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Posté - 06 mai 2015 : 18:06:51
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Bonjour, Je suis propriétaire d'un appartement DANS les combles d'un immeuble de 3 étages (et non pas sous les combles). Les plans officiels (acte de vente et règlement de copro) de mon lot se limitent au plan du plancher du dernier étage. Aucune indication de hauteur ni de plafonds. la hauteur sous faîtière est d'environ 6m. Un des propriétaires précédenst a crée un plafond en bacula à 2.50m pour limiter les déperditions calorifiques. Aucune trace de ces travaux nul part. Je suis normalement propriétaire du volume défini par la surface du plancher (plan officiel) et en hauteur jusqu'au toit sous la faîtière Je décide d'aménager la partie haute du volume de mes combles d'une autre façon. Je renforce la structure en bois qui supporte le plafond existant en y rajoutant quelques bastaings J'installe un plancher (dalles de bois en osb) sur la structure en bois initiale qui supporte le plafond, structure que j'ai renforcée. ainsi qu'un escalier d'accès en sapin J'envisage l'installation d'une douche et d'une chambre en soupente. La douche se trouverai du coup au-dessus des wc, ce qui permet d'avoir des wc indépendants. Je ne touche pas aux évacuations initiales. Comme je modifie la charge exercée sur la structure en bois qui supportait avant uniquement le plafond et de l'isolant et que cette structure s'appuie sur les murs porteurs, partie commune, j'ai fait intervenir un architecte DPLG via une entreprise habilitée pour ce genre de travaux qui m'a fait une note technique de conformité et j'ai obtenu une garantie décennale sur la pose de ce plancher et de l'escalier. Mes travaux sont parfaitement conformes au DTU pour un plancher standard de 250 kg/m² Cela ne suffit pas au syndic (bénévole). Il n'a rien contre mes travaux mais il veut que je fasse intervenir un géomètre pour mesurer les m² habitables supplémentaires (inférieurs à 8m² loi carrez, 7.60 m² exactement > 1.80m) redéfinir les tantièmes et donc modifier le règlement de copro et repasser devant le notaire, histoire que je paye plus de charges et le tout à mes frais bien sur. Je ne change pas la destination de mon bien qui reste une habitation. Les toilettes restent à leur place, je ne touche pas aux tuyaux d'évacuation Je reste dans mon volume privatif, je n'ai ni surélevé le toit ni repoussé les murs. Je n'ai même pas encastré les bastaings dans les murs puisque les soutiens périphérique de la structure d'origine existent et sont suffisamment solides pour supporter un plancher (validé par l'architecte) J'ai fourni au syndic une note technique d'un architecte DPLG J'ai fourni au syndic une garantie décennale Le syndic ne veut rien savoir et bloque la poursuite de mes travaux. Mon avocate a envoyé une mise en demeure au syndic pour une levée d'interdiction à laquelle il n'a pas répondu. Mes travaux sont bloqués depuis août 2014 et rien n'avance et je ne peux pas vivre chez moi. J'aimerais savoir où je vais si j'emmène le syndic en justice (référé avec expertise) Si vous avez une analyse réglementaire claire et précise de mon cas je suis preneur ! d'avance je vous en remercie Mirkomitch
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Posté - 06 mai 2015 : 18:33:20
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Le syndicat n'a pas à vérifier vos travaux privatifs SAUF si il affecte les aprties communes,et en l'occurrence c'est le cas : plancher, toiture, mur, canalisations diverses ... sont des parties communes.
Vous aviez OBLIGATION de demander l'autorisation de l'AG, c'est l'article 25 de la loi de 1965 sur la copropriété.
Dans cette demande TOUS les documents et plans devaient être joints.
Le syndic mandataire du SDC a tout pouvoir pour exiger la remise en état des parties communes : canalisations communes, trous dans les murs et planchers, .....
Le syndic fait donc son travail et votre avocat a du vous le dire !
Pas d'assignation du syndicat ( c'est le sdc qui doit être assigné pas le syndic qui est le mandataire, l'avocat a du vous le dire aussi )
Vous êtes en faute sur ce dossier, il vous faut donc demander au syndic qu'il convoquer une AG à vos frais rapidement et , proposer à cet OdJ un accord à postériori de ces travaux affectant les parties communes. Si vos travaux sont conformes, si votre expertise d'architecte est acceptée (car l'AG pourra exiger l'avis d'un expert sur ces travaux très importants), vous aurez votre accord et
A vous de défendre votre dossier devant les copropriétaires. le syndic n'a aucun pouvoir de décider d'accorder ou non ces travaux. Il a l'obligation de faire respecter la loi et cet article 25 et c'est ce qu'il a fait, mais pas de pouvoir de décision sur l'accord de ses travaux.
SI vous lancez une assignation contre le syndicat, vous en avez pour 3 à 5 ans, si vous demandez au syndic de convoquer une AG à vos frais pour un accord à l'article 25 à postériori, le délai de préparation de l'AG - c'est à dire la préparation de votre dossier, rédaction de l'Odj et envoi des convocations, - plus le délai légal des 21 jours, dans 2 mois cette AG donnera son accord ou non.
Préparez un dossier béton - plans, devis, expertise, photos, conformités,.... - à joindre à cet OdJ.
Il serait étonnant que cette AG refuse ces travaux si tout est OK.
Les frais d'une AG seront beaucoup beaucoup plus légers qu'un long procès que vous risquez certainement de perdre.
PS : Le syndic bénévole se trompe, il n'y a pas de tantièmes supplémentaires à créer.
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Édité par - philippe388 le 06 mai 2015 18:36:23 |
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nefer
Modérateur
14628 message(s) Statut:
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Posté - 06 mai 2015 : 18:45:21
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citation: Initialement posté par mirkomitch
Le syndic ne veut rien savoir et bloque la poursuite de mes travaux.
de quelle manière ?
a t il obtenu une ordonnance de suspension par voie de référé? |
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Posté - 06 mai 2015 : 18:58:01
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citation: Je n'ai même pas encastré les bastaings dans les murs puisque les soutiens périphérique de la structure d'origine existent et sont suffisamment solides pour supporter un plancher (validé par l'architecte) Donc vous avez cré un étage, donc vous avez créé un palncher, donc vous avez créé des charges additonnelels qui meêm si techniquement elles sont validables doivent être acceptées par le sydnicat
Le sydnic n'est pas le décideur, il est le portecteur des droits du sydnicat.
Vosu devez présneter votre projet et en obtenir l'autorisaoitn non pas au SYNDIC mais au SYNICAT Ca se fait en AG
Je ne connais pas votre syndicat, mais ce serait le mien je voterais contre sauf si: 1/ Un architecte suit l'affaire, pas forcément le votre, si il y en a deja un celui du syndicat (et a vos frais bien sur)
2/ S'il y a une assurance décennale (pas seulement celle de l'architecte) et le cas échéant si il y a construction ASSURANCE DOMMAGE OUVRAGE au profit du syndicat (Si il y a un problème, le syndicat n'ira pas loin avec l'assurance decennale)
3/ Si la création des m2 additionnels est conforme a l'urbanisme (Si il y a création de lucarnes ou de fenêtres de toit par exemple)
4/ Si ces modifications se font en réévaluant les tantièmes liés à votre lot en utilisant les mêmes éléments de calculs que pour les autres lots (Pas de raison qu'on vous autorise a passer de 20 m2 à 150 m2 en continuant a payer les charges pour un 20m2) et le syndicat ne peut le faire que lors de ce vote.
Si vous tentez de forcer le passage
Vous avez peu de chance que le Juge vous suive Vous aurez de lourdes condamnation a payer votre avocat et celui du syndicat Vos copropriétaires ne seront pas enclin a accepter vos travaux sauf a des conditions tres lourdes pour vous;
Vosu vous y êtes mal pris ou bien on vous a mal conseillé... Il faut tout remettre d'aplomb avant que cela vous coute une petite fortune. |
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Posté - 06 mai 2015 : 19:01:32
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citation: et j'ai obtenu une garantie décennale sur la pose de ce plancher et de l'escalier. Ca ne veut pas forcément dire grand chose/.
Soit vous avez pris et payé une assurance dommage ouvrage (c'est cher, voir etres cher)
Soit bénéficier le plus normalement du monde a la fois pour l'escalier et le plancher mais aussi les travaux sur la structure mais aussi le reste (douche, c) de la garantie décennale obligatoire des entreprises ET des assurances décennales des mêmes que votre architecte se doit de vérifier (et il y a intéret a faire une double vérification, il y a tellement de triche sur ces assurances!)
Le syndicat ne PEUT pas se suffir d'une déclaration de votre part, le syndicat DOIT avoir en main TOUTES les attestations de tous les artisans sur le chantier. |
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Posté - 07 mai 2015 : 00:03:24
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citation: Initialement posté par nefercitation: Initialement posté par mirkomitch
Le syndic ne veut rien savoir et bloque la poursuite de mes travaux.
de quelle manière ? a t il obtenu une ordonnance de suspension par voie de référé?
Non. En AG les 3 autres copropriétaires ont dit qu'il refusaient la poursuite des travaux tant que les tantièmes n'étaient pas redéfinis via un géomètre puis modification des tantièmes dans le règlement de copro. Tout le reste est accepté et en règle. (plans, dommage ouvrage, décennale, architecte) Le chauffage est individuel la surface rajoutée est de 7.6 m² sans chgt du volume initial de mes combles |
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Posté - 07 mai 2015 : 06:59:59
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Bon
Cela plus n'a rien à voir avec votre première présentation puisqu'il n'y a aucun blocage.
Pourquoi écrivez vous que le syndic bloque vos travaux?
citation: Tout le reste est accepté et en règle. (plans, dommage ouvrage, décennale, architecte) Donc pour qu'on puisse y comprendre quelque chose du premier coup cette fois, vu que cette phrase a tout d'une interprétation, pouvez-vous s'il vous plait recopier intégralement et SANS EN CHANGER un mort le texte de la résolution ou des résolutions relatives 1/ A vos projets et leur acceptation 2/ A l'obligation des tantièmes, et leur modalité 3/ éventuellement ce qui est relatif à l'arret des travaux en cours; |
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Posté - 07 mai 2015 : 08:36:47
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mirkomitch : Vous avez donc demandé l'autorisation de l'AG conformément à l'article 25 de la loi ???
Comment le syndic bloque t'il vos travaux ?
Les 3 copropriétaires ET le syndic ont ils avancés un texte de loi sur la modification des tantièmes ?
Confirmez nous également que vous n'avez pas aménagé les combles situé au dessus de votre lot. Combles qui seraient parties communes ???
D'ailleurs le souci n'est pas là . L'accord de l'AG et la nature des gros travaux effectués est le centre du dossier.
Modification des tantièmes n'a rien à voir avec un blocage des travaux ?
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Posté - 07 mai 2015 : 10:51:29
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citation: Initialement posté par philippe388
mirkomitch : Vous avez donc demandé l'autorisation de l'AG conformément à l'article 25 de la loi ???
Comment le syndic bloque t'il vos travaux ?
Les 3 copropriétaires ET le syndic ont ils avancés un texte de loi sur la modification des tantièmes ?
Confirmez nous également que vous n'avez pas aménagé les combles situé au dessus de votre lot. Combles qui seraient parties communes ???
D'ailleurs le souci n'est pas là . L'accord de l'AG et la nature des gros travaux effectués est le centre du dossier.
Modification des tantièmes n'a rien à voir avec un blocage des travaux ?
Bonjour Je reprends... 1- J'ai acheté les combles. Mont lot est DANS les combles. Au-dessus de mon lot il y a la toiture. Sur le plan officiel fourni lors de la vente, le mot comble défini mon lot. Je n'annexe aucune partie commune. Si quelque chose existait au-dessus de mon lot, il serait défini dans le règlement de copro et dans les plans de l'immeuble. Or il n'existe rien ni en plan ni en description littérale, rien d'autre que le plan du plancher du 3ième et dernier étage dénommé "plancher des combles de l'immeuble" et c'est tout.
2- Ces combles sont très hauts... 6 mètres sous faîtière. Il y a très longtemps je pense, au moins 30 ans car c'est un très vieil immeuble d'avant les impressionnistes, un plafond en bacula (le bacula ne se fait plus depuis longtemps) a été posé à 2.50m de haut avec de la laine de verre par dessus, sans aucune trappe ou quoique ce soit pour accéder au-dessus de ce plafond, défini nul part... Quand cet immeuble a été partagé en lot et qu'un règlement de copro a été crée (années 2000) cette description physique des combles n'a pas été décrite. En tous états de cause je suis propriétaire d'un volume, ce qu'il y a l'intérieur de ce volume est privatif sauf contre-indication dans le règlement de copro, ce qui n'est pas le cas.. Dans mes combles, aucune tuyauterie, alimentation électrique, machinerie quelconque, rien de rien appartenant à la communauté.
3- Je suis allé voir en cassant ce plafond juste de quoi passer une échelle et là j'ai pu constater que ce plafond était soutenu par une ossature bois très solide (comme on le faisant dans le temps) sans plancher. Vu la hauteur restante sous faîtière (3m) en soupente j'ai envisagé d'y créer une pièce à vivre et pour y voir clair poser des velux
4- J'ai donc fait ma demande en bonne et due forme au syndic pour poser mes velux ce qui a été accepté sous condition que l'architecte du syndic vienne voir. Ce qui fut fait. Lors de la visite, le syndic m'a dit 2 choses, une vraie, une fausse a- Que ce volume au-dessus du plafond ne m'appartenait pas (faux) b- Comme j'allais modifier la charge sur l'ossature par la pose d'un plancher et que cette ossature s'appuie sur les murs porteurs (partie commune) il fallait fournir, plans, architecte, entreprise compétente avec décennale et dommage ouvrage et façon à garantir à la copro que mes travaux n'allaient pas impacter l'immeuble (vrai)
Le syndic (bénévole, 4 propriétaires) a donc décidé en réunion extraordinaire de bloquer mes travaux tant que ces deux points n'étaient pas soldés
5- J'ai complètement répondu au point b, coté travaux, plans, architecte, assurance DO, garantie décennale, c'est blindé et accepté. Les velux, coté mairie et syndic c'est accepté Pour le point a, le syndic veut bien admettre, dans le doute (dixit le syndic) que je suis chez moi, mais vient de rajouter un dernier point : La modification des tantièmes de mon lot Ce qui implique beaucoup de choses. Au début j'ai trouvé la démarche logique, jusqu'à ce qu'un expert en bâtiment spécialisé dans les pb de copro me dise le contraire. "...Ce que vous faites dans votre volume privatif, d'un point de vue tantièmes, ne regarde que vous. Les tantièmes ont été définis une bonne fois pour toutes via les plans officiels de vos combles et tant que vous ne surélevez pas la toiture et ne repoussez les murs, vous n'avez rien à demander. La seule chose que vous devez au syndic, ce sont les plans, notes techniques, garantie DO, décennale etc parce que votre plancher privatif, qui va supporter une charge, s'appuie sur les murs partie commune..."
6- Voila, j'en suis là , à la dernière AG, le syndic reste sur ses positions : - Modification des tantièmes, géomètre, modif du règlement de copro, repasser devant notaire etc... Voici la réponse du syndic : "...En ce qui concerne la modification du règlement de copropriété suite à un changement de destination de vos combles en surface habitable, article 4.1 du décret de 1967 précise que la surface d'un lot est la surface des locaux clos dont la hauteur est supérieure à 1.80m, ce qui est votre cas, pour la chambre et la salle d'eau que vous créez..." Sauf que je ne change pas la destination de mes combles qui sont depuis longtemps habitables et que l'article 4-2 du même décret précise que : "...Les lots ou fractions de lots d'une superficie inférieure à 8 mètres carrés ne sont pas pris en compte pour le calcul de la superficie mentionnée à l'article 4-1..." la surface loi carrez que j'obtiens en plus est de 7.60 m² exactement. C'est marqué sur mes plans
et du coup, je n'ai toujours pas l'autorisation de poursuivre mes travaux et je ne sais plus quoi faire pour convaincre le syndic que coté tantième je suis en règle avec la loi. Et allez en justice, c'est la grosse galère, alors que faire ? Dois-je faire venir un géomètre pour prouvez que ma surface ajoutée en loi carrez est bien inférieure à 8 m² ? Moi je veux bien tout ce qu'on veut du moment que ça serve à quelque chose et que ce soit régulier
Cordialement
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Gédehem
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Posté - 07 mai 2015 : 11:08:37
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Sur ce que vous exposez, les travaux d'aménagement de votre lot privatif, dans ce volume privatif ne concernent en rien le syndicat. Ces aménagements n'entrainent aucune modification de votre quote-part des parties et choses communes.
Ceci étant posé, les travaux affectant les parties communes (c'est le cas pour certains) doivent être autorisés par une AG. C'est incontournable.
Toutefois, le pouvoir de l'assemblée est limité au contrôle de la conformité des travaux envisagés avec la destination de l'immeuble, et donc des lots. Ici pour rendre habitable un volume privatif.
Les aspects techniques étant exposés (archi, experts, etc ...), la faisabilité démontrée, le syndicat (son AG) ne peut valablement s'opposer aux travaux, les refuser. Le refus d'autorisation sera considéré comme "abusif" (abus de droit). Ce qui oblige à assigner le syndicat dans ce sens afin d'obtenir l'autorisation judiciaire de ces travaux (voir L.art.30).
La condamnation du syndicat peut être assortie de DI dans la mesure où le refus a entrainé un préjudice pour le demandeur, préjudice qu'il faut démontrer (privation de jouissance, perte de loyers, etc ...).
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Édité par - Gédehem le 07 mai 2015 11:10:59 |
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Posté - 07 mai 2015 : 11:11:05
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Et l'énoncé des résolutions, précise mot pour mot?
La modification des tantièmes peut se faire si c'est une exigence du syndicat a l'aceptatoin de travaux qu'il n'est pas obligé d'accepter, auquel cas cette modification se fait a la meme majorité que les travaux/
Si TOUS les travaux sont deja accepté et que vous n'attendez plus aucune autorisation du syndicat,a lors le syndicat a mal géré son exigence et ils ne peuvent en effet plus rien vous demander;
Pour mi, la création d'une surface , peu importe que ce soit dans un volume vous appartenant ou pas sous comble, devait obtenir autorisation sous conditions de tantièmes. S'ils ont 'oublié', trop tard.
D'ou l'importance de la rédaction |
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Gédehem
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Posté - 07 mai 2015 : 11:20:11
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L.art.5 "Dans le silence ou la contradiction des titres, la quote-part des parties communes afférente à chaque lot est proportionnelle à la valeur relative de chaque partie privative par rapport à l’ensemble des valeurs desdites parties, telles que ces valeurs résultent lors de l’établissement de la copropriété, de la consistance, de la superficie et de la situation des lots, sans égard à leur utilisation."
L'aménagement d'un lot privatif, de son volume, n'entraine aucune modification dans la fraction des choses et partie communes définies à l'origine de la copropriété. Il n'y a rien de plus dans la fraction des choses communes indivises attachées au lot concerné, comme les autres n'ont rien de moins.
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Édité par - Gédehem le 07 mai 2015 11:22:03 |
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Posté - 07 mai 2015 : 11:52:06
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mirkomitch : " J'ai donc fait ma demande en bonne et due forme au syndic pour poser mes velux ce qui a été accepté sous condition que l'architecte du syndic vienne voir."
NON !!! le souci est bien dans votre demande non conforme à la loi, les véluxs affectant les aprties communes la toiture, SEULE l'AG doit donner un accord article 25.
Vous deviez notifier au syndic de porter à l'OdJ l'autorisation des travaux dans votre lot, dont la pose des veluxs. Le syndic n'a AUCUN droit et pouvoir de vous donner cet accord.
mirkomitch :" Le syndic (bénévole, 4 propriétaires) a donc décidé en réunion extraordinaire de bloquer mes travaux tant que ces deux points n'étaient pas soldés"
NON !!! ceci est illégal. SEULE l'AG est décisionnaire en copropriété. Une réunion extraordinaire n'est pas une AG convoquée légalement, et ses décisions sont illégales donc inapplicables. Cette réunion est elle une AG régulièrement convoquée ??
mirkomlitch : Votre histoire de combles n'est pas claire du tout. Vous achetez un mlot de copropriété avec un plafond dont vous dérivez qu'il est TRES solide, que vous avez cassé pour découvrir ce grenier. Ce genre de plancher de grenier dans les vieux immeubles est courant; il servait de pare feu en cas d'incendie pour protéger les toitures.
La totalité de la surface de ces combles ou grenier est elle située exclusivement au dessus de votre lot. Si ce grenier se situe aussi sur un ou d'autres lots, ils ne peuvent pas être privatifs. Y a t'il un accès sur ces combles ? des éléments communs sont ils situés dans ces combles ?
En résumé : 1. vous n'avez pas reçu l'accord obligatoire de l'AG pour effectuer ses travaux
2. le syndic n'avait aucun droit de vous donner cet accord, il commet une faute grave de gestion. Sa responsabilité est donc engagée
3. le SDC ne vous a pas assigné pour stopper ces travaux ou remettre en état les parties communes. Cette " réunion extraordinaire " qui n'a pas d'existence dans la loi sauf -si c'est une AG légalement convoquée - et ces décisions sont illégales et inapplicables
4.seule l'AG est décisionnaire, ce qui est totalement zappé par le syndic et tous les copropriétaires.
5. SI ces combles sont réellement privatifs, pas de modification des tantièmes, votre syndic commet une faute,; non-pro ilk devait au moins prendre conseil auprès d'une association, d'un avocat spécialisé
6. pas de décision du juge, vous pourriez continuer vos travaux
7. seule solution; demander au syndic la convocation d'une AG à vos frais ( à 5 c'est pas cher, et le syndic est bénévole), pour qu'elle autorise à postériori ces travaux. Un refus serait attaquable devant le TGI.
8. rappeler au syndic en recommandé qu'il a engagé sa responsabilité en vous donnant l'accord de faire ses travaux sans aucun droit pour le faire; cet accord est il écrit ou oral ??
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Posté - 07 mai 2015 : 12:13:28
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Gédehem,
Si on transforme un plafond ne pesant rien en un étage avec pièces, salle de bain, etc, il ne s'agit pas d'un simple aménagement de son lot mais de création de surface habitable, et de création d'une structure avec un poids assez considérable qui n'a rien d'un aménagement. Au titre des impots fonciers par exemple c'est d ela construction.
C'est le cas ici.
Donc a mon avis, l’article que vous citez n'est pas le bon.
En particulier ici la superficie varie. |
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Posté - 07 mai 2015 : 13:31:46
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citation: Initialement posté par philippe388mirkomitch : " J'ai donc fait ma demande en bonne et due forme au syndic pour poser mes velux ce qui a été accepté sous condition que l'architecte du syndic vienne voir." NON !!! le souci est bien dans votre demande non conforme à la loi, les véluxs affectant les aprties communes la toiture, SEULE l'AG doit donner un accord article 25. Vous deviez notifier au syndic de porter à l'OdJ l'autorisation des travaux dans votre lot, dont la pose des veluxs. Le syndic n'a AUCUN droit et pouvoir de vous donner cet accord. mirkomitch :" Le syndic (bénévole, 4 propriétaires) a donc décidé en réunion extraordinaire de bloquer mes travaux tant que ces deux points n'étaient pas soldés" NON !!! ceci est illégal. SEULE l'AG est décisionnaire en copropriété. Une réunion extraordinaire n'est pas une AG convoquée légalement, et ses décisions sont illégales donc inapplicables. Cette réunion est elle une AG régulièrement convoquée ?? Pour la demande initiale c'était une réunion extraordinairemirkomlitch : Votre histoire de combles n'est pas claire du tout. Vous achetez un mlot de copropriété avec un plafond dont vous dérivez qu'il est TRES solide, que vous avez cassé pour découvrir ce grenier. Ce genre de plancher de grenier dans les vieux immeubles est courant; il servait de pare feu en cas d'incendie pour protéger les toitures. La totalité de la surface de ces combles ou grenier est elle située exclusivement au dessus de votre lot. Si ce grenier se situe aussi sur un ou d'autres lots, ils ne peuvent pas être privatifs. Y a t'il un accès sur ces combles ? des éléments communs sont ils situés dans ces combles ? Ce n'est ni au-dessus ni au-dessous, c'est mon lot. ça fait partie de mon acte de vente et défini comme tel dans le règlement de copro. Ce plafond rend la partie haute de mes combles complètement inaccessibles et comme je l'ai dit il n'y a rien dedans qui appartienne à la coproEn résumé : 1. vous n'avez pas reçu l'accord obligatoire de l'AG pour effectuer ses travaux 2. le syndic n'avait aucun droit de vous donner cet accord, il commet une faute grave de gestion. Sa responsabilité est donc engagée 3. le SDC ne vous a pas assigné pour stopper ces travaux ou remettre en état les parties communes. Cette " réunion extraordinaire " qui n'a pas d'existence dans la loi sauf -si c'est une AG légalement convoquée - et ces décisions sont illégales et inapplicables Remettre quelles parties communes en état ? Je n'ai rien touché qu'à ce qui m'appartient de fait !!!4.seule l'AG est décisionnaire, ce qui est totalement zappé par le syndic et tous les copropriétaires. 5. SI ces combles sont réellement privatifs, pas de modification des tantièmes, votre syndic commet une faute,; non-pro ilk devait au moins prendre conseil auprès d'une association, d'un avocat spécialisé 6. pas de décision du juge, vous pourriez continuer vos travaux 7. seule solution; demander au syndic la convocation d'une AG à vos frais ( à 5 c'est pas cher, et le syndic est bénévole), pour qu'elle autorise à postériori ces travaux. Un refus serait attaquable devant le TGI. 8. rappeler au syndic en recommandé qu'il a engagé sa responsabilité en vous donnant l'accord de faire ses travaux sans aucun droit pour le faire; cet accord est il écrit ou oral ?? Je précise ce qui est écrit dans la résolution de l'AG de janvier "...Travaux en cours de réalisation chez Mirkomitch sur parties communes et création de surface habitable majorité de l'article 25 Le règlement de copropriété doit être refait la nouvelle surface habitable et validé par la copropriété, pour permettre d'enregistrer ensuite le nouveau règlement de copropriété au bureau des hypothèques..." J'ai cru qu'ils avaient raison jusqu'à ce qu'un expert me dise le contraire sans compter que la surface habitable crée (loi carrez) est inférieure à 8m² article 4.2 de la loi de 1967 |
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Gédehem
Pilier de forums
15985 message(s) Statut:
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Posté - 07 mai 2015 : 15:40:59
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La notion "surface habitable" n'a rien à faire ici vis à vis du syndicat. La surface "carrez" n'est utilisée que lors d'une mutation, ne concerne que vendeur et acquéreur.
Il est uniquement question de "surface privative" (L.ar.46), laquelle délimite un volume, le lot dont il s'git pouvant être destiné à habitation, garage, cellier, cave ou commerce.. Ce qui ne change rien aux tantièmes de parties communes, peu importe l'usage des lots (L.art.5).
Il ne faut pas confondre ici "tantièmes charges" avec "tantièmes parties communes". Ces derniers sont immuables (ou unanimité).
La fraction de parties communes attachée aux parties privatives telle que définie à l'origine pour ce lot ayant un grand volume ne peut être modifiée au motif que le lot est aménagé de telle façon, que l'aménagement intérieur d'origine est modifié.. Que ce soit pour fractionner davantage ce volume (création de pièces/nvelles cloisons) ou dans l'autre sens les réduire par fusion de pièces (suppression de cloisons). Opération que chacun peut librement entreprendre (libre isposion des lots privatifs. On retrouve la même démarche que lors de la division d'un lot (création de nouveaux) ou pour la fusion de lots, opération qui n'entraine aucun modification des quotes-parts de parties communes, divisées ou fusionnées selon le cas, sans que le total n'est soit changé.
Dans ce type d'affaire, il faut faire la part entre jalousie et respect des règles. En particulier ici ans ce petit syndicat avec syndic non pro, où la méconnaissance voire l'incompétence peuvent faire des ravages. Chacun disposant librement de ses parties privatives, le pouvoir de l'AG est réduit au contrôle de la conformité des travaux avec la destination de l'immeuble, ainsi qu'à la faisabilité technique s'agissant ici de toucher à la structure constitutive du bâtiment.
Sans oublier qu'un refus de l'AG doit être dument motivé, motifs rapportés dans le PV. Lesquels sont balayés par le juge s'ils sortent du cadre de compétence du syndicat.
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Édité par - Gédehem le 07 mai 2015 15:52:33 |
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Posté - 07 mai 2015 : 19:40:09
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Le décret est ici, ca évitera qu'on parle dans le vide:
citation: Article 4-1 La superficie de la partie privative d'un lot ou d'une fraction de lot mentionnée à l'article 46 de la loi du 10 juillet 1965 est la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n'est pas tenu compte des planchers des parties des locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre. Donc quand le demandeur de ce fil crée un plancher, et accessoirement un escalier, il crée bien de la surface privative si au-dessus de ce qu'il crée il y a plus de 1,80 m de hauteur pour une surface supérieure a 8m2.
Qu'est-ce que c'est que cette 'prétendue surface qui délimite un volume'? Ca sort d'ou?
Peut être que le 'petit' syndicat avec un syndic non pro, tout ce que Gedehem ne doit pas aimer, n'attire pas sa sympathie, et du coup de cesont formént (-je cite) des gens jaloux dont l'incompétence génère des ravages, mais moi je ne comprends rien à ce que dit péremptoirement Monsieur Gedehem, compétent, non jaloux, etc.... |
Édité par - ribouldingue le 07 mai 2015 19:41:29 |
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nefer
Modérateur
14628 message(s) Statut:
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17
Posté - 07 mai 2015 : 20:37:14
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avez vous bien demandé la mise à l'ordre du jour d'une AG des résolutions vous autorisant à procéder aux travaux qui touchent les parties communes ?
( en joignant tous les éléments du dossier technique tels qu'indiqué dans l'article 11) |
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Gédehem
Pilier de forums
15985 message(s) Statut:
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18
Posté - 07 mai 2015 : 23:02:55
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Cher Ribouldingue, avant d'affirmer certaines choses, on prend la peine de "lire les textes", ainsi que le rappelle souvent Nefer ...
L.art.46 :Article de référence pour ceux du décret que vous citez .... Toute promesse unilatérale de vente ou d’achat, tout contrat réalisant ou constatant la vente d’un lot ou d’une fraction de lot mentionne la superficie de la partie privative de ce lot ou de cette fraction de lot. La nullité de l’acte peut être invoquée sur le fondement de l’absence de toute mention de superficie. (....)
Qui concernent donc expressément la démarche lors de la mutation de lot, et pas autre chose (de la bonne lecture et compréhension des textes ....)
Dans l'affaire de Mirkomitch, il n'est nulle part question de la mutation d'un lot, d'une promesse de vente de tout ou partie de ce lot. Accessoirement, une promesse de vente, une mutation, ne concernent en rien le syndicat, qui n'a pas à les connaitre. Seuls sont concernés vendeur et acquéreur, les parties aux actes. Votre référence à cet art.4 du décret est donc hors sujet. Ce qui est simple à comprendre.
La question posée ici porte sur l'aménagement d'un lot privatif, que son propriétaire peut librement entreprendre. Qu'il soit dans une copropriété comptant 3 lots ... ou 372. Il doit toutefois obtenir une autorisation du syndicat pour les travaux qui affectent les parties communes, ce qui est le cas. Travaux qui n'entrainent aucune modification de la quote-part de parties communes affectées à ce lot lors de la création de la copropriété (L.art.5 (*)). Autorisation que ne peut refuser le syndicat dans la mesure où ils sont conformes à la destination de l'immeuble (+ les aspects techniques). Si cet aménagement (ou fusion/division de lot) entraine modification de l'EDD/RDC pour ce lot, le bénéficiaire en supporte seul les frais.
(*) "cette 'prétendue surface qui délimite un volume'? Ca sort d'ou? ".... telles que ces valeurs résultent lors de l’établissement de la copropriété, de la consistance, de la superficie et de la situation des lots, sans égard à leur utilisation." Qu'est-ce que la "consistance" d'un lot au regard de sa "superficie" ?? Voir aussi le CCH, qui définie le "lot" bâti comme un "volume". Un emplacement de stationnement privatif s'entend du volume délimité par une surface privative, volume utilisable privativement pour stationner, un véhicule ayant généralement un certain volume. Comme l'est le lot à usage d'habitation ou de commerce, nécessairement "volume". Sauf à vouloir se faire tout petit-petit et en user en rampant ..... |
Édité par - Gédehem le 07 mai 2015 23:46:03 |
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Posté - 08 mai 2015 : 07:30:11
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Gedehem, c'est VOUS qui faites référence a l'article 46, pas moi:
citation: Initialement posté par Gédehem
La notion "surface habitable" n'a rien à faire ici vis à vis du syndicat. La surface "carrez" n'est utilisée que lors d'une mutation, ne concerne que vendeur et acquéreur.
Il est uniquement question de "surface privative" (L.ar.46), laquelle délimite un volume, le lot L'article 4 que je cite explique la définition de la surface citée à votre article 46, il n'y a qu'a lire le DEBUT de l'article 46 que vous occultez bien à propos. Il y est fait référence a ce décret.
citation: Article 46 .../... Cette superficie est définie par le décret en Conseil d'Etat prévu à l'article 47.
citation: La notion "surface habitable" n'a rien à faire ici vis à vis du syndicat. La surface "carrez" n'est utilisée que lors d'une mutation, ne concerne que vendeur et acquéreur. Vous refusez les autres surfaces qui n'intéressent que l'achat prétendez-vous et vous indiquez que c'est uniquement la surface privative qu'il faut prendre en compte et vous INVENTEZ que la surface privative est uniquement la surface de base d'un volume;
Je démontre que quelque soit la surface, la surface de PLAnCHER est bien celle qu'il faut calculer.
Alors maintenant, que vous me disiez non pas la surface habitable, mais la surface privative, puis un peu plus loin, non vous lisez mal et dites n'importe quoi, pas la surface privative, il faudrait que vous expliquiez un minimum.
Je persiste a dire que si création de plancher, il y a MODIFICATION des surfaces quelque soit son mode de calcul, et donc possibilité pour le syndicat d'exiger une modification des tantièmes A CONDITION que cette modification soit votée par le même vote que autorisation des travaux.
Accessoirement en ce qui concerne votre condescendance, u peu moins d'agressivité et de qualificatifs sur les personnes (dictateur, ignorant, et j'en passe) sieraient mieux a un débat sain et technique. |
Édité par - ribouldingue le 08 mai 2015 07:50:02 |
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Posté - 08 mai 2015 : 09:52:08
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citation: .../...aménager la partie haute du volume de mes combles d'une autre façon. Je renforce la structure en bois qui supporte le plafond existant en y rajoutant quelques bastaings J'installe un plancher (dalles de bois en osb) sur la structure en bois initiale qui supporte le plafond, structure que j'ai renforcée. ainsi qu'un escalier d'accès en sapin J'envisage l'installation d'une douche et d'une chambre en soupente. La douche se trouverai du coup au-dessus des wc, ce qui permet d'avoir des wc indépendants. Je ne touche pas aux évacuations initiales.
.../... je modifie la charge exercée sur la structure en bois qui supportait avant uniquement le plafond et de l'isolant Pour être clair sur les modification de structure qui ne sont pas de simples aménagements.
On passe d'une situation initiale ou un plafond supporte un isolant à une nouvelle situation dans laquelle dans le volume de 6 mètres de haut on a cré un NOUVEL ETAGE avec un NOUVEL ESCALIER INTERIEUR là ou n'existait que de la boiserie pour de la laine de verre. |
Édité par - ribouldingue le 08 mai 2015 09:54:20 |
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