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JPM
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Posté - 22 avr. 2011 : 09:24:42
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Le syndic doit vous restituer les avances qui ont été faites par votre vendeur au titre du lot que vous avez acheté.
La vente a eu lieu avant l'entrée en vigueur du décret du 27mai 2004 et, de toute manière, les comptes entre vendeur et acquéreur ont été apurés à l'époque.
Si le syndic ne respecte pas son obligation, n'hésitez pas à réagir vigoureusement en saisissant le tribunal d'instance.
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bigbadlol
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62
Posté - 25 avr. 2011 : 13:30:06
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JPM je vous remercie de la rapidité et de la précision de votre réponse.
Je reviens vers vous car en relisant le PV de l'AG 2010, il est noté: "S'agissant de soldes créditeur des comptes individuels d'anciens copropriétaires, l'assemblée demande à ce que ces fonds soient crédités sur les comptes respectifs des nouveaux copropriétaires et ce selon la date de mutation des lots". Cette dernière partie: "et ce selon la date de mutation des lots" n'avait pas était évoqué durant l'AG (il m'avait seulement demandé de fournir la date d'acquisition) n'est-elle de nature à changer vos conseils? Le délais de contestation étant largement dépassé, que puis-je faire? Enfin, que dois-je penser de ce nouveau syndic?
D'avance grand merci. |
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JPM
Modérateur
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63
Posté - 25 avr. 2011 : 15:13:03
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La purge des soldes créditeurs de vendeurs est généralement effectuée en fin d'exercice.
Au 31/12/2010, le syndic peut purger les soldes liquidés et enregistrés avant et jusqu'au 31/12/2000. Le délai de prescription de 10 ans a expiré pour ces soldes.
A noter que dans ce cas le syndicat demeure débiteur, mais le vendeur ne peut plus agir en justice. Il subsiste à l'égard du syndicat une obligation morale qualifiée d'obligation naturelle. C'est bien le cas lorsqu'il est avéré qu'à l'époque le syndic ne s'est pas cassé la tête pour rechercher un venderesse de 85 ans placée dans une maison de retraite. L'article 1235 du Code civil indique que la répétition (demande de remboursement) n'est pas admise à l'égard des obligations naturelles qui ont été volontairement acquittées.
Les soldes liquidés et enregistrés postérieurement doivent être maintenus comme indiqué précédemment.
Un solde purgé ne doit pas être crédité au propriétaire du lot vendu à la date de la purge, serait-il l'acquéreur du vendeur concerné, et a fortiori si le lot a été revendu depuis lors. Il doit être réparti entre les copropriétaires.
La raison principale est que le vendeur ou ses ayants droit (héritiers) peuvent occasionnellement invoquer une suspension du délai de prescription, voire une interruption du délai.
La suspension ? par exemple la suspension ne court pas contre les mineurs non émancipés et les majeurs en tutelle (art. 2251 C civ). Il y a d'autres cas. Dans ce cas le point de départ du délai de prescription n'est pas modifié, mais la durée du délai est augmentée en fonction de la situation prise en considération.
L'interruption ? Il est possible qu'en 2002 le créancier ait adressé à un ancien syndic de l'immeuble un commandement ou une citation demeurée sans suite pour une raison quelconque. Il y a alors un report du point de départ du délai.
J'ai fait référence ici de l'ancien régime de la prescription qui peut encore avoir des effets. Il s'agit de rappeler seulement qu'il peut y avoir des surprises, même si elles sont rares. Dans ces cas, le syndicat peut avoir à payer même plus de dix ans après.
Que penser du syndic ? A 99,9 % qu'il ne connaît pas les textes du Code civil pour la bonne raison qu'on ne lui en a pas parlé au cours de sa formation.
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bigbadlol
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64
Posté - 25 avr. 2011 : 19:45:25
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Merci encore pour votre célérité!!!
Si j'ai bien compris votre raisonnement: 1-votre premier post concernant mon affaire reste toujours valable 2-il faut que je demande que la réaffectation des sommes soit faites sur les lots concernés avant que les encaissements par le syndic (ou syndicat) aient plus de 10 ans (dans mon cas on dira grosso modo avant janvier 2014) car dans le cas contraire le syndic pourra de fait les répartir sur l'ensemble de la copro.
J'en conclu donc qu'il faut agir comme vous me l'avez conseiller dans votre 1° post et qu'il faut que "j'ouvre ma gueule" à la prochaine AG!
Ai-je bien compris? Y a t il une démarche formelle pour cela ou la simple demande en AG devrait suffire?
Car je vous avoue que le droit n'est pas ma spécialité (que j'ai déjà pas mal de soucis avec ma spécialité), que la somme qui est en cause me fait cruellement défaut à ce jour et que mes derniers recours à un avocat (en plus une amie) m'ont donné plus de soucis que de satisfaction (même en sortant "vainqueur" du procès)
Encore une fois merci de prendre de votre temps pour vous occuper de mon cas |
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JPM
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65
Posté - 26 avr. 2011 : 00:26:12
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NON ! Un solde créditeur de vendeur doit demeurer pendant dix ans dans la caisse et dans la comptabilité du syndicat.
A l'expiration du délai de dix ans, il peut être purgé par répartition entre tous les copropriétaires.
Rien ne permet à l'acquéreur de se présenter comme créancier du solde dû par le syndicat à son vendeur.
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bigbadlol
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66
Posté - 26 avr. 2011 : 20:28:52
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Bonsoir,
Tjrs merci pour votre réponse si rapide et à une heure aussi tardive mais j'ai du mal à comprendre pourquoi votre post du 22 différent autant avec le dernier car la situation est quand celle que j'exposais lors de mon premier message. Que le syndic veuille épuré les autres comptes, je n'ai rien contre mais j'ai du mal à comprendre en quoi dans un cas le syndic peut et doit réaffecter les avances fait par l'ancien propriétaire au lot auquel il était lié et dans l'autre l'épuré sur l'ensemble du syndicat. Il y a là nécessairement une subtilité qui m'échappe .... |
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JPM
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67
Posté - 26 avr. 2011 : 22:48:34
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La finesse est que dans un premier temps j'ai répondu à propos des avances ;
et qu'ensuite on a parlé des soldes créditeurs de vendeurs
Ce sont deux notions différentes !!!
Les avances sont le fonds de roulement et le cas échant les provisions sur travaux futurs ; lors de la vente, l'acquéreur doit les reconstituer, c'est à dire les rembourser au vendeur. L'un des deux systèmes de reconstitution est le remboursement direct au vendeur chez le notaire lors de la signature. Dans ce cas le syndic informé doit virer les sommes en question au crédit du compte de l'acquéreur. C'est de ce virement que je parlais.
Un autre système est le remboursement par le syndic au vendeur. Il doit alors appeler des montants équivalents auprès de l'acquéreur.
Le solde final du vendeur c'est le solde de son compte " toutes opérations confondues " : le remboursement des avances dans le second système après déduction des charges impayées s'il y a lieu. Ce solde est souvent créditeur.
Il n'y a donc pas de contradiction mais plutot un quiproquo terminologique.
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goudejac
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68
Posté - 27 avr. 2011 : 11:11:15
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Bonjour. Si je comprends bien votre dernier message, JPM, les deux interprétations sont possibles : 1. Le syndic peut ne pas rembourser le vendeur ; celui-ci sera remboursé directement par son acquéreur ; 2. Le syndic doit rembourser le vendeur et il fera reconstituer l'avance par l'acquéreur par la suite.
Alors, la résolution que nous a fait voter mon syndic (voir mon premier message du 31 janvier, page 1 de ce forum) n'est pas aussi illégale qu'on me l'a chanté sur tous les tons, certains même pas très courtois... J'avoue que je suis très troublé, et fort désappointé. Je serais même tenté de dire "Tous ça pour ça ?". J'ai l'impression de revenir dans mon domaine de prédilection, l'archéologie : autant d'hypothèses que de préhistoriens, autant de chronologies de l'Egygpte antique que d'égyptologues ! ! ! Comment se faire une opinion ? En tout cas, j'attends plus de certitudes pour rattaquer mon syndic de front ! |
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JPM
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69
Posté - 27 avr. 2011 : 11:29:38
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Vous faîtes erreur totalement !!!!
Il y a, après la vente, remboursement au vendeur de ce qu'il a versé au titre d'une avance pour travaux futurs. Point c'est tout.
Et il y a obligation pour l'acquéreur de reconstituer l'avance à la même date.
Il y a simplement deux procédures différentes d'effectuer l'opération qui aboutissent au même résultat.
Un notaire diligent doit expliquer tout cela aux parties lors de la signature de l'acte.
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goudejac
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Posté - 27 avr. 2011 : 11:42:25
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... Donc je ne peux pas reprocher à mon syndic sa résolution : elle est régul !
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JPM
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Posté - 27 avr. 2011 : 13:32:47
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NON ! Elle n'est pas régul
La résolution dit :
En cas de mutation, elle ne sera pas remboursée par le syndicat et le cédant aura l'obligation d'informer son acquéreur de l'existence de cette provision et de ses modalités de fonctionnement Traduction : "Moi, syndic, je garde cette provision, et le cédant devra se dém...brouiller avec son acquéreur pour récupérer son pognon...".
C'est le syndic qui doit signaler l'existence de la provision dans l'état daté et en indiquer le montant précis.
C'est encore le syndic qui doit choisir le mécanisme à utiliser et le notaire doit respecter ce choix.
Si le vendeur doit des charges antérieures, il fait le choix de ne pas permettre à l'acquéreur de rembourser directement le vendeur, au grand dam du syndicat.
Il fait lui-même la régularisation, ce qui lui permet de prélever les charges dues sur le remboursement au vendeur, par compensation.
Vous êtes archéologue ! belle activité ! C'est aux archéologues que les juristes doivent leurs sources les plus anciennes : le plus ancien état descriptif de division d'un immeuble notamment (une inscription romaine) et mieux encore la plus ancienne copropriété connue : 2000 av JC en Chaldée au temps d'Immeroun, roi de Sippar .
A charge de revanche, les règlements de copropriété doivent assurer la protection des vestiges Il y a bien des problèmes avec cette question et l'éventuel droit de visite.
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goudejac
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Posté - 27 avr. 2011 : 15:56:14
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"Eh ben ! On y arrive !" comme dit un rigolo dans une pub à la télé.
Je suis bien d'accord : le syndic dans son état daté informe le notaire des avances payées par le vendeur et celui-ci doit en informer l'acquéreur. Mais c'est dejà bien tard, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer. A mon avis, ce devrait être la fonction de l'intermédiaire (négociateur, agent immobilier). Mais celui-ci n'a pas forcément envie de charger le prix et risquer de rater l'affaire. A voir comment les gens s'intéressent à ce qu'il se dit aux AG, il est évident que le vendeur éventuel ne détaille pas plus le PV. Ainsi, au moment de vendre, il ne se souviendra plus des dispositions qui ont été votées (et de bonne foi). Et ce sera encore plus flagrant si ce sont des héritiers qui vendent, ils ne se sont peut-être pas enquis des dispositions. Et pour renseigner à temps le notaire ou le négociateur, le syndic n'est peut-être pas informé de l'intention de vendre... Tout cela n'est pas facile.
Pour résumer ce que j'ai compris, le fait que le syndic ne rembourse pas le vendeur n'est pas foncièrement illégal. Ce qui l'est, en revanche, c'est de lui refiler la patate chaude : la corvée peu agréable d'avertir son acquéreur... mais, pour tout ce qui précède, est-ce bien facile à éviter ? Je n'en ai pas trop l'impression.
Défense du syndic : "Si l'acquéreur fait des difficultés pour reconstituer, traîne les pieds ou fait carrément défaut, c'est la copropriété qui en pâtira (trou dans le budget, frais de justice éventuellement...)". Tandis qu'en passant par le notaire, c'est plus astreignant pour l'acquéreur (sous-entendu : tant pis pour lui) et plus rassurant pour la copro. Et on ne peut que reconnaître que c'est un argument qui tient la route, n'en déplaise aux pousse-au-crime qui vont encore m'accuser de collusion avec le syndic (ils ne savent pas ce que je lui ai déjà arraché !)
Pour terminer, je savais que les tablettes de Sippar contenaient des dispositions concernant la propriété, mais le nom du roi Immeroun, ne serait-ce pas un autre nom pour Hammourabi ? Je n'ai pas trouvé ce nom dans ma doc. Et pour aller voir sur place, cela se trouve dans des pays assez peu accueillants pour l'instant ! ! ! (Déjà , quand j'ai envoyé mon premier message, je rentrais tout juste d'Egypte : il était temps !).
Cordialement. |
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bigbadlol
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Posté - 27 avr. 2011 : 20:33:31
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Bonjour à tous et désolais d'avoir réactivé des polémiques antérieures.
Pour en revenir à mon cas, toujours merci à JPM: Vous m'éclairez vraiment et je reconnais que mon cas porte à quiproco.
Pour revenir sur les éléments écris dont je dispose:
Compte rendu de l'AG du 6 mai 2003: "La réfection des peintures de la cage des escaliers est décidée à l'unanimité des présents ou représentés, sous réserve de l'approbation d'un devis. Plusieurs propositions seront diffusées à cette effet"
Balance des comptes au 31/12/2008 (ancien syndic):
M 24.38 (crédit) B 216.98 (crédit) D 1072.00 (crédit) D 110.73 (débit)
D est l'ancien propriétaire de mon lot. Le débit et le crédit sont portés sur des comptes différents. Le crédit correspond, selon moi, aux avances pour la réfection de la cage d'escalier et le débit au solde finale du vendeur.
Etat des dettes et des créances au 31/12/2009 (Nouveau syndic): Débiteurs divers: 110.73 Créditeurs divers: 1313.36
Si je m'en tiens à votre premier post, je suis en droit de demander au syndic la restitution des 1072 €, le reste faisant partie des soldes créditeurs aux vendeurs que le syndic pourra purger au 10 ans (je ne connais pas M et B). Je vous avoue, comme je l'ai proposé en AG l'année dernière, que le passif de D (110.73 €) soit pris sur cette somme.
Ai je bien compris? Suis je dans mon bon droit de faire cette demande? Et si oui, quelle forme doit elle prendre?
Encore merci pour tout !!!
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JPM
Modérateur
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74
Posté - 27 avr. 2011 : 23:49:40
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Il faut savoir ce qu'il y avait dans l'état daté établi pour votre opération, ce que vous avez payé au titre de cet état daté, si les travaux ont été effectués et ce que vous avez payé pour ces travaux |
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bigbadlol
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75
Posté - 28 avr. 2011 : 08:52:00
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Bonjour
Travaux non effectués à ce jour. Comment se procurer l'état daté? |
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goudejac
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Posté - 08 juin 2011 : 16:14:37
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Coucou, le revoilou ! ! !
Bonjour à tous.
(Rappel : le syndic prétend ne pas rembourser les avances en cas de vente du lot). Considérant que le syndic se retranche derrière son logiciel apparemment non conforme à la loi, j'ai résolu de m'adresser à l'éditeur de ce logiciel. Voici ma lettre :
citation: Je suis donc le président du conseil syndical de la résidence référencée en en-tête et dont le syndic est l' agence (nom adresse) représentée par M. (nom du syndic).
Notre syndic, contre mon avis, a fait voter à l'assemblée générale des copropriétaires une résolution dont voici les termes exacts (que vous reconnaîtrez certainement).:
"L'assemblée générale, après savoir pris connaissance des dispositions de l'article 18 alinéa 5 de la loi du 10 juillet 1965, décide de constituer une provision spéciale de . . . . pour faire face aux travaux d'entretien ou de conservation des parties communes et éléments d'équipement communs qui pourraient être nécessaires dans les trois années à venir et non encore décidés. Cette provision instituée restera attachée à chaque lot.
E cas de mutation, la quote-part contributive du (des) lot(s) cédé(s) ne sera pas remboursée par le syndicat des copropriétaires au(x) cédant(s). Le(s) cédant(s) aura (auront) l'obligation d'avertir les nouveaux propriétaires de l'existence de cette provision spéciale et de ses modalités de fonctionnement."
Ces dispositions m'ont paru tout de suite étranges. M. Bosredon m'a expliqué qu'elles ressortent automatiquement d'un logiciel qui a été établi et fourni par votre société. Après consultation de nombreux spécialistes (juristes, présidents de conseils syndicaux, et même syndics !), il apparaît que ces dispositions sont parfaitement illégales sur au moins quatre points.
1. Déjà , le terme provisions est impropre. Puisque ce sont des travaux non encore décidés ni votés, il s'agit donc d'avances.
2. L'article 45-1 du décret du 17 mars 1967 (dont curieusement il n'est pas fait mention dans le texte de la résolution . . . ) est formel : "Les avances sont remboursables." Remboursables, par qui ? Bien sûr, par celui qui les a reçues et qui les détient, c'est-à -dire le syndic, pour le syndicat, à charge pour lui de faire reconstituer ces avances par l'acquéreur.
3. Des fonds ne peuvent pas être affectés à un lot, mais à un copropriétaire (un "lot" ne possède pas de compte bancaire. . . )
4. Une assemblée générale (et à plus forte raison le syndic) ne peut pas exiger d'un copropriétaire qu'il fasse le travail du syndic. C'est à ce dernier d'indiquer, dans "l'état daté" la position du compte du vendeur.
Cette résolution n'est pas seulement irrégulière, mais elle complètement STUPIDE. Quand on voit l'attention que portent les assistants à ce qui se dit dans une A.G., et que l'on sait que lors de la réception du procès-verbal (s'ils le reçoivent . . .) ils se contentent de le fourrer dans un tiroir où ce document va dormir paisiblement, on les imagine mal se souvenir de cette disposition au moment de vendre et avertir eux-mêmes l'acquéreur, qu'ils ne rencontreront peut-être pas (ce fut mon cas, je n'ai jamais vu le propriétaire qui m'a vendu mon appartement, il n'a même pas daigné assister à la signature, et ce n'est qu'à ce moment que j'ai appris la bonne nouvelle d'avoir à lui rembourser des avances, et il ne s'agissait pas de quelques centimes. . .). Et c'est encore pire s'il s'agit de personnes très âgées (comme c'est la majorité dans notre résidence) ou d'héritiers qui sont peut-être loin d'imaginer l'existence de ce genre de disposition surprenante, ou qui n'auront pas la curiosité de s'informer spontanément, par simple ignorance. De toute manière, l'acquéreur ne sera informé qu'à la signature, et c'est scandaleux.
5; En quoi consistent exactement ces "modalités de fonctionnement" ? (pour moi : = langue de bois).
En langage plus clair, ce modèle de résolution peut se traduire ainsi : "Le syndic garde le pognon et ne veut pas s'em. . . nuyer à récupérer ces fonds auprès de l'acquéreur après la vente". On pourrait peut-être aussi l'inviter à une croisière, tant qu'on y est ! ! !
Inutile de préciser que mes interlocuteurs ont taxé le syndic d'incompétence, mauvaise foi, malveillance, magouille, et j'en passe, et de gratinées !... Bien sûr, celui-ci se réfugiait derrière le logiciel : on ne peut pas reprocher à quelqu'un de se défendre avec les outils à sa disposition. Il faut donc attribuer ces gentilles considérations en amont, aux fabricants et diffuseurs de ces outils. Aussi, mon intervention consiste dans cette simple question :
Je souhaiterais que vous me communiquiez les références des textes législatifs, arrêts juridictionnels, qui vous ont permis de concevoir et diffuser les dispositions plutôt particulières de ce logiciel ?
En espérant une réponse claire et rapide,
Je vous prie d'agréer, Messieurs, l'assurance de ma considération distinguée.
Contrairement à ce que je pensais, cette société m'a répondu par retour, mais à côté de la plaque ! Afin de ne pas encombrer abusivement, je la passerai dans un prochain message avec ma réaction.
Bonne soirée à tous. |
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Posté - 08 juin 2011 : 16:27:08
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goudejac : Mettre la faute sur le logiciel est totalement ridicule !!!
Ce n'est pas le logiciel qui gère la copropriété !!
La loi doit être respecté, peut importe le logiciel, même si il ne aprle que chinois.
Cette excuse est inacceptable. Les avances sont toujours remboursables !!! le tribunal appréciera beaucoup que la fuat soit mise sur le logiciel, surtout par un professionnel !! Ceal vaudra des DI plus importants à payer .
Ce syndic se fout de vous. |
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goudejac
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Posté - 18 juin 2011 : 15:53:57
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Bonjour à tous, particulièrement à philippe388 (joli nom !). Suite à mon Suite à mon post du 8 juin. Crypto m'a répondu trés rapidement, mais à côté de la plaque. Voici ma réaction, en m'excusant pour la longueur.
citation: 'ai bien reçu votre réponse du 19 mai à mon courrier du 16 et vous en remercie. Je vous félicite également pour la promptitude de votre réaction. Vous avez répondu rapidement à mon courrier, mais pas à mes questions.
Pour y répondre, je note que vous m'annoncez vos "principales sources" (au pluriel) et que vous ne me citez qu'un seul article (partiel) de la loi de 65 et ses "annexes", que je connaissais parfaitement, d'ailleurs, d'autant qu'il ne répond absolument pas à quelqu'une des questions que je vous posais (je vous remercie de m'avoir fait un tirage, inutilement exhaustif, d'ailleurs, de la loi de 65 : je le possède , mais sur un papier de moins bonne qualité que le vôtre; je me permettrai donc de garder votre prestation pour mes archives).
Je constate que cet article ne stipule pas expressément que le syndic peut ne pas rembourser les avances, ni qu'elles peuvent être affectées à un lot et non à un copropriétaire, ni qu'il a la possibilité d'obliger un copropriétaire vendeur à informer son acquéreur que ce dernier aura à les lui rembourser . . . Je pense donc pouvoir placer votre réponse dans la catégorie "langue de bois".
En revanche, vous semblez ignorer l'article 45-1 du décret de 67. Pour combler cette lacune, je me permets de vous en joindre un tirage Légifrance ainsi que quelques commentaires y afférant, émanant d'associations dont certaines, je le sais, donnent de l'urticaire aux syndics, mais dont les collaborateurs et ,juristes sont notoirement compétents. Vous pourrez (peut-être) découvrir que le mot "provisions" devient obsolète quand il s'agit en fait d'avances constituant des "réserves" destinées à financer des travaux non encore décidés. D'ailleurs, curieusement, l'appel de fonds émis par mon syndic avec apparemment le même logiciel que vous lui avez fourni porte bien la mention "Avance travaux non décidés" (photocopie jointe). N'y aurait-il pas là comme qui dirait . . . une certaine incohérence ? Avances ? Donc, comme vous le précisez vous-même, "sont effectivement remboursables". C.Q.F.D. : ces pseudo-provisions sont des avances et doivent être remboursées.
Pour ce qui est de l'obligation pour le vendeur d'avertir son acquéreur, je n'ai trouvé qu'une disposition presque similaire : Article 4-4 du déret de 67 : Lorsque le candidat à l'acquisition le demande, le propriétaire cédant est tenu de porter à sa connaissance le carnet d'entretien... Comme si le copropriétaire était le détenteur du carnet d'entretien ! ! ! N'importe quoi ! Décidément, les lois sur la copropriété (et peut-être d'autres aussi!) auraient besoin d'être correctement relues.
Autre confusion de votre part : vous m'adressez votre courrier à "Monsieur", et en formule d'appel, vous écrivez "Madame". J'ignorais jusqu'à maintenant, et depuis 77 ans, que je fusse bi- ou trans- ! ! !
Je pense qu'à la lumière de ce qui précède, vous n'avez plus qu'à recommander à vos clients détenteurs de ce logiciel d'avoir à le corriger en supprimant cette disposition commençnt par Ces provisions ne seront pas remboursées. Le reste tombe de lui-même. Bien sûr, des grincheux diront qu'il s'agit d'un détail, qu'une mutation n'intervient pas tous les jours, ni même peut-être tous les ans dans une copropriété. Mais, comme en comptabilité, il faut toujours chercher l'origine d'une erreur, si minime soit-elle, parce qu'elle peut en cacher une plus importante, je crains que cette disposition vicieuse à l'égard des mutations n'en cache d'autres plus importantes et touchant à la gestion courante. . . Ma confiance en mon syndic, que je n'accuse pourtant pas d'initiative mal intentionnée, pourrait en être affectée et le meilleur conseil qu'on puisse lui donner serait de changer de logiciel. Et ce serait une bonne chose, car, de plus, celui qui nous est présenté tel quel aux A.G. (état financier, répartition des charges, compte de gestion, etc.) ne convient pas du tout à l'ensemble des copropriétaires : caractères trop petits pour des personnes âgées, voire très âgées, et surtout ce sonst des documents de travail pour des comptables, incompréhensibles pour le copropriétaire lambda qui n'a pas forcément la formation requise (mais c'est peut-être intentionnel . . .). Ou alors, il faut préciser lors de la mise en vente d'un appartement : "Réservé aux experts comptables " ! ! !
Vous comprendrez donc que je ne suis absolument pas satisfait de votre réponse et que je vais communiquer ce dosier à quelques associations de consommateurs.
Recevez, Monsieur, mes salutations distinguées.
Bonne soirée à tous.
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goudejac
Contributeur actif
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Posté - 27 juin 2011 : 15:29:50
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Bonjour à tous (surtout, ne répondez pas tous en même temps, on ne s'entend plus réfléchir ! ! !).
Voici le dernier courrier envoyé au marchand de logiciels :
citation: A société CRYPTO
A l'attention de M. Ph. D.
Bonjour, Monsieur.
Suite à votre courrier du 19 mai dernier répondant à ma lettre du 15 du même mois,
ainsi qu’en complément de ma réponse du 25/05 et de mon courriel du 07 juin, tous deux restés sans réaction à ce jour,
je me permets de vous adresser ci-joint deux extraits de résolutions d’assemblées générales de copropriétés que je connais. Pour plus de facilité, je leur ai attribué les lettres A et B.
Dans le document A, vous pourrez remarquer que dans la résolution 10 concernant les « provisions spéciales pour travaux . . . non encore décidés » il n’est pas fait mention d’une quelconque formule du genre « en cas de cession, les avances ne seront pas remboursées au copropriétaire vendeur » et que l’on passe directement à la résolution 11.
Dans le projet de résolution du document B, le très compétent concepteur du logiciel a fort intelligemment fait précéder les termes « provisions spéciales » (article 18) par la formule avance dénommée, ce qui le met en conformité avec le 45-1.
Donc, je me demande si votre formule ne serait pas le résultat de l’imagination de vos informaticiens. Si cette dernière supposition se vérifie, je me demande si le reste du logiciel utilisé par mon syndic ne serait pas également pollué par des dispositions… disons... pas très régulières. Ou alors ce ne serait pas forcément la même règle qui gèrerait toutes les copropriétés ? Ce qui paraîtrait étrange dans un État que l’on dit « de droit ».
Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
A ce jour, toujours pas de réaction...ni d'un côté..., ni de l'autre, d'ailleurs ! Salut à tous ! J.G.
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JB22
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Posté - 27 juin 2011 : 18:20:48
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Le "C'est la faute au logiciel" est bien connu.
Un logiciel comptable débite ou crédite des comptes, il n'en règle pas le fonctionnement.
Un compte "Avance" a été crédité, si le gestionnaire rembourse cette avance, le logiciel enregistrera ce paiement, un point c'est tout, et le concepteur n'est en rien responsable de l'usage fait de son logiciel.
Un logiciel de comptabilité doit être à mesure de tenir une comptabilité rien de plus. |
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