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bprudhon
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1422 réponses |
Posté - 25 mai 2005 : 18:42:03
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Un krach immo US, UK et Français nous feraient tous rentrés dans une belle récession. C'est d'autant plus crédible que tous les PIB sont revus à la baisse pour 2005.
bp |
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Ankou
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3265 réponses |
Posté - 25 mai 2005 : 20:57:59
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et le résultat du référendum ne va pas arranger les choses! |
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Marc 75017
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2496 réponses |
Posté - 25 mai 2005 : 22:54:03
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Citation : Initialement entré par Ankou
et le résultat du référendum ne va pas arranger les choses!
Attention, n'enclenchons pas l'évocation de problèmes proprement politiques sur les forums Universimmo, qui en ont été préservés jusqu'alors.
Marc |
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Ankou
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3265 réponses |
Posté - 25 mai 2005 : 23:01:35
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Citation : Initialement entré par Marc 75017
Citation : Initialement entré par Ankou
et le résultat du référendum ne va pas arranger les choses!
Attention, n'enclenchons pas l'évocation de problèmes proprement politiques sur les forums Universimmo, qui en ont été préservés jusqu'alors.
Marc
Désolé Marc, je ne voulais parler que des conséquences économiques d'un résultat politique. (politique, politico-économique devrais-je dire car l'économie today est liée de façon indissociable avec la politique). Je suis d'accord avec votre remarque. Encore mes excuses. |
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bprudhon
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1422 réponses |
Posté - 26 mai 2005 : 08:37:12
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On évoque souvent ici les conséquences sur les prix immo de diverses décisions (telle que baisse/remontée de taux, JO 2012, mesures fiscales ...). Alors pourquoi pas le référendum ? Le résultat du référendum fait partie de ces évènements de nature a avoir des conséquences plus ou moins indirectes sur le marché immo.
Le HS serait effectivement d'axer le débat au niveau purement politique.
bp |
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Pixies
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257 réponses |
Posté - 26 mai 2005 : 09:04:12
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Citation : Initialement entré par bprudhon
On évoque souvent ici les conséquences sur les prix immo de diverses décisions (telle que baisse/remontée de taux, JO 2012, mesures fiscales ...). Alors pourquoi pas le référendum ? Le résultat du référendum fait partie de ces évènements de nature a avoir des conséquences plus ou moins indirectes sur le marché immo.
Le HS serait effectivement d'axer le débat au niveau purement politique.
bp
Tout à fait d'accord avec bp sur ce point. Les discussions polémiques n'ont, me semble t'il, jamais été bannies d'UI. Pourquoi alors s'interdire de parler d'un évènement qui peut avoir un impact sur le marché de l'immobilier ? N'ayons pas peur d'aborder des sujets qui peuvent facher.
Et votez... selon vos convictions ! |
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bprudhon
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1422 réponses |
Posté - 26 mai 2005 : 09:41:08
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Tiré du "Revenu" sur les conséquences d'un "non" français :
"Attention à la hausse des taux : Le "non" reviendrait à encourager les pays de l'UE à conduire une politique éco plus autonome d'où une possible régression de la "gouvernance économique" et une absence de coordination entre la politique monétaire et les politiques budgétaires de chaque pays, elle-mêmes divergentes entre les états membres, en raison de l'inexistence d'une harmonisation fiscale. Ce qui conduirait à un élargissement des déficits publics chez les "mauvais élèves" et à de plus grands écarts de rendement entre les emprunts d'Etat des différents pays. Le consommateur français risquerait donc, par exemple, de subir un renchérissement des crédits immobiliers."
A cela se rajouterait selon Le Revenu - "risque de crise institutionnelle, entraînant une moindre croissance de la zone euro", - "banques asiatiques qui avaient commencé à diversifier leurs réserves de change vers l'euro pourraient bien freiner leurs achats"
bp |
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bprudhon
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1422 réponses |
Posté - 26 mai 2005 : 11:14:23
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Les Echos cette fois : idem "non" vainqueur = remontée des taux!
Citation : La rédaction web des Echos - 19 avril 2005 Marchés Un échec de la Constitution créera une remontée des taux d'intérêt [ 19/04/05 - 08H42 ] Marchés
Les pays européens ayant rejeté la Constitution seront probablement pénalisés par une prime de risque pouvant déboucher sur des tensions ponctuelles sur les taux.
A en croire certains observateurs des marchés, le récent changement de ton de la Banque centrale européenne (BCE), qui a adouci son discours de politique monétaire et mis en sourdine ses critiques à l'encontre de l'assouplissement du Pacte de stabilité, ne serait pas étranger à la montée du camp du « non » dans l'opinion française. Par sa discrétion, la BCE souhaiterait ne pas interférer dans le débat et ajouter aux critiques qui s'expriment sur le fonctionnement de l'Union. Fondées ou pas, ces analyses reflètent combien la position de la banque centrale sera délicate en cas d'échec du référendum. « Dans la mesure où un «non» risque de décrédibiliser quelque peu la construction européenne, les taux longs risquent de se tendre temporairement, notamment par crainte d'un nouveau dérapage des déficits publics, insiste Marc Touati, chef économiste de Natexis Banques Populaires. Associées à la baisse prévisible de l'euro, ces craintes pourraient alors inciter la BCE à hâter son resserrement monétaire, ce qui risque de réduire encore un peu plus la confiance et la croissance de la zone euro. » Même une victoire du « oui » pourrait, paradoxalement, inciter la BCE à relever le loyer de l'argent, « si elle est acquise au prix de concessions fiscales et budgétaires destinées à faire basculer l'opinion au dernier moment », préviennent les analystes de la banque ING. Bien qu'envisageable, l'hypothèse d'une hausse des taux directeurs de la BCE en cas de craintes de dérapages budgétaires ne fait toutefois pas l'unanimité chez les observateurs.
Modèle inefficient Lorsqu'elle fixe les taux d'intérêt minimum en zone euro, la BCE s'appuie officiellement sur deux piliers d'analyse : celle de l'évolution des liquidités et celle de l'inflation. Les déficits budgétaires ne la concernent pas directement, tant qu'ils ne dégénèrent pas en inflation. Or, « certains pays ont des déficits publics abyssaux et sont pourtant en situation de déflation, comme le Japon depuis plus d'une décennie », rappelle Eric Chaney chez Morgan Stanley. Au-delà des seuls taux courts, c'est l'ensemble des taux d'intérêt qui devraient remonter en cas d'échec de la ratification de la Constitution. « Les pays qui rejetteront le traité pourraient voir leurs taux d'intérêt s'élever par rapport à ceux qui l'auront ratifié dans la mesure où les marchés vont s'interroger sur leur avenir dans l'Europe, notent les analystes du bureau britannique 4cast. Certains investisseurs en viendront à la conclusion que l'Union européenne est condamnée à travailler sur la base d'un modèle de décision inefficient, ce qui pourrait inciter certains d'entre eux à rester en dehors des objectifs fixés en matière budgétaire. » Cela aurait un effet dévastateur pour les taux d'intérêt. Sans compter que les banques centrales asiatiques pourraient, de même que pour l'euro, réduire leurs récents achats d'emprunts d'Etat européens, jugés politiquement moins sûrs. Cela accroîtrait les pressions baissières sur ces derniers et par conséquent prolongerait la remontée des taux d'intérêt.
bp |
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Pégase
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3665 réponses |
Posté - 29 mai 2005 : 22:56:48
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Taux directeurs:
C'est donc le NON qui a gagné.... Reste plus qu'a attendre de voir ce que la BCE va faire...
Perso, je ne pense pas qu'il y aura de changement.
Bonne nuit à tous,
Pégase |
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bprudhon
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1422 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 09:10:13
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.... D'autant que les marchés avaient anticipé une victoire du "non" ...
la grande inconnue reste la BCE. On verra bien ...
bp |
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phillag
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493 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 10:48:33
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Les Echos cette fois : idem "non" vainqueur = remontée des taux!
Bonjour,
Faut-il croire que la BCE va continuer comme si rien n'était après une victoire massive du non?
Dans un contexte de baisse des investissement en allemagne, la bce peut-elle rester inflexible aux appels qui lui sont adressés par l'OCDE et le FMI pour baisser les taux?
Des appels qui sont de plus en plus menaçants? A mon humble avis si Trichet continu sur la même ligne avec le monétarisme autoritaire, tous les pays vont quitter l'Europe.
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bprudhon
Pilier de forums
1422 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 11:32:54
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Admettez quand même que la marge de manoeuvre est plutôt faible. Les taux réels sont quasiment négatifs. En tout cas il finiront par l'être si la bce décidait de les ramener en dessous de 2%.
Je ne pense pas que ce soit en jouant avec les taux que la croissance sera relancée. C'est la baisse du chômage qu la relancera.
bp |
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Pégase
Pilier de forums
3665 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 11:42:54
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Citation : Initialement entré par bprudhon
... C'est la baisse du chômage qui la relancera.
bp
Et cette baisse ne pourra se faire qu'avec des réformes importantes de toutes nos structures socio-économio-étatiques dont les lourdeurs, les coûts et l'immobilisme sont un frein faramineux à l'investissement, la création d'entreprise et l'embauche.
Cordialement,
Pégase |
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Ankou
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3265 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 12:12:56
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Citation : Initialement entré par bprudhon
............ Je ne pense pas que ce soit en jouant avec les taux que la croissance sera relancée. C'est la baisse du chômage qui la relancera.
bp
C'est un des paramètres. Mais au fait pourquoi la croissance? et peut-elle être éternelle ou infinie? Les ressources de notre terre étant limitées, un moment ou un autre il faudra penser à autre chose.
Ce qu'il faut, c'est donner du travail à tout le monde, oui. Et que penser d'une "décroissance douce"?
Pouvons-nous continuer longtemps à d'un coté (les riches) continuer à consommer du superflux, ou pire emprunter pour acheter des produits dont on n'a pas réellement besoin, et de l'autre manquer de tout?
J'ouvre le débat |
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Pégase
Pilier de forums
3665 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 12:54:59
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Ankou,
Il faut arrêter la démagogie. L'humain est égoïste par nature. Il ne pense qu'a son bien être personnel (et à celui de ses proches) et se fout pas mal des autres. L'idée du plein emploi pour tous à déjà été testé. Rappelez-vous, ça s'appelait l'URSS et on sait tous ce que c'est devenu.
Il faut des riches pour permettre aux moins riches de travailler et de vivre dignement. Ca a toujours été le cas et ça le sera toujours. Par contre, à la grande différence du système français (et européen en général), il faut donner l'envie aux riches de donner du travail aux moins riches. Si non, soit ils n'investissent pas et vont mettre leur argent autre part, soit ils s'en vont trouver des 'terres' plus favorables car ils en ont les moyens et les moins riches se retrouvent sans possibilités autre que de compter sur l'Etat, lui-même financé quasi uniquement par les riches (particuliers et entreprises).
Pour relancer la croissance, il faut: 1. Réformer totalement le système de l'Etat en le rendant plus efficace et moins couteux en amélirant la productivité de chaque fonctionnaire tout en maintenant un service de proximité de qualité pour tous (oui, c'est possible). Par exemple en mettant en place un système d'imposition sur le revenu à la source. 2. Encourager la cération d'entreprise en baissant les coûts et l'impositions sur toute la ligne (et pas seulement au début ou pour certaines catégories de créateurs). Par exemple en arrêtant de faire payer des cotisations aux entreprises dès leur création et en leur faisant payer que lorsqu'elle font du chiffre. 3. Encourager la création d'entreprises à forte valeur ajoutée et celles dont les domaines d'activité sont difficilement délocalisables. Les entreprises industrielles dont la qualification des employés n'est pas élevée sont vouées à l'échec du fait de la mondialisation. 4. Baisser la fiscalité des entreprises ET des personnes physiques. 5. Réduire au moins de moitié les charges salariales pour que le cout d'un salarié ne corresponde plus au double de ce que ce dernier gagne effectivement. 6. Arrêter cette assistanat constant au bénéfices des chômeurs en réduisant la durée et le niveau de la rémunération des chercheurs d'emploi et en maintenant une pression constante pour qu'ils se prennent en charge et trouvent travail (et il y en a du boulot, faites un tour sur le site de l'Anpe). Il n'est pas normal qu'un chomeur gagne autant qu'un smicard. 7. Encourager la recherche en y pompant des financements importants ou en encourageant fiscalement les riches à y mettre de l'argent. 8. Forcer les personnes à réduire leurs dépenses de santé (la récente réforme de l'assurance maladie n'est pas suffisante) par exemple, en remboursant mieux les médicaments génériques que les autres et en pénalisant financièrement ceux qui abusent du système. 9. Réformer en profondeur les retraites en permettant la cération de fonds de pension. 10. Abolir les 35 heures et permettre aux gens de travailler autant qu'ils le veulent.
.....etc.
Je sais que je risque de me faire lincher par certains, mais si on continue d'utiliser les riches comme des vaches à lait dont le seul but est de financer un sytème archaïque et totalement inadapté au monde dans lequel nous vivons, la France, un temps dans le quarté de tête des économies du globe, va rapidement sombrer dans les abisses. Et à ce moment là, il sera trop tard.
Cordialement,
Pégase |
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bprudhon
Pilier de forums
1422 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 14:38:49
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Je cite ankou qui à mon avis pose la question fondamentale :
Citation : Mais au fait pourquoi la croissance?
Beaucoup de politique ne jure que par la croissance. Mais aucun ne répond à cette question : pourQUOI ? POURQUOI FAIRE ? ET ensuite Quelles conséquences (écologiques, sociologiques, humaines, économiques ...) de cette fuite en avant??
Fuite en avant parce que par le passé les bénéfices et les chiffres d'affaire à 1 chiffre étaient suffisants, une croissance modeste suffisait à créer des emplois.
Or, que se passe t-il actuellement ?? Bien, il faut plus : des XX%, il faut au minimm un PIB de 2,5% pour qu'il y ait création d'emplois.
Réformer l'Etat comme le dit Pégase est certes nécessaire mais représente une goutte d'eau. De même les 35h, les supprimer complètement ne changerait pas grand-chose aux énormes réequilibrages internationaux qui vont s'accélérer dans les années/décennies à venir. A moins peut-être de supprimer les 5semaines de congés payés, de légaliser une semaine de 75h, de remettre au turbin les gamins ...
En réalité cette refonte devrait s'inscrire dans un modèle politique qui ait un autre sens que celui de singer ce qu'il se passe aux US et GB notamment c-à-d là où les 5% les + riches deviennent encore + riches et où les 5% les + pauvres deviennent encore + pauvres avec au milieu des couches moyennes balottées d'emplois précaires en emplois précaires. Un taux de chômage de 5% n'est pas forcément synonyme de paradis sur terre du moins pour ceux qui subissent la tyrannie du "consommer pour consommer".
En Europe où tout est à réinventer, on a cette chance de pouvoir proposer une autre alternative. En somme s'aligner (singer) ou innover.
bp |
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Bed27fr
Contributeur senior
79 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 14:58:50
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rappel du sujet: Le marché immobilier britannique se calme
en cas de Hors Sujet ouvrez un autre fil, merci
------- Nicolas |
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bprudhon
Pilier de forums
1422 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 15:14:51
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A vos ordre chef!!
Bed72 vous avez raison c'est complètement HS
Recentrons sur les prix de l'immobilier qui à mon avis ne seront pas spécialement chamboulés suite aux résultat de ce référendum. cela dit l'attitude que prendra la bce sera intéressante.
bp |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 15:50:34
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Citation : Initialement entré par Bed27fr
rappel du sujet: Le marché immobilier britannique se calme
en cas de Hors Sujet ouvrez un autre fil, merci
------- Nicolas
Ce n'est pas complètement HS! Il, le marché GB (pas gueule de bois), ne se calmerait pas parfois par une croissance dont les perspectives sont en baisse. Et pourquoi sont-elles en baisse? Maybe car des gens se posent le genre de question ci-dessus.
Dans le LT, je ne vois plus des croissances telles que vues ces 50 dernières années, ce qui aura inévitablement une relation avec le marché immobilier, entre autres.
bprudhon, vous aviez compris que je souscrivais à votre analyse générale
Et ceux qui pensent qu'il n'y a pas de liaison avec le sujet se trompent.
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bprudhon
Pilier de forums
1422 réponses |
Posté - 30 mai 2005 : 15:59:42
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Je l'ai bien compris Ankou.
Effectivement "tout est lié". mais il faut bien reconnaître que le forum deviendra vite ingérable si on part dans tous les sens.
On peut dériver un peu mais à condition de recentrer sur l'immobilier. Ce que je n'ai pas fait
bp |
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