situation en ne faisant aucune démarche devant le T-G-I- pour se désenclaver ? Que dois-je faire pour y remédier ?
En espérant avoir répondu aussi clairement que possible à votre question.

MERCI . CORDIALEMENT.
Signature de 1978 
la cabrière

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 3 PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  13:24:17  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
posez la cloture et vous verrez bien ce qui se passera.
pas de risque de DI si vous démontrez avoir bien prévenu avant.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Jean-Michel Lugherini
Pilier de forums

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Revenir en haut de la page 4 PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  17:57:20  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Bonsoir
J aime beaucoup ce jugement de ta!
Pourriez-vous nous le faire passer?
D' avance, merci
Signature de Jean-Michel Lugherini 
Cordialement

quelboulot
Modérateur

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Revenir en haut de la page 5 PostĂ© - 24 aoĂ»t 2011 :  18:50:14  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Dazns le même ordre d'idées


citation:
http://www.legifrance.gouv.fr/affic...93&fastPos=1



Cour Administrative d'Appel de Marseille


N° 09MA02887
Inédit au recueil Lebon
1ère chambre - formation à 3
M. D'HERVE, président
M. Jean-Louis D'HERVE, rapporteur
M. BACHOFFER, rapporteur public
PIERI - DUPIELET AVOCATS, avocat


lecture du jeudi 3 mars 2011
REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS


--------------------------------------------------------------------------------

Vu la requête, enregistrée le 31 juillet 2009, présentée pour M. Jean-Marie A, demeurant ... et M. Patrick B, demeurant ..., par Me Pieri et Me Dupielet, avocats ; MM.A et B demandent à la cour :


1°) d'annuler le jugement n° 0703496-0703497-0703498-0704609-0706410 en date du 2 juillet 2009 du tribunal administratif de Toulon qui a rejeté leurs demandes d'annulation de cinq permis de construire délivrés au cours de l'année 2007 par le maire de Saint-Maximin La Sainte Baume sur des parcelles desservies par un chemin dit de carraire ;


2°) d'annuler les permis de construire délivrés respectivement le 18 avril 2007 aux consorts C, les 2 et 29 mai 2007 aux consorts E, le 5 juillet 2007 à M. F et le 17 octobre 2007 à Mlle H et autres ;


3°) de mettre à la charge de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume la somme de 3 000 euros au titre de l'article L.761-1 du code de justice administrative ;

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code de l'urbanisme ;

Vu le code de justice administrative ;

Vu le décret n° 2009-14 du 7 janvier 2009 relatif au rapporteur public des juridictions administratives et au déroulement de l'audience devant ces juridictions, et notamment son article 2 ;

Vu l'arrêté du 27 janvier 2009 pris par le vice-président du Conseil d'Etat autorisant la cour administrative d'appel de Marseille à appliquer, à titre expérimental, les dispositions de l'article 2 du décret n° 2009-14 du 7 janvier 2009 ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;


Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 10 février 2011 :

- le rapport de M. d'Hervé, président-rapporteur ;

- les conclusions de M. Bachoffer, rapporteur public ;

- et les observations de Me Zouari, pour la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume ;

Considérant que par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Toulon a rejeté les demandes dirigées par les requérants contre cinq permis de construire délivrés par le maire de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume dans le secteur dit de Réty ; que MM. A et B relèvent appel de ce jugement ;

Sur l'Ă©tendue du litige :

Considérant que par mémoire du 18 janvier 2011, les requérants ont déclaré se désister purement et simplement de leurs conclusions dirigées contre les permis de construire délivrés par le maire de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume, respectivement, le 18 avril 2007 aux consorts D-C, les 2 et 29 mai 2007 aux consorts E, et le 17 octobre 2007 aux consorts H-I-J-Cabbonaro, en raison du caractère définitif des décisions de retrait de ces autorisations ; que ce désistement d'instance est pur et simple ; que rien ne s'oppose à ce qu'il en soit donné acte ;

Sur les conclusions dirigées contre le permis de construire délivré le 5 juillet 2007 aux consorts F-G :

En ce qui concerne la recevabilité :

Considérant, en premier lieu, qu'aux termes de l'article R.424-15 du code de l'urbanisme applicable et relatif aux modalités d'affichage du permis de construire sur le terrain d'assiette : Cet affichage mentionne également l'obligation, prévue à peine d'irrecevabilité par l'article R. 600-1, de notifier tout recours administratif ou tout recours contentieux à l'auteur de la décision et au bénéficiaire du permis ou de la décision prise sur la déclaration préalable. ; que l'absence de mention dans l'affichage de l'obligation de notification du recours a pour effet de rendre inopposable l'irrecevabilité prévue à l'article R. 600-1 du code de l'urbanisme ; que les requérants soutiennent sans être contredits qu'aucune mention relative à cette obligation n'a été affichée sur le terrain où devait être mis en oeuvre le permis de construire qu'ils contestent ; que dans ces conditions, la fin de non recevoir de la commune qui soutient que leur requête n'est pas recevable doit être écartée ;

Considérant, en deuxième lieu, que MM.A et B sont propriétaires de terrains proches de la parcelle d'assiette du projet en litige et que leurs propriétés sont d'ailleurs riveraines de la voie devant assurer la desserte de la construction en litige ; qu'ils ont ainsi intérêt à contester, tant en appel que devant les premiers juges, le permis de construire délivré aux consorts F-G ;

En ce qui concerne la légalité du permis de construire :

Considérant que le maire de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume a délivré le 5 juillet 2007 un permis de construire aux consorts F-G pour la réalisation d'un immeuble comprenant deux logements sur un terrain situé au lieu-dit Resty ; qu'il résulte des pièces du dossier, et notamment des constatations effectuées à la demande des requérants par un architecte expert et soumises au débat contradictoire, que la parcelle est desservie à partir du chemin du Resty par une voie en impasse longue de 94 mètres, qui est un ancien chemin à usage rural, d'une largeur comprise entre 2,80 mètres et 3,70 mètres ;

Considérant qu'aux termes de l'article R.111-4 du code de l'urbanisme alors en vigueur : Le permis de construire peut être refusé sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions répondant à l'importance ou à la destination de l'immeuble ou de l'ensemble d'immeubles envisagé, et notamment si les caractéristiques de ces voies rendent difficile la circulation ou l'utilisation des engins de lutte contre l'incendie. Il peut également être refusé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration ainsi que de la nature et de l'intensité du trafic ; qu'il ressort des pièces du dossier que le permis en litige a été délivré pour la réalisation de deux habitations dans un secteur de la commune non desservi par des voies publiques, après la délivrance par le maire dans les mois précédents de 3 permis de construire devant conduire à la réalisation de six logements sur des parcelles voisines du projet en litige et desservies dans les mêmes conditions ; que dés lors , eu égard par ailleurs aux dimensions réduites et à la configuration de la voie de desserte du projet en litige, qui ne permet pas de garantir un accès suffisant aux véhicules de secours et d'assurer la circulation et le croisement des véhicules privés dans des conditions satisfaisantes, le maire a entaché sa décision d'autorisation d'erreur manifeste d'appréciation de l'adaptation de la voie à l'intensité du trafic induit par cet accroissement des capacités d'accueil du secteur ; que M. A et M. B sont en conséquence fondés à soutenir que c'est à tort que par le jugement attaqué, le tribunal administratif a refusé de faire droit pour ce motif à leur demande d'annulation ;

Considérant que, pour l'application de l'article L.600-4-1 du code de l'urbanisme, en l'état du dossier soumis à la cour, aucun autre moyen n'est susceptible d'entraîner l'annulation de la décision attaquée ;


Sur les conclusions tendant Ă  l'application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative :

Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que soit mise à la charge de MM.A et B, qui ne sont pas, dans la présente instance, les parties perdantes, la somme que demande la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume au titre des frais exposés par elles et non compris dans les dépens ; qu'il y a lieu, en revanche, de mettre à la charge de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume la somme unique de 2 000 euros au titre des frais de même nature exposés par MM .A et B ;
DÉCIDE :
Article 1er : Il est donné acte à MM. A et B de leur désistement d'instance des conclusions de leur requête dirigées contre les permis de construire délivrés par le maire de la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume, respectivement, le 18 avril 2007 aux consorts D-C, les 2 et 29 mai 2007 aux consorts E, et le 17 octobre 2007 aux consorts H-I-J-Cabbonaro.
Article 2 : Le permis de construire délivré le 5 juillet 2007 aux consorts F-G est annulé.
Article 3 : L'article 1er du jugement du tribunal administratif de Toulon en date du 2 juillet 2009 est réformé en ce qu'il contraire à l'article 2 du présent arrêt.
Article 4 : La commune de Saint-Maximin La Sainte Baume versera une somme unique de 2 000 euros Ă  MM. A et B sur le fondement de l'article L.761-1 du code de justice administrative.
Article 5 : Le présent arrêt sera notifié MM. A et B, à M. et Mme C, à M. et Mme D-C, à M. Patrice E, à Mlle Céline E, à M. Lionel F, à M. Rodolphe G, à Mlle H, à M. I, à Mlle J, à M. K et à la commune de Saint-Maximin La Sainte Baume.
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N° 09MA028872
RP
Signature de quelboulot 
Christophe

Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967

1978
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Revenir en haut de la page 6 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  09:48:02  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
BONJOUR Jean-Mchel LUGHERINI ,

je suis débutante en informatique , je suis d' accord de publier une copie de mes jugements sur le forum UNIVERSIMMO , si vous m' indiquez la démarche à suivre , autrement je peux vous les envoyer sur votre boîte E-mail , ça je sais le faire.

A BIENTÔT.
Signature de 1978 
la cabrière

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 7 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  12:05:35  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
(1978, je l'ai fait vers JML)

1978
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Revenir en haut de la page 8 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  13:22:23  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Emmanuel Worsmer,
pour mon maire , ce jugement n' a aucune valeur juridique , puisqu' il a pris un arrêté pour entrave à la circulation publique en octobre 2010 que j'ai attaqué au T-A. Il a déposé par la suite plainte en référé pénal , bizzare , et j'ai été auditionnée par la gendarmerie pour avoir installé une chaîne en plein milieu de ma propriété privée sur l'assiette de la carraire ,que j'avais retiré sous la menace de la force publique . A ce jour , je n'ai toujours pas été poursuivie par le parquet.

Je ne savais pas que je résidais dans une république bananière et un pays de non droit.

MERCI- A BIENTÔT.

Signature de 1978 
la cabrière

1978
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Revenir en haut de la page 9 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  13:54:43  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
citation:
Initialement posté par Emmanuel Wormser

posez la cloture et vous verrez bien ce qui se passera.
pas de risque de DI si vous démontrez avoir bien prévenu avant.

au printemps , j' ai fais une tentative de poser cette fameuse chaîne le long de cette carraire toujours sur ma propriété au niveau de l' entrée qu' utilise mon voisin pour se rendre dans son cabanon.
La réaction ne s'est pas fait attendre ,les gendarmes m'ont menacé d' UNE MISE EN GARDE A VUE IMMEDIATE si je ne retirais sur le champs cette chaîne, au motif que je n'avais pas le droit d' enclaver mon voisin , comme nous le savons tous , est une infraction pénale mais ne concerne ni le droit civil ou le droit dradministratif.
Je ne me suis pas éxécutée , qu'ils pouvaient m'embarquer , je les attendais de pieds fermes et qu'ils commettaient un abus de pouvoir caractéristique.Je les attends toujours à ce jour.
Mon voisin a cassé mon cadenas et rendu ma chaîne inutilisable avec la bénédiction des gendarmes et du maire.

Merci Ă  tous - A BIENTOT.


Signature de 1978 
la cabrière

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 10 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  14:23:25  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
si les gendarmes reviennent à la charge, demandez leur de consigner leurs propos dans un procès verbal...
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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gloran
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Revenir en haut de la page 11 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  15:17:45  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Bonjour,

Si vous replacez la clôture sous quelque forme que ce soit, faites un constat d'huissier (à l'édification, et aussi si on vous casse), ou à l'édification faites une photo (dans laquel on verra si possible du paysage reconnaissable en arrière plan) puis imprimez, mettez un timbre au verso et envoyez-là à vous même comme une carte postale (sans enveloppe). Le cachet de la poste faisant foi, vous disposerez d'une preuve qu'à telle date au plus tard, une clôture était présente.

A votre place (si vous me permettez) je rempile et remet la clôture, voire en bon parpaings (bon, certes, s'il y a 3km de périmètre, ça coûte bonbon :)

Cordialement,

1978
Contributeur actif

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Revenir en haut de la page 12 PostĂ© - 25 aoĂ»t 2011 :  17:16:28  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Bonjour gloran ,

j' ai peut-être trouvé la solution en posant des rochers de calcaire de plusieurs tonnes ,ils seront bien en peine de les déplacer ou de les détruire. .
Je m' attends au retour de manivelle connaissant mes voisins , ils n' en resteront pas là , ils prendront toutes les mesures nécessaires , comme je l' expliquais dans mon premier sujet posté le 24 août 2011.

Qui tente rien etc--- , si je suis condamnée en référé le risque en vaut la chandelle , en espérant que la situation va se débloquer enfin !
Signature de 1978 
la cabrière

1978
Contributeur actif

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Revenir en haut de la page 13 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  14:14:43  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
BONJOUR Ă  tous ,

suite à la pose de ces blocs de calcaire , cette fois ci j'ai eu droit à l'intervention de 4 gendarmes pour me demander de les retirer , après mes explications ,ils ont compris la situation et s'en sont retournés , enfin !!!
Donc le lendemain, j'ai eu la visite d'un huissier saisi par mes voisins pour faire constater mes méfaits.Je lui fais relever que ses P-V étaient illégaux car il était rentré dans ma propriété privée sans mon autorisation préalable. Il m'a rétorqué qu'il se trouvait sur une voie publique et que mes jugements du T-A n'avaient aucune valeur???
Je suis assignée au T-G-I devant le juge des référés pour voie de fait , troubles manifestement illicites , demande de remise en état des lieux avec dommages et intérêts.
Dans son assignation , il avoue avoir détruit mon cadenas et ma chaîne et que ma carraire est bien une voie publique communale.

J'ai trouvé 2 jurisprudences de la cour de cassation : POURVOI N° 94-15935 du 28 juin 1996 et POURVOI N° 01-12598 du 3 décembre 2003.

Qu' en pensez-vous? Vais-je m'en prendre plein la g----figure.
BONNE LECTURE

Merci d' avance pour vos réponses pertinentes et éclairées.
A BIENTÔT.
Signature de 1978 
la cabrière

Laurent CAMPEDEL
Contributeur vétéran



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Revenir en haut de la page 14 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  14:23:12  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Les dès sont jetés...
Signature de Laurent CAMPEDEL 
Pour être des hommes libres, soyons raisonnés . Mais surtout pas raisonnables.

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 15 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  14:53:00  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
dans 94-15935, les requérants disposaient d'un titre accordé par la commune, ce qui n'est pas le cas de vos voisins
01-12598 n'a aucun rapport.

si vous êtes assigné au TGI, avocat obligatoire.
il produira le jugement du TA qui doit suffire à rejeter les prétention de vos voisins ; il n'appartient en effet qu'au juge administratif de qualifier la domanialité publique d'une voie ... le juge civil ne peut pas le contredire ... et, dans votre cas, le juge administratif à répondu en votre sens.

d'ailleurs, la réaction des gendarmes vous permet d'être confiant, très confiant.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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Édité par - Emmanuel Wormser le 03 sept. 2011 14:53:36

Jean-Michel Lugherini
Pilier de forums

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Revenir en haut de la page 16 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  15:03:47  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Une petite plainte contre l'huissier?
Signature de Jean-Michel Lugherini 
Cordialement

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 17 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  15:26:33  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
auprès de sa chambre régionale, souvent plus efficace qu'un procès que vous pourrez toujours engager plus tard.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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1978
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Revenir en haut de la page 18 PostĂ© - 03 sept. 2011 :  16:33:44  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
Grand merci pour vos réponses avisées que je vais m'empresser de suivre concernant ce brave huissier.

J'ai demandé l' AJ dés réception de l'assignation.
J' espère que l'avocat désigné par le bureau de l' AJ , possédera la compétence nécessaire pour analyser ce genre d'affaire et me défendre au mieux de mes intérêts....

A BIENTÔT.
Signature de 1978 
la cabrière

1978
Contributeur actif

France
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Revenir en haut de la page 19 PostĂ© - 10 sept. 2011 :  18:07:17  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
BONJOUR Ă  tous ,

je vous résume les conseils prodigués par mon avocat :

- il me conseille d'enlever les blocs au plus vite et de le faire constater par huissier , car le seul fait de barrer leur passage du jour au lendemain, le juge des référés statuera sur le troubles manifestement illicites avec remise en état sous astreintes , sans aller au fond et il ne regardera ni mes titres et ni mes jugements du T-A .
-j'aurais dû attendre un an dés l'envoi de mes L-A-R pour mettre mes blocs ,ils n'auraient eu aucun recours car l'action possessoire aurait été prescrite.
-il me conseille plutôt de saisir le juge du fond pour leur trouver un autre passage aux fins de les désenclaver.

Que pensez-vous de son analyse ?

Au plaisir de vous lire.
Signature de 1978 
la cabrière

Emmanuel Wormser
Modérateur



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Revenir en haut de la page 20 PostĂ© - 10 sept. 2011 :  18:58:56  Lien direct vers cette rĂ©ponse  Voir le profil
ce n'est pas Ă  vous de saisir le juge du fond Ă  leur place !
effectivement, le risque d'action possessoire est grand, mais vous avez montré que vos voisins sont largement avertis et qu'un arrêt du TA très clair conclut à l'absence de droit : l'intérêt, c'est que le juge du possessoire n'aura pas à aller au fond puisque le TA y est déjà allé...

m'enfin...
si vous avez un avocat, il faut travailler en confiance avec lui.
Signature de Emmanuel Wormser 
cordialement
Emmanuel Wormser

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