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kompliké
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Posté - 29 mai 2006 : 10:47:54
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Merci Hoodo ! Et désolé pour mes écrits : amortissement ne prend qu'un 'm'... J'ai trouvé la réponse à ma question : Citation : ces "frais d'établissements", qui sont en fait des "frais d'acquisition d'immobilisation", peuvent aussi - sur option - être ajoutés au pris d'acquisition du bien, plutôt qu'être déduits au cours de l'exercice de leur engagement
L'option est irrévocable et s'applique à toutes les immobilisations, d'après l'article 321-10 du PCG dont la portée fiscale est reconnue par l'administration (source : Lefebvre fiscal 2006).
J'ai du mal à comprendre votre réponse Hoodoo : Citation : Vous pouvez aujourd'hui pratiquer une réévaluation de votre bilan, mais en contrepartie de bases d'amortissement plus élevées, vous serez imposé sur les plus-values
En fait, ce bien - loué nu en 2004 et 2005 - fait partie de mon patrimoine privé en 2004 et 2005. Il est loué meublé en 2006, et je souhaite le transférer dans mon "patrimoine commercial" en l'inscrivant à l'actif. Il n'y a donc ni cession, ni réévaluation, mais inscription à sa valeur vénale. Il y aurait pour autant une plus-value imposable ? Autre question autour du même sujet : déclarant et exerçant réellement une activité de loueur en meublé (NP) en 2005, j'achête un bien en 2005 loué nu. Il est loué meublé en 2006 à l'occasion du changement de locataire. Puis-je inscrire ce bien à l'actif dès son achat en 2005, tout en déclarant les recettes en tant que revenus fonciers ? |
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kompliké
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Posté - 29 mai 2006 : 17:27:14
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Après quelques lectures et coup de fil aux impôts, je réponds en partie à mes questions : 1) l'inscription à l'actif d'un bien faisant partie du patrimoine privé ne génère pas d'imposition puisqu'il n'y a ni cession ni réévaluation d'un élément de cet actif. Par contre, en cas de cession, il faudra calculer la plus-value en 2 parts : celle "privée" créée entre la date d'acquisition du bien et la date de son transfert à l'actif (elle est nulle si sa valeur lors de son transfert est estimée égale à sa valeur d'acquisition), et celle "professionnelle" générée entre l'inscription du bien à l'actif et sa cession. 2) pour une entreprise, les revenus tirés de la location nue relèvent des BIC si le bien est inscrit à son actif. 3) donc si j'inscris un bien loué nu à mon actif, les loyers sont imposés dans la catégorie des BIC, et les charges de propriété - dont les frais d'acquisition - en sont déductibles, ce qui n'est jamais le cas pour les revenus fonciers. 4) reste LA question : puis-je inscrire un bien loué nu à mon actif alors que je suis LMNP ? d'après les zimpo, oui si je peux justifier que je souhaite le louer meublé (bail, lettre d'agence immobilière, ...). Je n'ai rien trouvé de formel, excepté des textes discutant de "... loué ou destiné à être loué meublé ... Je suppose que cela devient interprêtable et donc risqué.
Quelqu'un en pense quelque chose ? |
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zinzin
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2 réponses |
Posté - 05 juin 2006 : 23:53:00
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Hoodoo,
Merci d'abord de toutes vos précisions, je suis tombé sur ce forum en cherchant des infos sur les durées d'amortissements. Je ne savais pas (1er exercice) que la liasse 2033 était à remplir... Je suis en contact avec les impôts (je suis en retard) mais ils ne m'en n'ont pas encore parlé.
J'ai quelques commentaires et questions sur le LMNP en régime BIC réel simplifié (je vais essayer de ne pas rajouter trop de bruit). Vous les trouverez ci-dessous.
Cordialement.
1) Annexes 2033 à remplir Je pense que Robin a raison: dans le cas du LMNP, cad considéré comme entreprise individuelle, toutes les annexes de la liasse 2033 ne sont pas obligatoirement à remplir, comme l'indique la notice: - Annexe 2033A (bilan simplifié) : si le chiffre d'affaires est inférieur à 153 000 euros => pas à remplir - Annexes 2033F (COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL) et G (FILIALES ET PARTICIPATIONS): la notice indique "les entreprises individuelles n'ont pas à servir les tableaux 2033 F et 2033 G)"
En gros en tant que LMNP on n'a pas de SIRET, donc ces 3 formulaires ne s'appliqueraient pas à notre cas. Il faudrait juste cocher la case néant en haut à droite.
Est-ce que vous confirmez?
2) Concernant les durées amortissements:
J'ai cherché sur le site des impôts et sur le net, sans trop de succès, les durées usuelles d'amortissement, dont quelques-unes m'on été indiquées par les impôts (dont 40 ans pour l'immobilier, cad la "structure" dans les nouvelles règles).
Où (à part aux impôts) trouver ces infos?
3) Concernant les 15% du terrain à déduire du coût d'acquisition:
Je découvre là-aussi cette info; d'où vient ce chiffre? Y-en-aurait-il d'autres que je ne connais pas ?! Où peut-on trouver une info fiable et complète?
4) Concernant le régime micro-BIC:
Vous parlez d'un abattement de 68%, j'avais lu l'année dernière 72%; ça a changé?
5) Concernant les déficits générés par les amortissements:
Je n'exerce pas d'autres activités imposable au régime BIC. Les impôts m'ont indiqué que, lorsque les amortissements génèrent un déficit (cad qu'ils sont supérieurs à la différences entre loyers perçus et charges)sur le plan comptable, alors la portion qui génére le déficit est réintégrée pour le bilan fiscal. Ce qui (si le déficit n'est pas dû au seules charges) conduit à un bilan fiscal nul.
Je les cite: "Vous devez toutefois au préalable pour déterminer l'éventuel déficit non professionnel résultant de la location meublée tenir compte des dispositions des articles 39 C CGI et 31 A de l'annexe II restreignant, pour les locations de biens par des personnes physiques ou sociétés de personnes, la déduction des amortissements lesquels ne peuvent générer un déficit : Les amortissements doivent dans tous les cas être constatés en comptabilité . En revanche lorsque la dotation annuelle aux amortissements excède pour un bien donné en location et au titre d'un exercice donné, le montant de la différence entre les loyers acquis au cours de l'exercice ( 1er terme) et le montant des charges engagées autre que le amortissements ( 2ème terme à soustraire du 1er) alors dans ce cas le surplus de dotation aux amortissements, constaté comptablement à juste titre, doit en revanche être réintégré lors du passage du résultat comptable au résultat fiscal . Le droit à déduction n'est pas perdu mais différé . En d'autres termes, en cas de pluralité d'activités non professionnelles, le déficit de la location meublée, s'il provient des amortissements, ne peut pas éponger un autre bénéfice non professionnel ."
Ce que je ne sais pas encore, c'est: puisque le droit à déduction est différé, que faire du reliquat sur le plan fiscal? Ma supposition est qu'on le réintègre dans les amortissements pour l'exercice suivant, et qu'à nouveau la part générant un déficit est retirée du bilan fiscal.
Ai-je tout faux? Sinon (d'un point de vue fiscal) pendant combien d'exercices un "surplus" d'amortissement d'une année N peut-il être différé (le report de déficit de l'année N est lui limité à 6 ans)?
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yguerveno
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2236 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 16:01:33
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Merci à tous ! A la fois pour les questions et pour les réponses. Je découvre...
J'ai acheté 3 studios en 2005 . Le B.I.C. quelle galère ! J'ai 2 logements en Périssol. Les déclarer en 2044S est 10 fois plus facile !
Là où j'en suis : 1) J'ai amortit les frais de notaire (ne se fait plus semble-t-il ?), 2) J'ai fait un bilan simplifié qui n'est peut-être pas nécessaire (peut-on me le confirmer ?), 3) Je n'ai pas déduit les 15 % de foncier, 4) J'ai déjà envoyé ma liasse 2031-2033 avec 2042C.
Qu'est-ce que je fais ? Je corrige et je refais ma déclaration avec des explications à la clé ? Dois-je faire appel à un comptable pour trois studios ? Vous, comment faites-vous ???
Merci de vos réponses.
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Hoodoo
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844 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 19:30:11
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Citation : Initialement entré par kompliké
Après quelques lectures et coup de fil aux impôts, je réponds en partie à mes questions : 1) l'inscription à l'actif d'un bien faisant partie du patrimoine privé ne génère pas d'imposition puisqu'il n'y a ni cession ni réévaluation d'un élément de cet actif. Par contre, en cas de cession, il faudra calculer la plus-value en 2 parts : celle "privée" créée entre la date d'acquisition du bien et la date de son transfert à l'actif (elle est nulle si sa valeur lors de son transfert est estimée égale à sa valeur d'acquisition), et celle "professionnelle" générée entre l'inscription du bien à l'actif et sa cession. 2) pour une entreprise, les revenus tirés de la location nue relèvent des BIC si le bien est inscrit à son actif. 3) donc si j'inscris un bien loué nu à mon actif, les loyers sont imposés dans la catégorie des BIC, et les charges de propriété - dont les frais d'acquisition - en sont déductibles, ce qui n'est jamais le cas pour les revenus fonciers. 4) reste LA question : puis-je inscrire un bien loué nu à mon actif alors que je suis LMNP ? d'après les zimpo, oui si je peux justifier que je souhaite le louer meublé (bail, lettre d'agence immobilière, ...). Je n'ai rien trouvé de formel, excepté des textes discutant de "... loué ou destiné à être loué meublé ... Je suppose que cela devient interprêtable et donc risqué.
Quelqu'un en pense quelque chose ?
Le service des impôts a tout à fait raison, y compris pour le point n°4. Si vous le louez meublé, aucun problème d'interprétation.
@bonentendeur. |
Edité par - Hoodoo le 06 juin 2006 19:31:42 |
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Hoodoo
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844 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 20:16:29
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Citation : Initialement entré par zinzin
Hoodoo,
Merci d'abord de toutes vos précisions, je suis tombé sur ce forum en cherchant des infos sur les durées d'amortissements. Je ne savais pas (1er exercice) que la liasse 2033 était à remplir... Je suis en contact avec les impôts (je suis en retard) mais ils ne m'en n'ont pas encore parlé.
J'ai quelques commentaires et questions sur le LMNP en régime BIC réel simplifié (je vais essayer de ne pas rajouter trop de bruit). Vous les trouverez ci-dessous.
Cordialement.
1) Annexes 2033 à remplir Je pense que Robin a raison: dans le cas du LMNP, cad considéré comme entreprise individuelle, toutes les annexes de la liasse 2033 ne sont pas obligatoirement à remplir, comme l'indique la notice: - Annexe 2033A (bilan simplifié) : si le chiffre d'affaires est inférieur à 153 000 euros => pas à remplir - Annexes 2033F (COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL) et G (FILIALES ET PARTICIPATIONS): la notice indique "les entreprises individuelles n'ont pas à servir les tableaux 2033 F et 2033 G)"
En gros en tant que LMNP on n'a pas de SIRET, donc ces 3 formulaires ne s'appliqueraient pas à notre cas. Il faudrait juste cocher la case néant en haut à droite.
Est-ce que vous confirmez?
2) Concernant les durées amortissements:
J'ai cherché sur le site des impôts et sur le net, sans trop de succès, les durées usuelles d'amortissement, dont quelques-unes m'on été indiquées par les impôts (dont 40 ans pour l'immobilier, cad la "structure" dans les nouvelles règles).
Où (à part aux impôts) trouver ces infos?
3) Concernant les 15% du terrain à déduire du coût d'acquisition:
Je découvre là-aussi cette info; d'où vient ce chiffre? Y-en-aurait-il d'autres que je ne connais pas ?! Où peut-on trouver une info fiable et complète?
4) Concernant le régime micro-BIC:
Vous parlez d'un abattement de 68%, j'avais lu l'année dernière 72%; ça a changé?
5) Concernant les déficits générés par les amortissements:
Je n'exerce pas d'autres activités imposable au régime BIC. Les impôts m'ont indiqué que, lorsque les amortissements génèrent un déficit (cad qu'ils sont supérieurs à la différences entre loyers perçus et charges)sur le plan comptable, alors la portion qui génére le déficit est réintégrée pour le bilan fiscal. Ce qui (si le déficit n'est pas dû au seules charges) conduit à un bilan fiscal nul.
Je les cite: "Vous devez toutefois au préalable pour déterminer l'éventuel déficit non professionnel résultant de la location meublée tenir compte des dispositions des articles 39 C CGI et 31 A de l'annexe II restreignant, pour les locations de biens par des personnes physiques ou sociétés de personnes, la déduction des amortissements lesquels ne peuvent générer un déficit : Les amortissements doivent dans tous les cas être constatés en comptabilité . En revanche lorsque la dotation annuelle aux amortissements excède pour un bien donné en location et au titre d'un exercice donné, le montant de la différence entre les loyers acquis au cours de l'exercice ( 1er terme) et le montant des charges engagées autre que le amortissements ( 2ème terme à soustraire du 1er) alors dans ce cas le surplus de dotation aux amortissements, constaté comptablement à juste titre, doit en revanche être réintégré lors du passage du résultat comptable au résultat fiscal . Le droit à déduction n'est pas perdu mais différé . En d'autres termes, en cas de pluralité d'activités non professionnelles, le déficit de la location meublée, s'il provient des amortissements, ne peut pas éponger un autre bénéfice non professionnel ."
Ce que je ne sais pas encore, c'est: puisque le droit à déduction est différé, que faire du reliquat sur le plan fiscal? Ma supposition est qu'on le réintègre dans les amortissements pour l'exercice suivant, et qu'à nouveau la part générant un déficit est retirée du bilan fiscal.
Ai-je tout faux? Sinon (d'un point de vue fiscal) pendant combien d'exercices un "surplus" d'amortissement d'une année N peut-il être différé (le report de déficit de l'année N est lui limité à 6 ans)?
Bonsoir,
Il n'est pas vrai de dire qu'en LMNP, on n'a pas de SIRET, car ce numéro découle de l'inscription au RCS, et il est tout à fait possible d'être LMNP et inscrit au RCS (c'est-à-dire commerçant).
Pour la 2033-F et 2033-G, c'est tout à fait évident : elles ne sont pas à renseigner. Pour la 2033-A, ça ne concerne que les entreprises individuelles non inscrites au RCS et qui font < 153 000 €.
Pour les durées d'amortissement, je me base sur 30 à 40 ans, point final ; pas besoin de l'administration.
Les 15% d'assiette foncière, représentative du terrain qui ne s'amortit pas, ne sont pas une règle, et dépendent de chaque cas : cette valeur est à déterminer au plus juste en fonction de la valeur des constructions.
C'est la loi de finances 2006 qui a réduit cet abattement à 68%.
Pour votre point n° 5, la part d'amortissement non utilisé est reportable 6 ans, et viendra s'imputer sur votre premier résultat bénéficiaire de cette période.
@bonentendeur. |
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Hoodoo
Pilier de forums
844 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 20:20:25
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Citation : Initialement entré par galérien
Merci à tous ! A la fois pour les questions et pour les réponses. Je découvre...
J'ai acheté 3 studios en 2005 . Le B.I.C. quelle galère ! J'ai 2 logements en Périssol. Les déclarer en 2044S est 10 fois plus facile !
Là où j'en suis : 1) J'ai amortit les frais de notaire (ne se fait plus semble-t-il ?), 2) J'ai fait un bilan simplifié qui n'est peut-être pas nécessaire (peut-on me le confirmer ?), 3) Je n'ai pas déduit les 15 % de foncier, 4) J'ai déjà envoyé ma liasse 2031-2033 avec 2042C.
Qu'est-ce que je fais ? Je corrige et je refais ma déclaration avec des explications à la clé ? Dois-je faire appel à un comptable pour trois studios ? Vous, comment faites-vous ???
Merci de vos réponses.
Qui peut le plus peut le moins ! Faites l'idiot auprès de l'administration et demandez-leur comment rectifier (surtout pour l'assiette foncière, qui n'est pas nécessairement de 15%). Les frais de constitution sont effectivement désormais des charges.
@bonentendeur. |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 21:20:31
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Merci Hoodoo, vos réponses sont précieuses (hum, au bon sens du terme, ne le prenez pas mal )
Festina lente |
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zinzin
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 22:16:27
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Hoodoo,
Egalement un grand merci pour votre temps.
Pour ce qui concerne les durées d'amortissement, voici ce que me disent les impôts: "[..]les travaux d' AMELIORATION , les travaux immobiliers d'une manière générale, ainsi bien entendu que les travaux de construction et agrandissement s' AMORTISSENT sur plusieurs exercices selon la durée normale d'utilisation des composants concernés . Pour info ces quelques durées usuelles à titre d'exemple, variant selon les installations : revêtements de sols : 7 à 12 ans ; électricité : 15 à 25 ans ; chauffage : 20 à 30 ans , ...
Amortissement de l'immeuble lui-même : s'agissant des maisons d'habitation les taux usuellement admis sont de l'ordre de 2 à 2,5% ( 40 ans).
Mobilier 10 ans : correspond aux durées usuellement admises ."
Cordialement.
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Hoodoo
Pilier de forums
844 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 22:33:12
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Avec plaisir.
Effectivement, ce que vous a dit l'administration semble communément admis, mais les fourchettes sont larges.
@bonentendeur. |
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titof32
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 23:18:49
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Bonjour Hoodoo,
après avoir cherché qq'un pour répondre à mes questions, je pense avoir trouvé en vous la personne idéale ...
Voilà j'ai acquis un immeuble pour 330 KEUR ce qui m'a couté 20 KEUR de commissions d'agence immobilière et 22 KEUR de frais de notaire.
Comment dois-je manier tous les amortissements ?
* Le bien immobilier : 30, 40 ans ou découpage IFRS adéquate ?? * Les frais de notaire : tout sur la première année, sur 5 ans, ou sur la durée d'amortissement de l'immeuble correspondant à ces frais * Les commissions d'agence : tout sur la première année, sur 5 ans, ou sur la durée d'amortissement de l'immeuble en question ?
Parce que si je passe complètement les frais de notaire et les commissions d'agence en charge la première année, ma SCI à l'IS sera déficitaire de plus de 45 KEUr. Cela va-t-il poser un problème avec un capital social de 10 KEUR ?? Y a-t-il des solutions pour éviter cela ??
Merci pour vos réponses
Citation : Initialement entré par Hoodoo
Citation : Initialement entré par kompliké
Après quelques lectures et coup de fil aux impôts, je réponds en partie à mes questions : 1) l'inscription à l'actif d'un bien faisant partie du patrimoine privé ne génère pas d'imposition puisqu'il n'y a ni cession ni réévaluation d'un élément de cet actif. Par contre, en cas de cession, il faudra calculer la plus-value en 2 parts : celle "privée" créée entre la date d'acquisition du bien et la date de son transfert à l'actif (elle est nulle si sa valeur lors de son transfert est estimée égale à sa valeur d'acquisition), et celle "professionnelle" générée entre l'inscription du bien à l'actif et sa cession. 2) pour une entreprise, les revenus tirés de la location nue relèvent des BIC si le bien est inscrit à son actif. 3) donc si j'inscris un bien loué nu à mon actif, les loyers sont imposés dans la catégorie des BIC, et les charges de propriété - dont les frais d'acquisition - en sont déductibles, ce qui n'est jamais le cas pour les revenus fonciers. 4) reste LA question : puis-je inscrire un bien loué nu à mon actif alors que je suis LMNP ? d'après les zimpo, oui si je peux justifier que je souhaite le louer meublé (bail, lettre d'agence immobilière, ...). Je n'ai rien trouvé de formel, excepté des textes discutant de "... loué ou destiné à être loué meublé ... Je suppose que cela devient interprêtable et donc risqué.
Quelqu'un en pense quelque chose ?
Le service des impôts a tout à fait raison, y compris pour le point n°4. Si vous le louez meublé, aucun problème d'interprétation.
@bonentendeur.
Titof32 |
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titof32
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 06 juin 2006 : 23:21:40
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Bonjour Hoodoo,
après avoir cherché qq'un pour répondre à mes questions, je pense avoir trouvé en vous la personne idéale ...
Voilà j'ai acquis un immeuble pour 330 KEUR ce qui m'a couté 20 KEUR de commissions d'agence immobilière et 22 KEUR de frais de notaire.
Comment dois-je manier tous les amortissements ?
* Le bien immobilier : 30, 40 ans ou découpage IFRS adéquate ?? * Les frais de notaire : tout sur la première année, sur 5 ans, ou sur la durée d'amortissement de l'immeuble correspondant à ces frais * Les commissions d'agence : tout sur la première année, sur 5 ans, ou sur la durée d'amortissement de l'immeuble en question ?
Parce que si je passe complètement les frais de notaire et les commissions d'agence en charge la première année, ma SCI à l'IS sera déficitaire de plus de 45 KEUr. Cela va-t-il poser un problème avec un capital social de 10 KEUR ?? Y a-t-il des solutions pour éviter cela ??
Merci pour vos réponses
Titof32 |
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Hoodoo
Pilier de forums
844 réponses |
Posté - 07 juin 2006 : 14:10:35
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Concernant l'amortissement du bien immobilier, l'amortissement peut se pratiquer sur 30 à 40 ans. Si vous avez besoin de charges (en l'occurence des amortissements) afin de diminuer votre résultat, rapprochez-vous des 30 ans, mais si votre opération s'équilibre assez bien, rapprochez-vous des 40 ans : tout est dans le dosage, et nécessite une vision globale de votre situation.
Tous les frais d'établissement (frais notariés, frais d'agence etc ...) sont soit des charges à déduire sur la 1ère année soit à amortir sur la durée d'amortissement des biens auxquels ces frais se rattachent.
Votre déficit ne me pose pas de problèmes : pourquoi en voyez-vous un ?
@bonentendeur. |
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yguerveno
Pilier de forums
2236 réponses |
Posté - 08 juin 2006 : 15:30:09
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suite...
Citation : Qui peut le plus peut le moins ! Faites l'idiot auprès de l'administration et demandez-leur comment rectifier (surtout pour l'assiette foncière, qui n'est pas nécessairement de 15%). Les frais de constitution sont effectivement désormais des charges. @bonentendeur.
Après avoir contacté les impôts, j'ai deux réponses précises :
1) Les impôts me confirment que les frais d'établissements sont des charges, on ne les amortit pas,
2) ...et l'assiette foncière de 15% est à déduire avant calcul de l'amortissement, ce que j'avais omis de faire !
J'ai aussi des réponses qui remettent en question tout ce que j'avais envisagé :
3) Je ne suis pas inscrit au registre du commerce et j'ai moins de 23 000 € de recettes je suis donc en micro-entreprises et n'ai pas besoin de remplir une déclaration 2031. La déclaration 2042 complémentaire suffit. Conséquence : Mes déclarations 2031 et 2033 n'ont pas lieu d'être et on me demande d'envoyer une 2042 complémentaire de rectification.
4) Je ne peux pas être au réel simplifié pour lequel, de toute façon, je n'ai pas opté !
J'ai donc loupé quelques épisodes, en amont de ma déclaration...
Alors, le LMNP n'est pas pour moi malgré des achats réalisés par emprunt à 107 % Est-ce que c'est cuit pour 2005 Est-ce que je peux me rattraper pour 2006 (on est en juin)
Merci d'avance à qui connaît la solution ?
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kompliké
Nouveau Membre
9 réponses |
Posté - 08 juin 2006 : 21:42:07
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Citation : 1) Les impôts me confirment que les frais d'établissements sont des charges, on ne les amortit pas
Les frais d'acquisition ("frais de notaire", d'agence, ...) ne sont pas des frais d'établissement : ce sont des frais d'acquisition d'immobilisation, soit imputables immédiatement et en totalité (donc au cours de l'exercice de leur engagement, sinon ils sont "perdus"), soit ajoutés aux pris du bien et donc amortis sur 30 à 40 ans. Les frais d'établissement peuvent eux être étalés jusqu'à 5 ans, mais il s'agit des frais d'avocat par exemple pour la création d'une "vraie" société. Pour les revenus 2004, les frais d'acquisition pouvaient encore suivre ce régime d'étalement. Depuis le 1er janvier 2005, plus possible. Les impôts vous ont répondu comme à moi : très précisément à une question ciblée, mais à côté de la réponse qui concerne vraiment les frais d'acquisition ... J'ai plusieurs fois vécu ce déphasage ! Pour le régime simplifié, il faut en faire la demande (c'est une option dans votre cas) avant le 1er février. Mais je crois que cette demande peut aussi être faite avec la première déclaration en RSI. Dans les deux cas, pour 2006, il faudrait "demander avec bienveillance le réexamen de votre situation" ... Et puis dès maintenant, demandez un formulaire P0 aux impôts pour déclarer votre activité de loueur en meublé : le n° de SIRET suivra. Reste à calculer si les revenus 2006 seront moins imposés en BIC (avec l'amortissement du bien) qu'en foncier réel. Hoodo va vérifier tout ça ... ça va Hoodo ? Vous avez dû avoir pas mal de boulot ces dernières semaines ... |
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yguerveno
Pilier de forums
2236 réponses |
Posté - 13 juin 2006 : 15:03:02
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Bonjour, Après plusieurs échanges avec les impôts, je retransmets à tous ceux que cela peut intéresser les dernières infos concernant les formalités de déclaration en LMNP :
Citation : J'ai aussi des réponses qui remettent en question tout ce que j'avais envisagé : 3) Je ne suis pas inscrit au registre du commerce et j'ai moins de 23 000 € de recettes je suis donc en micro-entreprise et n'ai pas besoin de remplir une déclaration 2031. La déclaration 2042 complémentaire suffit. Conséquence : Mes déclarations 2031 et 2033 n'ont pas lieu d'être et on me demande d'envoyer une 2042 complémentaire de rectification.
Pour une première déclaration, les impôts admettent enfin que je puisse être en LMNP et opter sans qu'on puisse m'opposer un délai pour le réel simplifié (contrairement à ce qui m'avait été affirmé la semaine dernière, cf. citation). J'ai certainement bénéficié de leur bienveillance et du fait que ma déclaration (bien qu'erronée) avait été déposée avant le 31 mai.
Par ailleurs, j'avais déposé une déclaration "PO" dont on m'explique aujourd'hui la nécessité pour le suivi de l'activité dans le cadre de leur fonction de Centre de Formalité des Entreprises. Il ne s'agit donc pas, selon les impôts, d'une inscription au registre du commerce.
Mes déclarations 2042 C et 2031-2033 sont prises en compte même si je dois maintenant me préoccuper de les rectifier.
Tout cela appelle-t-il des observations ?
Dans tous les cas, merci à Hoodoo et KompliKé pour leur aide.
Galérien. |
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Hoodoo
Pilier de forums
844 réponses |
Posté - 13 juin 2006 : 15:58:15
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Citation : Initialement entré par galérien
suite...
3) Je ne suis pas inscrit au registre du commerce et j'ai moins de 23 000 € de recettes je suis donc en micro-entreprises et n'ai pas besoin de remplir une déclaration 2031. La déclaration 2042 complémentaire suffit. Conséquence : Mes déclarations 2031 et 2033 n'ont pas lieu d'être et on me demande d'envoyer une 2042 complémentaire de rectification.
Le "donc" n'a pas sa place ici : vous pouvez ne pas être inscrit au RCS, avoir moins de 23 000 € de recettes locatives, et être soumis au régime réel, surtout si comme vous (emprunt à 107%), vous devez générer de grosses charges !
Vous étiez donc tout à fait en droit de déclarer en 2031-2033 ...
@bonentendeur. |
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Hoodoo
Pilier de forums
844 réponses |
Posté - 13 juin 2006 : 16:05:40
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Citation : Initialement entré par galérien
Bonjour, Après plusieurs échanges avec les impôts, je retransmets à tous ceux que cela peut intéresser les dernières infos concernant les formalités de déclaration en LMNP :
Citation : J'ai aussi des réponses qui remettent en question tout ce que j'avais envisagé : 3) Je ne suis pas inscrit au registre du commerce et j'ai moins de 23 000 € de recettes je suis donc en micro-entreprise et n'ai pas besoin de remplir une déclaration 2031. La déclaration 2042 complémentaire suffit. Conséquence : Mes déclarations 2031 et 2033 n'ont pas lieu d'être et on me demande d'envoyer une 2042 complémentaire de rectification.
Pour une première déclaration, les impôts admettent enfin que je puisse être en LMNP et opter sans qu'on puisse m'opposer un délai pour le réel simplifié (contrairement à ce qui m'avait été affirmé la semaine dernière, cf. citation). J'ai certainement bénéficié de leur bienveillance et du fait que ma déclaration (bien qu'erronée) avait été déposée avant le 31 mai.
Par ailleurs, j'avais déposé une déclaration "PO" dont on m'explique aujourd'hui la nécessité pour le suivi de l'activité dans le cadre de leur fonction de Centre de Formalité des Entreprises. Il ne s'agit donc pas, selon les impôts, d'une inscription au registre du commerce.
Mes déclarations 2042 C et 2031-2033 sont prises en compte même si je dois maintenant me préoccuper de les rectifier.
Tout cela appelle-t-il des observations ?
Dans tous les cas, merci à Hoodoo et KompliKé pour leur aide.
Galérien.
Oups ! ma réponse précédente a été émise un peu trop rapidement, vous rapportiez vous-même le changement de position de l'administration ...
Les agents des impôts ont tort lorsqu'ils disent que la P0 (prononcer "pézéro") ne déclenche pas l'inscription au RCS, qu'ils revoient leurs bases plutôt que de colporter des informations de ce type. De plus, ce que celà déclenche, c'est l'assujettissement aux cotisations sociales (URSSAF, CMR, ORGANIC)
@bonentendeur. |
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Hoodoo
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844 réponses |
Posté - 13 juin 2006 : 16:11:55
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Citation : Initialement entré par kompliké
Citation : 1) Les impôts me confirment que les frais d'établissements sont des charges, on ne les amortit pas
Les frais d'acquisition ("frais de notaire", d'agence, ...) ne sont pas des frais d'établissement : ce sont des frais d'acquisition d'immobilisation, soit imputables immédiatement et en totalité (donc au cours de l'exercice de leur engagement, sinon ils sont "perdus"), soit ajoutés aux pris du bien et donc amortis sur 30 à 40 ans. Les frais d'établissement peuvent eux être étalés jusqu'à 5 ans, mais il s'agit des frais d'avocat par exemple pour la création d'une "vraie" société NON, C'EST FAUX, ON NE DISTINGUE PAS CES DIFFERENTS FRAIS QUI, QUOIQU'IL EN SOIT, SONT DES NON-VALEURS ET N'ONT PAS A ETRE AMORTIES. Pour les revenus 2004, les frais d'acquisition pouvaient encore suivre ce régime d'étalement. Depuis le 1er janvier 2005, plus possible. Les impôts vous ont répondu comme à moi : très précisément à une question ciblée, mais à côté de la réponse qui concerne vraiment les frais d'acquisition ... J'ai plusieurs fois vécu ce déphasage ! Pour le régime simplifié, il faut en faire la demande (c'est une option dans votre cas) avant le 1er février. Mais je crois que cette demande peut aussi être faite avec la première déclaration en RSI SI ON DEPOSE 2031 ET 2033, C'EST ASSEZ ELOQUENT, NON ?. Dans les deux cas, pour 2006, il faudrait "demander avec bienveillance le réexamen de votre situation" ... Et puis dès maintenant, demandez un formulaire P0 aux impôts pour déclarer votre activité de loueur en meublé : le n° de SIRET suivra INUTILE ET DE TRES MAUVAIS CONSEIL : CELA DECLENCHE L'INSCRIPTION AUX CAISSES SOCIALES, CA FAIT CHER LE SIRET ! Reste à calculer si les revenus 2006 seront moins imposés en BIC (avec l'amortissement du bien) qu'en foncier réel. Hoodoo va vérifier tout ça ... ça va Hoodoo ? Vous avez dû avoir pas mal de boulot ces dernières semaines ... Effectivement ...
@bonentendeur. |
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yguerveno
Pilier de forums
2236 réponses |
Posté - 13 juin 2006 : 17:05:50
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Citation : Vous étiez donc tout à fait en droit de déclarer en 2031-2033 ...
En effet, les impôts ont fini par vous donner raison, Hoodoo !
Citation : Les agents des impôts ont tort lorsqu'ils disent que la P0 (prononcer "pézéro") ne déclenche pas l'inscription au RCS, qu'ils revoient leurs bases plutôt que de colporter des informations de ce type. De plus, ce que celà déclenche, c'est l'assujettissement aux cotisations sociales (URSSAF, CMR, ORGANIC)
Cela veut-il dire que le fait de remplir une "P0" implique une inscription au RCS ? N° siret et Inscription au RCS... c'est la même chose ? Les impôts ont l'air de dire que non !
Citation : Et puis dès maintenant, demandez un formulaire P0 aux impôts pour déclarer votre activité de loueur en meublé : le n° de SIRET suivra INUTILE ET DE TRES MAUVAIS CONSEIL : CELA DECLENCHE L'INSCRIPTION AUX CAISSES SOCIALES, CA FAIT CHER LE SIRET ! Reste à calculer si les revenus 2006 seront moins imposés en BIC (avec l'amortissement du bien) qu'en foncier réel.
Alors, que vaut le BIC si on y perd ? Surtout avec un emprunt à 107 % ! ...ou alors il y a encore quelque chose qui m'échappe.
Merci pour tout,
Galérien. |
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