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Posté - 22 déc. 2011 : 08:23:03
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ainohi je suis d'accord l'employeur peut modifier les horaires, mais dans la mesure où ceux ci sont inscrits récisément dans le contrat de travail, cette modification ne peut inetrvenir qu'avec l'accord du salarié.
pour compléter ce que dit galoubet, le samedi est toujours un jour ouvrable dans la loi.... |
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mmpp31
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Posté - 22 déc. 2011 : 10:19:48
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le samedi matin devient une nécessité pour la copropriété. Il y avait à l'embauche du gardien, une personne qui effectuait une permanence le week-end (distribution de courrier le samedi, ménage des hall le samedi et sortie des containers à poubelles le dimanche soir). Cette personne qui était un étudiant a démissionné et n'a pas été remplacée. Une société sort les poubelles le dimanche soir et jours fériés mais personne ne distribue le courrier le samedi.
Dans le contrat il est bien précisé que les horaires et repos peuvent être modifiés par l'employeur de manière temporaire ou définitive selon les nécessités. |
Édité par - mmpp31 le 22 déc. 2011 10:25:47 |
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Gédehem
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Posté - 22 déc. 2011 : 13:16:12
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Ayant été jugé que le salaré d'une station service classé "de jour" pouvait être amené à un travail "de nuit" en raison d'une modification dans l'organisation du travail décidée par l'employeur sans que ce soit là une "modification substantielle" du contrat (le 'socle'), je ne pense pas du tout que le remplacement du samedi matin par le mercredi après-midi soit jugée comme une 'révolution' mettant à mal le contrat de travail Qui plus est pour un samedi qui n'a rien d'extraordinaire, pas plus qu'un lundi ou un jeudi dans notre droit du travail.
Sur la distinction entre horaires de travail et plage horaire d'activité d'un employé qui n'est pas "horaire", elle n'a rien de subtile ! C'est la froide réalité des textes, qui généralement ne donnent pas dans la subtilité.
Toute référence à des horaires de travail est exclue pour un employé relevant de la catégorie B à temps complet, rémunéré "à la tache" selon un bareme déterminant des UV. Heures et/ou horaires de travail n'existent pas pour eux, ce qui est la base même de leur système dérogatoire.
Il ne peut y avoir que des plages horaires définissant les périodes durant lesquelles sont effectuées les taches prévues (*), taches qui peuvent être réorganisées pour leur exécution selon les besoins de l'employeur à des plages différentes (emploi du temps). Contrairement à ce qu'en pense Galoubet (et d'autres), c'est là la conséquence de la modularité du travail, qui n'a jamais été immuable dans le temps, avec le même serrage de boulon toujours le même jour toujours à la même heure.
Le ramassage des poubelles et modifiée par la commune ? le syndicat et ses emplyés doivent s'y adapter. Le tri sélectif est mis en place dans la commune ? Le syndicat et ses employés y sont obligés. Les fréquences et heures de la distribution du courrier aussi ? Le syndicat et leur employé doivent modifier leur pratique. "Autrefois" il y avait 2 distibutions de courrier, matin et AM (du moins à Paris et dans les grandes villes). Maintenant il n'y en a qu'une : adaptation du travail à cette modification, y compris dans les contrats de travail. Le syndicat veut que les entrées soient faites le vendredi AM plutot que le lundi matin ? Réorganisation du travail dans le pouvoir de tout employeur. Rien de "substantielle" dans ces adaptations, dans ces réorganisations du travail.
Encore une fois, il faut cesser de condidérer les gardiens-concierges et employés d'immeubles comme des employés totallement à part dans le monde du travail, les syndicat de copropriétaires comme les derniers esclavagistes ayant droit de cuissage ! Les employés des syndicats sont des employés comme les autres, avec comme beaucoup d'autres des particularités, les syndicats sont des employeurs comme les autres, syndicat comme employés étant contraints par des évennements extérieurs ou des modifications dans les pratiques. Rien n'est immuable, surtout dans le monde du travail.
PS. Le "socle" du régime dérogatoire : classement en cat. B à temps complet 10.000 UV indice xxx salaire yyyyy avantage en nature logement zzzz. Le reste est accessoire.
(*) la "plage horaire" ne définie pas une période travaillée mais, s'agissant d'un travailleur à la tache excluant toute référence horaire, de celle (la période) au cours de laquelle les taches sont a effectuer. Chez mmpp31, la plage débute à 7h30, l'employé commençant ses activités/taches plus tard, ainsi qu'il est bien précisé, selon son organisation personnelle au regard de ce qu'il doit faire. |
Édité par - Gédehem le 22 déc. 2011 13:44:07 |
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mmpp31
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Posté - 22 déc. 2011 : 14:24:07
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il est précisé dans le contrat que la plage horaire ne peut se terminer après 20h et que l'amplitude de la journée de travail ne peut exéder 13h.. Ce sont les termes mentionnés dans le contrat dans le chapitre "conditions de travail". |
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ainohi
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Posté - 22 déc. 2011 : 15:32:57
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citation: Initialement posté par galoubet
Non, m'sieu ainohi, l'assemblée générale ne peut pas statuer sur les horaires du gardien, ceci est le rôle du syndic. Non, M'sieur Galoubet, vous faites un contresens. Une copropriété est une propriété privée et le syndicat une personne morale de droit purement privé dont le syndic est le mandataire chargé de l'administrer et de la représenter. En droit privé il est inconcevable que le mandataire puisse s'opposer aux instructions données par le mandant. Le syndic n'assure pas un service public, n'est délégataire d'aucun pouvoir public et n'est même pas officier ministériel. Il est donc tenu de se conformer aux instructions données par son mandataire, dès lors que ces instructions sont licites bien entendu. C'est ce qui résulte des dispositions générales du code civil et des dispositions particulières de l'article 17 de la loi du 10 juillet 1965 (Les décisions du syndicat sont prises en assemblée générale des copropriétaires ; leur exécution est confiée à un syndic placé éventuellement sous le contrôle d’un conseil syndical). Le décret du 17 mars 1967, qui est un texte réglementaire, ne saurait déroger à des dispositions législatives. Ce qu'il faut comprendre de l'article 31 du décret, c'est que : - le syndic doit se conformer aux décisions de l'assemblée en ce qui concerne la définition des emplois, - dans ces limites, la gestion des emplois, dont l'embauche et le congédiement, sont des actes de pure administration qui ressortent de la compétence du syndic. Mais, cela étant, l'assemblée, qui est souveraine, peut décider de donner des instructions visant des actes de pure administration et le syndic doit s'y conformer. |
Édité par - ainohi le 22 déc. 2011 15:34:09 |
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Posté - 22 déc. 2011 : 16:08:58
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ainohi, le syndicat via l'AG statue sur le service qu'il attend de ou des employés qu'il emploie et rémunère. Il raisonne en emploi.
Ensuite, le syndic exécute le désidérata de l'AG à la manière qui lui convient dans le budget fixé. Pour ce faire il peut employer, 1, 2, 3, ... employés dans la catégorie qu'il souhaite... Le syndic raisonne en "employé pour combler l'emploi demandé par l'AG.
Le syndicat e décide pas des horaires de l'employé, mais des horaires du service rendu. |
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ainohi
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Posté - 22 déc. 2011 : 16:20:52
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citation: Initialement posté par Gédehem
Ayant été jugé que le salaré d'une station service classé "de jour" pouvait être amené à un travail "de nuit" en raison d'une modification dans l'organisation du travail décidée par l'employeur sans que ce soit là une "modification substantielle" du contrat (le 'socle'), je ne pense pas du tout que le remplacement du samedi matin par le mercredi après-midi soit jugée comme une 'révolution' mettant à mal le contrat de travail Il faudrait avoir connaissance du cas précis. L'employeur a certainement justifié sa décision par un motif sérieux et non par une simple lubie. Nous ne connaissons pas non plus le contenu du contrat de travail de ce salarié d'une station service. Ne faisons pas une généralité d'un cas dont nous ne connaissons pas les détails.
citation: Initialement posté par Gédehem
Qui plus est pour un samedi qui n'a rien d'extraordinaire, pas plus qu'un lundi ou un jeudi dans notre droit du travail. Ce n'est pas extraordinaire, mais ce n'est pas anodin non plus. Même si, au total, le temps de repos est le même, une après-midi en semaine et trois demi-journée le week-end, ce n'est pas la même chose que quatre demi-journées d'affilée le week-end.
citation: Initialement posté par Gédehem
Toute référence à des horaires de travail est exclue pour un employé relevant de la catégorie B à temps complet, rémunéré "à la tache" selon un bareme déterminant des UV. Heures et/ou horaires de travail n'existent pas pour eux, ce qui est la base même de leur système dérogatoire. On le sait, on a compris, mais ce n'est pas la question. On ne fait pas référence à des horaires de travail, mais on fait référence à des horaires de repos et la question porte sur les horaires de repos.
citation: Initialement posté par Gédehem
Le ramassage des poubelles et modifiée par la commune ? le syndicat et ses emplyés doivent s'y adapter. Le tri sélectif est mis en place dans la commune ? Le syndicat et ses employés y sont obligés. Les fréquences et heures de la distribution du courrier aussi ? Le syndicat et leur employé doivent modifier leur pratique. Tout à fait, là , nous sommes bien d'accord. Le contrat de travail prévoyant explicitement la possibilité d'une modification de l'organisation du travail, dans de telles circonstances, il y a un motif sérieux d'appliquer cette clause. Mais en l'espèce, il n'y a pas de modification dans le service de distribution du courrier par la poste. C'est tout simplement les copropriétaires qui se sont aperçus après coup qu'ils n'auraient pas dû embaucher un gardien chargé de distribuer le courrier avec une clause le mettant en repos le samedi matin. Ce n'est pas très sérieux. Comme pour tout contrat, c'est avant de signer qu'on réfléchit et qu'on négocie, ce n'est pas après.
citation: Initialement posté par Gédehem
Le syndicat veut que les entrées soient faites le vendredi AM plutot que le lundi matin ? Réorganisation du travail dans le pouvoir de tout employeur. Rien de "substantielle" dans ces adaptations, dans ces réorganisations du travail. La notion d'élément essentiel dans un contrat est une notion relative qui ne dépend que de la perception des parties au contrat. Travailler ou non le samedi matin peut être indifférent pour certains mais très important pour d'autres. On ne peut pas dire a priori et dans l'absolu que le repos le samedi matin ne soit pas un élément essentiel.
Je résume ma position dans cette affaire. Le contrat de travail met le salarié en repos le samedi matin avec toutefois la possibilité d'une modification sur initiative unilatérale de l'employeur. La possibilité de modification existe donc, mais une telle modification est susceptible d'apporter une modification importante dans les conditions de travail du gardien, non souhaitée par celui-ci. Le simple fait que la distribution du temps de repos fasse l'objet d'une clause du contrat de travail indique de la part de l'employeur une reconnaissance que cela revêt une certaine importance pour le salarié. Si l'employeur reconnaît que cela revêt une certaine importance pour le salarié, il s'oblige à n'imposer une modification que sur un motif sérieux. Or un motif reposant sur une situation qui existait et qui était bien connue au moment de l'embauche n'est pas un motif suffisamment sérieux : l'employeur est tout de même censé avoir bien pesé au préalable les termes du contrat de travail et il est tenu d'exécuter celui-ci de bonne foi, ce qui exclut des modifications notables pour le motif d'une inconséquence initiale de sa part. |
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ainohi
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Posté - 22 déc. 2011 : 16:27:16
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citation: Initialement posté par rambouillet
ainohi, le syndicat via l'AG statue sur le service qu'il attend de ou des employés qu'il emploie et rémunère. Il raisonne en emploi.
Ensuite, le syndic exécute le désidérata de l'AG à la manière qui lui convient dans le budget fixé. Pour ce faire il peut employer, 1, 2, 3, ... employés dans la catégorie qu'il souhaite... Le syndic raisonne en "employé pour combler l'emploi demandé par l'AG.
Le syndicat e décide pas des horaires de l'employé, mais des horaires du service rendu.
C'est en général ainsi qu'on procède, ce qui n'implique pas qu'il soit obligatoire de procéder ainsi. Dire qu'il est obligatoire de procéder ainsi est, juridiquement, un non-sens, et je vous ai expliqué pourquoi. En droit privé, un mandataire ayant des prérogatives échappant à son mandant, cela n'existe pas. Une disposition réglementaire qui apporte dérogation à des dispositions législatives, qui plus est sur des principes fondamentaux, cela n'existe pas non plus. |
Édité par - ainohi le 22 déc. 2011 16:28:02 |
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galoubet
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Posté - 22 déc. 2011 : 16:36:31
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Cher monsieur ainohi, nous sommes dans une démocratie où les textes sont votés par le parlement et ont valeur de loi.
Le décret que je cite est parfaitement clair, il a été publié en son temps au J.O. et il est applicable.
citation: Article 31 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967 : « Le syndic engage et congédie le personnel du syndicat et fixe les conditions de son travail suivant les usages locaux et les textes en vigueur. L'assemblée générale a seule qualité pour fixer le nombre et la catégorie des emplois. »
Ainsi donc, la seule prérogative de l'AG, est de fixer le nombre et la catégorie des emplois, et en aucun cas d'intervenir dans la gestion du poste de l'employé du syndicat, qui demeure du ressort du syndic, lui même mandaté par le syndicat des copropriétaires. Votre interprétation ouvre la porte à nombre de dérives, ainsi, l'AG pourrait alors fixer également les dates de congés, pourrait réclamer des sanctions, etc... la liste n'est pas exhaustive. Le fait d'être "chez soi" n'autorise pas à contourner la loi.
Mais je constate que vous parlez de contresens, peut être êtes vous un spécialiste... |
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Gédehem
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Posté - 22 déc. 2011 : 16:57:57
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..... et en aucun cas d'intervenir dans la gestion du poste de l'employé du syndicat, qui demeure du ressort du syndic,...."
Oui, mais pas exclusivement, ce qui est à la source de bien des incomptéhensions. Le syndicat (les copropriétaires) peut aussi dire ce qu'il souhaite, de qu'il veut.
Cela a été rappelé : l'AG a pouvoir de décider du licenciement comme de fixer des conditions d'emploi, décisions que le syndic devra mettre en œuvre même s'il n'est pas d'accord, ce dernier n'en ayant pas le monopole. C'est cela la position d'un mandataire : il fait ce que lui dicte son mandant. Si le mandataire ne précise rien, il fait ce que prévoient les textes.
A défaut de précision/décision du mandant ..."« Le syndic engage et congédie le personnel du syndicat et fixe les conditions de son travail suivant les usages locaux et les textes en vigueur ...". A défaut ...... et selon le nombre et la catégorie des emplois que seule l'AG peut décider.
"Votre interprétation ouvre la porte à nombre de dérives, ainsi, l'AG pourrait alors fixer également les dates de congés, pourrait réclamer des sanctions, etc..." Oui, bien entendu, pourrait !!! Où est le problème ??? On voit bien à cette remarque toutr l'ambiguité qu'il y a dans cette profession, dont l'employeur, LE "patron" est le syndicat des copropriétaires. Ce sont eux qui, collectivement (AG) décident de tout, y compris éventuellement des sanctions à infliger à SON employé qui seront mise en 6uvre par le mandataire, le syndic.
Ouvrez les yeux ! C'est toujours l'employeur qui décide de tout, même s'il y a de nombreuses choses mise en œuvre par son représentant, son délégué (gérant de Ste, DRH, etc ....). Un syndicat de copropriétaires employeur n'échappe pas à ce principe ...
Il vous échappe aussi que c'est lui, comme il en est de tout employeur, qui est condamné s'il commet une faute vis à vis de l'employé, peu importe qu'elle soit le fait de son représentant, ici le syndic, là le gérant de la Ste, ou encore le DRH.
Pour vous employés d'un syndicat le syndic est votre DRH, pas votre patron/employeur qui déciderait de tout. VOTRE patron/employeur qui peut décider de tout, c'est le syndicat des copropruétaires. Il faudrait un jour se le mettre dans le crâne ! |
Édité par - Gédehem le 22 déc. 2011 17:23:29 |
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galoubet
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Posté - 22 déc. 2011 : 17:35:46
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Gédehem, L'assemblée générale a seule qualité pour fixer le nombre et la catégorie des emplois. ». L'expression "seule qualité" dans la rédaction du texte lui confère un caractère d'exclusivité que vous semblez contester.
Peut être avez-vous raison, et dans ce cas vous pouvez donc produire une jurisprudence, ou éventuellement un nouveau texte tendant à revenir sur sur ce caractère d'exclusivité. Dans ce cas, je ne m'en sentirai pas déshonoré, et je ferai même amende honorable
Je sais que nous vivons dans un monde imparfait, où ces bougres de gardiens ont pris de la graine, et contestent une autorité que ces diables de copropriétaires prétendent leur imposer. Qui a tort, qui a raison, sans doute les deux. Pour ces raisons, le législateur a cru devoir fixer les règles, dans un langage délicieusement délicat qui nous enchante tous. Certes, je conviens, que suivant de quel côté on se place, la loi est imparfaite, et encore plus l'esprit de la loi, c'est pourquoi, et surtout en copropriété où les juristes improvisés sont légion, on s'autorise parfois des interprétations et des arrangements de circonstance.
citation: Initialement posté par GédehemPour vous employés d'un syndicat le syndic est votre DRH, pas votre patron/employeur qui déciderait de tout. VOTRE patron/employeur qui peut décider de tout, c'est le syndicat des copropruétaires. Il faudrait un jour se le mettre dans le crâne !
Euh... désolé de vous contredire encore, mais en ce qui me concerne, mon patron/employeur, serait plutôt, si je puis dire.... ma caisse de retraite....! |
Édité par - galoubet le 22 déc. 2011 17:46:54 |
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Gédehem
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Posté - 22 déc. 2011 : 21:34:48
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".... mon patron/employeur, serait plutôt, si je puis dire.... ma caisse de retraite....! " C'est vrai, je l'avais oublié ......
Pour le reste, pardon, mais vous avez du mal lire : j'affirme au contraire le pouvoir exclusif de l'AG pour décider d'embaucher des employés, et, si elle le décide, de préciser leur nombre et leur catégorie. Pas de décision d'AG pas d'embauche possible. Si l'AG décide "1 emploi", commet une faute personnelle le syndic qui en embauche 2 (à lui de se débrouiller pour payer le 2ème ! )
En revanche, s'il appartient au syndic, dans les conditions décidées par l'AG, d'embaucher le personnel et de fixer ses conditions d'emploi, ce n'est pas là un pouvoir exclusif. Car, comme pour tout contrat, s'il est "la main" du syndicat, il n'a pas l'exclusivité de décider du contrat. L'AG peut elle aussi en décider, par exemple en créant une commission d'embauche, ou en délégant au CS (D.art.21) le soin de procéder aux recherches, au choix. Bien entendu c'est le syndic qui passera contrat au nom du syndicat. Mais ceci en fonction du choix qui aura été fait par des copropriétaires.
Certes, ce n'est pas la pratique. Mais contrairement à une véritable fausse idée, le syndicat n'est pas écarté de ce pouvoir, ni ensuite du pouvoir de direction des employés au travers de directives données au syndic.
Sur le pouvoir du syndicat, n'oublions pas le CS, chargé de tout controler de la bonne exécution des contrats, de tous les contrats (ascenseurs, chauffagiste, etc ....), .... dont celui des employés. C'est là (ce devrait-être là ) le fonctionnement de tout syndicat. Le CS, comme tous copropriétaire, est à même de relever une dérive, un manquement, une faute, le tout étant traduit par le syndic auprès de l'employé.
"Je sais que nous vivons dans un monde imparfait, où ces bougres de gardiens ont pris de la graine, et contestent une autorité que ces diables de copropriétaires prétendent leur imposer...."
Pardon pardon, dans quel monde vivez vous ???? (ou avez-vous vécu, puisque retraité !)
La population active en France est de 28 millions de personnes. Les employés salariés sont en gros 25 millions. Et parmi eux, les employés d'immeuble en gros 40.000. Vous voudriez nous faire croire que ces 40.000 salariés sont les derniers esclaves, leur employeurs des quasi négriers, et que les 24.960.000 autres salariés sont des privilégiés, jamais pris en grippe, jamais "exploités", avec des partons (quel vilain mot : des partenaires) qui délaissent l'autorité pour manager au travers d'un pot de l'amitié voire d'un repas au restau .....
Vous avez déja travaillé dans des boites où on vous fait "rendre gorge", donner tout ce que vous avez au fond des trippes, pour vous jeter comme un vieux torchon devenu inutile puisqu'il a tout donné ? Et ceci quel que soit le niveau hiérachique ? Si vous n'y avez pas travaillé, faut regardrer la télé, on en montre parfois ......
Les emplyés d'immeuble sont des employés comme les autres, avec toutefois un "privilège" : celui de n'avoir pas en permanence sur le dos le regard de ses collègues, d'un chef d'équipe/de bureau, d'un chef de service en permanence à 10 m dans le bureau d'en face. Quant au 'DRH', il ne le voit que de temps en temps. Ajoutons celui, o combien précieux : pouvoir effectuer le travail à son rythme pourvu qu'il soit fait.
Ne me faites pas dire ce que je n'écris pas : ce ne sont pas des privilégiés. Mais combien parmi ces 40.000 sont "au rendement", à la "productivité", combien sont chronométrés (employé du téléphoning), au nombre de pièces, etc etc .....?? Il faut cesser de "gémir" sur le sort qui vous serait fait par ces "vilains" copropriétaires et croire que vous avez un boulot tellement hors norme qu'il est unique dans son genre, qui plus est mal payé !! .
(NB : le 'vous' est ici utilisé dans un sens général, collectif ... ) |
Édité par - Gédehem le 22 déc. 2011 21:56:34 |
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zz top
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Posté - 22 déc. 2011 : 22:00:46
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Je cite Gedehem:
"Les emplyés d'immeuble sont des employés comme les autres, avec toutefois un "privilège" : celui de n'avoir pas en permanence sur le dos le regard de ses collègues, d'un chef d'équipe/de bureau, d'un chef de service en permanence à 10 m dans le bureau d'en face."
Mais quelle ânnerie encore!
Par exemple, moi, je n'ai que 36 lots dans ma residence,....pas de collégues, c'est sur....mais 36 patrons, qui peuvent à tout moment raconter ce qu'ils veulent au syndic....
Nous sommes sous surveillance en permanence, quoi que l'on fasses, y compris pendant nos heures de repos: on seras jugés sur nos comportements et tenue vestimentaires, parce que l'on est logé dans la residence....du coup, Gedehem, vous faites encore preuve d'une mauvaise foie flagrante en ce qui concerne ce passage, dans vos écrits.
Et donc, vraiment, vous ne voyez notre metier que par la lorgnette de votre intelligence, mettez-vous une année à la place d'un concierge, avec son salaire, dans sa loge, et avec ses contraintes, et vous comprendrez peut-être enfin ce qu'est le métier de Gardien-Concierge.
Parce que, pour l'instant, chaque fois que vous vous exprimez à propos de nous, c'est lamentable.
Et je ne suis pas le seul concierge, ici, Ã le penser... |
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Quand on voit ce qu'on voit, quand on entend ce qu'on entend...On a raison de penser ce qu'on pense. |
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mmpp31
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Posté - 23 déc. 2011 : 00:47:52
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merci pour vos réponses fort intéressantes.
Je précise une nouvelle fois que lors de l'emploi de ce gardien, un étudiant était employé le week-end pour sortir des containers à poubelles, faire un peu de ménage et distribuer le courrier le samedi après-midi. Pour cette raison il n'y avait pas besoin de sa présence le samedi matin. Dernièrement la situation a changé et cette personne a démissionné sans être remplacé. Quelques heures le week-end n'intéressent personne. Le courrier n'est plus distribué le week-end et il y a une nécessité que les horaires du gardien soit modifiée.
La situation actuelle n'était donc pas connue à l'embauche du gardien et il est précisé dans le contrat que les jours et horaires de repos peuvent être changés par l'employeur de manière temporaire ou définitive selon les besoins de la résidence.
Ensuite on peut en arriver à la question de la rédaction du contrat. Celui-ci est rédigé par le Syndic pour le compte du Syndicat des copropriétaires. Mais les copropriétaires ne voient pas le contrat. Lorsqu'on change de Syndic et de CS, il est souvent trop tard et on fait avec ce qui a été fait auparavant. |
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galoubet
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Posté - 23 déc. 2011 : 08:36:28
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citation: Initialement posté par Gédehem
Certes, ce n'est pas la pratique. [...] ou en délégant au CS (D.art.21) le soin de procéder aux recherches, au choix.
C'est bien ainsi que les choses se passent, et oui, c'est la pratique courante, et je dirai même mieux, parmi le CS, c'est celui qui a la plus grande gueule qui l'emporte... (n'oublions pas que les CS sont composés de membres qui ne sont pas tous du même avis et ne parlent pas forcément de la même voix).
citation: Vous avez déja travaillé dans des boites où on vous fait "rendre gorge", donner tout ce que vous avez au fond des trippes, pour vous jeter comme un vieux torchon devenu inutile puisqu'il a tout donné ? Et ceci quel que soit le niveau hiérachique ? Si vous n'y avez pas travaillé, faut regardrer la télé, on en montre parfois
Désolé, mais je ne sais pas pourquoi, de plus en plus j'ai tendance à me méfier de cette boîte à mensonges qu'on appelle télévision... Et oui, j'ai travaillé aussi en multinationale, là où les loups se dévorent entre eux et où on arrête de presser le citron que lorsqu'il est parfaitement sec
citation: le syndicat n'est pas écarté de ce pouvoir, ni ensuite du pouvoir de direction des employés au travers de directives données au syndic
Bien sûr que le syndicat n'est pas écarté du pouvoir de direction, mais ce pouvoir ne peut être que collectif, et jamais individuel, ce qui est d'ailleurs parfaitement traduit par l'avenant n° 74 réécrivant la convention collective, dans l'affirmation que les employés du syndicat ne peuvent être subordonnés à UN résident ou UN copropriétaire. Ce pouvoir de direction étant collectif, il s'exprime obligatoirement à travers le syndic qui a été élu et mandaté pour l'exercer. Cela étant, on sait parfaitement ce qui se passe en copropriété, il y a un CS plus ou moins compétent, et une masse amorphe de gens qui s'en foutent et ont d'autres soucis en tête, parmi le CS il y en a quelques uns qui s'en foutent aussi ou n'ont pas une notion très précise de leur rôle, et une ou deux grandes gueules qui imposent leur volonté au syndic qui lui même, craignant que ces mêmes grandes gueules s'en prennent à lui et à son juteux mandat de gestion, impose à son tour sa volonté à l'employé du syndicat. Et vogue la galère comme ça, avec plus ou moins de bonheur ou de d'accrochages, suivant les copropriétés. Vu avec du recul, tout ça a un petit air de microcosme, voire même de panier de crabes plus ou moins grouillant.
Dans le cas de mmp31, c'est au syndic, dès l'instant où il ne s'écarte pas des textes ni des usages en vigueur, de négocier cette réorganisation, et comme le fait remarquer très justement ainohi, ceci n'étant pas justifié par une modification de conditions extérieures, il serait souhaitable d'accorder un petit plus à ce gardien pour qu'il accepte le petit moins que représenterait la perte de son week end complet sans justification véritable. Il faut savoir donner un peu pour obtenir ce que l'on veut, et une bonne affaire est celle qui satisfait les deux parties. Une solution négociée sera toujours meilleure et produira de meilleurs retrours sur investissement qu'une solution imposée.
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Gédehem
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Posté - 23 déc. 2011 : 10:00:43
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Dans l'affaire de la station service, il s'agissant du remplacement d'employés 'de nuit' par un employé ' de jour' afin d'assurer la continuité du service, modification qui n'a pas été jugée "substantielle" car elle ne mettait pas "substantiellement" (notre "socle") en cause le contrat de travail.
Dans la mesure où tel employeur ne trouve personne pour assurer la continuité du travail prévu, ici effectué par un employé qui a démissionné avec impossibilité de le remplacer, l'employeur est en droit de déorganiser les activités de ses salariés de telle façon que la continuité du travail soit assuré. C'est là le lot de tous les employeurs de France, de Navarre, et même du monde "barbare", ce que personne ne peut contester.
Changer les conditions de rémunération alors que les taches à effectier ne sont pas modifiées c'est changer les conditions du contrat (certes, personne ne refuse généralement une augmentation ..). S'il n'y a rien de changé pour ce qui concerne les taches (les UV), pas de modification de salaire, sauf le bon vouloir de l'employeur.
Pour mmpp31, sur ce qu'il présente, il n'y a pas modification substantielle du contrat de travail mais réorganisation du travail, des activités, ce qui est dans le pouvoir de tout employeur.
" Et vogue la galère comme ça, avec plus ou moins de bonheur ou de d'accrochages, suivant les copropriétés. ...."
Parce qu'il n'y a qu'en copropriétéqu'on trouverait des "petits chefs", des forts en gueule et autres grincheux ??? Ces même "petits chefs", forts en gueule et autres grincheux le sont généralement aussi dans leur boite, il ne fait pas l'ignorer, mais cette fois sans intermédiaire.
Non, vraiment, il n'est pas possible de prétendre être en copropriuété dans un monde à part, pire que le reste du monde du travail.
Si, une particularité d'importance : l'employé d'un syndicat est généralement logé, ce qui n'est pas le moindre avantage. Nous l'avons déja dit ici, la comparaison entre 2 employés au même salaire est sans appel.
Employé A lambda, 1400 € net - 600€ loyer de son 60 m² = reste 800 € Employé d'immeuble cat.B : 1400 net - 180 € avantage logement pour 60 m² = reste 1220 €.
Cherchez le malheureux brimé dans cette affaire.
Ceci dit, bonnes fêtes à tous ! |
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galoubet
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Posté - 23 déc. 2011 : 10:29:09
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citation: Initialement posté par Gédehem
Parce qu'il n'y a qu'en copropriétéqu'on trouverait des "petits chefs", des forts en gueule et autres grincheux ???
Oh, on doit bien en trouver dans les collectivités territoriales, les administrations, les cabinets ministériels, les directions syndicales, les partis politiques,et, et, et, et bien partout où un pouvoir peut s'exercer |
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mmpp31
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Posté - 23 déc. 2011 : 13:13:51
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citation: Initialement posté par galoubet
Dans le cas de mmp31, c'est au syndic, dès l'instant où il ne s'écarte pas des textes ni des usages en vigueur, de négocier cette réorganisation, et comme le fait remarquer très justement ainohi, ceci n'étant pas justifié par une modification de conditions extérieures, il serait souhaitable d'accorder un petit plus à ce gardien pour qu'il accepte le petit moins que représenterait la perte de son week end complet sans justification véritable. Il faut savoir donner un peu pour obtenir ce que l'on veut, et une bonne affaire est celle qui satisfait les deux parties. Une solution négociée sera toujours meilleure et produira de meilleurs retrours sur investissement qu'une solution imposée.
Comme je l'ai dit, il y a modification des conditions extérieures puisque, contrairement à l'embauche du gardien, le courrier n'est plus distribué le samedi mais que le gardien a des UV et une prime pour la distribution du courrier "tant que le facteur n'est pas en mesure de la faire". Or le samedi le facteur n'est pas en mesure de le faire. De même il est mentionné dans son contrat que l'employeur pouvait modifier ses horaires et jours de repos.
Pour ce qui est de négocier avec le gardien cela a été notre première intention mais il a catégoriquement refusé tout changement. Cela ne lui a été évoqué jusqu'à présent qu'oralement. Il a tout refusé et a même appliqué une attitude négative depuis. Il ne met plus le CS en copie des emails qu'il envoie au Syndic malgré notre demande et celle du Syndic, ne conserve pas les emails sur la boite email attribué au poste (cela pourtant partie des archives de la copropriété) et dernièrement il n'a pas mis en place les guirlandes lumineuses pour noël au seul prétexte que le syndic n'avait pas validé cette tâche n'entrant pas dans ses UV et que le CS n'avait pas à lui donner de travail.
Concernant le métier de gardien, je rejoins Gedehem. On peut ajouter un 13° mois aux conditions salariales d'un gardien et si l'on veut comparer avec un infirmier comme moi du secteur public, je gagne après plus de 10 ans de diplôme, 3 ans d'études reconnues comme 2 ans seulement, 1700€ net moins 500 € (de prêt immobilier) pas de 13° mois mais des responsabilités autres. Si on rajoute que j'ai des nuits et des week-ends à faire (2 sur 3) je ne trouve pas que le métier de gardien soit ce qu'il y a de pire au monde. |
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Posté - 23 déc. 2011 : 13:51:09
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MMPP31:
Notre métier et le vôtre ne souffre pas la comparaison....
Sachez que, si vous, vous n'avez pas besoin régulierement de votre concierge pour diverses raisons, et parfois, pour des raisons futiles, sachez que d'autres résidents doivent le déranger....Et parfois, à qui, une vieille dame pour lui changer son ampoule dans sa salle a manger, un vieux monsieur qui veut déplacer quelque chose de lourd dans sa cave, un ami d'un résident qui viens chercher les clefs de l'appartement pour y dormir la nuit vers 23h parce qu'il viens d'arriver par l'avion, parce que les copropriétaires ne vivent pas sur place et qu'il sont d'accord pour laisser leur clefs à tous les membres de leur famille de passage dans la region, le portail qui tombe en panne, comme par hazard, un dimanche, et il faut aller le débloquer, .....Vous n'avez pas idée de ce que l'on fait pour chacun de vous, toute l'année....et evidemment, on ne vas pas le recenser dans un cahier, ni se plaindre des uns aux autres.....Car vous, quand vous êtes chez vous, votre patron ne viens pas vous em*****r, alors que nous, vivans sur place, les gens ne se genent pas pour venir nous demander un service, et croyez-moi, beaucoup nous oublient pour les étrennes.....du coup, le 13 eme mois, on ne le vole pas,...Il compense à peine, les dérangements que nous subissons puisqu'il n'y a pas d'heures supplémentaires chez nous, à contrario de vous, et nous, c'est tous les week-ends, comme toute les nuits de la semaine, ou nous pouvons être appeller à intervenir.....aussi, ne comparez pas nos metiers.....ou alors, venez essayer notre place. On en rediscuteras ensuite. |
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Posté - 23 déc. 2011 : 13:57:35
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Du coup, je rejoins entierement votre concierge qui refuse de travailler le samedi. Le courrier, si vous ne l'avez pas le samedi, vous en aurez un peu plus le lundi, et alors? Vous allez en mourir? ....Quelle pitié de s'em*****r autant dans sa vie, au point d'aller em*****r un concierge pour lui demander de distribuer le courrier le samedi....Normal qu'il le prennes mal. J'aimerais avoir son point de vue aussi, car pour l'instant, nous n'avons que le votre, et vous n'attirez pas la sympathie. En même temps, c'est probablement pas ce que vous cherchez non plus. |
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