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ACTUS
En cas d'incendie dans un immeuble collectif
Le
30/3/2001
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Chaque année des milliers d’incendie font des dizaines de victimes adultes mais aussi enfants, handicapés, et personnes âgées. Et régulièrement les enquêteurs ne manquent pas de relever de nombreux cas où des réflexes ou précautions simples auraient pu éviter que le feu ne s’étende, ou ne fasse des victimes, au demeurant par asphyxie plus souvent que par les flammes et la chaleur ! Il n’est donc pas inutile de rappeler les conseils les plus fréquemment prodigués.
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Des principes simples et de bon sens peuvent sauver la vie ; en voici quelques uns à garder à l’esprit, au cas où… :
début de feu intérieur au logement
penser qu’un feu a besoin pour prospérer simultanément de deux éléments ; un combustible et de l’oxygène ; le priver d’un des deux l’éteint immanquablement ; si l’on ne peut le priver de combustible, on peut le priver d’air en l’étouffant, au moyen d’une nappe, d’une couverture ou de tout autre textile si possible non inflammable qu’on a sous la main… L’eau est évidemment un moyen efficace d’étouffement à condition de bien saturer le foyer, et sous réserve qu’elle n’interagisse pas chimiquement ou électriquement avec le combustible ou qu’elle ne le disperse pas ! Elle n’est efficace ni avec un feu de friteuse, ni avec un feu électrique ;
feu intérieur au logement non maîtrisable
fermer la porte palière en quittant le local concerné, cela retardera de plusieurs minutes précieuses, voir plusieurs dizaines la propagation dans les parties communes ; couper si possible l’alimentation en gaz du logement, d’abord à l’intérieur avant de sortir, puis de l’extérieur (emplacement et manœuvre à repérer sans faute avant d’en avoir besoin…)
feu extérieur au logement
se manifester par les ouvertures extérieures mais résister à la tentation de sortir sur le palier et encore mois de sauter par la fenêtre ! les victimes d’incendie se recrutent nettement plus chez ceux qui cèdent à la panique que chez ceux qui attendent tranquillement les secours ; se rappeler que les porte palières protègent en général contre le feu une bonne demi-heure, qu’on peut rester longtemps porte et fenêtres fermées (porte palière calfeutrée au moyen de serviettes humides) dans son logement avant que celui-ci ne soit atteint par l’incendie (les planchers en bois ont contrairement à ce qu’on serait tenté de penser une assez bonne résistance au feu avant que celui-ci ne les traverse), ou que l’air y devienne irrespirable, et que les secours ont en général largement le temps d’arriver avant…
Si le feu se développe à un étage inférieur et que les flammes lèchent la façade, quitter et fermer les pièces donnant sur cette façade (les fenêtres ne tarderont pas à exploser) en prenant soin de calfeutrer le bas des portes, et se réfugier dans les pièces les plus éloignées ;
si l’on est néanmoins tenté de sortir, commencer par tâter la poignée de la porte palière avant de l’empoigner : si elle est chaude – a fortiori brûlante – c’est que le feu n’est pas loin ! appliquer alors le conseil précédent ; même conseil si en ouvrant on découvre un palier enfumé…
si la situation exige de sortir coûte que coûte sur un palier ou dans un couloir enfumé sans ouverture extérieure, se munir d’une lampe de poche (que l’on accrochera et maintiendra toujours en état de fonctionnement à proximité de la porte…), crapahuter plutôt que rester debout : penser que de l’air frais peut circuler au raz du sol ; ne jamais essayer de prendre l’ascenseur et fermer un maximum de portes derrière soi pour éviter la propagation des fumées.
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