Une première : un sondage de satisfaction sur la justice !
Le
7/6/2001
Le ministère a rendu publics les résultats du premier sondage de satisfaction réalisé auprès des justiciables sur le fonctionnement de l'institution judiciaire : satisfecit pour les locaux, les fonctionnaires des tribunaux, l'accueil et les avocats ; carton jaune pour l'information et carton rouge pour les délais et la complexité des procédures... Bref, cette vénérable institution relève plus de Kafka que de Courteline ! Les clients de l'immobilier, grands consommateurs malgré eux de ses services en seront-ils surpris ?
Publié en marge des entretiens de Vendôme, ce sondage commandé à l'institut Louis Harris et réalisé auprès d'un échantillon de 1201 personnes recrutées sur une liste de 24.010 "clients" de la justice constitue une première dans cette institution qui ne nous avait pas habitués à tant de sollicitude...
Précédé par une enquête IPSOS réalisée au moyen d'une soixantaine d'entretiens approfondis, révélant à quel point la mécanique judiciaire manque de lisibilité au commun des mortels, ce sondage dont les résultats peuvent être consultés sur l'excellent site du ministère de la justice, nous apprend que la confiance en la justice dépend fortement du fait qu'on ait gagné ou perdu un procès (respectivement 67 et 30 %), et qu'un peu moins de deux sondés sur trois considèrent qu'elle fonctionne mal ou très mal...
Un aspect intéressant est constitué par les résultats quelque peu ambigus concernant la satisfaction à l'égard des avocats : certes la grande majorité des interviewés estime que l'avocat qui les a défendus a été honnête (86%), indispensable (80%), que c'est un bon avocat (79%) qui les a bien conseillés (76%) et qui a bien défendu leurs intérêts (74%) ; cette satisfaction est toujours majoritaire que l'avocat ait été choisi ou désigné, payé intégralement ou pas du tout par l'usager ; mais surtout, 91 % estime que le rôle de l'avocat a été plutôt ou tout à fait déterminant pour le résultat du procès !
De quoi nous inquiéter un peu quant à la hauteur de vue des juges...
UniversImmo.com
Commentaire posté par
Buitre
, le
24/1/2010 à 20h41 Eh bien moi, j'ai gagné tout seul et ce que j'ai à dire n'est donc pas influencé par l'issue de l'affaire :
En 2009/2010 , falloir attendre 3 ans pour que le TA de mon ressort dise que l'action en justice de l'association adverse contre mon permis de construire (r.600-1 du cde Urb) est irrecevable pour cause de FORCLUSION selon un moyen d'ordre public ... ben c'est tout simplement indécible ! ! !
Vous en rendez-vous compte en haut lieu, vénérables dirigeants de la France ???
Je suis bien obligé de rester poli parce que je ne veux pas d'ennuis ...